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jeudi 30 juin 2016

La première déclaration de Karim Wade

 Après sa sortie de prison, Karim Wade a choisi de parler aux Sénégalais, par le biais d'une déclaration écrite. Seneweb vous livre in extenso le contenu de sa déclaration :
1 DECLARATION DE KARIM WADE -----
Je rends grâce au Tout Puissant et le remercie de m’avoir permis de traverser l’épreuve qu’il m’a fait subir en gardant la foi, la sérénité et la santé.
Je remercie mon père et ma mère qui m’ont accompagné et témoigné leur affection.
Je salue respectueusement et remercie chaleureusement le Khalife Général des Mourides, Serigne Cheikh Sidy Makhtar MBACKE à qui j’exprime ma plus profonde reconnaissance. Je salue respectueusement et remercie particulièrement le Khalife Général des Tidjanes, Serigne Cheikh Tidjane SY ainsi que son porte-parole Serigne Abdoul Aziz SY Al IBN.
Je salue respectueusement et remercie l’Archevêque de Dakar Monseigneur Benjamin NDIAYE pour ses prières et la visite qu’il m’a rendue durant mon incarcération.
Je salue tous les chefs et guides religieux du Sénégal et les remercie pour leurs prières. Ma gratitude va à toutes les personnes qui m’ont exprimé leur soutien pendant ces années de privation, particulièrement toutes les personnes que je ne connais pas et qui ont tenu à être à mes côtés dans les moments difficiles, venant souvent de très loin et, parfois, passant la nuit devant la porte de la prison pour pouvoir me manifester leur solidarité.
Ma gratitude va également aux militants et responsables du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR), tous les partis, les mouvements de soutien et les citoyens de tous horizons qui m’ont permis de subir l’enfermement avec moins de rigueur et de maintenir intacte la flamme de l’espérance et mon ambition pour un Sénégal réconcilié avec lui-même, attaché aux valeurs de progrès et de justice.
J’associe à ces remerciements toutes les organisations de la société civile ainsi que tous les défenseurs des droits de l’Homme qui ont condamné une juridiction d’exception qui ne respecte pas les exigences d’un procès équitable et qui a violé les droits de la défense ainsi que les droits de l’homme comme l’ont déclaré les Nations Unies en affirmant avec force que ma détention était arbitraire.
Ma reconnaissance va plus particulièrement à la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADDHO), à AMNESTY INTERNATIONAL, à la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH) et à la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH).
J’exprime aussi toute ma gratitude et ma plus profonde reconnaissance à mes avocats qui ne cessent de me défendre avec conviction. J’ai la conscience de celui qui a fait son devoir et exercé avec vertu et honneur les responsabilités d’Etat qui lui étaient confiées.
L’endurance prescrite par le Créateur a fortifié un cœur ignorant la haine et adossé aux enseignements de son guide, le Vénérable Saint Homme de Touba, Cheikh Ahmadou BAMBA dont 2 le Khalife Général des mourides, Serigne Cheikh Sidy Makhtar MBACKE perpétue l’œuvre avec sagesse et humilité. Ils m’ont permis d’affronter l’injustice avec humilité et sans rancune.
Je remercie l’Émir du Qatar, Sheikh Tamin ben Hamad AL THANI, qui par amitié pour moi, n’a cessé d’intervenir pour permettre qu’il soit mis fin à l’injustice que je subis depuis quatre ans. Je lui exprime ma profonde reconnaissance pour sa sollicitude.
Mon vœu le plus cher était d’aller, dès ma libération, dans nos villages et dans nos villes, à la rencontre des millions de Sénégalais qui m’ont assuré de leur soutien, m’ont accompagné de leurs prières et qui n’ont jamais douté de mon innocence pour les en remercier. J’imagine leur peine mais, malheureusement, les conditions de ma sortie de prison en ont décidé autrement.
C’est également avec une profonde affliction que je regrette, du fait de ces mêmes conditions, de n’avoir pu me rendre à Touba, La Sainte, renouveler mon allégeance à Serigne Touba, fortifier ma foi, exprimer de vive voix mes condoléances à Serigne Cheikh Sidy Makhtar MBACKE.
Je le remercie vivement de m’avoir envoyé une forte délégation conduite par son fils aîné Serigne Moustapha MBACKE qui a tenu à me saluer et à prier pour moi avant mon départ. Je réaffirme toute ma confiance au Parti Démocratique Sénégalais (PDS), renforcé par le soutien de ses alliés.
J’ai la ferme conviction que ce parti, mon parti, a besoin de la confiance et de l’adhésion du plus grand nombre de nos concitoyens à qui je demande de venir nous y rejoindre, pour assurer les victoires à venir, notamment lors des prochaines élections législatives, et porter encore plus haut l’ambition et la vision de Me Abdoulaye WADE.
La confiance de ses militants et l’espérance des sénégalais méritent tous les sacrifices et privations. En ces moments de ma vie, je regrette de n’avoir pas vu mes filles grandir et se fortifier dans les dures épreuves qui les ont privées de l’affection de leur père et jetées si tôt déjà dans la dure réalité d’un monde de souffrance et d’endurance.
Je leur exprime toute ma fierté pour le courage avec lequel elles m’ont accompagné durant ces quatre longues années. Je ne pourrais terminer sans avoir une pensée pour mes compagnons Ibrahim Aboukhalil, Mamadou POUYE, Alioune Samba DIASSE et tous les autres à qui l’amitié et le sens de l’honneur ont valu tant d’injustes et de privations. Je pense enfin à tous les autres détenus qui restent en prison. Je vous remercie et vous souhaite un bon ramadan. DEWENATI !!!

