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lundi 28 décembre 2015

Affaire des élèves-maîtres à l’Assemblée : Une motion de soutien votée pour le ministre
Appelés en plénière cet après-midi, les députés examineront un projet de résolution de soutien au gouvernement et au ministre de l’Education nationale dans l’affaire des 690 élèves-maîtres exclus pour fraude. Alors que la Cour suprême a cassé la décision de Serigne Mbaye Thiam. Le pouvoir législatif est invité à se prononcer pour ou contre l’Exécutif ou le Judiciaire. Inquiétant !
L’affaire des élèves-maîtres est loin de connaître son épilogue. Cet après-midi, les députés examineront un projet de résolution de soutien au gouvernement et au ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam. A travers ce mécanisme parlementaire, l’Assemblée nationale officialisera sa position sur l’exclusion des 690 élèves-maîtres pour fraude. Lors de l’examen du budget du ministère de l’Education nationale le 5 décembre dernier, la plupart des députés avaient pris fait et cause pour Serigne Mbaye Thiam. Clairement, ils lui avaient demandé d’ignorer l’arrêt de la Cour suprême qui avait donné raison aux élèves-maîtres. Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), avait déchiré la décision des juges qui avaient cassé la… décision de Serigne Mbaye Thiam : «Nous vous soutenons, vous encourageons et à être ferme à l’égard des élèves-maîtres reconnus coupables de fraude. Ils n’ont pas contesté leurs fautes et nous ne les laisserons pas détruire l’école nationale.»
En écho à cette sortie, la défense était montée au créneau pour dénoncer l’attitude du ministre de l’Education qui a ensuite annoncé l’introduction d’un rabat d’arrêt. «Serigne Mbaye Thiam a violé la souveraineté du juge mais aussi l’indivisibilité du concours en annulant une partie des candidats qui ont subi l’examen. Il est dans l’obligation de respecter la décision de la Cour suprême», soutient Me Aliou Sow. Alors que Serigne Mbaye Thiam se projette sur le futur pour expliquer le choix de mettre sous le coude la décision de la juridiction suprême : «690 élèves qui n’ont pas le niveau, supposons que chaque élève-maître prenne 60 élèves par classe, c’est 41 400 élèves qu’ils forment dans l’année. Supposons qu’ils aient une carrière de 20 ans, c’est 828 mille élèves sacrifiés.»
Aujourd’hui, les députés sont appelés en séance plénière pour prendre position officiellement : soutenir le gouvernement et Serigne Mbaye Thiam. En d’autres termes, il leur sera demandé de se prononcer contre la décision de la Cour suprême qui avait demandé l’intégration des élèves-maîtres dans la Fonction publique et le paiement de la somme de 1 milliard 138 millions 500 mille pour les préjudices financier, moral et psychologique qu’ils ont subis. Cette initiative des parlementaires renforce le soutien que le chef de l’Etat avait accordé à Serigne Mbaye Thiam à Tivaouane : «Je voudrais féliciter M. Serigne Mbaye Thiam de la manière dont il conduit l’Education nationale. Je le soutien dans son combat contre la non-transparence dans le secteur éducatif. Vous avez tout mon soutien Monsieur le ministre sur cette question. Donc soyez rassuré que nous ne saurions tolérer que l’avenir de la jeunesse de ce pays soit compromis par des comportements indignes.» Entre l’Exécutif et le Judiciaire, le Législatif a pris une position tranchée : Il soutient l’Exécutif.
Le Quotidien

mercredi 23 décembre 2015

Le rédacteur en chef du Monde Afrique répond aux accusations de Latif: « Le Monde est un journal 100% indépendant […] »

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Après une publication polémique sur le supposé financement de la campagne électorale du président Macky Sall, le secrétaire du gouvernement sénégalais Latif Coulibaly, a dénoncé un processus de dénigrement orchestré par un responsable du journal Le Monde. Il accuse Serge Michel, rédacteur en chef du Monde Afrique d’avoir manipulé l’édition internet du journal à l’insu des deux journalistes qui ont rédigé l’article. Une manipulation qui, selon lui, a été commanditée par le cabinet de communication de l’épouse de l’ancien dirigeant et membre du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) en France .

Interrogé par Canalfrance.info, Serger Michel est revenu sur l’erreur commise par la rédaction et sur les allégations de Latif Coulibaly, secrétaire général du gouvernement sénégalais.
« L’erreur commise dans le résumé de l’enquête sur les déclarations de Lamine Diack est de la part du Monde une erreur de taille, une erreur collective. Cela rend modeste. Mais cela ne devrait pas donner lieu à d’autres rumeurs, d’autres accusations.
Le Monde est un journal – et un site – 100% indépendant, qui n’agit pas sur pression de cabinets ou d’officines, comme j’ai pu le lire dans un interview de M. Abdou Latif Coulibaly.
Dès que nous nous sommes aperçus de cette erreur, nous avons corrigé le texte et publié la précision suivante:
Cet article est un résumé de l’enquête publiée vendredi 18 décembre sur le Monde.fr et dans la version imprimée du Monde (daté du 19 décembre). Une première version de ce résumé évoquait un lien avec la campagne de Macky Sall de 2012. Or les déclarations de Lamine Diack n’impliquent pas directement la campagne du président sénégalais, mais des réseaux d’opposition à son adversaire de l’époque, Abdoulaye Wade. De fait, la version complète de notre enquête, elle, ne mentionne pas de lien avec la campagne de Macky Sall. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs ainsi qu’aux personnes mises en cause par erreur dans ce résumé, publié sur Le Monde.fr.
J’ai connu M. Abdou Latif Coulibaly lorsque j’étais correspondant en Afrique de l’Ouest pour Le Monde et lui conserve toute mon estime. Cependant, j’ignore pourquoi il sort mon nom de son chapeau, assorti d’accusations absurdes. Je ne suis pas à l’origine de cette erreur, en revanche j’ai participé à la corriger quand nous en avons pris conscience, hélas tardivement. Et je m’associe pleinement aux excuses que le Monde a présentées à ses lecteurs et aux personnes mises en cause par erreur. »
Malgré les excuses du Monde, « cette erreur » continue à faire polémique au Sénégal. En France, les juges préfèrent se focaliser sur l’affaire de corruption à l’IAAF. Le Sénégalais Lamine Diack est soupçonné d’avoir reçu de l’argent pour fermer les yeux sur des cas de dopage, notamment d’athlètes russes. Les juges le suspectent aussi d’avoir remis en espèces, en plusieurs fois, la somme de 140.000 euros à Gabriel Dollé, le médecin qui était en charge de la lutte antidopage à l’IAAF jusqu’à fin 2014. L’homme aujourd’hui âgé de 82 ans nie avoir remis ces fonds au médecin.
Ghislaine Goudiaby
Canalfrance.info
 Réhabilitation du chemin de fer Dakar-Kidira : La Chine met 754 milliards sur les rails
La réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako est en marche. Hier, le Sénégal a signé un contrat commercial avec la China railway construction corporation international (Crcci). Sur financement de la Chine, le projet d’un coût global de 754 milliards de francs Cfa va permettre la réhabilitation complète de la voie ferroviaire qui va de Dakar à Kidira.
Sur financement de la Chine, le projet de réhabilitation de la voie ferroviaire qui va de Dakar à Kidira d’un coût global de 754 milliards de francs Cfa a été confié à China railway construction corporation international (Crcci). Le gouvernement sénégalais et la société chinoise ont procédé ce mardi à la signature du contrat. «Le coût global du projet est de 1 milliard 256 millions 970 mille dollars, soit 754 milliards de francs Cfa», a indiqué le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Elimane Kane. Selon le ministre, ce projet de réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako est financé par la République populaire de Chine à un taux concessionnel maximum de 2% avec une durée de remboursement de 30 ans. Dans l’accord que le gouvernement sénégalais a conclu avec la société chinoise, 15% du montant du contrat, soit 113 milliards de francs Cfa sont destinés à des entreprises sénégalaises. Ce n’est pas tout, puisque quelque 20 mille emplois seront créés durant les 4 années que dureront les travaux, indique le ministre des Infrastructures.
Sur ces emplois, le directeur général adjoint de Crcci, Wei Wanzheng, indique qu’il y aura une part importante qui sera faite au transfert de technologies. Il s’agira ainsi de former une cinquantaine de techniciens sénégalais aux dernières technologies du domaine ferroviaire. De plus, indique M. Wanzheng, le chantier va nécessiter la création de voies annexes et de forages hydrauliques qui seront par la suite cédés gracieusement au Sénégal. Dans la base vie que la Crcci va construire, elle compte ainsi inclure un lieu de formation pour les ouvriers et techniciens sénégalais. Par la suite, promet M. Wanzheng, ces ouvriers pourront même poursuivre l’aventure aux côtés de la société chinoise dans d’autres pays du continent.
En signant ce contrat, les Chi­nois prennent également une option sur la construction de la ligne de chemin de fer Tamba-Kédougou d’une distance de 310 kilomètres et qui figure dans le schéma d’aménagement et d’exploitation des mines de fer de la Falémé.

