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lundi 31 août 2015

13.000 élèves en difficulté vont bénéficier de cours de rattrapage (officiel)

Environ 13.000 élèves sont ciblés par des cours de rattrapage que compte organiser le ministère de l’Education nationale pendant les trois premières semaines du mois de septembre, dans six régions du pays, a annoncé samedi Khady Diop Mbodji, directrice de l’enseignement élémentaire.
 ‘’C’est un dispositif qui va s’étendre sur (six) régions et concerner environ 13.000 élèves’’, a indiqué Khady Diop Mbodji, en marge de la troisième journée d’un atelier destiné à partager le dispositif organisationnel et les outils de pilotage des cours de rattrapage avec les inspections chargées de mettre en œuvre ce programme dans leurs circonscriptions respectives.
 Les inspections d’académie des six régions que sont Matam, Kédougou, Tambacounda, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, ainsi que 20 inspections de l’éducation et de la formation relevant de celles-ci, ont été représentées à cette rencontre qui s’est tenue à la mairie de la capitale orientale. Ouverte jeudi, elle prend fin ce samedi.
 Financé par l’UNICEF à hauteur de 93 millions de francs CFA, ce programme initié par le ministère de l’Education nationale, vise à ‘’palier au déficit du quantum horaire’’, mais aussi à ‘’récupérer’’ des élèves des classes de CI, CP et du CE1, qui ont eu des difficultés pour atteindre les seuils de maîtrise en lecture et en mathématiques, pendant l’année scolaire.
 Il s’agit de les aider à se hisser ‘’au même niveau que les autres élèves et (à) continuer leur scolarité’’. Ils sont différents des cours de vacances qui sont des cours de consolidation et de rappel, a précisé la directrice de l’enseignement élémentaire.
 Ces cours commencent le 1-er septembre pour se terminer ‘’vers le 25 septembre’’, a annoncé Mme Mbodji.
 ’’Près de 200 enseignants cooptés et formés dans les IEF concernées, pour servir d’animateurs, seront mobilisés dans le cadre de ce programme. Ils seront motivés par une somme forfaitaire qui leur sera versée’’, a dit Khady Diop Mbodji.
 Les enseignements seront dispensés dans des écoles appelées sites, lesquels polariseront plusieurs autres établissements. Chaque site compte trois classes des trois niveaux d’études concernés par le programme. Il est prévu 30 élèves au maximum dans chaque classe, pour garantir des ‘’enseignements de qualité’’, à même de leur permettre d’atteindre les objectifs visés, a-t-elle ajouté.
 Le dispositif est composé, en plus des animateurs, d’un encadreur qui fait office de directeur dans chaque site, d’un inspecteur dans chaque IEF, le tout sous la supervision de l’inspection d’académie. Des exercices et des livrets ont déjà été conçus pour les élèves et un plan de formation élaboré, a noté Khady Diop.   ‘’Le contexte particulier des vacances, a fait qu’on a pensé impliquer les parents d’élèves, la communauté, pour sensibiliser les enfants, qui pendant les vacances sont occupés par diverses activités comme les ‘navétanes’, les colonies de vacances, les travaux champêtres, etc.’’, a expliqué la directrice de l’enseignement élémentaire.
 Des leaders communautaires invités à la première journée du séminaire, jeudi, se sont vu remettre un budget pour sensibiliser les parents, et les amener à ‘’libérer leurs enfants, afin qu’ils puissent bénéficier de cette intervention’’. Les radios communautaires seront aussi mises à contribution dans la mobilisation.
 Le dispositif partagé lors de ce séminaire, a déjà été expérimenté et évalué en 2014, dans 15 IEF, dont celles de Tambacounda et de Bignona. A l’évaluation, il avait donné un taux de réussite de 67% par rapport aux objectifs fixés. Les cours de rattrapage sont précédés de pré-tests et suivis de post-tests, pour mesurer les progrès accomplis par l’enfant à l’arrivée.
 ‘’L’idéal serait d’atteindre les 100%’’, a-t-elle dit, annonçant que les enseignements de l’année dernière seront tirés, pour ‘’amoindrir’’ les facteurs qui ont empêché la réalisation des objectifs et ‘’viser les 100%’’.
  ‘’On compte capitaliser toutes les bonnes pratiques de l’année dernière pour les réinvestir’’ dans ce programme, a assuré l’inspecteur d’académie de Tambacounda, Alassane Niane.

A terme, il s’agit d’encourager toutes les inspections d’académie à réfléchir à la pérennisation de ce genre de dispositif, a-t-il indiqué.
Aps



Hymne national du Sénégal

Marcher, c'est bon pour tout !
 
Activité physique par excellence, la marche est accessible à tous. Et ses bienfaits sur l'organisme se font sentir à partir de 30 minutes par jour.


Bienfaits de la marche

Démarrer doucement et accélérer petit à petit, respirer profondément et régulièrement, s'hydrater suffisamment... En suivant quelques conseils simples et en pratiquant régulièrement, au moins deux ou trois fois par semaine, vous ressentirez bientôt les effets positifs de la marche sur tout l'organisme.

Utile pour les os et les articulations
L'impact des pieds sur le sol augmente la densité osseuse et aide ainsi à prévenir l'ostéoporose. La marche est bénéfique aussi pour les articulations, même en cas d'arthrose (en-dehors des poussées douloureuses). « Il faut veiller à bien dérouler le pied du talon jusqu'au gros orteil, à redresser le dos et à se grandir, pour amortir les chocs dans les articulations des jambes et du dos », conseille Sébastien Bouchonneau, coach de marche. On s'équipe de chaussures adaptées à la marche ou de chaussures de course. Enfin, on profite de l'été pour marcher pieds nus sur le sable et s'offrir un massage gratuit de la voûte plantaire !

