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vendredi 31 mai 2013

Le professeur Galaye Dia n’est plus


Urgent : Le professeur Galaye Dia n’est plus.
Nous venons d’apprendre la triste disparition du professeur Galaye Dia suite à une longue maladie.
Membre actif de l’APR de Saint-Louis, Galaye Dia est décrit comme ‘’un homme valeureux et généreux’’, d’après les témoignages de Balla Fall, coordonnateur adjoint de l’APR, joint ce matin.

‘’Il a énormément contribué à l’implantation du parti dans le département de Saint-Louis’’, ajoute M. Fall très attristé.

La levée du corps aura lieu demain 10 heures à Dakar, à l’hôpital Principal et l’enterrement à Saint-Louis.

Professeur titulaire des universités de classe exceptionnelle, M. Galaye Dia est, par ailleurs membre actif de l’Académie des Sciences et Techniques du Sénégal.


Le mandataire départemental de la coalition "Macky 2012" est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les mathématiques. Il est instructeur au Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur(CAMES) depuis 1986 avant d’être nommé président du Comité d'Orientation Scientifique, Université de l'Entreprise en 2010. 


 CURRICULUM VITAE DU PROFESSEUR GALAYE DIA

      Address

      Université Gaston Berger de Saint-Louis
      BP: 234 Saint-Louis(Sénégal)
      Bur: (221) 961 32 42
      Dom: (221) 961 23 08
      (221) 961 18 84
      E-Mail:galayedia@hotmail.com

      Diplomas

      • 1971Maitrise of Applied Mathematics at the Faculty of Sciences of the Grenoble University (France).
      • 1972DEA of Numerical Analysis at the Faculty of Sciences of the Grenoble University (France).
      • 1977Doctorate of 3ème cycle at the Faculty of Sciences and Techniques of the Dakar University (Senegal)
      Subject:«Closed convex bounded valued integrals».
      • 1986Doctorate of State at the Pierre and Marie Curie University of Paris (France)
      Subject:«Order statistics on the point processes. Estimation of the regression»

      Teaching

      • 1972-1977Assistant Lecturer at the Faculty of Sciences and Techniques of the DAKAR University.
      • 1977-1983Lecturer at the Faculty of Sciences and Techniques of the Dakar University.
      1983-1986
      • Associated Lecturer at the Institut of Statistic of the Paris University(I.S.U.P).
      • Associated Lecturer at the University Pierre Mendes France(Paris).
      • Associated Lecturer at the Institut d’Informatique (Conservatoire National des Arts et Métiers Paris).
      • 1986-1990 Senior Lecturer at the Faculty of Sciences and Techniques of Dakar University.
      • 1990-1992 Senior Lecturer at the UFR of Mathematics and Computer Science at The Gaston Berger University of Saint-Louis.
      • Since 1992 Professor at the UFR of Mathematics and Computer Science at the Gaston Berger University of Saint-Louis.
        I have charge of the courses of Measure théorie, Differential calculus, Theory of Complex variables, Statistics and Probability for undergraduate and graduate levels. For postgraduate I teach Probability and Statistics.

      Management

      • 1986-1990 Head of the Department of IREMPT(Institut of Research and Teaching in Mathematics and Physic) at the Faculty of Sciences and Techniques of the Dakar University
      • 1988-1990 Head of the Department of Mathematics at the Faculty of Sciences and Techniques of the Dakar university.
      1990-1997
      • Director of the UFR (Unity of Training and Research) in Mathematics and Computer Science of the Gaston Berger University of Saint-Louis.
      • Vice-President of the Assembly of the Gaston Berger University of Saint-Louis.
        The Gaston Berger University of Saint-Louis opened for the first time in October 1990. I and five colleagues including the Rector were the staff who were given by the President of the Republic of Senegal the responsibility for opening the second university of our land. The town city Saint-Louis is situated in the north of Senegal. Our aim was to :
      1- elaborate an original curriculum for young so as they will be able to enter the job market after two years of training
      2- develop the university so as to respond to the demands of the economic and sociological environment
      3- maintain relations of cooperation with national and international institutions
      product own ressources.
      I was on my own responsibility to:
      1- recruit professors
      2- elaborate curricula
      3- create new paths for the UFR of Mathematics and computer Science.
      With this experience three medals were award to me by the President of the Republic of Senegal:
      -Knight in the national order of Academic Palms
      -Knight in the national order of Merit
      -Knight in the national order of Lion
      • 1986-1990 President of the National Commission of Mathematics of Senegal.
      I was concerned with the réorganisation of the syllabus of the secondary education in mathematics.
      1989-1995 Secretary General of the Senegalese Society of Mathematic. In this scope I organized the first National Olympiad of mathematics witch took place in Saint-Louis in 1994 gathering forty secondary schools choosen among the high schools of the ten regions of Senegal.
      Since 1987 Treasurer of APAMS(Association of the African Professors of Mathematics in Senegal).

