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samedi 22 septembre 2018

Conseils des ministres du 19 septembre 2018



Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des ministres, mercredi 19 septembre 2018 à 10 h, au Palais de la République.
Entamant sa communication autour de la célébration de la Tamkharite, le Chef de l’Etat présente, à nouveau, ses meilleurs vœux de santé et de bonheur à toute la Oumah islamique et prie, avec l’ensemble de la Nation, pour un Sénégal de paix et de prospérité partagée. 
Appréciant les conclusions du rapport 2017 de la Banque Mondiale sur l’évaluation des politiques et Institutions publiques en Afrique subsaharienne, le Président de la République se félicite de la deuxième place honorable et remarquable du Sénégal.
A ce titre, le Chef de l’Etat magnifie les efforts remarquables consentis ces dernières années par notre pays pour renforcer la qualité de la gouvernance publique, améliorer durablement l’efficacité des différentes politiques et stratégies menées, en vue d’asseoir un environnement des affaires de standard mondial, une gestion macroéconomique exemplaire, des finances publiques saines, une politique d’emploi volontariste ainsi qu’un système de protection sociale équitable et performant.
Ainsi, le Président de la République demande au Gouvernement de poursuivre les réformes déjà engagées afin de mobiliser davantage des financements concessionnels pour intensifier le développement économique et social national, améliorer l’attractivité du Sénégal et les partenariats publics privés (PPP) qui doivent mettre en avant le transfert de technologies, l’extension de la sous-traitance et la consolidation structurelle du secteur privé national.
Poursuivant sa communication autour de la commémoration, le 26 septembre 2018, du 16ème anniversaire du naufrage du navire « Le Joola », le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de prendre, en relation avec les familles des victimes et des rescapés, toutes les dispositions en vue d’organiser, dans les meilleures conditions, notamment à Ziguinchor, les activités et cérémonies marquant la commémoration dudit anniversaire.
A cet égard, le Président de la République rappelle au Gouvernement l’impératif de finaliser le projet du Mémorial dédié aux victimes, de renforcer le soutien social aux pupilles de la Nation, aux rescapés et aux familles des victimes, de consolider le développement économique et social durable, ainsi que le désenclavement de la région naturelle de la Casamance. 
Le Chef de l’Etat demande également au Gouvernement de hâter le processus de financement, par la Banque mondiale, de la deuxième phase du Projet Pôle de Développement de la Casamance (PPDC), lancé le 17 mars 2014 à Ziguinchor, au regard des résultats notables déjà constatés sur le terrain, notamment, au plan de la réalisation de pistes rurales et des performances de la production agricole. 
En outre, le Président de la République magnifie l’état d’avancement très appréciable des travaux du pont sur le fleuve Gambie, la régularité et l’accessibilité des dessertes aérienne et maritime de la région, qui consolident ainsi la relance significative de l’économie locale, particulièrement du secteur stratégique du tourisme.
Par ailleurs, évoquant, le Programme d’urgence pour la modernisation des marchés, le Chef de l’Etat exprime sa vive préoccupation face à la récurrence des incendies dans les marchés du Sénégal, qui constitue une menace pour la sécurité civile.
Rappelant au Gouvernement ses directives pour une prise en charge préventive, urgente et durable de cette situation intolérable le Président de la République demande au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel sur la modernisation des marchés et de lui présenter, dans le courant du mois de novembre, les mesures d’urgence appropriées, ainsi que le programme de modernisation des marchés envisagés sur l’ensemble du territoire national. 
Le Président de la République a terminé sa communication en adressant ses chaleureuses félicitations aux lionceaux du foot-ball, qui ont remporté de fort belle manière, le tournoi U. 17 de la zone UFOA.
Le Premier ministre a axé sa communication autour du suivi et de l’amélioration du cadre de vie des populations, du secteur de la santé, de la situation scolaire et universitaire avant de rendre compte de la coordination des activités gouvernementales.
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable a rendu compte de la préparation du lancement du Programme de gestion du Littoral ouest africain (WACA).
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
  • le projet de décret portant organisation du ministère de l’Intérieur ;
  • le projet de décret portant organisation du ministère de la Femme, de la Famille et du Genre. 