Auteur: Karim Meissa Wade - Communiqué


 REACTION DIANTE SUR VOTE LOI RECTIFICATIVE

Vote de la Loi de finance rectificative,l’État met 28 milliards pour les
enseignants. Selon Mamadou Lamine Diante coordonnateur du grand cadre
Peut mieux faire.

Le Gouvernement annonce le retrait des enfants de la rue

Le gouvernement sénégalais a annoncé ce mercredi le retrait des enfants de la rue. Ce retrait se fera progressivement et débutera après le mois de Ramadan.
« Aujourd’hui plus rien ne justifie la présence massive de centaines de milliers d’enfants dans la rue. Il est de notre devoir de freiner ce phénomène qui inhibe tous les efforts entrepris pour promouvoir un capital humain capable de porter haut le flambeau de notre nation » a déclaré Niokhobaye Diouf, Directeur des Droits de la protection de l’Enfance et des Groupes Vulnérables du Ministère de la Femme et de l’Enfance.
Pour faire face à cette situation, la direction des Droits, de la protection de l’enfance et des groupes Vulnérables du ministère de la femme, de la famille et de l’enfance a décidé de mettre en œuvre un plan de retrait des enfants de la rue. Ce retrait se fera progressivement.
«L’objectif principal, selon M. Diouf, est d’identifier et de retirer progressivement tous les enfants en situation de rue. Cette action sera menée dans l’ensemble du territoire national avec un accent particulier dans la région de Dakar ».
Sur ce, un centre d’accueil sera construit pour héberger des enfants qui seront retirés de la rue. « Un centre d’accueil est réservé à ces enfants, et les parents pourront venir les chercher une fois dans ces centres » a dit M. Diouf.
Une sommation sera réservée aux parents qui, une fois, venus retirés leurs enfants dans les centres d’accueils les envoient encore dans les rues. « Cette opération débute à la fin du mois de Ramadan », a signalé le Directeur Diouf.
Mamadou Wane, coordonnateur de la Plateforme pour la promotion et la protection des droits de l’homme (Ppdh) a considéré que ce programme est une restauration des droits de l’enfant, surtout des enfants oubliés par tout le monde. Cette campagne selon l’acteur de la société civile « réduira la question de l’exploitation des enfants ».
Niokhobaye Diouf a invité « tous les acteurs de la société civile, particulièrement les communautés, les religieux, les organisations des maîtres coraniques et les familles à appuyer le Gouvernement dans la mise en œuvre de cette campagne qui, dans ses principes, garantit l’intérêt supérieur de l’enfant, l’accès aux offres de services d’éducation, de santé et de protection pour tous les enfants ».
senenews.com