Recommandé pour le cœur et le souffle

Une promenade quotidienne (30 minutes au minimum) réduit le risque de diabète de type 2 de 58%, aide à lutter contre l'excès de cholestérol, le surpoids et l'hypertension, donc protège la fonction cardiaque. Selon la vitesse de marche, lente (moins de 4,8 km/heure) à très rapide (plus de 8km/heure), la fréquence cardiaque varie entre 95 et 160 battements par minute, et la consommation d'oxygène entre 30 et 90% de la capacité cardio-respiratoire. À chacun de trouver le rythme qui fait travailler davantage le cœur et les poumons sans s'essouffler.

Idéal pour la silhouette

En marchant une heure à rythme normal, on brûle entre 250 et 400 Kcal, surtout des graisses et du sucre. Jambes, cuisses, fessiers, abdominaux, dos, épaules... Près de la moitié de la masse musculaire est sollicitée. La graisse fond, les muscles se renforcent, la silhouette s'affine ! En activant la circulation et le retour veineux, on prévient les varices et on garde de belles jambes.

Excellent pour le moral

Il est prouvé que la marche réduit la dépression et l'anxiété... Commencer sa journée par une promenade dans un endroit agréable, au soleil, respirer à pleins poumons, seul ou avec des amis... Rien de tel pour se vider la tête et démarrer la journée du bon pied.

Bénéfique pour le cerveau

Marcher au moins 8 h par semaine permet de réduire significativement le risque d'AVC (accident vasculaire cérébral) chez les hommes de plus de 60 ans, selon une étude récente (3400 hommes suivis sur onze ans). Mais c'est le temps passé à marcher, plus que la vitesse, qui limite le risque. Autre avantage : la marche favorise l'oxygénation du sang, dont le cerveau est le premier bénéficiaire !

La marche consciente, c'est encore mieux !

Appelée aussi marche afghane, cette technique permet de marcher vite et loin sans se fatiguer. « En temps normal, nous respirons à 30 ou 40% de notre capacité maximale. Synchroniser la respiration et le rythme des pas entraine une suroxygénation naturelle. Ce qui augmente la résistance à l'effort, réduit le stress et améliore le sommeil », explique Sébastien Bouchonneau.

Le rythme de base est le « 3-1/3-1 » : on inspire par le nez sur les 3 premiers pas, on garde l'air sur le 4ème. On expire par le nez sur les 3 pas suivants, et on reste poumons vides sur le dernier. En montée, on fait autant de pas sur l'inspiration que sur l'expiration, sans rétention d'air, par exemple 3/3, puis 2/2 si la pente est plus raide.
Isabelle Gonse



Rufisque-ouest: Sa mairie en cessation de paiement, Alioune Mar qualifie l'Acte 3 de "monstre"






L"Acte 3 de la décentralisation, un monstre selon le maire de Rufisque-ouest, Alioune Mar qui déplore la situation dans laquelle baignent bon nombre de collectivités locales depuis l'instauration de cette réforme polémique. Sa commune en cessation de paiement, les agents ont arboré des brassards rouges pour exprimer leur désarroi. "Je l'ai toujours dit, le monstre qu'est l'Acte 3, nous a rattrapés. Ce monstre a terrassé beaucoup de communes et nous sommes maintenant l'actuelle victime. L'acte 3 est très mal conçu, il a fait en sorte qu'après sept mois d'essai et de tentatives de payer les salaires, nous sommes tombés. Donc la commune ne peut pas payer les salaires pour le mois d'août", révèle Alioune Mar dans les colonnes de l'Observateur. 

"C'est la première fois depuis neuf mois que la commune de Rufisque-ouest se trouve dans la situation de ne pouvoir payer les salaires", peste-t-il.

seneweb News

vendredi 28 août 2015

Démantèlement d’un réseau de trafiquants d’appel à la Gueule Tapée – Un tchadien et deux Comoriens arrêtés
 
XALIMA NEWS – Le juteux business des appels internationaux entrants aiguise toujours les appétits des faussaires. Malgré les arrestations retentissantes, des escrocs pillent les opérateurs. Cette fois-ci c’est Expresso qui et victime des escrocs sur des appels internationaux terminés sur son réseau. C’est le Dg de l’Artp Abdou Karim Sall qui a donné l’info, hier, à nos confrères de la Rfm. «Depuis le mois de juin dernier, nous avons mis en place un système qui nous permet de déterminer quelles sont les communications qui sont passées par des voies qui ne sont pas des voies autorisées et qui entrent dans le pays. Donc à la suite des investigations que nous avons menées et du nouveau matériel que nous avons acquis, nous avons localisé, hier mercredi, un certain nombre de communications au niveau de Gueule Tapée et de Fann Hock», indique-t-il.
A la suite de cette localisation, poursuit le régulateur en chef, ses services ont saisi la police de Médina qui leur a prêté main forte. «Elle nous a beaucoup appuyés et ça nous a permis de saisir 264 SIM c’est-à-dire deux installations de 4 SIM-BOX, en raison de 8 SIM par équipement et ces équipements sont destinés à terminer des trafics frauduleux sur le territoire (sunugaalien) venant de l’international». M. Sall renseigne en outre : «Nous avons arrêté 3 personnes : un Tchadien et deux Comoriens dont une femme. Et selon nos informations que nous avons reçues, le cerveau se trouverait en Egypte. Les investigations sont en cours. Nous avons également évalué l’ampleur parce qu’il s’agit quand même d’un volume important de trafic international terminé sur le réseau de l’opérateur Expresso».
Le Populaire