         Le Secrétaire général du Gouvernement,
   Porte-parole

Charlie Chaplin - The Mirror Maze (The Circus)

Revue de presse (Wolof) Zik fm du samedi 22 septembre 2018 par Mantoulay...

vendredi 21 septembre 2018

Mbardiack dans la rue pour réclamer de l'électricité

Bruno Diatta : Chef de protocole des différents présidents du Sénégal

Revue de presse (Français) Sud fm du vendredi 21 septembre 2018 par Ndèy...

Bruno Diatta, portrait d’un homme dont la vie est une leçon de grandeur !

senenews



Bruno Diatta, portrait d’un homme dont la vie est une leçon de grandeur !

63 ans, l’inamovible Chef de protocole des présidents de la République du Sénégal indépendant, est un homme secret. Et de secrets. Il a, hier lundi, ébloui de classe les cérémonies de prestation de serment et de service.

Le président de la République Macky Sall et son épouse Marième Faye ont été tout ouïe, hier, face à Bruno Diatta. Comme une boule d’énergie qui ne s’arrêtait jamais de manœuvrer, de distiller les bons mots et les bons emplacements au couple présidentiel visiblement sous le charme. Physique d’éternel jeune, les cheveux poivre sel, vêtu d’un costume sombre, chemise blanche assortie d’une cravate rouge, Bruno Diatta a été encore à la hauteur du cérémonial républicain. Les choses étaient réglées en ce lundi d’histoire, comme du papier à musique. Bruno Diatta, 63 ans, carcasse dure à pénétrer, a encore assuré avec tact, maîtrise et entregent.
Le Chef de protocole à la Présidence de la République du Sénégal, homme de peu de mots publics, semble vivre dans une tour du silence, comme s’il planait au-dessus d’un champ de mystères. On ne le surprend jamais en train de flâner en ville, courir les soirées de galas, faire les choux gras des journaux. Pourtant, la rue publique a longtemps épié ses faits et gestes, mais jamais Bruno Diatta n’est tombé dans le piège de l’excès, de la frime, de l’ostentation débridée et de l’arrogance abrupte.
On lui prête la soixantaine baroque et recluse, mais aussi il porte beau la compétence d’un homme à cheval sur son métier. «Il devait aller à la retraite depuis belle lurette, mais c’est l’ancien Président de la République, Me Wade, qui l’a maintenu dans ses fonctions. Car, c’est le meilleur Chef de protocole d’Afrique», vante Pape Samba Mboup, l’ancien ministre Chef de Cabinet du président de la République sortant. Me Wade l’avait tellement adoubé qu’il le comparaissait à un «ordinateur».
Chez Bruno Diatta, la raideur est rarement de la rudesse et la politesse se détend comme un réflexe. L’actuel Chef de protocole du Président Macky Sall est entré dans sa maison, le service présidentiel, à la veille de l’année 1980. «Je pense qu’il est arrivé au Palais vers la fin de l’année 1978 et au début de l’année 1979», confirme le Colonel Birane Wane, ancien Aide de Camp du Président Léopold Sédar Senghor. 34 ans après, Bruno s’échine à faire du service de protocole du Palais sénégalais l’une des références en Afrique.
Bruno est une tombe qui ne s’ouvre jamais.
Un taiseux volontaire qui a vite, très vite compris que, dans son métier, la technique sans l’éthique n’est que ruine de l’âme. Il ne parle jamais, mais il sait tout. Ou presque. Des soirées glauques où la République a vacillé, des matins blafards où le pays a failli sombrer, des inconstances et faiblesses de nos plus hauts gouvernants, des complots ourdis au nom de la raison d’Etat. Il a servi de béquille au vieillissant Senghor, offert à Diouf ses meilleures années, appris à Wade les bonnes manières de la République, il va s’échiner désormais à accompagner les nouveaux pas de Macky Sall. Sans jamais dévier de la voie de la loyauté silencieuse.
«Un homme comme Bruno avec tous les secrets d’Etat qu’il garde jalousement, s’il décide d’écrire un livre, mais c’est le pays qui va être sens dessus dessous», avise Talla Cissé, l’ancien chef de Cabinet du Président Abdou Diouf de 1983 à 2001. Aujourd’hui sexagénaire, cet ancien proche collaborateur de l’actuel Secrétaire général de la Francophonie, qui a blanchi sous le harnais, sort de son album, aux instantanés jaunis par le temps, une dernière confidence de la mère de Bruno à l’article de la mort. «Sa mère (Clotilde), raconte Talla Cissé, m’a fait appeler pour me demander de dire à Bruno qu’elle était contente de lui et qu’elle ne cessait de prier pour lui. Ce moment était très fort et je n’arrive pas encore à l’oublier.»
«Major de sa promotion à l’Ena»