Conseil des ministres du 29 juin 2016



Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 29 juin 2016, à 11 heures, au Palais de la République.
Entamant sa communication autour du renforcement des performances des agences d’exécution, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d’engager, dans les meilleurs délais, le processus de révision globale de leur cadre juridique, en vue de recentrer leur action sur la réalisation des objectifs fixés par l’Etat. Dans ce cadre, le Président de la République indique au Gouvernement l’impératif de renforcer les pouvoirs de la tutelle technique, de rendre obligatoire, pour chaque agence, l’adoption d’un plan stratégique, d’un dispositif d’évaluation, et la signature, avec l’Etat, d’un contrat de performance, ou d’objectifs et de moyens.
Après avoir informé le Conseil de la Revue des performances du secteur parapublic qu’il présidera, chaque semestre, le Président de la République demande au Premier Ministre, de lui faire parvenir, au plus tard, en fin décembre 2016, le projet de nouveau cadre de gouvernance des agences d’exécution qui tient compte des logiques de performance qui ont prévalu à leur création et des principes définis par la loi d’orientation sur les agences d’exécution. Il lui demande également de coordonner l’organisation d’une conférence annuelle des agences d’exécution.
Abordant dans la même perspective la nécessité de consolider les performances macroéconomiques importantes réalisées depuis 2012, et d’atténuer les risques budgétaires liés au secteur parapublic, en vue d’assurer correctement la contribution de l’Etat au financement du PSE, le Président de la République demande, au Premier Ministre, de mettre en place, une commission chargée de recenser les entreprises du secteur parapublic présentant des risques majeurs, et de lui soumettre, au plus tard le 1er septembre 2016, une proposition sur les modalités de leur gestion optimale. Ainsi, dans l’optique du renforcement de la rationalisation de l’utilisation des ressources publiques, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre, après analyse et évaluation des différents fonds, projets, et programmes, de lui soumettre un dispositif réglementaire d’organisation et de fonctionnement uniforme, en vue d’une plus grande efficacité dans leurs interventions.
Concernant les projets et programmes déroulés par les principaux organes d’exécution de nos politiques publiques le Président de la République invite le Premier Ministre à tenir avec leurs différents responsables et dans les meilleurs délais, une réunion de cadrage pour élaborer un schéma stratégique de mise en cohérence et de rationalisation de leurs interventions. Poursuivant sa communication autour de la consolidation des efforts importants réalisés dans le cadre de la réduction du train de vie de l’Etat, le Président de la République demande au Gouvernement de prendre toutes les mesures requises pour veiller au respect des plafonds assignés à chaque service de l’Etat en matière de consommation et soustraire l’Etat des niches de gaspillages.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat invite le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions et modalités nécessaires pour une meilleure gestion des factures de loyer, de téléphone, d’eau et d’électricité de l’Etat, et de résorber les arriérés de paiement dus aux bailleurs et concessionnaires, au plus tard à la fin du mois de juillet 2016.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique en revenant sur les préparatifs du Conseil de Ministres délocalisé de la Région de Dakar, qui aura lieu du 19 au 24 juillet 2016.
Le Premier Ministre a axé sa communication autour des impacts de l’économie numérique sur les mutations socioéconomiques en cours et de leur influence sur les conditions de vie des populations, avant de rendre compte de la coordination et du suivi de l’activité gouvernementale.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte de l’état de préparation de la campagne agricole 2016/2017.
Le Ministre des Postes et des Télécommunications a fait au Conseil, une communication portant sur la Stratégie Sénégal numérique 2016-2025. Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur l’état d’avancement des projets du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :
  • le projet de loi autorisant le Président de la République à adhérer à l’Accord de la FAO de 2009 relatif aux mesures du ressort de l’Etat du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Monsieur Cheikh NIANG, Conseiller des Affaires étrangères principal, de classe exceptionnelle, Ambassadeur de la République du Sénégal au Japon, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur TRAN Daï Quang, Président de la République socialiste du Vietnam, avec résidence à Tokyo ;
  • Monsieur Abdoul Wahab HAIDARA, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur de la République du Sénégal en République du Kenya, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda, avec résidence à Nairobi.

vendredi 24 juin 2016

La direction d’Excaf promet de régler les retards de salaires

content_imageSidy Diagne (le DG d’Excaf)
Les travailleurs d’Excaf Telecom et la direction de l’entreprise ont trouvé un accord pour le paiement de trois mois d’arriérés de salaires. Selon Le Quotidien de ce vendredi, les responsables du groupe audiovisuel ont pris les devants en organisant, mercredi dernier, une rencontre avec les travailleurs qui menaçaient de tenir un sit-in devant le siège de l’entreprise.
Après avoir obtenu la promesse que les sommes dues seront payées avant la fin du mois de juin, ils ont tenu une Assemblée générale d’information. Selon le secrétaire général de la section locale du Synpics, Seydou Diallo, l’accord avec la direction d’Excaf devait être signé hier, jeudi 23 juin, en présence du secrétaire général du bureau national du syndicat, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye.
« Ce protocole d’accord va nous servir de preuve. Parce que Sidy Diagne (le DG d’Excaf, NDLR) n’a jamais tenu ses promesses, accuse Seydou Diallo. Nous sommes au mois de Ramadan. C’est difficile de ne pas disposer de son salaire durant ce mois. »    
La question des retards de salaires, renseigne Le Quotidien, n’est qu’un point de la plateforme revendicative des travailleurs d’Excaf. Le journal rapport que Seydou Diallo et ses camarades exigent aussi le renouvellement et la signature de contrats pour certains de leurs collègues. Cependant, ajoute la même source, reconnaissant que les difficultés de l’entreprise sont consécutives aux lourds investissements liés au TNT, les travailleurs d’Excaf demandent à l’État de venir en aide à leur groupe.

Auteur: seneweb News - SenewebNews-RP
Brexit : Le Sénégal va subir des conséquences

Les Britanniques ont voté en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE). "The Africa Report" fait le point sur les conséquences possibles en Afrique : volatilité des marchés, pression sur les conditions de financement, renégociation d'accords commerciaux...

 Alors que vendredi, à l’aune des résultats du référundum britannique, plusieurs indicateurs boursiers européens chutaient lourdement (-8% pour le CAC 40 à Paris, -10% pour le DAX en Allemagne), « l’impact immédiat d’un vote en faveur du « Brexit » concernera la volatilité des marchés financiers qui affectera négativement les places africaines aussi », a estimé Razia Khan, interrogée par The Africa Report (publication du groupe Jeune Afrique).
Des financements internationaux contraints et impacts sur la croissance

Selon l’économiste en chef pour l’Afrique de la banque Standard Chartered, les conditions de financement sur les marchés internationaux, « déjà difficiles, le deviendraient encore davantage », indiquait-elle jeudi. « Les accords commerciaux de plus long terme devront être revus dans un cadre d’incertitude macro-économique qui pèsera sur la croissance. »

Au Kenya, par exemple, le gouverneur de la Banque centrale, Patrick Njoroge, a estimé que le pays pâtirait de la récession globale enclenchée par la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne (UE). En Afrique du Sud, le « Brexit » pourrait faire perdre 0,1% de croissance à l’économie, déjà proche de la récession.