Retour hypothéqué pour Jaber
La signature du contrat n’a été possible que grâce à l’éviction totale du précédant concessionnaire Abbas Jaber. Une décision «fondée», selon le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Elimane, puisque «ce concessionnaire ne pouvait pas mettre autant d’argent» dans la réhabilitation du chemin de fer. La porte est-elle définitivement fermée à l’homme d’affaires qui a clairement fait savoir son désir de rester dans l’affaire ? La réponse du ministre est des plus nuancées. S’il affirme que Jaber qui bénéficiait d’une concession totale n’a durant 11 années fait aucun bénéfice ni reversé aucun franc à l’Etat du Sénégal, Mansour Elimane Kane indique que pour l’exploitation du réseau, les Etats vont définir un cahier des charges très clair. «S’il remplit les critères, rien ne l’empêche de se manifester», indique le ministre tout en insistant sur la décrépitude de la ligne qui est allée jusqu’à proposer un train tous les trois jours. Le tableau dépeint par le ministre réduit ainsi grandement les chances de retour de l’homme d’affaires au regard de son passif. En tout cas, la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako est primordiale pour le Sénégal qui ambitionne de jouer un rôle de hub sous régional. Selon le ministre, 3 à 5 millions de tonnes de marchandises sont en souffrance au port de Dakar. Leur transport vers le Mali se faisant par un ballet journalier de 254 camions. Une situation qui oblige le Sénégal à mettre 60 milliards par an pour la réfection de ses routes mises à mal par le non-respect des charges à l’essieu.
Le Mali devrait emboîter le pas au Sénégal en signant très vite un accord similaire avec les Chinois. Selon la délégation chinoise, cette signature a été retardée par la prise d’otages du Radisson Blu de Bamako durant laquelle la société a perdu deux de ses dirigeants.

Le Quotidien

vendredi 18 décembre 2015

CE SÉNÉGAL DU 17 ET 18 DÉCEMBRE 1962 : Retour sur le clash Dia/Senghor, 53 ans après...


 
Pour une crise politique, le clash qui a opposé Mamadou Dia à Léopold Senghor en 1962 est, à bien des égards, celui qui restera le plus gravé dans les mémoires des Sénégalais, même si divers événements se sont produits ces 5 dernières années. Cinquante-trois ans après, l’on se rappelle encore la genèse de l’embrouille, les conséquences immédiates et lointaines, mais aussi les premières leçons qui ont été dégagées.
 
Entre Senghor et Mamadou Dia, il y avait davantage un conflit de compétences qu’une incompatibilité d’humeur. L’histoire retient qu’au lendemain de l’indépendance, le Sénégal avait adopté un modèle politique proche de celui de la France d’alors. Mamadou Dia, président du conseil, s’était retrouvé avec des pouvoirs exorbitants faisant de lui le plénipotentiaire du Sénégal au plan international. Cette approche indisposait absolument Senghor, Président de la République. Très vite, une querelle d'ego alimentée par les courtisans des deux bords allait faire surface. Les prémices de la discorde entre les deux hommes d’Etat ayant été mises en exergue à Gonneville-Sur-Mer lorsque l’un et l’autre étaient invités par le Général De Gaulle à se prononcer sur le nouveau statut du Sénégal indépendant par rapport à la France. 
 
Le discours de Dia en 1962 lors d’un colloque international déroulé à Dakar, prenant complètement le contre pied des idées défendues en son temps par Senghor, mettait de l’huile sur le feu. Dès lors, ils se déclarèrent la guerre. Premier acte posé : des députés déposèrent une motion de censure. Deuxième acte : Dia fit évacuer l’Assemblée nationale par l’armée. L’acte final aura été l’arrestation de Mamadou Dia. Tous ces événements s’étaient déroulés en l’espace de 48 heures…entre le 17 et le 18 décembre 1962. C'est-à-dire 53 ans, jour pour jour. 
Mis en prison, Dia fut jugé du 09 au 13 mai et fut reconnu coupable de haute trahison par la Haute Cour avant d’être déporté à Kédougou. Le Sénégal venait de connaitre l’une de ses plus grandes crises politiques. Dès 1963, une révision constitutionnelle mettait un terme à ce régime bicéphale. 
 dakaractu