Bruno n’a pas poussé la porte du protocole du Palais par la force d’un «bras long», ni n’a usé de quelque raccourci de circonstance pour trouver grâce au saint des saints. Mais, par le biais de brillantes études effectuées au Sénégal et à Paris dans les années 1970. Avec son allure affûtée de jeune premier, le jeune Bruno Diatta, toujours la mise soignée et le pas alerte, est un teigneux qui ne préfère pas mourir avec les idées des autres. Son sérieux n’a d’égal que sa ténacité.
La scène qui en témoigne avec à propos se passe dans le bureau du ministre de l’Education, Assane Seck, dans les années 1968-1973. Bruno Diatta, alors jeune bachelier qui vient de décrocher son Baccalauréat littéraire au lycée Van Vo (actuel Lamine Guèye) avec la mention «Bien», est reçu par le ministre pour se faire remettre une bourse d’études à l’étranger, comme il était de coutume pour récompenser les élèves les plus méritants du Sénégal de ce Soleil des indépendances. «Tu veux aller étudier quoi ?», questionne le ministre de l’Education d’alors, Assane Seck. «Sciences Politiques !», tonne sec le jeune Bruno Diatta.
«Ça, je ne peux pas vous le garantir, parce que nous ne donnons pas des bourses pour Sciences-Po. Alors, je te propose de retourner chez toi, de réfléchir à tête reposée et de me revenir avec une nouvelle proposition», conseille le ministre de l’Education d’alors. Bruno Diatta revient quinze jours plus tard dans les couloirs du ministère. A peine assis devant le ministre, il répète à l’envi son souhait de faire Sciences-Po. Uniquement Sciences-Po. «A l’époque, j’étais coincé, parce que parmi tous les élèves que j’avais reçus, c’était le seul qui voulait faire Sciences-Po. Finalement, comme il était brillant, je lui ai donné une bourse pour Sciences-Po Toulouse», confie le professeur Assane Seck.
La vingtaine ambitieuse et des idées pleines la tête, Bruno débarque en France avec la ferme volonté de réussir ses études à Sciences-Po Toulouse (France). Dans la Ville Rose, il fait une course contre la montre, car il a envie de terminer ses quatre années d’études et de rentrer au plus vite au pays. Sa Maîtrise en poche, Bruno Diatta retourne au Sénégal en 1976 pour intégrer l’Ena (Ecole nationale d’administration). Son ami d’enfance, Charles Gérard : «Il a fait deux ans à l’Ena et est sorti Major de sa promotion. Il était de la même promotion que Doudou Salla Diop, l’ancien ambassadeur du Sénégal en France.»
Entre-temps, Assane Seck devient le chef de la Diplomatie sénégalaise. Encore charmé par le parcours brillant du jeune Bruno, le ministre des Affaires étrangères Assane Seck fait appel au «jeune d’alors bardé de diplômes». «Je l’ai nommé conseiller technique à mon Cabinet, car il était tellement brillant et je ne voulais pas qu’il se fasse détruire sa carrière dans les ambassades», raconte M. Seck.
Bruno Diatta, frais émoulu de Sciences-Po Toulouse, étonne par son sérieux et son sens de l’initiative. Il ne va pas tarder à taper dans l’œil du Président Senghor qui, lors d’une visite de routine au ministère des Affaires étrangères, tombe sous le charme de ce garçon séduisant et brillant. Il décide de l’enrôler au service de protocole où il y avait déjà le guilleret Cheikh Lèye qui dirigeait le service. Mais, Bruno se voit très vite désigner Chef de protocole à la faveur d’une promotion de Cheikh Lèye, au rang d’ambassadeur du Sénégal en République fédérale d’Allemagne en 1979. Bruno a alors les pleins pouvoirs et règne en maître au sein du service de protocole. Il participe et anticipe, étonne et détonne par sa discrétion et son sens de l’organisation.
«Lucide en toutes circonstances»