Exportations britanniques en Afrique

Nombre d’accords commerciaux entre le Royaume-Uni et des pays africains devront probablement être renégociés puisqu’ils ont été conclus via l’UE. Les principaux pays affectés seront l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Botswana, l’Angola, le Kenya, le Ghana et le Sénégal, avec lesquels, selon Barclays, 80% des exportations britanniques en Afrique subsaharienne se font.


Le ministre britannique pour l’Afrique, James Duddridge a mené campagne pour la sortie du Royaume-Uni. À ses yeux, l’UE est « une manière tout à fait inappropriée de définir les relations entre le Royaume-Uni et l’Afrique », promettant des engagements nouveaux avec le continent après la sortie de l’UE.

« Un impact direct sur la capacité du Royaume-Uni à jouer un rôle de leader »

« Le résultat du référendum aura un impact direct sur la capacité du Royaume-Uni à jouer un rôle de leader dans les efforts globaux pour atteindre les objectifs de développement. Dans ce domaine, si les Britanniques veulent s’appuyer sur le levier européen, encore faut-il faire partie du club européen », a pour sa part estimé Kevin Watkins, directeur exécutif du Overseas Development Institute.

Dakaractu


Brexit : Le Sénégal va subir des conséquences

Le fils aîné du Khalife parmi les premiers Sénégalais à rencontrer Karim libre

Elargi de prison, Karim Wade a compté parmi les premières personnalités qui l'ont rencontré, le fils aîné du Khalife Général des Mourides. Serigne Moustapha Mbacké Maty Lèye a, effectivement, quitté la cité religieuse le jeudi aux environs de 18 heures pour se rendre à Dakar. Il a ainsi eu un entretien avec l’ex-pensionnaire de Rebeuss chez Me Madické Niang. Un geste singulier par lequel Touba a manifesté sa joie et témoigné à Wade-fils toute la sympathie du Patriarche de Gouye-Mbinde à son endroit. Cette présence du Mbacké-Mbacké à Dakar  justifie, à bien des égards, le fait que Karim Wade ne se soit pas, comme annoncé, rendu dès sa libération à Touba. 
Serigne Moustapha Mbacké était accompagné du transitaire Malick Niang et de Serigne Habib Diop, son neveu. Karim Wade a été ensuite conduit directement à l’aéroport par le Directeur de l’administration pénitentiaire, où l'attendait un jet privé Bombardier Global 6000 dans lequel l’attendait le procureur Général du Qatar. Il s’est envolé pour une destination inconnue en compagnie de Me Madické Niang.
Aujourd’hui, tout le monde se demande quel est le rôle joué par Touba dans toute cette affaire. L’heure tardive de la libération de Karim, le voyage avorté sur Touba, l'acceptation sans résistance de la grâce, le silence bruissant de paroles de Karim à sa sortie de prison … sont autant de questions auxquelles des réponses devront être apportées.