      Publications

      1-Etude des statistiques d’ordre d’une superposition de processus ponctuels indépendants et equidistribues
      sur R
      Technical Report n°33, 1985 LSTA Univ Pierre et Marie Curie (France).
      2-Etude d’un estimateur de la fonction de regression pour un processus ponctuel a valeur dans Rs*R(s>0).
      Serdica Bulgaricae . Mathem. Publ.Vol 13,1987 p383-395.
      3-Estimation non paramerique de la fonction de regression pour un processus ponctuel
      Technical Report n°52 , 1986, LSTA Univ. Pierre et Marie Curie (France).
      4-Blocs équilibres d’une suite aléatoire de variables statistiques
      Publ.Inst. Stat. Univ. Paris 32, fasc.12,1987 p19-44.
      5-Estimation of a regression function on a Poisson process
      Statist.Probab.Letters Vol 6, n°1, 1987 p 47-54.
      6-Évolution asymptotique de l’enveloppe convexe des points d’une superposition de processus de Poisson sur IR
      Technical Report n°61, 1986, LSTA Univ.Pierre et Marie Curie (France).
      7-Loi limite du regressogramme pour un processus ponctuel
      Serdica Bulgaricae Mathem. Publ. Vol 15, 1989, 203-209.
      8-Non parametric estimation of the density of a point process
      Statist.Probab.Letters (10), 1990 p 397-405.
      9-Sur l’estimation de la densité et de la courbe de regression d’un processus ponctuel
      Technical Report n°151, 1991, LSTA Univ. Pierre et Marie Curie (Paris).
      10-Estimation non paramétrique de la densité et de la regression pour un processus ponctuel
      C.R.Acad.Sc.Paris,t.321,SI,p 1627-1630,1995. 
       



Deuxième Université des acteurs non étatiques du Sénégal

Discours d'ouverture de Monsieur Abdoul Mbaye, Premier ministre, 28 mai 2013.

Le Premier Ministre Monsieur Abdoul Mbaye a présidé la cérémonie d’ouverture de la 2e édition de l’Université des Acteurs non étatiques le 28 Mai 2013 à l’École Supérieure d’Économie Appliquée (ex ENEA) à Dakar.
La Plate-forme des Acteurs non étatiques, organise pendant trois jours cette édition de son Université sur le thème « participation des Acteurs non étatiques aux politiques publiques : « faire-valoir ou nouveau paradigme".

