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lundi 18 mai 2015

L'idée de la colonisation n'était pas largement partagée en France, selon un historien

L’idée de coloniser des territoires outre-mer n’a pas été rapidement partagée au sein de l’opinion française, selon Michel Pierre professeur d’histoire et d’art iconographique.
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Il introduisait mercredi à l’Université Gaston Berger (UGB) une conférence co-organisée avec l’institut culturel français sur ‘’Paris, 1931, l’exposition coloniale, regard sur l’autre et sur l’ailleurs’’.
L'organisation de l'exposition coloniale entrait dans ce souci des autorités politiques françaises de l’époque d’ancrer dans l’opinion française la thèse civilisationniste de la colonisation.
Ainsi, selon M. Pierre, il fallait à travers la reconstitution de villages indigènes convaincre de l’intérêt de prendre un certains nombres de positions à l’étranger.
‘’Après la défaite contre l’Allemagne de 1870, certains penchaient pour une revanche pour récupérer l’Alsace et la Lorraine et étaient opposé à l’idée d’une expansion coloniale’’, indique le conseiller culturel à l’ambassade de France en Algérie.
Cette exposition qui a connu beaucoup de succès a marqué ''un tournant dans l’approche coloniale'', a estimé le conférencier qui a noté une ère nouvelle avec une évolution dans la conception sur la différence des races.
Il a affirmé qu’avec cette exposition, la culture des pays d’outre-mer a été valorisée et la différence entre les races mise en avant et non la supériorité d’une sur l’autre.
Il a signalé que le Parti communiste français avait tenté une manifestation parallèle pour critiquer la colonisation avec moins de succès que l’exposition coloniale qui lors de sa clôture a reçu 500 mille visiteurs.
C'est le moment où tout a basculé dans les colonies a dit M. Pierre qui y voit ''les fondations'' des mouvements d’indépendance notés dans les colonies françaises.
Les pays alliés de la France avait une représentation à cette exposition à l’exception de la Grande-Bretagne qui était dans une logique au-delà des colonies.
Selon Michel Pierre, la Grande Bretagne avait déjà entamé la réflexion pour le Commenwealth et avait organisé une exposition du genre six ans auparavant.
Aps

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