Abdul KANE, La vie sur un fil, Nouvelles, Ed L’Harmattan, 2013

Le docteur Abdul KANE est chef du service de Cardiologie de l’Hôpital Général de Grand Yoff et professeur à la faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar. Quand un tel homme intitule son livre La vie sur un fil, on ne peut s’empêcher d’avoir des frissons avant de l’ouvrir, d’imaginer les terribles souffrances qui y seront exhibées. On se demande aussi comment gérer les ondes et si le « fil » en question sera droit, solide et bien en place.  Il suffit en effet d’un  délestage de la Senelec pour que le pire advienne. On pense à l’attente, aux angoisses et enfin à la délivrance : la personne dont la vie est sur un fil va-t-elle guérir ou passer de l’autre côté de la barrière ?
Pour en avoir le cœur net, je me suis plongée dans la lecture de La vie sur un fil…Abdul KANE aurait pu choisir d’y parler de l’hôpital comme lieu où l’on retrouve la santé, la joie et l’espoir, de l’hôpital comme lieu de « soulagement de la souffrance des hommes » mais il a préféré raconter sans complaisance une société en crise dont l’hôpital public est le parfait microcosme.
L’ouvrage se veut une alerte dans la mesure où l’auteur met en garde contre toute marchandisation de la santé. Ici, le drame rôde en permanence car les plus faibles sont pris en otage par la misère, à l’image de ce petit paysan dont le seul tort est d’être tombé malade sans avoir le sou.