L’’intégralité du discours

Monsieur le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, Excellence, Madame le Chef de Délégation de l’Union Européenne à Dakar,
Monsieur le Président de l’Union des Associations des Elus Locaux,
Monsieur le Président de la Plate-forme des acteurs non étatiques,
Mesdames, Messieurs les Représentants du Corps Diplomatique et des Partenaires au Développement,
Mesdames, Messieurs les membres de la Plate-forme des Acteurs non étatiques,
Mesdames, Messieurs les participantes et participants,
Chers invités,
Mesdames messieurs,
  C’est avec un très grand intérêt que j’ai accueilli l’initiative portée par la Plate-forme des Acteurs non étatiques, d’organiser la 2e édition de son Université, et c’est avec plaisir que je préside, aujourd’hui, la cérémonie d’ouverture de cette grande rencontre qui constitue, nous en convenons tous, un moment fort d’échange et de réflexion libre et démocratique, sur un sujet d’intérêt national.
En effet, le thème de cette 2e édition «  participation des Acteurs non étatiques aux politiques publiques : faire-valoir ou nouveau paradigme ?  » nous interpelle tous. Décideurs politiques, acteurs non étatiques, partenaires techniques et financiers, et populations, il nous met en situation d’interroger le rôle et la place des ANE dans le processus d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques publiques.
Ce thème est d’autant plus pertinent que la problématique de l’efficacité de nos politiques publiques reste, toujours, une question posée et à résoudre. Cela veut dire que face aux défis qui nous interpellent, tous les jours, en termes de production et de croissance, d’éducation, de santé, de sécurité alimentaire, de lutte contre les inondations, contre le chômage, de promotion de la gouvernance, etc. , il nous faut, nous arrêter un moment, prendre du recul, et évaluer notre façon de faire et nos pratiques, en tirer les meilleurs enseignements, pour rectifier, améliorer et continuer d’avancer.
C’est heureux, et je m’en félicite, que la Plate forme des ANE ait compris l’importance de cet exercice auquel vous allez vous atteler durant trois jours de travail intense. Vous allez en effet aborder des sujets importants liés à la problématique de la participation des ANE aux politiques publiques, dans tous ses contours, en essayant d’apporter des réponses pertinentes aux multiples questions qui se posent :
  • Quel est le sens de la participation des ANE aux politiques publiques ?
  • Quelles sont ses modalités et son mode opératoire ? A-t-elle un cadre juridique et institutionnel approprié ?
  • Comment s’assurer de la légitimité des différentes organisations comme représentatives des groupes d’acteurs ?
  • Comment s’assurer que l’on ne crée pas des élites ou des « professionnels » de la participation qui se trouveront peu à peu en déphasage avec les dynamiques réelles ?
  • Quels sont les effets et l’impact de la participation dans le processus de développement économique et social de notre pays ?
  • Qu’en est-il des partenariats ? Sont-ils véritablement équilibrés, productifs et porteurs de valeur ajoutée pour les différentes parties ? Telles sont quelques unes des questions de fonds auxquelles vous allez chercher à répondre.
Comme vous le savez, le Président de la République, Son excellence Mr Macky Sall a décidé de placer son mandat sous le signe de la bonne gouvernance. Cela correspond à ses convictions. Cela est une de ses promesses de campagne. Cela est une demande citoyenne forte.
C’est pourquoi, il est à l’écoute permanente des Sénégalaises et des Sénégalais, pour prendre en charge leurs préoccupations en la matière.
C’est ainsi que le gouvernement a décidé d’engager des réformes en profondeur au niveau de nos institutions comme dans l’Administration publique dans son mode d’organisation et de fonctionnement. Il en est de même en ce qui concerne la gestion de nos finances publiques désormais orientée vers plus de transparence et d’efficacité. Inutile de vous dire que la reddition des comptes trouve une bonne place dans l’engagement du Président Macky Sall à répondre à la demande des populations et des différents acteurs de la vie nationale pour cette exigence nouvelle et mondiale de la gestion publique, désormais condition sine qua non du développement.
Mesdames, Messieurs,
Il est inimaginable d’engager tous ces chantiers sans l’apport et la contribution des acteurs non étatiques dont l’expertise et le patriotisme ne sont plus à démontrer. Mais pour réussir ce pari, il importe de promouvoir des espaces et des plateformes appropriés d’expression et de propositions. L’université des ANE en est un exemple vivant.
Mesdames et Messieurs,
Je suis convaincu que l’Université des acteurs non étatiques, cadre de dialogue, de consultation multi-acteurs, de réflexion, de partage et de mutualisation des pratiques, va contribuer de manière substantielle, à travers les sujets que vous allez agiter (partenariat, droits humains, environnement, eau et l’assainissement, culture et communication, migrations, gouvernance économique), à la définition d’une nouvelle approche de la participation qui mettra en avant le triptyque : responsabilité, qualité et efficacité.
Je suis persuadé que, pour ce faire, et c’est là tout l’intérêt de vos échanges, vous allez partir d’expériences de terrain, vécues et partagées par les nombreux acteurs, venus des quatorze régions du Sénégal, que vous allez soumettre ensuite à des éclairages théoriques et pratiques d’éminents experts et universitaires présents parmi vous.
Mesdames, Messieurs,
Nous avons besoin d’une analyse approfondie de ces pratiques et de ces dynamiques pour que notre action s’inscrive, davantage, dans une démarche inclusive de co construction des politiques publiques. La grande diversité des participants à vos assises et leur qualité vous y prédisposent naturellement.
C’est pourquoi, le Gouvernement attend avec impatience vos conclusions et recommandations auxquelles il accordera, croyez-moi, une attention toute particulière.
En souhaitant pleins succès à vos travaux, je déclare ouverte la 2e édition de l’Université des acteurs non étatiques sur le thème «  Participation des acteurs non étatiques aux politiques publiques : faire-valoir ou nouveau paradigme  ».
Je vous remercie de votre aimable attention.

mercredi 29 mai 2013

Conseil des Ministres du 27 Mai 2013

Le Conseil des Ministres, a exceptionnellement réuni sa séance hebdomadaire, le lundi 27 Mai 2013, au Palais de la République sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