jeudi 17 décembre 2015

 Circulaire sur les effectifs par classe: les explications de Serigne Mbaye Thiam
Dans une note rendue publique du ministre de l’Education nationale signée par Madame Marie SIBY FAYE, Porte-parole du Ministère, cette dernière révèle qu’à l’heure actuelle, le ministère de l’Education nationale consacre 85,10% de son budget à la prise en charge des salaires et rémunérations. « Ce taux, particulièrement important, risque de progresser très sensiblement, dans les années à venir, et d’obérer, par voie de conséquence, les capacités d’intervention du Gouvernement dans l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages et dans la construction d’infrastructures, s’il n’est pas mis fin à certaines pratiques notées dans le système éducatif et qui vont à l’encontre de l’impérieuse nécessité d’une rationalisation des ressources, conformément aux principes du Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence (PAQUET) » indique-t-elle.
C’est dans ce contexte et pour mettre fin à ces pratiques au profit d’une minorité mais au détriment de l'intérêt général du système éducatif , que les règles relatives à l’utilisation du personnel ont été rappelées pour certaines, édictées pour d’autres : par circulaire n° 5979 en ce qui concerne le Préscolaire et l’Elémentaire et par circulaire n° 5980 pour le Moyen-Secondaire, toutes deux datées du 25 novembre 2015.
Ces lettres circulaires, indique Madame Faye, reviennent sur plusieurs dispositions comme celles régissant les charges horaires hebdomadaires de l’enseignant, les conditions de nomination d’enseignants suppléants, de surveillants ou de chargés de cours, les décharges des directeurs d’école et des principaux de collèges, la gestion des enseignants malades, etc.
Parmi les pratiques qui vont à l’encontre d’une gestion rationnelle des ressources humaines, il en est une courante, qui consiste à scinder, au bon vouloir de certains directeurs d’école et chefs d’établissement, une classe en deux cohortes, en violation des dispositions réglementaires qui régissent cette opération et, dans la plupart des cas, pour tout simplement maintenir un enseignant en surnombre ; c’est pourquoi, les deux circulaires rappellent et réactualisent les règles à appliquer en la matière. «  Ainsi qu’on le constatera à la lecture de ces dispositions, il n’est dit, nulle part, tant pour l’Elémentaire que pour le Moyen-Secondaire, que les effectifs, par classe, doivent être de 80 élèves ; bien au contraire, c’est à partir de 80 élèves qu’on peut scinder la classe en deux. Or, il a été enregistré plusieurs réactions tendant à faire accréditer cette thèse d’un impératif de 80 élèves par classe, du Cours d’initiation à la Terminale, que le ministère de l’Education nationale aurait institué ; cela procède de commentaires faits soit sans une lecture préalable des circulaires, soit d’une mauvaise compréhension des textes, soit, pour certains, d’une volonté manifeste de véhiculer des contrevérités pour semer la confusion ».
Il importe de souligner, note Madame Faye en outre, à l’attention de ceux qui affirment que ces circulaires ont été prises de manière unilatérale et sans concertation, qu’ils ont fait l’objet, d’abord, d’une réflexion interne au niveau des professionnels enseignants et inspecteurs du ministère, du mois d’août au mois d’octobre 2015, avec la participation de représentants des inspecteurs d’Académie, des inspecteurs de l’Education et de la Formation, des principaux de collège, des proviseurs de lycée, des directeurs d’école, des directions nationales en charge de l’Elémentaire, du Moyen-secondaire, des ressources humaines, etc., sous la direction du Secrétaire général du Ministère. Ce comité interne a tenu trois réunions en vue d’élaborer les avant-projets des deux circulaires.
Ensuite, le lundi 26 octobre 2015, l’ensemble des syndicats d’enseignants a été convié, par une convocation en date du 19 octobre 2015, au Centre national de Ressources éducationnelles (CNRE) à une réunion de partage des avant-projets de circulaire en vue de recueillir leurs avis et observations, comme en témoigne la feuille de présence signée qui peut être consultée à tout moment au ministère de l’Education nationale. Sur un nombre total de 38 participants à cette réunion, vingt-cinq (25) étaient des représentants d’organisations syndicales dont les observations pertinentes ont été prises en compte dans la finalisation des projets de circulaire. Il est, dès lors, incompréhensible que les responsables de certaines de ces organisations syndicales, pourtant dûment représentées, comme en atteste la signature de leur mandant sur la feuille de présence, affirment par voie de presse n’avoir pas été associés, ni de près, ni de loin, à l’élaboration de ces circulaires ; de telles affirmations ne correspondent pas à la vérité.
Enfin, rappelle-t-elle à tous que les dispositions de ces circulaires visent à préserver l’équité dans l’espace scolaire, notamment dans l’allocation des ressources humaines ; il n’est en effet pas admissible que, si certains enseignants acceptent de dispenser leurs enseignements devant plus de 90 apprenants, ce qui obère la qualité des apprentissages, d’autres, par des subterfuges, se retrouvent devant des effectifs oscillant entre 20 et 30 élèves ; il faut également noter que la multiplication indue des cohortes entraînent d’autres conséquences qui vont à l’encontre de l’efficience; augmentation des charges de personnel, des indemnités des responsables d’établissement, non respect de la charge horaire par enseignant, etc...

dakaractu
 

samedi 12 décembre 2015

 Affaire des élèves-maîtres : Le Chef de l’Etat décerne un satisfecit au ministre de l’éducation nationale
Tivaouane a reçu son bijou  technique et scientifique, des mains du président de la République Macky SALL, qui a saisi cette occasion pour renouveler son soutien au chef du département de l'éducation dans son différend avec les  supposés élèves-maîtres fraudeurs. « Je soutiens totalement le ministre  de l'éducation nationale, Serigne M'baye THIAM dans son combat de lutte pour la transparence dans le système éducatif. Nous ne pouvons pas tolérer  que l'avenir de notre jeunesse soit compromis par des pratiques occultes », a soutenu le chef de l’Etat.
Le porte-parole du jour, Madame Louise CORD, directeur des opérations de la Banque Mondiale a magnifié les réalisations et les performances du Sénégal dans  le secteur de l’éducation. « Si toutes les réformes mises en œuvre ont été possibles, c’est parce que, vous avez bien voulu faire de la bonne gouvernance et la transparence votre  credo de gestion quotidienne. C’est en ce sens que vous me permettrez, au passage, de saluer le leadership dont Monsieur le Ministre de l’éducation nationale a fait montre et nous encourageons le Ministre Serigne M'baye Thiam dans le combat qu’il mène pour l’intégrité du système éducatif sénégalais, la transparence et la bonne gouvernance. Surtout que nous constatons le soutien de la population sénégalaise comme l’ont manifesté les députés de l’Assemblée nationale ».
La gestion du personnel enseignant par le ministère de l’éducation nationale, a été aussi citée en exemple par la Banque Mondiale.
« Avec le leadership de Monsieur le ministre de l’éducation nationale, le Sénégal a résolu un casse-tête pour l’ensemble des ministères d’éducation en Afrique francophone en mettant en place un système performant de gestion des ressources humaines qui garantit en même temps l’efficacité et la transparence. Nous ne pouvons citer le nombre de pays qui viennent actuellement s’inspirer de la performance de votre pays, de sorte que les services de la Banque mondiale sont en train de codifier cette expérience pour en faire une large diffusion internationale », a conclu madame  CORD.
200 daaras modernes, 200 écoles primaires complètes, 4 centres régionaux de formation du personnel enseignant, 20  nouveaux blocs scientifiques et techniques sont entre autres réalisations, des symboles de l’importance du programme d’investissement cofinancé à travers le projet d’Amélioration de la Qualité et de l’Equité dans l’Education de base (PAQEEB) d’un coût global de 217.7 million de Dollars US.  

 dakaractu

jeudi 10 décembre 2015

Conseil des ministres du mercredi 09 décembre 2015

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres ce mercredi 09 décembre 2015 au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République se félicite de la décision du Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI) qui a conclu favorablement le mardi 08 décembre 2015, la première revue du programme économique et financier du Sénégal, suivant la procédure du défaut d’opposition, et éliminant les plafonds d’endettement non concessionnel qui s’appliquaient au Sénégal. Cette procédure est retenue lorsque la mise en œuvre du programme est jugée très satisfaisante et ne nécessite pas de délibération de la part des membres du Conseil d’Administration.
A cet égard, le Chef de l’Etat encourage le Gouvernement à poursuivre les efforts reconnus par le FMI, dans la gestion de la dette et des finances publiques.
Le Président de la République, après avoir noté avec satisfaction les progrès encourageants accomplis par le Sénégal en matière de lutte contre la corruption, attestée par l’étude d’opinion effectuée par Transparency International et Afrobaromètre, réaffirme son engagement permanent à renforcer la transparence et à éradiquer les fléaux de la corruption et de la fraude, sous toutes leurs formes. A cet égard, le Chef de l’Etat exhorte le Gouvernement à œuvrer sans relâche à la consolidation de la gouvernance vertueuse, facteur essentiel pour la réalisation de notre ambition collective d’un Sénégal émergent.
Poursuivant sa communication autour de la gestion du portefeuille de l’Etat et du renforcement du rôle de levier du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS) dans le financement de l’économie et la restructuration des entreprises en difficulté, le Président de la République invite le Premier Ministre à veiller à la rationalisation et à la redynamisation de la gestion du portefeuille de l’Etat.
Dans ce cadre, le Chef de l’Etat indique au Gouvernement la nécessité d’assurer, par des mécanismes appropriés, la rentabilisation durable des importants investissements de l’Etat dans les infrastructures à but commercial, notamment, l’autoroute Ila Touba, l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), l’autoroute AIBD-Somone-Mbour, les infrastructures publiques réalisées dans les pôles urbains. A ce titre, il demande au Premier Ministre de préparer dans les meilleurs délais la tenue d’une réunion présidentielle sur la gestion du portefeuille de l’Etat et la stratégie de l’Etat actionnaire.
Abordant la célébration du Maouloud, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement, en rapport avec les foyers religieux concernés, de prendre toutes les dispositions nécessaires, en vue d’assurer un bon déroulement des manifestations prévues à cette occasion, sur toute l’étendue du territoire national.
Concluant sur ce point, le Président de la République fait part au Conseil de la visite qu’il effectuera à Tivaoune, le samedi 19 décembre 2015, pour manifester la solidarité de la Nation à la Communauté musulmane, particulièrement à la famille u vénéré Seydi El Hadji Malick SY (RTA), durant ce moment de ferveur religieuse et de prières pour la paix, la stabilité et la prospérité du Sénégal.
Par ailleurs, réaffirmant l’importance primordiale qu’il accorde à la modernisation de l’artisanat national et à la contribution effective des artisans à l’émergence du Sénégal, le Chef de l’Etat indique au Gouvernement l’impératif de procéder à l’évaluation de l’état de mise en œuvre des mesures arrêtées lors de la célébration, il y a un an, de la journée nationale de l’artisanat à Ngaye Mékhé.
A cet effet, le Président de la République invite le Gouvernement à préparer, la tenue d’une réunion présidentielle, avec les délégués de tous les métiers de ce secteur stratégique de notre économie.
Le président de la République a conclu sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération internationale et des partenariats. A ce titre, il a fait part au Conseil de sa participation, à Paris, à la 21ème Conférence des Etats Parties à la Convention des Nations Unies sur les Changements climatiques (COP21) et au 6ème Forum sur la coopération sino-africaine, à Johannesburg, marqué par les mesures exceptionnelles annoncées par le Président Xi Jinping, pour soutenir dix (10) programmes prioritaires, sur trois ans, à hauteur de soixante (60) milliards de dollars Us, à travers des prêts préférentiels, des prêts sans intérêt et des aides sans contrepartie.
Dans sa communication, le Premier Ministre a rendu compte des activités qu’il a menées dans le cadre de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point sur les dossiers de l’actualité politique africaine et internationale, et sur la prochaine conférence des Ambassadeurs et Consuls généraux prévue à Dakar, du 10 au 12 décembre 2015.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la conjoncture économique nationale et internationale.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur l’état d’avancement des projets du PSE.
Au titre des textes législatifs et règlementaires, le Conseil a adopté :
le projet de décret portant approbation du Plan d’Aménagement de la pêche de Poulpe.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Lieutenant-Colonel Daouda DIOP est nommé Directeur de l’Administration pénitentiaire au ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Cheikh Amadou Tidiane DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Demba DIOP, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde n°624 593/L, est nommé Directeur de l’Emploi, en remplacement de Madame Marie SEYE, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Le Ministre auprès du Premier Ministre,
Porte-parole du Gouvernement