Les maux sont également listés, entre autres l’exode rural et le désenchantement qui l’accompagne ou le fait que des médecins qualifiés soient obligés de travailler avec un matériel défectueux ; les autres tares sont l’incompétence de cet étudiant dont le Savant dit qu’il « a tué son malade », l’inconscience de certains agents, symbolisée par la pharmacienne, l’irresponsabilité de cette infirmière qui n’arrive jamais à l’heure et qui n’est jamais sanctionnée, la corruption sous toutes ses formes et enfin le manque de professionnalisme et d’humanisme de la Marâtre si vilainement xessalisée. Et la laideur de son teint n’est que l’aspect visible de cette dépigmentation artificielle puisqu’elle agit négativement sur la flore protectrice tout en rendant vulnérable quiconque s’y adonne. Les turpitudes des politiciens, les inondations en banlieue, les délestages, la mendicité et la vulgarité d’une infirmière qui se permet des remarques obscènes  sur la vie sexuelle d’une patiente complètent le tableau.
Mais il n’y a pas que cela dans La vie sur un fil. Il y est aussi question de cet enseignant dévoué vivant dans la décence jusqu’à ce que la maladie de son enfant vienne mettre sa dignité à rude épreuve. La faute, ici aussi, à l’absence de moyens. D’une certaine façon, il est Sisyphe réincarné puisque sa souffrance est inutile.
Abdul KANE rappelle que si on ne sévit pas contre les chauffeurs indisciplinés et les policiers véreux, plus soucieux de leur poche que de la sécurité des citoyens, les accidents de la route vont continuer à faire des victimes. Comment comprendre que certains conducteurs de « deux-roues » sans papiers ni casque, brûlent impunément tous les feux et, doublant sur la droite ou sur la gauche, se faufilent entre les véhicules comme bon leur semble…? Comment comprendre que le retard chronique des secours n’émeuve jamais personne surtout quand on sait que des ambulanciers corrompus détournent le carburant ?
Heureusement que de ce chaos fétide émanent malgré tout d’agréables senteurs, des perles de lumière, le « sourire candide » de l’étudiante et des médecins préoccupés « par les tourments de leurs malades » au point de « reprofiler le traitement ».
Dans sa remarquable préface, le Pr Soumaré attire l’attention sur un personnage pour le moins insolite de ce livre : un chat noir, témoin muet de la tragique bévue de l’aide-soignante «à moitié analphabète qui devine les drogues par leur aspect» et qui semble vouloir lui crier : « Non, surtout pas cela ! ». Le félin ne peut, hélas, sauver le fils de Sainte Mère… Heureusement, celle-ci est une « merveilleuse croyante ». Il en faut donc bien plus pour ébranler sa foi. Mais, comme le souligne fort justement le préfacier, « tout le monde n’est pas Sainte Mère ». Jamais le commun des mortels n’aurait accepté de perdre un proche dans de telles circonstances. Cela laisse ouverte la question essentielle que voici :  comment un hôpital digne de ce nom peut-il embaucher une personne aussi peu compétente ? Un tel laisser-aller s’apparente à un insupportable manque de considération pour l’humain et pour sa vie.
Il n’en reste pas moins que dans des cas extrêmes, la mort peut représenter le repos  et la fin d’un certain mal de vivre.
Parfois c’est « la société qui corrompt l’homme bon » comme le dit Rousseau avec justesse. On le voit bien avec ce  médecin « de plus en plus acariâtre, lui qui était si serein » mais aussi avec Badou, l’aide-infirmier « devenu un adulte sans état d’âme ».
Dans La vie sur un fil, Abdul KANE pose des questions et ouvre des brèches. Le plus important est de ne pas juger ou traiter les patients en fonction de l’épaisseur de leur portefeuille. C’est là un défi, celui du respect de la dignité humaine  que le livre de Kane aimerait aider à relever.    On peut appeler cela, au propre comme au figuré, essayer de faire œuvre utile…
  Ndèye Codou Fall 
xalimasn.com
Douceurs du bercail ou L’Eldorado sous nos pieds
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Le roman d’Aminata Sow FALL, Douceurs du bercail, publié en 1998 aux NEI est une apologie du mouvement, car il « faut voir les gens et leur diversité pour comprendre le monde ». Il faut également revenir car « L’Eldorado n’est pas au bout de l’exode mais dans les entrailles de notre terre » .
Asta Diop, femme sénégalaise, envoyée par son ONG en mission en France a tous les documents nécessaires pour son voyage. Pourtant durant les trois contrôles au débarquement, elle subit toutes sortes de tracasseries et d’humiliations à l’aéroport « parce qu’ils voient en chacun un futur immigré ». Pour éviter des histoires, elle se laisse faire jusqu’à la fouille intime qui lui inspire « une rage bestiale », l’auteur dit même qu’elle a l’impression d’être violée avec « des mains gantées qui remontent le long de sa cuisse ». Excédée, ni mot ni son ne pouvant traverser sa gorge, Asta s’agrippe au cou de la douanière qui crie et attire une meute de policiers. Asta est emmenée directement au « Dépôt » surnommé par les autres L’Escale. Début d’une souffrance extrême et l’occasion pour Asta de mieux saisir la douleur de l’exil par opposition aux Douceurs du bercail.
Anne, l’amie française d’ Asta rencontrée pour la première fois sur le territoire fascinant d’une maternité avec qui elle tisse les liens d’une amitié indéfectible, s’inquiète du fait de ne pas trouver celle ci à l’aéroport d’autant qu’elle l’a toujours connue ponctuelle.
Au Dépôt (espace rectangulaire où s’entassent hommes, femmes et enfants ), il n’y a ni nuit ni jour puisqu’étant éclairé en permanence. La seule mesure du temps ce sont les repas: gobelets = matin, sandwich= midi, bol de soupe = soir, pour pouvoir compter les jours à condition d’être vigilant. Comme c’est effarant de constater que « ces toubabs ne nous supportent plus ».
Est ce qu’ être différents empêche de vivre ensemble? Est ce que l’essentiel n’est pas la culture, la Terre et le patrimoine immatériel, tout ce qui rend l’Homme meilleur? N’est- il pas possible de rester soi tout en s’ouvrant à l’autre?
Après ce drame, « Asta la sénégalaise qui a failli tuer une douanière pour un simple contrôle de routine » (selon la rumeur) est perçue comme un monstre. Et même l’Ambassade du Sénégal en France qui est censée la représenter et lui venir en aide l’abandonne à son sort.
Anne, quant à elle, réfléchit et rien ne peut dissiper le mystère de « l’horreur » qu’elle découvre plus tard dans le journal. Elle décide alors, avec son mari Didier, d’aller demander assistance pour Asta au niveau de l’Ambassade. Là ils ne reconnaissent plus les gens à qui ils « portaient des colis »; ils ne savaient pas que ces gens font partie de ceux là qui négocient tout le temps des plans de carrière et des honneurs par le truchement de compromissions avec les autorités françaises. Pour satisfaire leur ego? Certainement. Vu que l’ambition et le confort priment.
Par ailleurs au bercail, la simplicité des relations, la chaleur dans les sourires, la douceur dans le regard, la solidarité même dans la pauvreté font loi mais au bercail aussi l’injustice, la corruption, les rêves brisés assombrissent le décor comme le montre le cas de Yakham.
Yakham est né dans une famille indigente. Et on a l’impression que c’est un enfant béni car tout lui réussit. Sa grande pauvreté ne l’empêche pas d’émerger du lot jusqu’à l’obtention d’une bourse après le bac pour poursuivre ses études à l’étranger. Malheureusement sa bourse a été « vendue » ce qui le plonge ainsi dans un désespoir sans fin qui l’incite à vouloir « partir ». C’est au Dépôt que l’héroïne du roman le rencontre, tout comme Babou, expulsé, malgré tous ses papiers parfaitement en règle et Séga, Dianor et Codé (décédée plus tard après le retour au bercail, déjà affaiblie par un viol au Dépôt).
La terre regorge de richesses au delà de toute espérance. Asta achète un terrain de dix hectares et tentera l’aventure avec son fils Paapi, son ami Labba , et ses compagnons de fortune Séga, Dianor, et Babou qui deviendra par la suite son époux. Pourtant après son divorce avec Diouldé qui lui avait fait vivre l’enfer, Asta avait juré qu’elle ne se marierait plus; mais « tant que va la vie », tout peut arriver.
Portés par leur foi et l’espérance,( « la conviction que la terre ne ment pas ») ils réussissent. La fête de la première moisson des Waa Reewu Takh a eu lieu après neuf ans de travail, d’endurance et de courage. C’est possible de réussir chez soi, d’où le label et la marque Douceurs du bercail qui justifient le titre du livre.
Malheureusement à en juger par l’actualité quotidienne de l’immigration, ce livre publié depuis presque une vingtaine d’années n’a pas pris une seule ride.
Ndèye Codou Fall
Douceurs du bercail, Aminata Sow Fall, NEI,224 P, 1998
Entre autres œuvres de Aminata Sow Fall:
Le revenant, Nouvelles Editions Africaines, 1976
L’appel des arènes, Nouvelles Editions Africaines, 1982
La grève des Bàttu, Nouvelles Editions Africaines, 1979
Le festin de la détresse, Ed d’En bas, 2005
Le jujubier du patriarche, ed Khoudia, 1993
Aminata Sow Fall vient de recevoir (juin 2015) le grand prix de la Francophonie de l’Académie française.

xalimasn.com


jeudi 27 août 2015

Inondations à Rufisque : « Le pompage des eaux et leur évacuation vers le marigot de Mbao est la meilleure solution », selon Diène Farba Sarr

Le ministre du Cadre de vie, de l’Habitat et du Renouveau urbain était, mardi, à Rufisque pour constater, de visu, les dégâts causés par les abondantes eaux de pluies enregistrées ces derniers jours. Venu pour apporter un « remède moral » aux populations, Diène Farba Sarr a préconisé la recherche de solutions urgentes et ponctuelles, particulièrement par le pompage.