Le Président de la République a consacré sa communication à trois sujets :
  • l’optimisation du potentiel de la coopération internationale ;
  • la célébration le 25 mai 2013, du cinquantième anniversaire de la naissance de l’Organisation de l’Unité Africaine, devenue Union Africaine (UA) ;
  • l’habitat social.
Sur l’optimisation du potentiel de la coopération internationale, le Chef de l’Etat a relevé l’intérêt pour notre pays d’affirmer une diplomatie plus performante, en termes de positionnement, afin d’attirer les sources de financements, détenues pour la plupart par les pays émergents d’Asie, du Moyen-Orient et de l’Amérique Latine. Face à une mondialisation complexe, le Président de la République engage le Gouvernement à avoir le souci permanent d’un pilotage diplomatique orienté vers un ciblage pragmatique des partenaires, des axes et instruments de coopération.
En guise de formule opératoire, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à tenir, chaque semestre, un Conseil interministériel sur la coopération internationale, en vue d’assurer une programmation et un suivi cohérent de la coopération, selon les priorités définies.
Le Président de la République a également demandé, dans le même esprit, au Gouvernement, d’organiser chaque année, un forum international de la coopération, qui sera l’occasion d’un dialogue technique et financier sur les résultats ainsi qu’un moment de définition des priorités de coopération au développement.
S’agissant de la célébration à Addis-Abeba des 50 ans de la création de l’Union Africaine, organisation dans laquelle le Sénégal joue un rôle moteur, le Chef de l’Etat, a saisi l’occasion pour rendre un hommage appuyé aux « Pères fondateurs » pour leur engagement prospectif pour l’unité et le développement du continent.
Le Président de la République a réitéré son engagement à contribuer, de façon significative, à la construction au-delà de l’unité institutionnelle du continent, d’une Afrique de paix et de prospérité, au service de ses populations.
Evoquant la question de l’habitat social, le Chef de l’Etat a rappelé ses directives au Gouvernement, pour l’accélération de la réalisation dans l’ensemble des régions, de Zones d’Aménagement Concerté (ZAC), mais surtout de projets de logements sociaux, à travers notamment la SN-HLM et la SICAP. A ce sujet, le Président de la République a souhaité une restructuration institutionnelle de ces sociétés nationales, en vue de les rendre plus adaptées à la demande d’habitats sociaux et de standing dans les grands centres urbains. Ce dispositif devrait être complété par l’intervention des autres sociétés immobilières publiques, avec qui, le Gouvernement va conclure des contrats de performance, intégrant un modèle de financement adéquat.
Au titre de son agenda, le Chef de l’Etat a informé le Conseil des importantes retombées de sa visite au Qatar et sa participation au Forum économique de Doha, rencontre de dimension internationale.
Le Président de la République a révélé la disponibilité du Qatar à investir au Sénégal dans les secteurs de l’énergie, de la construction d’hôtels et de l’aménagement de nouveaux centres urbains.
Le Qatar est, enfin, disposé à assurer le recrutement de ressources humaines sénégalaises : ingénieurs, médecins, infirmiers et infirmières, personnel domestique et ouvriers qualifiés.
Le Président de la République a décidé de la mise en place immédiate d’un Comité de suivi coordonné par la Présidence de la République. Y sera représenté, a indiqué le Chef de l’Etat, outre l’administration, le secteur privé national.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation à Addis-Abeba du 24 au 27 mai 2013 au 21ème sommet de l’Union Africaine, commémoratif de son 50ème anniversaire, ainsi qu’aux travaux du NEPAD et du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP).
Le Premier Ministre a rendu compte au Conseil des activités gouvernementales. Il a informé des réunions interministérielles consacrées en particulier :
  • à la concertation sur l’avenir de l’enseignement supérieur,
  • au suivi du plan de lutte contre les inondations,
  • à la reconstitution du capital semencier,
  • au programme de modernisation de la ville de Tivaouane ;
Le Premier Ministre a fait le point sur sa participation à la conférence internationale des donateurs du Mali qui s’est tenue à Bruxelles, le 15 mai 2013. Cette rencontre a été l’occasion pour le Premier Ministre de manifester à nouveau, la solidarité du Sénégal à l’égard de ce pays frère, qui se traduira notamment par la montée en puissance du contingent sénégalais, au sein de la Mission Intégrée des Nations Unies pour la stabilité du Mali.
Le Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait au Conseil, un tour d’horizon sur l’actualité internationale, en mettant l’accent sur la participation du Chef de l’Etat au 2ème sommet de l’Union Africaine.
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a fait au Conseil une communication relative aux allégations portées par certaines organisations de défense des Droits de l’homme. Le Ministre du Commerce a fait part au Conseil du processus d’homologation des prix du riz brisé, du sucre cristallisé et de l’huile en fûts et en dosettes. Le Ministre a réitéré de manière générale, le maintien de la tendance de politique sociale en faveur de l’allégement des prix, en concertation avec tous les acteurs concernés.
Le Ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales a rendu compte de l’initiative de mise en place du Haut Conseil des Collectivités de l’Union Africaine. Le Ministre a également fait le point sur la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation, qui avance de façon très satisfaisante, en conformité avec les instructions du Chef de l’Etat.
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait au Conseil une communication sur le projet de construction d’une station de dessalement d’eau de mer à Dakar, d’une capacité de 25.000m3/jour modulable à 50.000m3/jour. Une telle réalisation permettra de disposer dès 2017, d’un volume global supplémentaire, couvrant les besoins en eau potable de la région de Dakar.
Le Ministre délégué au Budget a présenté au Conseil les orientations budgétaires en faveur de la défense et de la sécurité nationale, la lutte contre les inondations et les questions scolaires, en vue de la préparation et de l’adoption de la prochaine loi de finance rectificative.
Au titre des mesures individuelles, le conseil a pris les décisions suivantes :
Madame Maymouna Diop SY, Conseiller des Affaires Etrangères principal de classe exceptionnelle, précédemment ambassadeur du Sénégal au Portugal est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de Sa Majesté Willem-Alexander, Roi des Pays Bas, en remplacement de l’Ambassadeur Amadou KEBE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Talla FALL, Conseiller des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, précédemment Conseiller diplomatique du Premier Ministre, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de Son Excellence Monsieur Faure GNASSINGBE, Président de la République Togolaise ;
Monsieur Salif Sada SALL, Docteur en Economie, Représentant de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine au Bureau de l’Union Africaine en Afrique australe, est élevé au rang d’Ambassadeur ;
Monsieur Abdoulaye NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, est nommé Directeur Général de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Codé MBENGUE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mouctar Bélal BA, Administrateur d’entreprise, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Madrid Royaume d’Espagne ;
Monsieur Opa NDIAYE, Economiste, est nommé Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement en remplacement de Monsieur Cheikh Awa Balla FALL, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mody NDIAYE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, en remplacement de Monsieur Mamadou THIANDOUM, Commissaire de Police divisionnaire, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Aminata Ba NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis, chargé du Développement, est nommée Directeur du Partenariat avec les Organisations non gouvernementales, à la Direction générale de l’Administration territoriale du Ministère de l’Intérieur, en remplacement de Monsieur Cheikh Sadibou DIA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou HOTT, Expert Financier, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société du Projet Aéroport International Blaise Diagne en remplacement de Madame Aminata NIANE.
Monsieur Lesseyni SY, Professeur de collège, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de l’Aquaculture.