Les pouvoirs passent, les Présidents aussi, mais Bruno, lui, reste toujours au service de la Présidence. Inamovible et inoxydable. Sans se lasser de cette longévité qui semble le ravaler au rang d’immortel. «Sa longévité s’explique par son sens de l’organisation. C’est quelqu’un également qui est très proactif», admet l’ancien capitaine Ely Manel Diallo, chef de la protection rapprochée du Président Diouf de 1982 en 2001.
Sous ses dehors graciles et sa silhouette d’éternel serviteur de rois, sous ses sourcils clairsemés, sa moue svelte et sérieuse, ses paupières fières de conserver une part d’authenticité, ce jeune sous un corps de vieux sacrifie à la fois au conformisme du présent et à la mélancolie des temps anciens. La mise parfaite, la démarche impeccable toujours égale à lui-même, il ne donne jamais l’air d’un homme tenaillé par la peur ou dépassé par les événements du moment. Un de ses collaborateurs : «En toutes circonstances, il garde par devers lui un soupçon de lucidité et beaucoup de vertus.»
Mais ce florilège d’éloges ne saurait réduire Bruno à un béni-oui-oui qui ne souffre d’aucune contrariété avec les collaborateurs du Président. Il peut arriver qu’il y ait des incompréhensions, comme ce fut le cas parfois avec la garde rapprochée du Président de la République. «Souvent, lors des meetings du Parti socialiste sous Diouf, quelques fieffés zélés arrivaient à lui manquer de respect, mais lui restait de marbre et arrivait à ramener les plus coriaces à de meilleurs sentiments», s’étonne Talla Cissé, l’ancien chef de Cabinet de Diouf.
«C’est un passionné de foot»

Côté jardin, l’existence de Bruno s’est aussi réfugiée dans le secret. L’homme de l’ombre semble allergique aux mondanités, aux endroits où les parvenus de la République exhibent leurs habits de «nouveaux riches». «Malgré sa très longue proximité avec les politiciens, témoigne un de ses amis, il est d’une loyauté avec tout le monde. Il n’a jamais participé à la «Dé-senghorisation», encore mois à la «Dé-dioufisation». Et il ne prendra pas part à une «Dé-wadisation».»
Le fils d’Edouard Diatta, un Diola, ancien ministre des Travaux publics de la Loi Cadre 1956 et d’une mulâtresse saint-louisienne, Clothilde D’Erneville, une cousine à Annette Mbaye D’Erneville, vogue assez loin des turpitudes de son époque. Dans les moments de détente, il mène sa barque loin des tumultes de Dakar et de ses voisins de bureau au Palais.
Enfant, le jeune Bruno a vécu écartelé entre deux régions, la Casamance naturelle, précisément à Oussouye, terre de ses aïeux Diola, et Saint-Louis où son fonctionnaire de père a servi dans l’Administration. Dans la «vieille ville», la famille Diatta coule des jours paisibles, partagée entre le goût des poissons fumés et le petit lycée de la rue Neuville. «C’est un passionné de foot, raconte son ami Charles Gérard. Il aimait jouer dans l’axe de la défense. Il a même eu à casser les jambes de deux de ses camarades. Sa passion pour le ballon l’a poursuivi jusqu’à l’Ena.»
Plus tard, la famille Diatta rejoint Dakar, où Bruno se révélera complice avec son jeune frère Benjamin, actuel directeur de la société de fret à l’aéroport Léopold Sédar Senghor et sa sœur Françoise. Il épousera Thérèse Turpin, actuelle gérante de la galerie Kemboury au Point E et qui partage depuis une quarantaine d’années la vie de Bruno Diatta, avec lequel elle a trois enfants (2 filles, 1 garçon). «Son épouse a beaucoup d’influence sur lui», témoigne un des amis de la famille.
Est-il parfait, le Bruno ? «Je trouve qu’il n’est pas fidèle en amitié, brocarde une vieille connaissance. Il était un des amis de mon mari qui était un proche de l’ancien Président Abdou Diouf. Mais depuis que mon époux est décédé, on ne le voit plus à la maison.» Un reproche comme une tache unique dans un tableau où le rire ne manque pas. «On était si familiers qu’à chaque fois qu’il me rencontrait, il disait : «Je me mets au garde-à-vous !», raconte le Colonel Wane. Je lui répondais : «Ecoute, ne te préoccupe pas de mon pain. Parce que ça, c’est mon rôle. Si je me mettais à dire au Président : Faites ceci ! Evitez cela !, Passez par là ! Cela te dérangerait, alors le garde-à-vous, il est réservé uniquement aux militaires. Laisse-nous torturer nos chevilles, pendant que nous y sommes», sourit l’ancien Aide de Camp de Senghor.
Hier, au moment de tourner la page Wade pour ouvrir celle Macky, son sérieux et son application ont charmé la République… Le Sénégal tout entier.
MOR TALLA GAYE 