Diène Farba Sarr a effectué une visite, mardi, à Rufisque « pour partager la peine des populations » mais aussi « identifier les actions prioritaires et urgentes » à mettre en œuvre afin de soulager les habitants de la localité fortement handicapés par les eaux de pluies. « Nous ne voulons pas seulement constater les inondations et faire des promesses », a dit le ministre du Cadre de vie, de l’Habitat et du Renouveau urbain, après un constat de la situation à Jaxaay. « Tant que le problème d’assainissement ne sera pas réglé, la situation va perdurer », a indiqué Mor Sarr Bâ, maire de la localité. « L’heure est aux urgences avec des solutions à court terme », a, toutefois, relevé M. Sarr qui révèle que 3 milliards de francs Cfa ont été mobilisés dans le cadre de la matrice des actions prégnantes à mener face aux inondations. Pour le ministre, « le pompage des eaux et leur évacuation vers le marigot de Mbao est la meilleure solution ». Aussi, a-t-il assuré la disponibilité, « dans les plus brefs délais », du carburant pour l'évacuation des eaux par pompage déjà entamée sur les lieux. Les techniciens sur la place ont également exhorté le ministre à s’ouvrir à son collègue de l’Energie pour mettre la zone hors délestage. « Ce sont les coupures d’électricité récurrentes dans la zone qui ralentissent l’évacuation normale des eaux », soutient l’un d’eux. 

leral.net
Concours dictée : deux élèves de Rufisque et Koungheul primés
Les élèves Fatim Coura Guèye de l’école privée Immaculée Conception de Rufisque, et Cheikh Ahmed Tidiane Sow de l’école El Hadji Alioune Diop de Koungheul, ont remporté samedi à Thiès, les premiers prix de la 24eme édition du concours national de dictée Paul Guérin-Lajoie (PGL), a constaté l’APS.
Les deux lauréats sont sortis du lot de 166.921 élèves des classes de CM1 et CM2 — 80.433 garçons et 86.488 filles — repartis dans 1.786 écoles des 14 régions du Sénégal.
Les deux lauréats participeront à la grande finale internationale de la dictée PGL, prévue au canada le 24 Mai prochain, selon les organisateurs.
Le directeur de cabinet du ministre de l’éducation nationale, Joseph Pierre Ndiaye, a souligné que la dictée PGL, au delà de sa dimension pédagogique,  »permet aux jeunes élèves de développer plusieurs compétences en français, dont la lecture, le vocabulaire, l’orthographe, l’écrire et la grammaire ».
Selon lui, ce concours de dictée, donne aux élèves une maitrise de la langue française, mais aussi permet de promouvoir la qualité dans l’enseignement.
‘’Ces rencontres du savoir, permet un brassage entre les jeunes élèves des écoles publique, comme privée, mais aussi s’ouvrir à l’universel pour échanger avec des milliers de jeunes du monde’’, soutient-t-il.
La chargée d’affaire de l’ambassade du Canada au Sénégal, Pamela Greenwell, a relevé que son pays, dans la cadre de son programme de coopération en matière d’éducation,  »a initié la dictée pédagogique pour améliorer l’apprentissage des élèves et la valorisation du français ».
Aps

 


ABOU LO (PCA AIBD) : « Le chantier est à l’arrêt... »

Abou Lô se livre. Dans cet entretien accordé à L’Observateur sous forme de protocole d’interview, le responsable politique de l’Apr et ancien ministre de la Communication commente son passage à la tête de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) et étale ses différentes réalisations. Le Président du conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne revient, également, sur ses activités politiques, notamment au niveau de Matam où il milite, le compagnonnage entre le Président Macky Sall et ses alliés etc. Entretien.