samedi 5 décembre 2015

Comment faire dégonfler le ventre en 60 secondes avec cette recette simple

Il y a un moyen facile de réduire votre tour de ventre, c’est l’eau de Sassy. Elle porte le nom de sa créatrice Cynthia Sass qui l’a créée pour le « Flat Belly Diet » (régime ventre plat). Cette recette transforme l’eau ordinaire en une boisson miracle qui peut faire des merveilles pour votre santé. Elle ne contient presque pas de calories et peut même aider à améliorer votre digestion.
L’eau de Sassy est un élément clé du programme de régime ventre plat. Et il y a une bonne raison à cela. Vous voyez, vous pourriez répondre aux exigences d’hydratation de votre corps en buvant huit verres d’eau, mais il y a certaines choses qui doivent vous préoccuper : l’équilibre de votre fluide corporel (électrolyte) et la rétention d’eau.
Boire de l’eau de Sassy peut aider à faciliter une bonne digestion et ses ingrédients sont juste là pour donner un coup de pouce. Le gingembre, le concombre, le citron et la menthe peuvent améliorer votre bien-être de nombreuses façons.
Ingrédients
2 litres d’eau
1 cuillère à café de gingembre fraîchement râpé
1 concombre, pelé et en fines rondelles
1 citron bio de préférence, en fines rondelles
12 feuilles de menthe verte
Instructions:
Ne pelez pas le citron
Mélangez tous les ingrédients dans un grand pichet
Laissez reposer le mélange au réfrigérateur toute la nuit
Buvez l’eau de Sassy pendant le jour suivant, en commençant dès le matin
Vidéo comment faire dégonfler le ventre en 60 secondes :
Le citron et l’eau citronnée sont parfaits pour faire perdre du poids. Le citron est un diurétique naturel et c’est un aliment alcalinisant qui fournit un pH équilibré.
Le concombre est un diurétique nutritif. Il stimule la fonction rénale qui brûle les graisses par l’urine. Cette fonction est essentielle pour perdre du poids sainement.
La menthe verte. Elle est bien connue pour avoir un effet calmant sur le ventre. Elle vous aide également à améliorer la digestion.
Le gingembre est l’un des ingrédients les plus impressionnants de cette recette. Il un goût et une odeur qui sont merveilleux et il offre de nombreux bienfaits pour la santé. Le gingembre est très utile pour calmer votre tube digestif et il est prouvé qu’il combat le cancer.
Source: Prevention, Cynthia Sass

Un Sénégalais de 27 ans abattu par la police à Rennes 

Xalima News: Un Sénégalais agé de 27 ans a été abattu  dans la nuit de mercredi à jeudi par la police, dans le quartier de Maurepas à Rennes. L’information émane du parquet de Rennes, à travers un communiqué.« Les sapeurs-pompiers ont été appelés pour une altercation au sein d’un appartement, au cours de laquelle un individu avait fait usage d’un couteau contre celui qui l’hébergeait », a fait savoir le procureur de la République de Rennes, Thierry Pocquet du Haut-Jussé.
« La police, appelée sur les lieux, s’est retrouvée devant l’appartement face à un homme particulièrement agressif qui les menaçait avec un couteau », relate le procureur. Deux fonctionnaires ont alors dû reculer en remontant les étages, et l’un d’eux a fait usage de son arme.
Selon la même source, l’homme armé du couteau a été blessé mais s’est relevé et a menacé à nouveau les policiers qui ont alors reculé  jusqu’au dernier étage, sans autre issue ». Les policiers ont de nouveau tiré, touchant mortellement l’agresseur que les secours n’ont pu ranimer.
Une autopsie « a permis de retrouver cinq impacts de balles, dont deux dans le thorax, sans doute à l’origine du décès », ajoute Thierry Pocquet du Haut-Jussé. « Il ne semble pas connu en France pour d’autres faits », précise le procureur.
Letelegramme.fr

jeudi 3 décembre 2015

Le mouvement «Y en a marre» primé à Amsterdam
XALIMA NEWS – C’était annoncé, c’est fait, le mouvement « Y en a marre » a officiellement reçu hier mercredi 2 décembre 2015, le «Prix Prince Claus». Cela s’est passé à Amsterdam, plus précisément au palais royal à Dam Square en présence du Roi Willem, de la Reine Maxima et de la Reine mère Beatrix. Le prix a été remis par prince Hollandais Constanijn à Dieylany Aïdara (Djily Bagdad) qui a représenté Y en a Marre à cette cérémonie. Selon « Y en a marre », après cette cérémonie officielle, l’ambassade de la Hollande au Sénégal compte organiser prochainement à Dakar une autre cérémonie symbolique qui permettrait la participation d’un plus grand nombre de « Y-en-a marristes », de sympathisants et partenaires du mouvement.
On pourra ainsi voir les têtes de file du mouvement, les Thiat, Kilifeu et autres Fou malade parader avec leur prix. Il faut noter qu’à travers ces distinctions, la fondation Prince Claus récompense, chaque année, des réalisations exceptionnelles dans le domaine de la culture et du développement dans le monde. Ces Prix sont attribués à des personnes, des groupes et des organismes dont les actions ont un effet positif sur le développement de leurs sociétés. Pour sa part, le mouvement « Y en a Marre » a été primé pour sa contribution citoyenne à la préservation de la démocratie au Sénégal et en Afrique. Selon la fondation Prince Claus, « l’esprit et les stratégies de Y en a Marre gagnent du terrain et séduisent de nombreux jeunes militants à travers l’Afrique ».
Le Populaire

mercredi 2 décembre 2015

Commercialisation des décodeurs Tnt : Excaf déchire l’arrêt du tribunalcontent_image

Le feuilleton judicaire entre le groupe Excaf Telecom et la société Africa transaction processing & services (Atps) est loin de connaitre son épilogue. Atps reproche à Excaf la violation du contrat de distribution exclusive de décodeurs Tnt. A la suite de la décision du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, interdisant à Excaf de commercialiser les décodeurs Tnt, le groupe vient de publier un communiqué en réponse à Atps dans lequel il exprime clairement son intention de continuer à commercer avec d’autres distributeurs, rapporte Le Quotidien. 