[ZAP] ZEMMOUR VS HAPSATOU : LE DRAMA MÉDIATIQUE (UnderZap #4)

Revue de presse d'Ahmet Aidara du 21 septembre

Revue de presse de Fabrice Nguéma

mardi 18 septembre 2018

UN PRESIDENT AU MAQUIS



De Laurent Deboise (2016)
Avec : Siaka Yra, Josiane Yéri Hien, Mariam Ouédraogo
Comédie (BFA)
Durée : 1h32
Pour regarder la Coupe du Monde de football, un président ouest-africain se fait remplacer par un sosie – le cuisinier de maquis Madou – à une cérémonie avec le numéro un chinois. Mais la femme de Madou le réclame de manière impromptue, sous peine de rupture. Seule solution pour éviter une crise avec Pékin : que le président remplace son sosie au maquis. Mais parviendra-t-il à se transformer en monsieur tout le monde ?


Niger, PROJECTION DU FILM "UN PRÉSIDENT AU MAQUIS"

Revue de presse Ahmed Aidara du 18 Septembre 2018

Revue de presse (Français) Zik fm du mardi 18 septembre 2018 par Fabrice...

Revue de presse (Français) Sud fm du mardi 18 septembre 2018 par Ndèye M...

samedi 15 septembre 2018

TER DE MACKY SALL: DEMOLITION DES QUARTIERS GUENDEL 3 A RUFISQUE REGARDEZ

États-Unis : Cheikh Tidiane Gadio blanchi

Cheikh Tidiane Gadio est libre. Son avocat américain, Sean Hecker, a annoncé la fin de toutes les poursuites contre lui, ce vendredi.
Hecker précise que dans le cadre d'un "Non-Prosecution Agreement" (“Accord de cessation de toutes les poursuites”), le gouvernement américain a reconnu que Gadio n'a pas commis les faits qui lui étaient reprochés et, ainsi, a décidé de retirer sa plainte.
Selon un communiqué de son service de communication, qui donne la nouvelle, la plainte de la justice américaine étant retirée, la caution de l'ancien chef de la diplomatie sénégalaise sera annulée, de même que son assignation à résidence.
Gadio a été arrêté le 17 novembre 2017 à New York. Il était accusé de corruption, de blanchiment d'argent, d'évasion et de fraude fiscale. Il lui était reproché d'avoir perçu une commission d'un homme d'affaires chinois qu'il aurait mis en rapport avec le Président tchadien, Idriss Deby, pour obtenir des droits pétroliers au Tchad, en échange de pots-de-vin.

Auteur: Seneweb News - Seneweb.com

Revue de presse (Wolof) Zik fm du samedi 15 septembre 2018

jeudi 13 septembre 2018

DÉCRYPTAGE DU 12 SEPTEMBRE 2018 AVEC PAPE ALÉ NIANG - L'ÉTAT DE LA DÉMOC...