Le président du Conseil d’administration de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) brise le silence. Et c’est pour donner sa part de vérité sur le différend qui oppose l’Etat du Sénégal au constructeur Saudi Bin Ladin Group (Sbg). Dans cet entretien accordé à EnQuête, Abou Lo estime que les réclamations du groupe saoudien ne sont pas fondées. Toutefois, il appelle aux négociations avec Sbg et refuse de se prononcer sur une date de livraison de l’ouvrage aéroportuaire. « L’Etat du Sénégal, à travers AIBD, a  signé un contrat avec la société Saudi Bin Ladin Group. (…) Il y a eu quatre avenants jusqu’ici. Et je dois signaler que les trois avenants ont été signés respectivement au mois de décembre 2008, au mois de juillet 2010 et au mois de juin 2011, donc avant que le président Macky Sall n’arrive au pouvoir. Ces avenants ont été paraphés dans le but d’inclure certaines modifications des travaux. Après, il y a eu un quatrième avenant qui a été signé au mois de juillet 2013. C’est à dire un an après l’accession de l’actuel régime au pouvoir. Dans cet avenant, l’Etat du Sénégal ne devrait pas payer de l’argent. C’était un avenant qui avait été fait parce qu’on avait exclu des avenants précédents les travaux d’un village du nom de Mbadatt qui devrait être déplacé. Ces travaux devraient être intégrés dans un autre avenant qui ferait l’objet d’un cinquième avenant. Toutes les sommes qui ont été dépensées jusqu’au troisième avenant ont été faites avant le régime actuel. Il est important de préciser que depuis que Macky Sall est au pouvoir, l’Etat du Sénégal n’a encore payé aucun avenant, n’a décaissé aucun sou  en dehors de ce qui a été signé dans le contrat initial et dans les trois derniers avenants. Les travaux du village de Mbadatt devraient être intégrés dans un cinquième avenant. Mais  dans cet avenant, il est mentionné une réclamation de Saudi Bin Laden group. Le constructeur demande des pénalités de retard, des modifications de certaines dispositions du contrat. C’est une réclamation qui s’élève à 96 millions d’euros, environ 63,840 milliards de F Cfa. » révèle t’il.
Aussi la Direction de l’AIBD ne compte donner une suite favorable à cette requête de Saudi Bin Laden assure Abdou Lo. «  La direction de l’AIBD et son Conseil d’administration sont très clairs. Nous avons rejeté cette demande. Nous disons que tout ce qui a été réclamé par Saudi Bin Laden n’est pas fondé. La faute leur incombe. D’après les calculs de nos experts et techniciens, les seules réclamations que nous devons payer s’élèvent à l’ordre de 200 000 euros (environ 131 millions de F Cfa, Ndlr). Ceci est dû seulement aux pénalités de retard dans les paiements qu’AIBD devrait à Sbg. Lors de nos négociations avec Sbg au mois de décembre 2013, nous avons été très clairs. Nous avions dit que nous ne reconnaissions pas la réclamation. Nous avons donné notre avis et nous l’avons exposé à nos autorités ».
Naturellement Sbg persiste maintenant, pour ne pas bloquer les travaux, ajoute Abou Lo « nous avons fait une proposition concrète. Il s’agit de faire une démarcation entre les réclamations et les travaux. Nous avons demandé au constructeur de continuer l’exécution des travaux et après, nous allons discuter de la réclamation. Du point de vue technique, la position de l’AIBD est claire : cette réclamation ne peut pas être acceptée. Nous avons soumis notre avis aux autorités, c’est aux autorités de prendre leur décision. Voilà le fondement juridique de tout ce bruit que vous entendez ».
Sur le un taux d’exécution des travaux il est de  85% dira Abou Lo qui sur la livraison de l’AIBD annonce ne pas pouvoir donner de date « je ne peux pas avancer de date parce que avancer une date, c’est supposer avoir un état du chantier bien précis. Aujourd’hui, les travaux sont arrêtés. Quelle hypothèse pouvons-nous faire pour dire que les travaux seront terminés à telle date. Ce qui est plus important est qu’on trouve une solution pour continuer les travaux. Si aujourd’hui, les travaux sont arrêtés, nous sommes dans une impasse, comment peut-on avancer des dates dans ce cas de figure ? » 

Dakar actu
Bataille à mort autour d’un minerai précieux, le zircon

En Casamance, dans le sud-ouest du Sénégal, une multinationale sino-australienne convoite le zircon, un minerai dont l’exploitaiton est très lucrative. Mais le projet revêt de nombreuses zones d’ombre, révèle une enquête du site d’information Ouestaf News.

Niafrang aurait pu rester un petit village anonyme du sud du Sénégal inconnu du reste du monde. D’ailleurs nombre de Sénégalais, hormis quelques fonctionnaires ou militants écologistes, n’en ont jamais entendu parler. Ailleurs dans le monde, là où se négocient à coups de millions de dollars les gros contrats miniers, Niafrang (qui s’orthographie également Niafourang) n’est pas inconnu. Dans ces milieux-là, on placerait facilement ce petit village de la côte casamançaise sur une carte.
Depuis 2004 [l’entreprise australienne d’extraction minière] Carnegie Minerals et aujourd’hui l’entreprise sino-australienne Astron Ltd. [et sa filiale] Senegal Mineral Resources Ltd. s’intéressent à Niafrang et en parlent. Ils ne sont pas les seuls. D’autres personnes s’intéressent à ce petit village. Ce sont des touristes habitués à y passer leurs vacances, qui aident dans la mobilisation des mouvements écologistes à l’étranger et apportent leur soutien aux communautés locales, opposées au projet d’exploitation minière.
L’objet de cet intérêt pour Niafrang : son sable. Du sable qui, contient un minerai très convoité par les uns… le zircon. Pour les autres, ce même sable forme une dune qui fait partie d’un écosystème paradisiaque, à “sauvegarder” à tout prix.
L’histoire commence en novembre 2004. Munis d’un permis d’exploration (délivré pour la première fois à Carnegie Minerals par le gouvernement sénégalais, puis renouvelé plusieurs fois jusqu’en novembre 2011), selon des documents d’Astron, les responsables de ces sociétés parcourent le monde pour parler du “projet Niafrang” et de ses belles promesses : zircon, titane et plus.
Le zircon est utilisé dans des secteurs aussi différents que la joaillerie et l’industrie nucléaire. Il constitue, selon les spécialistes, un produit de substitution du diamant. Il peut aussi aider à la construction de “sarcophages” [enceintes de confinement] pour les déchets nucléaires. A moins d’une demi-douzaine de kilomètres de Niafrang, dans la Gambie voisine, Carnegie et Astron ont découvert également un autre filon de zircon, dont la production est vendue à la Chine et qui a déjà rapporté des millions de dollars.
Les projections étaient reluisantes au départ, avec un potentiel de 3,4 millions de tonnes de sable et une teneur en minerais lourds de 16 %. Avec ces chiffres, Carnegie prévoyait d’engranger 8 millions de dollars (autant qu’en Gambie) par an sur le zircon sénégalais à partir de la mine de Niafrang. L’espoir était de voir la mine entrer dans la phase de production en 2009. Six ans après, la production n’a pas démarré et les comptes de la société s’en ressentent. D’autant plus que la société a aussi arrêté ses opérations en Gambie à la suite d’un litige avec le gouvernement de Banjul.
 