« Dans les prochains jours, nous lui (Atps) livrerons au prorata cette quantité, mais en même temps que tous les autres distributeurs qui ont voulu s’associer à Excaf et rattraper ce complot qui devait annihiler nos efforts », fait savoir Excaf. « La posture et le dilatoire d’Atps depuis le 20 février 2015 ont obligé le groupe Excaf d’une part, à procéder sur fonds propres aux paiements du fournisseur dès le 8 juillet 2015 afin d’assurer la mise à disposition du décodeur aux Sénégalais, et d’autre part, à choisir de contacter d’autres distributeurs », souligne Excaf. Le groupe dirigé par Sidy Diagne d’expliquer qu’aucun règlement n’a été effectué malgré les promesses chaque jour renouvelées et des engagements jamais respectés par Atps. « Excaf telecom qui a engagé toutes ses ressources à livrer cet ambitieux projet au 31 décembre 2015, a choisi de ne pas laisser les manœuvres commerciales compromettre le rythme et la vigueur apportés à l’exécution de ce challenge technique et technologique relevé par l’entreprise sénégalaise », souligne le groupe.
Auteur: seneweb News - Seneweb.com

Une sénégalaise tuée et jetée dans la Seine

Une sénégalaise du nom de Aminata Dia a été tuée et jetée dans le fleuve français, La Seine, informe “La Tribune”.
Fille d’un sous-officier de la gendarmerie nationale sénégalaise, elle avait disparu depuis le 31 août dernier. Les recherches entreprises par sa famille n’avaient rien donné. Ce n’est que vendredi que le corps de la dame, âgée de 34 ans, a remonté à la surface du fleuve français, La Seine. La police criminelle française, qui a ouvert une enquête, a informé la famille de la triste nouvelle. Le corps a été déposé à l’institut médico-légal de Paris pour autopsie. Aminata laisse derrière elle un enfant de 2 ans.
Amadou Diallo, le consul général du Sénégal à Paris, soutient que les autorités sénégalaises attendent les résultats de l’enquête de la police criminelle française pour savoir la suite à donner à cette affaire.
dtv.sn


samedi 28 novembre 2015

Les professeurs du lycée Alboury Ndiaye décrètent 24 h de grève
Les professeurs du lycée Alboury Ndiaye de Linguère  ont lancé le mercredi 25  un mouvement de grève de 24  heures renouvelable pour réclamer le payement des salaires des nouveaux sortants de la FASTEF. Selon Mar Lo, le secrétaire général de la sous-section SAEMS de Linguère, «aujourd’hui le SAEMS à l’échelle de Louga a décrété un mot d’ordre de  débrayage à partir de 9 heures  et de grève totale le jeudi 26 novembre 2015. Les raisons explicatives, c’est surtout pour soutenir les collègues, nouveaux sortants de la FASTEF  qui tardent toujours à percevoir leur salaire. Ils en sont à leur deuxième mois d’exercice et jusqu’à présent, ils courent derrière leur salaire ».

Il fustigie l’attitude des autorités académiques qui, selon lui, n’ont rien fait pour décanter la situation. « Avant de décréter ce mot d’ordre, le SAEMS a contacté l’Inspecteur d’Académie (IA), pendant 2 à 3 semaines de plaidoyer pour trouver les voies et moyens pour diligenter le traitement salarial des collègues. Malheureusement des blocages ont été identifiés au niveau du CRF (contrôleur régional des finances) qui ont été à l’origine d’une reconstitution de dossiers  avec les attestations de prise de service. En dépit de tous ces rectificatifs et réajustements qui ont été faits, les choses tardent à se concretiser et on nous fait comprendre que les choses sont au trésor ou à la banque. Alors que concrètement, on n’a pas constaté l’effectivité du salaire des nouveaux sortants ».

C’est l’une des raisons, ajoute-t-il, qui nous ont poussées, à  accelerer un peu la cadence pour pousser les autorités dans ce sens.

Ils menacent de durcir le ton si les autorités compétentes font la sourde oreille.
Auteur: Massamba NDIAYE - Seneweb.com

jeudi 26 novembre 2015

Conseil des ministres du mercredi 25 novembre 2015 

 Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 25 novembre 2015 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République condamne avec fermeté les attentats perpétrés au Nigeria et au Mali, qui ont occasionné des pertes en vies humaines, dont celle d’un ressortissant sénégalais du nom de Assane SALL. Au nom de la Nation sénégalaise et des Etats membres de la CEDEAO, le Chef de l’Etat présente ses condoléances attristées et exprime sa compassion aux peuples nigérian et malien, ainsi qu’à la famille de notre défunt compatriote.
Abordant la célébration de la 122ème édition du Grand Magal de Touba, le Président de la République adresse ses chaleureuses félicitations à la Communauté mouride, particulièrement au Khalif Général Serigne Cheikh Sidy Makhtar MBACKE. Dans ce cadre, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires, en vue d’assurer un bon déroulement du Magal et lui indique l’impératif d’intensifier les travaux de modernisation de l’agglomération de Touba et de réalisation de l’autoroute Ila-Touba ainsi que les infrastructures d’accompagnement.
Concluant sur ce point, le Président de la République fait part au Conseil de la visite qu’il effectuera à Touba, les 26 et 27 novembre 2015, pour manifester la solidarité de la Nation à la Communauté mouride, durant ce moment de ferveur religieuse et de prières pour la paix, la stabilité et la prospérité du Sénégal.
Par ailleurs, réaffirmant sa volonté de faire de l’Elevage un secteur performant et d’assurer la promotion socio-économique de ses acteurs, le Chef de l’Etat informe le Conseil qu’il présidera le 26 novembre 2015, à Koungheul, la troisième édition de la Journée nationale de l’Elevage, évènement qu’il a institué dans le calendrier républicain, en reconnaissance de la contribution très appréciable des acteurs de ce secteur dans l’économie nationale. En conséquence, le Président de la République engage le Gouvernement à intensifier la mise en œuvre du Programme National de Développement de l’Elevage (PNDE).
Abordant la question de la consolidation du dialogue social qu’il place au centre de la gouvernance publique, le Chef de l’Etat Rappelle au Gouvernement avoir mis en place le Haut Conseil du Dialogue social, pour favoriser une stabilité sociale durable, indispensable à l’émergence du Sénégal.
Dès lors, le Président de la République invite le Gouvernement à développer la culture du dialogue social, par une parfaite maîtrise des mécanismes de prévention et de gestion des conflits, et de préservation de la paix sociale.
En outre, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de procéder, avec l’ensemble des acteurs concernés, à l’évaluation de l’exécution du Plan d’actions du pacte de stabilité sociale pour l’émergence économique et de veiller à la bonne préparation de la 2ème édition de la Conférence sociale, qui doit se tenir dans le courant du premier trimestre 2016.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération internationale et des partenariats.
Le Premier Ministre a rendu compte des activités qu’il a menées dans le cadre de la coordination de l’activité gouvernementale après avoir félicité, au nom du Gouvernement, le Président de la République pour son élévation à la Dignité du Grand-croix de l’Ordre international des Palmes académiques du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur, CAMES, distinction qui consacre son engagement en faveur de l’éducation et de l’enseignement supérieur au Sénégal et en Afrique.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point sur les dossiers de l’actualité politique africaine et internationale.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la conjoncture économique nationale et internationale.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne agricole et du déroulement de celle relative à la commercialisation.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur l’état d’avancement des projets du PSE.
Au titre des textes législatifs et règlementaires, le Conseil a adopté :