SENEGAL NEWS


Guinea Bissau: Guinea-Bissau Officials Urge Step-Change On Talibés

Gabu — Local leaders in Guinea-Bissau's northeastern Gabu Region have called for better protection of Koranic schoolchildren to curb exploitation at home and halt their transfer to neighbouring Senegal where they usually end up leading miserable lives.
At a conference in Gabu on 15-16 May on ways of easing the mistreatment of these children (talibés), government officials and religious and traditional leaders said child exploitation was "alarming" in Guinea-Bissau.
Gabu traditional chief Said Umaro Embalo said many Koranic school teachers or 'marabouts' were unable to take proper care of the children in their schools.
"The biggest problems are providing food, clothes, health care and even housing. The children sleep on the floor or in the streets.
In their families they don't face the problems they face in the Koranic schools," he said, noting that marabouts have 50-100 children in their schools.
Religious study is customary in many West African Muslim societies. In the past, Koranic schools were supported by communities, but over time have become degraded.
Rights groups and NGOs have denounced mistreatment and exploitation of the talibés.
The Gabu conference agreed that the mistreatment of children in Koranic schools had no foundation in the teachings of Islam, that Guinean-Bissau children could receive religious instruction locally, and that there was a need to invest in quality child-friendly Koranic schools.
The leaders also called for the regulation of Koranic schools, the training of marabouts and public school teachers, the promotion of child rights, the enforcement of child trafficking laws, as well as closer cooperation with the government to provide better access to education.
The Gabu and (neighbouring) Bafata regions provide the majority of Guinea-Bissau's children sent to Senegalese Koranic schools, where they are forced to beg in the streets for long hours, live in difficult conditions and are regularly beaten by their marabouts if they fail to bring back a certain amount of money and food.
Exploitation
"The context of weak state institutions characterized by extremely low investment in the public sector provides the conditions for all sorts of illegal and detrimental acts against children.
You have all sorts of criminals and people taking advantage of this context," Abubacar Sultan, the UNICEF representative in Guinea-Bissau, told IRIN.
Weak law enforcement also exposes parents from poor communities to exploitation, Sultan explained.
"They cannot afford the formal education ... but they feel that they have to provide some sort of education for their children.
That is where the predators come in and play with that situation and encourage families in the name of religious obligation to provide [the children] with religious education, [but then] subject them to exploitation."
Many Gabu families highly regard Senegalese marabouts and prefer to send their children across the border.
Some Guinean-Bissau marabouts established in Senegal also return home to convince parents to hand them their children.
Collusion between parents and marabouts is said to also spur the cross-border move. However, some parents, ignorant of the mistreatment at the Koranic schools, send their children in good faith.
Gabu chief Embalo decried the lack of state backing for Koranic schools in Guinea-Bissau. "It is because the government does not support the Koranic schools like they do public schools. Otherwise no child would be sent to Senegal."
The context
However, public schools are also facing a crisis of their own, with severe disruptions due to recurrent teacher strikes over missing salary payments, some dating back to 2003.
The country has also been rocked by political upheaval, including a 2012 coup d'état.
Widespread poverty, resistance by some local imams and difficulties faced by repatriated children in resuming life back at home are hampering efforts to ease the situation for talibés, said Joanita Teixeira Sitafa Baldé, the Gabu Region coordinator of local NGO AMIC (Friends of the Children).
"Many of the children [sent to Senegal] are from Gabu and Bafata. There are some harsh economic realities among these communities where families have 5-6 children.
So sometimes it is a matter of reducing the number of children [by sending them to Koranic schools]," Baldé explained.
Access to education is low in Guinea-Bissau, with more than 45 percent of school-age children locked out due to insufficiently qualified staff and infrastructure, says the UN Children's Fund (UNICEF).
Families here depend on cashew nut and small-scale agriculture for sustenance and nearly 70 percent of Guinean-Bissau's 1.6 million people live in poverty, according to the World Bank.
"This is the region with the worst child indicators in the country, whether you are talking about child survival, maternal mortality, malnutrition," said Sultan.
AMIC has helped repatriate, in collaboration with Senegalese NGOs, some 600 Guinea-Bissau talibés since 2006.
It is estimated that there are at least 50,000 talibé children in Senegalese Koranic schools. Guinea-Bissau children make up 30 percent of that figure, said Sultan.
[This report does not necessarily reflect the views of the United Nations.]