Paysage de la “dune de Niafrang”, avril 2013. PHOTO LUCA HOSSEINI
Près d’une décennie plus tard, Astron, qui a repris le projet des mains de Carnegie, tient le même discours aux investisseurs. Comme lors de ce “Forum sur l’investissement au Sénégal” organisé en Grande-Bretagne en 2013, où la société Astron/Senegal Mineral Resources a fait une présentation [dans laquelle elle parlait] du “potentiel” de Niafrang, promettant de faire entrer ses partenaires dans “l’ère du zircon et du titane”. La valeur nette du projet à l’époque (2013), selon ce document d’Astron/Senegal Mineral Resources, était de 92 millions de dollars.
Problème : à Niafrang même, une partie de la population se dresse contre la décision du gouvernement d’autoriser la phase d’exploitation, disant craindre pour la santé des résidents, la dégradation de l’environnement et des retombées économiques dérisoires. Une information que les sociétés minières passent sous silence.
Fin juin 2015, un reporter d’Ouestaf News s’est rendu à Niafrang. La mobilisation contre le projet est toujours là. Réelle, vive chez certains, voire porteuse de dangers, vu leur détermination. Cela, Astron et Senegal Mineral Resources n’en parlent pas non plus. Quand on évoque le sujet avec un de leurs partenaires au Sénégal, celui-ci préfère minimiser. Pourtant, de mobilisations en pétitions, un comité de lutte en place depuis quelques années a affiché publiquement et à plusieurs reprises son hostilité à un projet qui fera subir des préjudices énormes à sa localité si l’exploitation démarre, selon Ousmane Sané, un des membres les plus actifs de ce comité.
 
Zones d’ombre
 
Aujourd’hui, au sein de la population elle-même, deux camps s’opposent, à Niafrang et dans les localités environnantes. L’un est désormais favorable à la société minière. Contre quelles promesses ? Les accusations fusent mais restent difficiles à étayer. Tout cela, Astron n’en parle pas. Quant à ceux qui s’opposent au projet, voici leurs principales craintes : la disparition de la dune de sable, qui à ce jour protège le littoral et empêche la mer d’envahir les villages environnants ; les techniques de forage utilisées pour l’exploitation du zircon et leur impact sur la nappe phréatique ; les risques de maladies respiratoires ou de cancer ; la remise en cause d’une aire marine protégée par une décision gouvernementale ; et le peu de perspectives d’emploi pour une population rurale qui, au mieux, serait réduite à avoir des statuts d’ouvriers ou d’agents de sécurité dans la mine.
 
Habitante de Niafrang opposée au projet d’extraction minière de l’entreprise Astron, avril 2013. PHOTO LUCA HOSSEINI
Interrogé sur ces accusations, un partenaire local d’Astron, Ibrahima Diaw, consultant dont le cabinet a travaillé sur l’étude d’impact environnemental pour le compte de Carnegie Minerals, les rejette. De même qu’il défie quiconque de prouver que le projet d’impact environnemental a été  “bâclé”, comme cela se dit. L’étude a été faite dans les règles de l’art – assure-t-il – et le projet ne serait pas accepté par le gouvernement si ce n’était pas le cas. A son tour, il accuse quelques touristes et vacanciers européens souhaitant garder Niafrang en l’état de faire mener une bataille par procuration.
Ces Européens en vacances ou établis dans la zone, et dont certains disposent de campements touristiques sur place, “rêvent de vacances, et pour eux la Casamance, comme l’Afrique, n’est qu’une terre de vacances. Pour eux, on n’a pas droit au développement. Pour eux l’Afrique, c’est la fête, la bamboula”, rétorque Diaw.
Dans leurs déclarations et pétitions, les membres du Comité de lutte de Niafrang n’évoquent guère cette présence des Européens, préférant s’appesantir sur les risques écologiques, sanitaires, sociaux. Mais, interrogés par Ouestaf News, ils admettent que des Européens sont présents dans la zone, et que certains des membres du Comité de lutte [ont des] liens matrimoniaux avec ces Européens.
 
Un sous-préfet enlevé et assassiné
 
Les malentendus ne s’arrêtent pas là. Le projet Niafrang, selon les populations, ce sont 750 kilomètres carrés de côtes de la région sud du Sénégal qui seraient menacées par l’exploitation du zircon. Les derniers rapports d’Astron/Senegal Minerals Ltd. parlent d’une licence qui couvre 410 kilomètres carrés. Le Comité de lutte insiste sur “l’empiétement” du projet sur l’aire marine protégée. Mais le consultant de Carnegie/Astron, Ibrahima Diaw, argue qu’“aucun centimètre” de l’aire marine protégée n’est affecté par le projet, qui dépasse quand même les limites du village de Niafrang. Le gouvernement n’ayant pas réagi à notre demande d’interview, on ne peut savoir qui des deux dit vrai.
A côté de Niafrang, dont le nom porte le projet, il y a deux autres villages situés dans le même périmètre et directement concernés : Abene et Kabadjo (encore orthographié Cabadio ou Cabadjo). Indirectement, ce sont quelque 44 villages tout autour qui, selon les populations, seraient affectés à terme. D’ailleurs, au tout début du projet, chacun des deux villages que sont Niafrang et Kabadjo avait voulu que ses résidents bénéficient des retombées économiques et sociales du projet en termes d’emploi. A l’époque, il n’y avait pas encore de Comité de lutte et l’administration locale avait arbitré pour que les éventuels emplois soient répartis entre les deux communautés.
Gorgui Mbengue, à l’époque sous-préfet de Diouloulou (circonscription administrative dont dépend la zone couverte par le projet zircon), a été cité lors de nos investigations comme ayant été celui qui a aidé à dénouer la situation. Sauf qu’aujourd’hui Gorgui Mbengue n’est plus de ce monde pour pouvoir infirmer ou confirmer la véracité de cette information : il a été enlevé et assassiné le 2 janvier 2006 par des éléments supposés appartenir à la rébellion indépendantiste du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
 