  • le projet de loi autorisant la création de la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose ;
  • le projet de décret portant abrogation du décret n° 2009 – 1212, du 28 octobre 2009, portant création du Commissariat général au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Momar GUEYE, Economiste statisticien, est nommé Directeur des Stratégies de Développement territorial, en remplacement de Monsieur Mbagnick DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Diégane SENE, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE ;
  • Monsieur Djibril DIOP, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement Agricole (ANIDA) ;
  • Monsieur Cheikh Mbacké LO, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence pour l’Economie et la Maîtrise de l’Energie (AEME).
Le Ministre auprès du Premier Ministre,
Porte-parole du Gouvernement

vendredi 20 novembre 2015

Le grand cadre menace d’aller en grève en janvier

XALIMA NEWS – L’école sénégalaise risque de connaître de nouvelles perturbations cette année encore. Le grand cadre des enseignants, dirigé par Mamadou Lamine Dianté menace d’aller en grève en janvier prochain. Les enseignants affiliés à ce syndicat dénoncent la non application des directives du Président de la République Macky Sall. Dans les colonnes de l’Observateur, les camarades de Mamadou Lamine Dianté informent qu’un préavis de grève sera déposé en janvier 2016, juste après le renouvellement du bureau national de coordination.


Bocar Samba Dièye, le milliardaire du riz se confie

jeudi 19 novembre 2015

Conseil des ministres du mercredi 18 novembre 2015

Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 18 novembre 2015 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République félicite le Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, le Ministre de l’Education Nationale et l’ensemble de leurs collaborateurs, pour la brillante élection du Sénégal au Conseil exécutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Cette distinction témoigne de la reconnaissance, par la communauté internationale, des efforts consentis par notre pays, en faveur de l’éducation, des sciences et de la préservation du patrimoine culturel mondial.
Après avoir condamné vigoureusement les attentats perpétrés à Paris le 13 novembre 2015, qui ont fait 129 morts et des centaines de blessés, le Chef de l’Etat présente les condoléances attristées et exprime la compassion de la nation au Gouvernement et au Peuple français.
Poursuivant sa communication autour de sa volonté de bâtir une société solidaire, respectueuse de toutes les générations et de la place primordiale qu’il accorde aux personnes âgées ou retraitées, le Président de la République magnifie leur contribution remarquable dans la construction nationale et le développement du pays.
A ce titre, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de programmer la réalisation d’un centre de gériatrie dans chaque région, de préparer un projet de loi sur le volontariat national, dans la perspective de mieux valoriser les acquis et l’expérience des personnes du 3ème âge dans la construction citoyenne, et enfin de préparer la tenue, sous sa présidence, d’une grande rencontre d’échanges avec les représentants des associations des personnes âgées et des retraités civils et militaires.
Abordant la préparation du 14ème Conseil des Ministres délocalisé dans la Région de Dakar qui doit boucler le cycle de ces conseils, le Chef de l’Etat invite le Premier Ministre à piloter le processus de préparation de cette importante réunion, qui doit se tenir en février 2016, en impliquant dans l’organisation toutes les collectivités locales ainsi que l’ensemble des acteurs publics et privés concernés de la région de Dakar.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique, en informant le Conseil de sa participation au sommet Europe-Afrique sur les migrations, qui s’est tenu les 11 et 12 novembre 2015, à Malte, et au Sommet du G20 qui a eu lieu à Antalya, en Turquie, les 15 et 16 novembre 2015.
Le Premier Ministre dans sa communication a rendu compte des activités qu’il a menées dans le cadre de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point sur les dossiers de l’actualité politique internationale et africaine.
Le Ministre de l’Environnement et du Développement durable a fait une communication sur l’état de préparation de la participation du Sénégal à la COP21 qui se tiendra à Paris, du 30 novembre au 11 décembre 2015.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne agricole et du déroulement de celle relative à la commercialisation. Au-delà de la bonne pluviométrie, il ressort de sa communication, que des bonds qualificatifs ont été opérés par le secteur, grâce aux décisions et mesures d’anticipation prises le Gouvernement notamment, en matière de mise à disposition des intrants, de mécanisation et de maîtrise des itinéraires techniques de production.
Ainsi pour 2015, la production agricole a augmenté en volume de 57%, par rapport à 2014 et cette tendance est la même pour l’ensemble des spéculations.
En effet, pour les céréales, la production globale est estimée à 2. 271 .082 tonnes, soit une hausse de 82%, par rapport à l’année 2014.
Concernant le riz, la production est de 917.371 tonnes de paddy, dont 57% de riz pluvial, soit une augmentation totale de 64%.
La production arachidière connaît, quant à elle, une hausse de 68% et s’établit à 1.121 .474 tonnes. Cette bonne performance de l’arachide se retrouve également au niveau du rendement moyen mesuré à 1071 kg/ha, soit une augmentation de 40% par rapport à l’année dernière.
Comparée à 2014, la production horticole, estimée à 1 .133 .430 tonnes, est en hausse, de même que les exportations qui se chiffrent à 87. 714 tonnes, pour 2015.
Enfin, la filière du coton connaît également une progression de 8%, par rapport à 2014, avec une production de 31. 000 tonnes, cette année.
Concluant le débat général, le Président de la République, après avoir félicité le Premier Ministre, le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, les membres du Gouvernement et l’ensemble des acteurs, pour leurs synergies d’actions, souligne que ces résultats exceptionnels confirment la pertinence des orientations définies dans le cadre du Plan Sénégal Emergent et l’efficacité économique des investissements consentis pour le secteur de l’agriculture.
A ce titre, le Chef de l’Etat indique que la dynamique va s’amplifier et s’étendre de plus en plus à l’élevage, à la pêche et à l’aquaculture, car l’agriculture est retenue comme un des moteurs de l’émergence économique du Sénégal, à travers notamment l’autosuffisance alimentaire et la création de revenus et d’emplois.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’accord entre la République du Sénégal et le Canada concernant la promotion et la protection des Investissements signé à Dakar, le 29 novembre 2014.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Oumar BA, Inspecteur de l’Enseignement moyen secondaire (IEMS), matricule de solde n°503 128/A, est nommé Directeur de l’Enseignement moyen secondaire général au ministère de l’Education nationale, en remplacement de monsieur Ibrahima NDOUR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Madame Mame Diarra DIOP, Inspecteur de spécialité Construction mécanique, matricule de solde n°514 396/H, est nommée Directeur du Service national d’Orientation professionnelle (SNOP), poste vacant ;
  • Monsieur El Hadji Ndiaga KANE, Enseignant gestionnaire, matricule de solde n°514 309/D, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en remplacement de Monsieur Demba KEBE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Le Ministre auprès du Premier Ministre,
Porte-parole du Gouvernement

mercredi 18 novembre 2015

  «Au Burkina, au Nord-Mali, il y a des attaques et personne n’en parle», fustige Fadel Barro
Fadel Barro, le coordonnateur du mouvement Y en a marre déclare être mal à l’aise pour parler des attentats de Paris. Parce que chaque jour, sur le continent, des hommes et femmes sont tués sans que cela n’émeuve personne. «Je n’ai pas vu un journaliste sénégalais m’interpeller, quand il y a eu les attentats de Boko haram au Nigeria, au Cameroun, ou encore au Mali. Donc je suis mal à l’aise pour parler de ce qui se passe en France. Alors qu’au Burkina Faso, au Nord-Mali, il y a des attaques et personne n’en parle», regrette l’activiste de Y en a marre.
Pour lui, le terrorisme «est une forme d’impérialisme, ces gens-là pensent que le monde doit fonctionner avec moins de liberté, il y a une domination culturelle», dénonce Fadel Baro dans le quotidien Le PoPulaire.
«Je suis dépité, poursuit-il, quand je vois un Kamikaze africain venir poser des bombes, pour tuer d’autres africains. Il faut briser toutes ces chaines de haine. Pour combattre le terrorisme, il faut s’occuper du petit policier, officier, préfet, ministre, jusqu’au Président, pour que, demain, on ait une Afrique forte. C’est un combat d’indépendance, de liberté, d’épanouissement et si l’Africain n’est pas conscient de cela, on va continuer à s’entretuer, et on va nous exploiter», a-t-il averti.
Auteur: SenewebNews - Seneweb.com
 Le Pm suspend le concours des élèves inspecteurs à cause d’un « manque d’argent »
Le processus de recrutement de 43 inspecteurs de l’Enseignement moyen et secondaire est renvoyé aux calendes grecques à cause d’une mésentente entre le ministère de l’Éducation nationale et la Fastef qui devrait assurer la formation. C’est le journal Le Quotidien qui donne l’information.