Senegal: Study - Small Senegal Minority Supports Mali Jihadists
By Anne Look, 28 May 2013

Dakar — Researchers in Senegal say that despite the country's reputation for stability and religious tolerance, a small minority of Senegalese support last year's takeover of northern Mali by al-Qaida-linked jihadist groups. The researchers say the results of their study are further evidence of the risk that violent extremism poses to West Africa in the wake of the French-led military intervention that began in January.
Islam is practiced by more than 95 percent of Senegal's nearly 13 million people.
That practice is dominated by mystical Sufi brotherhoods whose chants of prayer and poetry often fill the night air in the capital, Dakar.
Senegal has long been celebrated as a sanctuary of political stability, peace and religious tolerance in West Africa. However, Senegalese researcher Bakary Sambe said that the brotherhoods are no longer the solid ramparts against violence and extremism they once were.
He said youth are looking for a religious model, and in particular something more modern, more open and more rational. He says, the brotherhoods are functioning in such an outdated fashion that they are having trouble producing this discourse, which youth are instead finding in what are known as "reformist" movements. He said these fringe reformist movements ascribe to a political Islam influenced by the Internet and exterior models and express a desire to create what they call a truly Islamic society.
Sambe is co-author of a study on the risk of radicalization in Senegal published by the Institute of Security Studies in May.
As part of the study, researchers surveyed 400 Senegalese earlier this year in the cities and suburbs of Dakar and St. Louis, as well as in the smaller cities of M'bour and Thies.
Sambe said they found that sympathy for regional jihadist groups like MUJAO does exist in Senegal, albeit among a very small minority, in particular among youth and in areas like the low-income suburbs of Dakar.
He said a 19-year-old was among several who told them he is ready to enroll in the movements active in Mali when they arrive in Senegal. He said there were others in the suburbs of Dakar who said the country had grown "polluted" and that its leaders are not pious and that youth need to fight to install an Islamic state and Islamic values.
Sambe said this radicalization has grown out of a dissatisfaction with the brotherhoods, a feeling that they do not represent true Islam and should be swept aside, as well as a dissatisfaction with the secular, democratic state based on a Western model.
In April 2012, al-Qaida-linked jihadist groups seized control of the northern two-thirds of Mali and began implementing their harsh brand of sharia law with the support of at least a minority of the population. It took the French-led military intervention in January to loosen their hold on the territory.
The study does not say that Senegal could or would go the way of its neighbor. Rather, Sambe said the key takeaway is that no country in the region is immune.
The report said that Senegalese authorities have arrested as many as 16 suspected members of regional jihadist groups since 2010, including a Senegalese imam and suspected MUJAO member arrested in January 2013 at the Malian border.
Retired Senegalese gendarme Colonel Djibril Ba, who co-authored the report with Sambe, said that Senegal's security forces, in particular its clandestine information services, are on the job, but that they can only do so much.
He said terrorist acts are committed by people who live among us. Even if it is a case of outside infiltration, he said they must still find refuge in our population so everyone has to be involved in surveillance.
Senegalese President Macky Sall has said as much since the start of the regional military intervention to Mali, and Senegal has stepped up security on its borders with Mauritania and Mali.

jeudi 23 mai 2013

Obama to visit Senegal, South Africa, Tanzania


 
President Barack Obama at Andrews Air Force Base near Washington, May 19, 2013. (Jason Reed/Reuters)
President Barack Obama and first lady Michelle Obama will visit Senegal, South Africa and Tanzania from June 26 to July 3, the White House announced on Monday. The Obamas spent one emotionally charged day in Ghana in July 2009—the president's only other visit to sub-Saharan Africa since taking office.
"The president will reinforce the importance that the United States places on our deep and growing ties with countries in sub-Saharan Africa, including through expanding economic growth, investment, and trade; strengthening democratic institutions; and investing in the next generation of African leaders," press secretary Jay Carney said in a statement.
"The president will meet with a wide array of leaders from government, business, and civil society, including youth, to discuss our strategic partnerships on bilateral and global issues," Carney said, adding that "the trip will underscore the President’s commitment to broadening and deepening cooperation between the United States and the people of sub-Saharan Africa to advance regional and global peace and prosperity."
There was no word on whether the president would take up actress Charlize Theron—a native of South Africa—on her offer to be his tour guide.
Secretary of State John Kerry had said in mid-April that Obama would travel to Africa. Administration officials have expressed concern about China's growing influence with countries on the continent.

lundi 20 mai 2013

Vers l’élimination du paludisme au Sénégal d’ici à 2015

Monday, 20 May 2013 07:23

 Written by Bouba Sow  LE SOLEIL


« Nous sommes à mi-parcours de l’horizon 2015 et nous sommes en mesure de dire que nos indicateurs nous permettent de croire que nous allons atteindre ces objectifs », a expliqué M. Ndiaye, en marge d’une activité de sensibilisation sur le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme à Saint-Louis.