Le fils aîné du Khalife parmi les premiers Sénégalais à rencontrer Karim libre

jeudi 23 juin 2016

Conseil des ministres du 22 juin 2016



Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 22 juin 2016, à 11 heures, au Palais de la République.
Entamant sa communication autour de la place primordiale des organisations paysannes dans la modernisation de l’agriculture, le Chef de l’Etat rend un vibrant hommage à l’ensemble des producteurs notamment les agriculteurs, les pasteurs et pêcheurs, pour leur contribution remarquable au développement économique et social du pays. En ce début d’hivernage, Il leur adresse ses encouragements et leur réitère son engagement à améliorer durablement leurs conditions de travail et son ambition de moderniser le système national de production, afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire des populations.
En effet, au regard du développement notable de la mécanisation, des modes de production, des métiers et marchés financiers agricoles, il convient de veiller à la rénovation du dispositif d’encadrement du monde rural, et à la promotion de l’émergence d’un mouvement coopératif agricole cohérent dans sa structuration, responsable et performant dans la prise en charge des filières, crédible dans la conduite opérationnelle et la supervision de la viabilité économique du secteur.
Dès cette perspective, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de finaliser, avant fin décembre 2016, le processus consensuel de mutualisation des organisations paysannes, et d’expérimenter le nouveau système d’accompagnement des regroupements de producteurs, au niveau des domaines agricoles communautaires (DAC) et des fermes de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA).
Abordant par ailleurs le bon déroulement de la présente campagne agricole 2016-2017, à travers la matérialisation effective de toutes les décisions techniques et financières validées, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à veiller scrupuleusement à la répartition optimale, sur l’ensemble du territoire national, des intrants, matériels et financements agricoles. Le Président de la République demande en outre, au Premier Ministre, d’accorder une attention particulière à la mise en œuvre diligente du plan de modernisation de SUNEOR, avant l’ouverture de la prochaine campagne de commercialisation agricole 2016-2017.
Le Chef de l’Etat exhorte enfin le Gouvernement à assurer, dans la perspective de la réforme foncière, l’ancrage durable d’une véritable économie agricole, en parfaite corrélation avec la politique industrielle, et invite le Premier Ministre à finaliser la réforme des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture, avant fin juillet 2016.
Poursuivant sa communication autour des enjeux et défis de l’économie numérique, le Président de la République rappelle au Premier Ministre l’impératif de faire adopter, dans les meilleurs délais, autour du concept « Sénégal Numérique », la Stratégie nationale de l’Economie numérique, adossée à un développement industriel et qui accorde une place primordiale au secteur privé national. Dans ce cadre, le Président de la République exhorte le Gouvernement à déployer un plan d’équipement informatique adéquat des écoles et universités, à promouvoir l’entreprenariat des jeunes dans le secteur, par l’intensification de l’aménagement numérique du territoire, et la promotion de partenariats innovants entre les acteurs privés et institutionnels du secteur.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération.
Le Premier Ministre a axé sa communication autour de la solidarité nationale et du mode de réponse à travers les bourses de sécurité familiale, avant de rendre compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale en mettant l’accent sur le Conseil interministériel consacré à l’électrification rurale.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte de l’état de préparation de la campagne d’hivernage 2016 ;
Le Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne a fait le point de l’état de préparation des Vacances républicaines, édition 2016 ;
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.
Concluant le débat général, le Président de la République exhorte le Gouvernement à poursuivre les efforts importants menés dans le cadre de la lutte contre la mendicité des enfants, notamment à travers la mise en œuvre effective de la Stratégie nationale de Protection des Enfants, la modernisation et le soutien aux daaras.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :
  • le projet de loi d’orientation pour la promotion de l’habitat social ;
  • le projet de décret relatif à la production, à la conservation, au traitement et à la commercialisation des peaux, phanères et cuirs.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Monsieur Bassirou SENE, Conseiller des Affaires étrangères principal, de classe exceptionnelle, Ambassadeur de la République du Sénégal en République française, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès des deux coprinces de la principauté d’Andorre, Son excellence Monseigneur Joan-Enric Vives SICILIA, coprince épiscopal et Son Excellence Monsieur François HOLLANDE, président de la République française, avec résidence à Paris ;
  • Monsieur Cheikh NIANG, Conseiller des Affaires étrangères principal, de classe exceptionnelle, Ambassadeur de la République du Sénégal au Japon, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence l’Honorable Sir Peter COSGROVE AK MC (Retd), Gouverneur général du Commonwealth d’Australie, avec résidence à Tokyo ;
  • Monsieur Cheikh NIANG, Conseiller des Affaires étrangères principal, de classe exceptionnelle, Ambassadeur de la République du Sénégal au Japon, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès du Lieutenant général, le Très Honorable Sir Jerry MATEPARAE, Gouverneur général de Nouvelle-Zélande, avec résidence à Tokyo.
Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement

mercredi 22 juin 2016

Une dizaine de caisses de cuisses de poulet et huit tonnes de riz impropres à la consommation et des cuisses de poulet saisies à Saint-Louis

Une dizaine de caisses de cuisses de poulet et huit tonnes de riz impropres à la consommation ont été saisies à Saint-Louis (nord), par le service régional du commerce, a appris l’APS de bonne source, lundi.
‘’Depuis le début du ramadan, nous avons saisi 8 tonnes de riz impropres à la consommation et une dizaine de caisses de cuisses de poulet illégitimement importées’’, a notamment confié à l’APS, Seydou Nourou Barro, chef du service régional du commerce.
‘’Les caisses de cuisses de poulets ont été saisies dans la commune de Ross-Bethio, alors que le riz l’a été dans la ville de Saint-Louis, chez un grossiste’’, a-t-il indiqué lors d’un entretien avec l’APS.
Selon lui, cette quantité de produits alimentaires est actuellement entreposée dans les magasins de l’antenne régionale du Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), en attendant sa destruction prochaine.
‘’Le contrôle de la qualité se poursuit. Les agents sont sur le terrain pour veiller au respect des dispositions législatives et règlementaires en matière de commerce et de distribution’’, a-t-il fait valoir.
‘’A chaque fois que de besoin, nous procédons à des saisies conservatoires, pour contrôler la qualité en attendant les résultats des prélèvements. Pour les produits de contrefaçons et ceux dont la date de péremption est dépassée, la saisie est automatique’’, a rappelé M. Barro.
Le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Aidara Niang, a récemment mis en place une brigade mixte de contrôle de la qualité et de la conformité des produits alimentaires vendus dans les marchés de la région, principalement de la viande.
Le chef du service régional du commerce est à la tête de cette structure qui regroupe des représentants du service régional d’élevage, des services d’hygiène, de la police et de la gendarmerie. Sa création devrait se traduire par des opérations ponctuelles de contrôle, selon son responsable.