Le journal, dans son édition de ce mercredi 18 novembre 2015, révèle que la suspension du processus de recrutement est intervenue alors qu’il ne restait que la sélection définitive, sur ordre du chef du Premier ministre. Laquelle était prévue les 11 et 12 novembre dernier, après que les présélections ont été effectuées au niveau des inspections d’académie du Sénégal.

Mohammad Boun Abdallah Dionne, le Premier ministre, a mis un terme au processus, après une réunion houleuse qui s’est tenue à la Fastef entre les représentants du ministère de l’Éducation et des formateurs.

« Les formateurs de la Fastef ont dit qu’ils n’étaient pas impliqués. La formation n’était pas inscrite dans le budget du ministère parce qu’il fallait prendre en charge les formateurs qui sont pour la plupart des inspecteurs généraux de l’Éducation nationale », informent des sources anonymes citées par Enquête.

Ce que confirme Mohamed Diagne, le directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Éducation nationale.

« C’est vrai, le Premier ministre a demandé d’arrêter la sélection jusqu’à nouvel ordre. Cela est lié au fait qu’une ligne budgétaire pour la formation de ces futurs inspecteurs n’a pas été élaborée », a-t-il dit audit quotidien qui l’avait joint par téléphone.

La tutelle, pour sa part, n’a pas été informée de cette décision informe également Enquête.

Auteur: seneweb News - Seneweb.com

vendredi 13 novembre 2015



Soil turning to sand in Senegal

Yahya Jammeh...

 Le Président Gambien Yahya Jammeh lors du « Meet the people tour » une tournée qu’il effectue dans différentes parties de son pays a dit tout le mal qu’il pense des présidents sénégalais, d’Abdou à Macky Sall en passant par Abdoulaye Wade. Autrement dit, seul… Léopold Sédar Senghor est épargné.
En fait, ce qui met Yahya Jammeh dans tous ses états, c’est que, d’après lui, aucun des chefs d’Etat sénégalais ne lui a accordé le respect qu’il mérite. «Macky Sall est un faux président» qui a compromis son indépendance en tant que leader. Je ne peux pas travailler avec Macky Sall. Il mord et réconforte en même temps. Il est le troisième président sénégalais avec lequel je ne peux pas collaborer. Personne ne peut me tromper », affirme Yahya Jammeh qui fait remarquer qu’il a déjà informé son homologue sénégalais que lui (Jammeh) est au courant des machinations politiques et complots sénégalais contre son régime. Le président gambien a surtout accusé le président Macky Sall d’avoir « orchestré de sinistres complots visant non seulement à paralyser l’économie de la Gambie, mais à susciter une révolte populaire et des problèmes contre son régime ».
Macky Sall est une marionnette de la France dira t-il aussi. Notant que c’est François Hollande qui dirige le Sénégal.
Après avoir taillé en pièces Macky Sall, Yahya Jammeh s’en est pris à Abdoulaye Wade. « Dès ma première rencontre avec le président Abdoulaye Wade, j’ai tout de suite su qu’il était la pire des choses qui pouvait arriver à la Gambie. Mais je l’ai prévenu de ne pas mettre sa tête sans cheveux sur mon chemin », dit-il. « Wade ne s’est jamais référé à moi comme Monsieur le Président Jammeh. Il m’appelait toujours « Toi Yahya Jammeh! Il est vraiment arrogant.»
Après Wade et Macky Sall, c’est Abdou Diouf qui en prend pour son grade. Pourtant, Jammeh reconnaît que seul Abdou Diouf semblait lui accorder un peu de respect allant même jusqu’à l’appeler Serigne bi (le marabout). Jammeh qui manifestement voulait vanter ses pouvoirs mystiques supposés affirme avoir prédit la chute d’Abdou Diouf. Je lui ai dit : « Mag ji, si tu te fais réélire, fais le tour de toute l’Afrique et nomme chaque chien après moi Yahya Jammeh». Et d’ajouter : « En fait, je lui ai aussi dit qu’il (Abdou Diouf) saurait qui est réellement Yahya Jammeh seulement quand il perdra le pouvoir».
EnQuête



mercredi 11 novembre 2015

Conseil interministériel consacré à la campagne de commercialisation arachidière 2015-2016

jeudi 05 novembre 2015

Le Premier Ministre, Monsieur Mahammed Boun Abdallah DIONNE a présidé, ce jeudi 05 novembre 2015, un Conseil interministériel consacré à la campagne de commercialisation arachidière 2015-2016.
Il a adressé, au nom du Chef de l’Etat, ses félicitations à tous les acteurs de la filière arachidière et relevé avec satisfaction la production record attendue cette année, de plus d’un millions de tonnes d’arachide.
A cet égard, il a indiqué l’urgence à mettre en œuvres des mesures efficaces, pour garantir le plein succès de la campagne de commercialisation arachidière, en tenant compte des préoccupations majeures suivantes :
  • Faire en sorte d’éviter le bradage de la production ;
  • Sécuriser le capital semencier ;
  • Préserver et faire profiter à notre appareil industriel de cette situation avantageuse ;
  • Optimiser nos avantages comparatifs sur le marché extérieur.
A ce titre, le Premier Ministre a pris les 11 mesures suivantes à l’issue de la rencontre :
1) Le prix au producteur est fixé à 200 francs CFA le kilogramme d’arachide ;
2) Ce prix au producteur est un prix plancher ;
3) Le démarrage de la campagne est fixé au 16 novembre 2015 ;
4) La mise en place d’un fonds de commercialisation logé à la Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS), avec un taux bonifié de sortie de 6%, pour faciliter aux Opérateurs Privés Stockeurs (OPS) la mobilisation des crédits de commercialisation et de pouvoir effectuer, dès le démarrage de la campagne, les opérations de collecte de 50 000 tonnes de semences certifiées afin de sécuriser notre base productive ;
5) La collecte de 25 000 tonnes de semences écrémées ;
6) La réservation de 9 000 tonnes de semences écrémées à la zone sud (régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) ;
7) La reconduction du protocole Etat-huiliers, pour permettre notamment de prendre en charge le déficit financier que pourrait occasionner la fluctuation des cours mondiaux ;
8) Le paiement, avant le démarrage de la campagne, des factures des opérateurs, afin de permettre à ces derniers de disposer de ressources financières pour collecter et payer immédiatement les producteurs, dès la livraison des graines au niveau des points de vente ;
9) Le renforcement du contrôle sanitaire et phytosanitaire des graines destinées à l’exportation ;
10) La mise en œuvre d’une formule pour faire fonctionner l’ensemble des usines de la SUNEOR ;
11) La signature, par le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, d’un arrêté relatif à la mise du Fonds de commercialisation.


lundi 9 novembre 2015

Intoxication alimentaire à l’Ugb : Les étudiants engagent une bataille judiciaire...