La Division de lutte contre le sida et les IST (DLSI), en collaboration avec le District sanitaire de Saint-Louis, est en partenariat avec les responsables du Festival international de Jazz, depuis 2006, pour la promotion d’activités de Conseil Dépistage Volontaire (CDV) auprès des populations.

Le thème développé cette année est : ‘’Renforcement du partenariat et de l’intégration entre les programmes sida, tuberculose, paludisme et santé de la reproduction pour l’atteinte des OMD 4, 5 et 6’’.

Dans le plan stratégique 2011-2015 du PNLP, a expliqué Babacar Ndiaye, l’objectif premier est l’atteinte d’un seuil épidémiologique de pré-élimination du paludisme et Saint-Louis, avec sa prévalence de moins de 1%, est l’une des régions les plus proches de l’atteinte de cet objectif.

Il s'est félicité des pas importants franchis depuis 2006 au niveau national où les indicateurs ont baissé de manière drastique, en passant de 33% à 4% pour le taux de morbidité et de 18% à moins de 4% pour le taux de mortalité.

« En sachant que la prévalence nationale du paludisme est à 3%, il n’y a pas de doute que les objectifs peuvent être atteints d’ici à 2015 à condition de développer un plan multisectoriel en invitant tous les acteurs à fédérer les efforts avec les autres programmes », a assuré M. Ndiaye.

De même, dans le plan stratégique du PNLP, la réduction de la mortalité liée au paludisme, de 75%, est en passe d’être atteinte, a noté le chargé de communication du programme.

« Il nous faut relever le défi de mobilisation de ressources pour le financement de notre plan stratégique parce que tant aux niveaux national qu’international, le financement des programmes se raréfie de plus en plus », a-t-il souligné.

Selon lui, le PNLP venait de boucler la couverture totale du pays en moustiquaires imprégnées et il appartient maintenant aux populations de dormir sous ces pavillons pour se protéger du moustique. « Nous avons un taux de possession de 90%, mais le taux d’utilisation reste en-deçà de 50% », a-t-il déploré.

Babacar Ndiaye a salué l’initiative d'intégrer les activités d’information, d’éducation et de communication de différents programmes lors du Festival international de Jazz de Saint-Louis qui enregistre une très grande affluence tous les ans.

« Ce rendez-vous est une occasion permettant de sensibiliser sur la prévention et l’adoption, par les populations, de comportements favorables à la prévention du paludisme, de la tuberculose et du VIH/Sida », a-t-il expliqué, suggérant que cette stratégie soit ouverte aux maladies chroniques et à d’autres régions.

Source : APS

vendredi 17 mai 2013

Devoir de mémoire



LA FAMILLE D’OMAR BLONDIN EXIGE LA RENTROUVERTE DU PROCES

Devoir de mémoire

Vieux SAVANE | 16/05/2013 | 03H40 GMT
 SUDONLINE






11 Mai 1973-11 Mai 2013. Musée historique de Gorée. C'est dans ce lieu habité par les drames de l'esclavage et les violences de l'Etat néocolonial qu'a été dévoilée, samedi dernier, la plaque commémorative de la mort d'Omar Blondin Diop.

40 ans après, dans cette rotonde de l'ancien fort transformé en prison, au contact de la cellule n° 8, l'émotion était perceptible sur les visages des parents, amis, camarades présents. Pour cause, c'est là qu'Omar, un des esprits les plus brillants de sa génération, s'est vu voler la vie. Aussi, en cette journée du 11 Mai 2013, Dr Dialo Diop, son frère cadet,  a t-il exprimé au nom des siens le besoin "de faire la lumière sur les circonstances de la mort de l'ainé de la famille  Blondin". Relevant au passage qu'il y avait  encore, rangés dans les placards de la République, trop de cadavres dont les circonstances de la mort sont restés non élucidées.

Une exigence d'autant plus fondée, a-t-il souligné, qu'un des gardes pénitentiaires de l'époque venait de se prononcer pour la première fois en confortant la thèse du suicide et en récusant les suspicions du juge Moustapha Touré qui avait été en charge du dossier (voir Le Quotidien du week-end). Dr Dialo Diop a par ailleurs appelé à s'engager vers plus de transparence en vue d'ouvrir de nouvelles pages d'une démocratie enfantée  au prix d'importants sacrifices et présentement abîmée par un puissant sentiment d'impunité qui s'est cristallisé ces dernières années.

C'est pourquoi, voir cette plaque dévoilée par la famille en présence de l'adjointe du maire de Gorée, du directeur de l'Ifan et du directeur du musée Historique de Gorée, revêtait une charge symbolique inestimable. D'autant plus qu'elle a été logée dans la salle des résistants, aux côtés des Lamine Arfang Senghor, Aline Sitoe Diatta, Alboury Ndiaye (…). Des noms qui tonnent et résonnent comme un refus de la domination et de l'aliénation. Et  parce qu'Omar était un résistant, il était loisible de nourrir le sentiment de Frantz Fanon affirmant dans "Peau noire, Masque blanc" : "Chaque fois qu'un homme a fait triompher la dignité de l'esprit; chaque fois qu'un homme a dit non à une tentative d'asservissement de son semblable, je me suis senti solidaire de son acte".