Auteur: Aps - APS

*Huit tonnes de riz impropres à la consommation et des cuisses de poulet saisies à Saint-Louis

Une dizaine de caisses de cuisses de poulet et huit tonnes de riz impropres à la consommation ont été saisies à Saint-Louis (nord), par le service régional du commerce, a appris l’APS de bonne source, lundi.
‘’Depuis le début du ramadan, nous avons saisi 8 tonnes de riz impropres à la consommation et une dizaine de caisses de cuisses de poulet illégitimement importées’’, a notamment confié à l’APS, Seydou Nourou Barro, chef du service régional du commerce.
‘’Les caisses de cuisses de poulets ont été saisies dans la commune de Ross-Bethio, alors que le riz l’a été dans la ville de Saint-Louis, chez un grossiste’’, a-t-il indiqué lors d’un entretien avec l’APS.
Selon lui, cette quantité de produits alimentaires est actuellement entreposée dans les magasins de l’antenne régionale du Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), en attendant sa destruction prochaine.
‘’Le contrôle de la qualité se poursuit. Les agents sont sur le terrain pour veiller au respect des dispositions législatives et règlementaires en matière de commerce et de distribution’’, a-t-il fait valoir.
‘’A chaque fois que de besoin, nous procédons à des saisies conservatoires, pour contrôler la qualité en attendant les résultats des prélèvements. Pour les produits de contrefaçons et ceux dont la date de péremption est dépassée, la saisie est automatique’’, a rappelé M. Barro.
Le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Aidara Niang, a récemment mis en place une brigade mixte de contrôle de la qualité et de la conformité des produits alimentaires vendus dans les marchés de la région, principalement de la viande.
Le chef du service régional du commerce est à la tête de cette structure qui regroupe des représentants du service régional d’élevage, des services d’hygiène, de la police et de la gendarmerie. Sa création devrait se traduire par des opérations ponctuelles de contrôle, selon son responsable.

Auteur: Aps - APS

Accident entre un train et un bus Tata

Un accident trés violent s’est produit à Zac Mbao au passage à niveau. Un bus Tata qui a refusé de marquer le stop a été heurté de plein fouet par le petit train bleu. Le train l’a ainsi traîné sur une dizaine de mètres avant qu’il ne s’immobilise.
Le bilan provisoire a fait un mort et 15 blessés dont 7 dans un état très critique. C’est l’apprenti du bus Tata qui a perdu la vie sur le champ. Le choc est tellement grave que le SAMU municipal est venu en appoint aux sapeurs pompiers qui étaient débordés et qui n’étaient pas non plus outillés pour les premiers soins.
pressafrik.com


mardi 21 juin 2016

Education : 276 755 candidats à l'épreuve du CFEE

Pour cette année 2016, les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et de l’entrée en 6e seront administrées les mardi 21 et mercredi 22 juin 2016, sur toute l’étendue du territoire national et en Gambie. "A cet effet, toutes les dispositions utiles ont été déjà prises, pour assurer un déroulement normal des opérations", a relevé le Directeur des examens et concours.
« A la date du 16 juin 2016, le nombre total de candidats est de 276 755 dont 146 512 filles. Ces candidats sont repartis dans 1635 centres. Et aucun cas de candidats sans pièces d’état civil n’a été remarqué », a déclaré Amadou Moctar Ndiaye, directeur des examens et concours lors d’un point de presse tenu ce matin.
Pour cette année, le nombre de filles-candidats a évolué, passant ainsi « de 136 387 en 2015 à 146 512 en 2016 soit 10 125 candidatures supplémentaires, ce qui représente un taux de 7, 42%. Par rapport à la session de 2015 où nous avions un effectif total de 253 063 candidats, il y a eu cette année (2016), une augmentation de 23 692 candidats soit 8, 41% », explique-t-il. Pour ce qui concerne la sécurité des épreuves, le directeur des examens et concours a soutenu que « leur levée et leur acheminement vers le niveau déconcentré un dispositif est mis en place à la Direction des examens et concours (Dexco) pour faciliter l’ensemble des opérations y afférentes.
La levée des épreuves s’est déroulée du mercredi 15 juin au lundi 20 juin 2016. Une période a été accordée aux régions dites périphériques puis centres ». Ainsi, pour la session 2016 du CFEE et de l’entrée en 6e « 9 225 salles de classe et la mobilisation de 18 450 surveillants, 1635 chefs de centre, 1635 adjoints aux chefs de centre et 3270 secrétaires ont été notés sur toute l’étendue du territoire national et en Gambie », a souligné Amadou Moctar Ndiaye.