L’intoxication alimentaire dont ont été victime 150 étudiants de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis continue de susciter des remous dans ce temple du savoir. En conférence de presse, hier, la Commission sociale (Com- Soc) a décidé de porter plainte des «sanctions exemplaires» entre autres me- sures prises.


Intoxication alimentaire à l’Ugb : Les étudiants engagent une bataille judiciaire...
D'emblée, le Président de la Commission sociale des étudiants de l’Université de Saint-Louis a révélé que 150 de leurs camarades ont subi «ce drame» attesté par le médecin chef du Centre médical de l’institution universitaire de Saint-Louis.
«Face à cette situation, en tant que structure responsable, nous avons pris le temps nécessaire de constater, de viser et d’exploiter les causes qui seraient à l’origine de ce drame afin de situer les responsabilité», a déclaré Alpha Mamadou Sall.
Le président de la Commission sociale des pensionnaires du campus universitaire d’indiquer que ses camarades délégués et lui ont fait recours aux urgences du service d’hygiène qui, après une visite sur le terrain au niveau du restaurant 2, «ont souligné des manquements notamment une visite médicale préalable non satisfaite par le personnel de la restauration, une chambre froide qui ne répondait pas aux normes de conservation.»
Des éléments conjugués, selon lui, «à la négligence du centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous)», les ont poussés à prendre la décision de déposer une plainte contre X aux fins de l’ouverture d’une enquête.
Ces étudiants, qui ont commis Me Abatalib Guèye comme conseil, ont dit ne jamais lésiner sur les moyens pour que les préjudices subis par la communauté sanaroise soient définitivement réparés. Aussi, ont- ils décrété une grève de 48 heures renouvelables de Journées sans tickets (Jst) et exigé la fermeture du restaurant en question pour désinfection. Expliquant leur position, ils soutiennent que «la gravité de l’erreur et de préjudice mérite des sanctions exemplaires pour que de choses pareilles ne se reproduisent plus.»

Le Crous «exprime ses plus vifs regrets»

Pendant ce temps, le Directeur du centre régional des œuvres universitaire de Saint- Louis (Crous) «exprime ses plus vifs regrets à la communauté universitaire et en particulier aux étudiantes et étudiants victimes des désagréments.»
Ibrahima Diaw a en outre rassuré l’opinion sur sa «volonté de transparence dans cette douloureuse affaire» et soutient qu’il ne ménagera aucun effort pour la sauvegarde de l’intégrité morale et physique des étudiants. Accompagné de ses collaborateurs, du Gouverneur de Saint-Louis, du Préfet, du Recteur de l’Ugb, du Service régional de l’hygiène et du médecin chef du service Médical des étudiants et son personnel, il a fait le tour du campus pour aller au contact des étudiants, compatir et annoncer des mesures préventives contre de tels événements. Egalement, il a magnifié «l’esprit de responsabilité» des membres de la Commission sociale des étudiants qu’il a invité à maintenir cette sérénité nécessaire au règlement de pareilles crises.

vendredi 6 novembre 2015

Indigestion : « Epidémie » de diarrhée à l’Ugb Indigestion : « Epidémie » de diarrhée à l’Ugb
Qu’est-ce qui s’est invité dans le repas des étudiants de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint Louis ? Equation à mille inconnues !
En tout cas, en attendant de trouver une réponse à cette interrogation, ça coule comme de l’eau dans ce temple du savoir.  Eh oui ! Vous savez quoi ? les capteurs du « Populaire » rapportent qu’après le dîner, c’est la ruée aux toilettes et au Centre médical du campus de l’Ugb : c'était une diarrhée collective et un vomissement général. Aussitôt après avoir pris le repas au resto numéro 2 composé de  «maccaroni», des dizaines d’étudiants se sont retrouvés tous avec des diarrhées et des vomissements. Les toilettes ne pouvant plus accueillir tout le monde, certains ont fait des expéditions dans la forêt de Sanar Wolof pour aller se soulager en plein air tandis que d’autres prenaient leurs premiers soins à la structure sanitaire. 

 dakaractu
 

jeudi 5 novembre 2015

Conseil des Ministres du mercredi 04 novembre 2015

Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 04 novembre 2015 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République présente ses meilleurs vœux de nouvel an à la Oumah islamique, à la communauté musulmane du Sénégal, et exprime par la même occasion la solidarité de la Nation à la communauté chrétienne qui vient de célébrer la fête de la Toussaint.
La coexistence exemplaire des communautés religieuses du Sénégal et la qualité du dialogue islamo-chrétien demeurent, pour lui, un atout social inestimable, socle de la stabilité et de la cohésion nationale.
Abordant la question de la rénovation du dialogue entre l’Etat et les Collectivités locales, le Chef de l’Etat rappelle qu’il a initié, dès 2012, l’Acte III de la décentralisation pour accélérer la réforme de l’Etat et moderniser l’action publique territoriale.
Sous ce rapport, le Président de la République indique l’impératif d’impulser et d’accompagner le processus de rénovation du dialogue entre l’Etat et les Collectivités locales et entre les Collectivités locales elles-mêmes, en vue de bâtir des consensus territoriaux dynamiques et des partenariats crédibles, pour le bien-être des populations.
Ce dialogue rénové permettra également d’assurer l’évaluation et le suivi permanents des impacts et problématiques de la nouvelle réforme de la décentralisation, notamment aux plans juridique, administratif et économique.
Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat décide de créer, auprès de lui, une entité stratégique consultative chargée de faciliter le dialogue entre l’Etat et les Collectivités locales et d’en assurer le suivi.
Poursuivant sa communication sur la nécessité de mettre en cohérence les infrastructures et équipements publics au niveau du pôle urbain de Diamniadio, le Président de la République insiste sur l’impératif de mieux maîtriser l’agenda de réalisation de tous les ouvrages publics prévus dans la zone, à travers leur financement adéquat dans le Programme triennal d’Investissements publics (PTIP) 2016-2018.
A ce titre, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de veiller à l’intensification des travaux d’aménagement du Pôle urbain de Diamniadio, à l’exécution des projets publics prévus sur le site et au respect des engagements pris par les promoteurs-développeurs concernant notamment la construction de logements.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique, le suivi de la coopération internationale et des partenariats. A ce titre, Il a informé le Conseil de sa participation au Forum économique de la Francophonie qui s’est tenu le 27 octobre 2015, à Paris, au 3ème Sommet Inde-Afrique qui a eu lieu à New Dehli le 29 octobre 2015.
Il a également pris part, le mardi 03 novembre 2015, à la cérémonie officielle d’investiture de Son Excellence Monsieur Alassane OUATARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.
Le Premier Ministre dans sa communication a rendu compte des activités qu’il a menées dans le cadre de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la conjoncture économique nationale et internationale. Il a également présenté le Programme triennal d’Investissements publics (PTIP), 2016-2018.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne agricole et du déroulement de celle relative à la commercialisation.
Le Ministre de la Promotion de la bonne Gouvernance et du NEPAD a rendu compte de la mission qu’il a effectuée au Japon. Concluant le débat général, le Président de la République félicite le Gouvernement pour les différentes réformes entreprises, qui ont fait gagner à notre pays trois places dans le dernier classement Doing Business, le maintenant, ainsi, pour la deuxième fois consécutive dans le groupe des dix meilleurs réformateurs au monde.
Le Chef de l’Etat demande enfin au Gouvernement de finaliser dans les meilleurs délais la procédure de séparation à l’amiable engagée avec l’actionnaire majoritaire de la SUNEOR et de diligenter, après évaluation, un schéma efficace de privatisation de cette société, qui prend en compte les intérêts des travailleurs, des industriels et de l’Etat.
• Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté le projet de loi portant approbation du Programme triennal d’Investissements publics 2016-2018.
Le Ministre auprès du Premier Ministre, Porte-parole du Gouvernement