Communiqué du Conseil des ministres du 12 septembre 2018



Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des ministres, mercredi 12 septembre 2018 à 10 h, au Palais de la République.

Entamant sa communication autour de la célébration du nouvel an musulman, le Chef de l’Etat adresse ses meilleurs vœux à la communauté musulmane et sollicite ses prières ferventes pour la paix, la stabilité et la consolidation de la concorde nationale.

Abordant l’impératif du déroulement optimal du processus électoral, le Président de la République insiste sur l’importance primordiale qu’il accorde à la consolidation de la démocratie, de l’Etat de droit ainsi qu’à un dialogue politique permanent et responsable.

Poursuivant sa communication sur le renforcement et l’efficacité de la prise en charge des urgences économiques et sociales, le Chef de l’Etat exhorte le Premier ministre, et l’ensemble des membres du Gouvernement, à redoubler de proactivité et de pragmatisme dans la réalisation des différents programmes et projets nécessaires à l’accélération soutenue de la croissance économique, à l’amélioration significative et continue du bien-être des populations et à l’apaisement durable du climat social.  

A ce titre, le Président de la République indique au Gouvernement l’impératif d’un suivi spécifique de la campagne agricole et de la situation alimentaire au niveau du monde rural.

Appréciant l’état d’avancement de l’élaboration de la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE) pour la période 2019 – 2023 et l’adoption du Projet de Loi de Finances 2019, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie des finances et du Plan de procéder, avant la fin du mois de septembre 2018, au pré-arbitrage budgétaire, conformément à la stratégie arrêtée lors du Débat d’orientation budgétaire en matière de finances publiques.

En outre, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de conduire toutes les actions appropriées, en relation avec les ministères sectoriels, les acteurs économiques et sociaux impliqués, afin d’asseoir, avec le soutien des partenaires techniques et financiers, le succès de la prochaine réunion du Groupe consultatif pour le financement du Plan d’actions prioritaires de la deuxième phase du PSE, prévu en décembre 2018. 

Dans ce cadre, le Président de la République insiste sur l’impératif stratégique de renforcer le rôle moteur et la place centrale du secteur privé, notamment local, dans le pilotage, le financement et l’exécution effective des projets et réformes du PSE.

Par ailleurs, poursuivant sa communication autour de la bonne préparation et du déroulement normal de l’année scolaire et universitaire, le Chef de l’Etat, en cette veille de reprise des cours, invite le Gouvernement à prendre toutes les dispositions administratives, techniques, budgétaires et financières requises, en vue d’assurer une bonne année scolaire et universitaire, sur toute l’étendue du territoire national.

Ainsi, le Président de la République rappelle au Gouvernement l’impératif de veiller au respect des différents accords conclus avec les organisations syndicales d’enseignants ainsi qu’à l’orientation adéquate des nouveaux bacheliers dans nos établissements universitaires en fonction des critères académiques définis.

A cet égard, le Chef de l’Etat exhorte le Premier ministre à suivre à l’application effective des mesures volontaristes qu’il a prises en faveur des enseignants et des étudiants, afin d’améliorer significativement les conditions sociales et d’études dans la sphère universitaire.
Le Président de la République a terminé sa communication sur le suivi de la coopération, des partenariats et son agenda diplomatique.

Le Premier ministre a adressé, au nom du Gouvernement, ses chaleureuses félicitations au Chef de l’Etat pour le succès diplomatique de notre pays suite à sa participation active au Forum pour la coopération sino-africaine, tenu à Beijing les 3 et 4 septembre 2018, à l’issue duquel, il a été désigné co-président, pour un mandat de six ans.
Il a ensuite rendu compte du suivi des engagements avec les partenaires sociaux et de la coordination de l’activité gouvernementale.

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.

Le ministre de l’Economie des Finances et du Plan a fait le point sur la conjoncture nationale et internationale.

Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne agricole.

Le ministre auprès du Président de la République en charge du suivi du PSE a fait le point de l’état d’avancement des projets et réformes.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a examiné et adopté :

le Projet de décret portant organisation du ministère de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’Etat ;