Auteur: Mamadou Salif Dieng - Seneweb.com

Sédhiou : 271 enfants exclus de l’entrée en 6e et du Cfee faute d’extrait de naissance

Pour la seule faute de leurs parents, ce sont au total 271candidats qui sont exclus de l’entrée en 6e et du certificat de fin d’études moyennes (Cfee) pour défaut d’extrait de naissance, s’est désolé l’inspecteur d’académie, Cheikh Dione. Le mal était plus profond, mais les autorités administratives et académiques, avec l’appui de l’Unicef, se sont démenées toute l’année scolaire pour réduire la fracture qui était à 414 élèves de la classe de CM2 sans état civil.
L’inspecteur d’académie, qui partage la même frustration que ces élèves qui ont fait au moins 6 ans dans le système et qui sont privés du droit de poursuivre leur éducation souhaitent que dès la fin de la première étape, que le problème de l’extrait de naissance soit définitivement réglé.
Finalement l’académie va présenter 12 811 candidats, dont 6713 garçons et 6078 filles. L’inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de Sédhiou, qui a le plus grand nombre, présente 5255 candidats dont 2521 filles, celle de Goudomp 4407 dont 2003 filles et celle de Bounkiling ferme la marche avec 3139 candidats dont 1554 filles.

Auteur: Paul Faye - Seneweb.com

samedi 18 juin 2016

CINQ «CAPO» ARRÊTÉS, DES VÉHICULES, DES VILLAS ET DE L’ARGENT SAISIS : Coup de filet au sein de la «Cosa nostra» sénégalaise en Italie

Cinq «capo» sénégalais sont interrogés depuis hier matin par la Brigade antimafia italienne à la suite d’un coup opéré dans les milieux mafieux. Trois villas, sept véhicules et plus de deux millions d’euros (1,2 milliard FCfa) ont été saisis par les enquêteurs alors que seize personnes ont été arrêtées.

Il aura fallu plusieurs mois de filatures, commissions rogatoires... à la Brigade spécialisée italienne pour frapper au cœur d’une mafia sénégalaise qui avait étendu ses tentacules jusqu’en Chine. Ce n’est qu’hier matin que l’opération baptisée «Easy Brand» a été bouclée avec à la clé 40 perquisitions et 16 arrestations.
Parmi les personnes arrêtées, la tête du réseau : un compatriote surnommé «Jules», sans plus de précisions. N’empêche, ce dernier, présenté comme un «capo», est tombé en même temps que ses lieutenants M. Lô né le 02/02/59, El Hadji M. G. né le 04/01/1971, Mamadou M. S. né le 19/10/1980 et Samba Nd., originaire de la localité de Touba.
Les mêmes sources renseignent que deux ressortissants indiens et un ukrainien ont été arrêtés en même temps que les Sénégalais. Visé pour blanchiment de capitaux, fraude, contrefaçon, association de malfaiteurs, crime en bande organisée..., le réseau avait réussi à amasser un butin de guerre pour le moins conséquent : trois villas de luxe, sept véhicules, dix huit unités industrielles servant à fabriquer de la contrefaçon et une pizzeria qui servait à «laver» l’argent sale. Ces biens ont été saisis en même temps que la rondelette somme de deux millions d’euros (1,2 milliards FCfa) retrouvée lors des différentes perquisitions. Selon Libération, la Brigade financière italienne, qui a sollicité la coopération de Interpol, compte étendre l’enquête au Sénégal où une partie des montants a pu être blanchi.

dakaractu

Arabie Saoudite : Une Sénégalaise arrêtée pour le meurtre de sa patronne

En Arabie Saoudite, une servante sénégalaise, la vingtaine, a tué la femme de son employeur dans la ville de Dammam avant de prendre la fuite. A en croire Le Populaire qui donne l'information, le Colonel Zeyad Al-Raqiti, porte-parole de la police de la Province orientale, dit que la tueuse a poignardé à mort la femme en l'absence de son mari. La victime, qui est âgée d'une trentaine d'années, a été transportée à un hôpital de la ville de Dammam, mais elle a succombé à ses blessures. La police a arrêté plus tard la fugitive qui se cachait dans un entrepôt, non loin de la maison de son employeur où le crime a eu lieu, avant-hier, peu de temps avant la rupture du jeûne. Le journal ne dit pas dans quelles circonstances le meurtre a été commis.
 

vendredi 17 juin 2016

Mamadou Lamine Dianté (Coordonnateur du Grand cadre) – « Ce que Al Amine nous a dit… »