L'adjointe au Maire pouvait alors confier son souhait de voir les milliers d'élèves des écoles qui visitent chaque année le musée de Gorée assurer la transmission mémorielle en découvrant  la plaque commémorative dévoilant un beau visage dévorant un livre, et sur laquelle est gravée la mention suivante: "Omar Blondin Diop. Né le 18 septembre 1946 à Niamey. Mort en détention dans cette cellule dans la nuit du 10 au 11 mai 1973".

Surtout en ces périodes troubles de l'histoire du Sénégal où les prisons sont de plus en plus visitées par des locataires d'un genre nouveau à qui il est reproché non pas des velléités révolutionnaires mais plutôt des pulsions prédatrices.

C'est dire que dans l'atmosphère de cette ancienne prison de Gorée qui abritait la cellule n° 8, flottait comme une nostalgie de l'espoir, celle d'une période meublée par des défricheurs d'avenir.

In Senegal, an African edifice on the precipice


SENEGAL NEWS

http://sunugalnews.blogspot.com
In Senegal, an African edifice on the precipice

GEOFFREY YORK DAKAR — The Globe and Mail
Published Wednesday, May. 15 2013, 7:26 PM EDT 
What do you do with a mammoth Stalinist-style monument, bigger than the Statue of Liberty and much less popular, after its North Korean builders have gone and the leader who designed it has been defeated?
That’s the dilemma facing Senegal today as it ponders Africa’s tallest statue: the $27-million African Renaissance Monument, a gigantic 52-metre-high bronze statue of a muscular African man and his family pointing proudly into the future.
The monument, completed by North Korean workers in 2010 on a hilltop near the Dakar airport, was widely criticized as a huge waste of money and a vanity project for then-president Abdoulaye Wade. Some rumours even suggest that its male face was crafted to resemble Mr. Wade. The monument continues to drain money from the national budget today, with only a handful of daily visitors.
After Mr. Wade’s defeat in an election last year, the new government was unwilling to tear it down. So its administrator is touting another idea: turn it into a commercial tourist attraction.
“It could be like Disneyland,” says Abdel Kader Pierre Fall. “I’m convinced it can be profitable. There’s huge potential.”
It’s difficult to see much potential these days. On a typical weekday, only a few tourists are visiting the monument, and the adjoining souvenir shop is empty. The new government has let the monument languish in limbo while it focuses on other priorities – including the prosecution of Mr. Wade’s once-powerful son, Karim, who was arrested in April on corruption charges.
North Korea has made a specialty of building revolutionary-style monuments in Africa, usually in opaque financial deals with autocratic governments. North Korean construction workers have erected statues in Namibia, Zimbabwe and Ethiopia, honouring various heroes and martyrs. Senegal is a rare case where a democratic changeover has forced a government to scrutinize the North Korean legacy of its predecessors.
When the statue was built, Mr. Wade announced that he would collect 35 per cent of its daily revenue as a royalty for designing it, but that deal was cancelled after his defeat. The new president, Macky Sall, has ordered an investigation into how the monument was financed – a controversial arrangement in which a private developer paid for the construction in exchange for a lucrative parcel of government land near the airport.
Mr. Fall, a former business consultant and ambassador who was appointed by Mr. Wade to run the monument, says he could generate a wave of tourism revenue by allowing private investors to build a hotel and restaurant complex at the base of the statue, along with offering a laser show, a music festival and other features. He thinks the statue could become as iconic as the Eiffel Tower if the government plays its cards right.
With school tours, the monument can get up to 400 visitors a day, Mr. Fall says. But he acknowledges that the revenue can’t keep pace with its operating costs. The losses are around $10,000 to $20,000 per month, he says.
“We’re missing opportunities to create revenue and bring people in,” he says. “There hasn’t been much progress. The current government is hesitating a bit, but I hope they get over it.”
A tourist guide, Ousseynou Bissichi, takes a visitor on an elevator ride to the top of the monument. He walks through a small African art gallery and photo exhibition, rhyming off statistics, explaining its 1,200-year planned lifespan and the 218 steps that climb up to the statue’s skull. He says the monument was deliberately positioned near the ocean so that it could face its U.S. rival, the Statue of Liberty, on the other side of the Atlantic.
“God willing, this will be the capital of Africa, the symbol of Africa,” he says. “People talk about starvation and civil wars in Africa, but now people will say good things about Africa.”
One of Senegal’s most famous sculptors, Ousmane Sow, says the monument is too wasteful for a poor country. “It’s expensive, it’s ugly and it destroys the visual environment,” he said in an interview.
“There’s no charm in it. It’s an imitation of a Soviet monument. As an artist, I think it’s a shame.”
Even worse, he says, the monument is excessively tall, poorly constructed and built on an unstable foundation. He warns of potential disaster. “I always avoid passing near it, because it could collapse.”

on Twitter: @geoffreyyork