Le Cadre Unitaire Syndical de l’Enseignement Supérieur (Cusems) et le Grand cadre se disent satisfaits de la rencontre qu’ils ont eu hier avec le porte-parole du khalife général des Tidianes. Dans cet entretien accordé, Mamadou Lamine Dianté parle  de la trêve  et revient sur  les grandes lignes des accords signés avec l’Etat.
Vous sortez d’une rencontre avec le porte-parole du khalife des Tidianes Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. Qu’est ce qui a été dit lors de cette audience ?
Le porte-parole des Tidianes nous a conviés à une rencontre aujourd’hui (hier) à la suite de la visite du président de la République. Evidement c’est le dimanche 12 juin après une médiation d’Abdoul Aziz Diop du Forum Civil de Thiès et de l’honorable député Helene Tine que le marabout  a décidé officiellement de s’impliquer pour trouver une issue heureuse à la crise scolaire. Il a estimé que jusqu’à un certain moment, il faut se faire discret, prendre des informations de part et d’autres et essayer d’arrondir les angles. Aujourd’hui (hier) on est revenu sur l’audience du dimanche.
Al Amine a réaffirmé sa position en nous disant en réalité, que son implication n’a qu’un seul objectif : aller dans le sens de trouver une solution à la fois définitive et durable sur la crise scolaire. Il nous a expliqué que lors de son entretien avec le chef de l’Etat avant-hier, il n’a pas manqué d’évoquer la crise scolaire. Il nous a fait l’économie de leurs échanges et nous a fait part du plan d’action qu’ils ont élaboré en accord avec le khalife général des mourides Serigne Sidy Mokhtar Mbacké et son porte-parole Serigne Bassirou Abdou Khadre. Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, nous a également informés des contacts qu’il a eus avec la famille Niassene de Kaolack et celle Layène de Yoff. Il est prévu une rencontre au sommet dans les prochains jours. Cela a rassuré la délégation.
Il y a espoir qu’on puisse déboucher sur une solution définitive. On a aussi profité de la rencontre pour informer le marabout sur  les agissements du gouvernement. Parce que nous avons eu des appels venant de Matam faisant état d’une convocation d’enseignants à la gendarmerie de Ourossogui. Nous avons dit aux camarades de ne pas déférer à ces convocations. Désormais, aucune mesure ne pourra être suivie d’effet parce que nous la considérons comme étant sans objet. Que ça soit des demandes d’explications, des mises en demeure, des réquisitions ou autres convocations à la gendarmerie ou à la police, personne ne doit les recevoir, dès lors que nous avons déposé les notes à l’administration. Nous lui avons fait part de l’existence de fossoyeurs de la paix dans notre  système éducatif. Il s’en est offusqué et a réitéré que tout le monde doit se mettre dans une dynamique de décrispation. Sur ce, il n’est pas question  aujourd’hui, que des mesures d’intimidation puissent se poursuivre à l’encontre des enseignants. Al Amine a promis d’informer qui de droit pour que ces agissements cessent.
Est-ce à dire qu’aujourd’hui vous n’êtes plus dans les dispositions de faire la grève ?
C’est une concession qui a été faite à des chefs religieux, ils ont élaboré un plan d’action qui prend en charge nos revendications. Ainsi, avant d’entamer quelques actions que ce soit, on reviendra vers eux. Rien n’est encore décidé pour le moment. Dès lors que la médiation est en cours, il faut laisser une chance à ça en espérant que de l’autre côté, ils seront dans les mêmes dispositions. Pour le moment nous ne serons pas les fossoyeurs de leur travail.
Donc la pacification de l’espace scolaire repose sur la réussite de la médiation ?
La médiation est un outil. Tout dépend de la volonté du gouvernement et de ses bonnes dispositions. Cela dépendra de l’efficacité aussi de la médiation. Si l’on se rend compte que le gouvernement reste toujours dans la même dynamique qu’elle a affichée en début juin, cela veut dire qu’il n’y a plus raison de continuer la médiation. En ce moment nous reprendrons nos méthodes pour contraindre le gouvernement à s’exécuter. Mais pour le moment on a pris un engagement vis-à-vis des autorités religieuses nous leur laisserons le temps que cela demande pour dérouler leur plan d’action. Tout en espérant que le gouvernement ne fera rien pour torpiller leur travail.
Pouvez-vous revenir sur les accords signés avec le gouvernement ?
Il faut dire qu’aujourd’hui, l’Etat ne veut travailler que sur deux choses. La première c’est le paiement des rappels dus aux enseignants à partir de ce mois de juin.  La deuxième est le relèvement de la mise en solde de 5000 à 10000 dossiers. Tout cela, les autorités étatiques l’ont assujetti à la Loi de finance rectificative (LFR). On vient d’avoir l’information que la LFR est arrivée à l’Assemblée Nationale et que le gouvernement aurait demandé une procédure d’urgence pour la voter. Mais, nous attendons surtout  du gouvernement la publication des actes qui dorment encore dans les tiroirs de la Direction générale de la Fonction Publique.
Il y a aussi le problème de la formation diplomate des professeurs contractuels de philosophie ainsi que des instituteurs adjoints. Nous pensons qu’on  ne doit pas souffrir des lenteurs administratives. On a demandé à ce que tous les actes de validation soient publiés pour éviter que l’argent ne soit pas libre en fin d’exercice budgétaire. En dehors de cela, les décrets relatifs aux passerelles professionnelles, à l’intégration des sortants de l’UGB, doivent être signés dans les meilleurs délais.
Pour ce qui concerne le régime indemnitaire, il faudrait que le rapport du cabinet ‘’MGB Afric’’ soit publié. Nous espérons que dans les tous prochains jours le gouvernement ouvre des négociations sérieuses sur le régime indemnitaire des enseignants. Parce que, nous ne voulons pas de modification sur le régime indemnitaire seulement. Il y a beaucoup d’indemnités dans le bulletin de salaire de l’enseignant qui nous intéressent. Il s’agit de l’indemnité d’enseignant,  l’indemnité de résidence, l’indemnité de recherche documentaire compensatoire de l’année scolaire, tout ça doit faire l’objet de discussion avec le gouvernement.