Cultivatrice dans son jardin, sur la “dune” de Niafrang, avril 2013. PHOTO LUCA HOSSEINI
A l’époque, le MFDC menait encore avec violence son combat pour l’indépendance de la Casamance. Le sous-préfet Mbengue a-t-il été assassiné simplement en raison de son statut de  “représentant” de l’Etat ou pour son rôle dans le projet zircon ? Difficile à dire, les autorités n’ayant jamais rendu publiques les enquêtes sur les raisons de son assassinat.
S’il s’avérait qu’il a été tué parce qu’il était en exercice dans la zone où se trouve le zircon, Gorgui Mbengue pourrait être ajouté aux plus de 380 personnes décédées et recensées par le Consortium international des journalistes d’investigation (Icij) dans des affaires directement ou indirectement liées à la présence des sociétés minières australiennes en Afrique.
Les opposants au projet disent avoir d’autant plus peur qu’ils ont “vu les effets” de l’exploitation du zircon dans la Gambie voisine, sur un site situé à quelques kilomètres, de l’autre côté de la frontière. Ce projet a pris fin depuis, à la suite d’un litige avec le gouvernement gambien, qui a accusé Carnegie de ne pas respecter tous ses engagements, et d’exporter bien plus que les produits pour lesquels la société avait une licence. La société minière a réfuté ces allégations et porté l’affaire en justice. Dans son dernier rapport, elle dit avoir eu gain de cause et attend d’être dédommagée pour les pertes subies. Cela reste à vérifier.
Pour le cas de Niafrang, les opérations d’exploitation n’ayant pas encore démarré, on est encore dans les hypothèses et la spéculation. D’un côté, la société minière avec ses projections optimistes et ses assurances ; de l’autre, des communautés prévoyant un désastre écologique qui détruirait leurs rizières, leurs mangroves, leur cadre de vie, l’ensemble de leur écosystème. Une petite phrase enfouie dans un document technique réalisé par un professeur de l’Université de Dakar, Serigne Faye, du département de géologie, pour le compte de la société Carnegie signale quand même que la nappe phréatique présente des “risques de vulnérabilité”.
 
 
En Casamance, le dialogue cède le pas aux armes
 
Dans les documents publics, ce risque n’est pas mentionné. Alors qu’il était ministre de l’Environnement dans le premier gouvernement du président Macky Sall (élu en 2012), Ali Haïdar a déclaré : “Il n’est pas possible que le gouvernement s’engage vers un projet à l’encontre des décisions […] et de la volonté des populations.” Le ministre a alors précisé qu’il avait de sérieuses inquiétudes à propos de l’environnement. Ces “considérations environnementales, à mon sens, font que c’est un projet qui n’a pas d’avenir”, affirmera Ali Haïdar dans un document vidéo qu’a pu voir Ouestaf News.
Plus grave encore, Ali Haïdar a mis en doute, dans le même enregistrement, les conditions d’octroi de la licence par l’ancien gouvernement du président Abdoulaye Wade. Ce qu’Ali Haïdar ne dit pas dans l’enregistrement, c’est que, lorsque l’arrêté ministériel n° 10455 MEM-DMG, en date du 26 novembre 2004, a été signé pour accorder à la société minière australienne Carnegie son permis d’exploration, Macky Sall, actuel président du Sénégal, œuvrait pour le régime d’Abdoulaye Wade. [Ce régime est aujourd’hui dénoncé par Ali Haïdar, qui a quitté le gouvernement de Macky Sall.]
En 2004, Macky Sall était Premier ministre après avoir été successivement conseiller du président pour les mines et ministre des Mines entre 2000 et 2003.
Malgré notre insistance, le ministère des Mines n’a pas voulu répondre à nos questions au sujet des positions actuelles du gouvernement sur ce projet. De même, nous attendons encore des réponses d’Astron à toutes ces allégations portées contre elle. 



La mer détruit des maisons à Guet Ndar
XALIMA NEWS – L’alerte est donnée par le site «ndarinfo» : la mer charge Guet-Ndar, plusieurs maisons détruites et des vies en danger. Selon le site en question, la tension et la peur montent à Guet-Ndar après la furie des vagues qui s’est abattue sur le quartier des pêcheurs, avant-hier nuit. Plusieurs maisons ont été détruites. La même source signale que des manœuvres nocturnes ont permis de récupérer des pirogues que les vagues allaient emporter vers l’infini océan. Non sans rappeler que le même drame environnemental s’est produit il y a quelques mois à Goxu Mbathie. Les sinistrés en proie en d’énormes difficultés ont été recasés dans des tentes de fortune.
Dans la vidéo qui accompagne cette alerte, les images sont saisissantes : la mer agitée est à moins de 5 mètres des portes des maisons. Makhou Sène, notable à Guet-Ndar y explique que depuis que le canal de délestage a été créé pour solutionner les problèmes d’inondations, cela a fini par devenir un problème parce que ce sont leurs maisons qui sont menacées. «On est dans le désarroi. C’est pareil dans Guet Ndar et ça menace même les cimetières, c’est encore pire à Gokhou Mbathie. On ne dort plus. Notre problème, c’est où habiter, parce qu’on n’a pas où aller. Tôt ou tard la mer va prendre nos maisons», s’écrie-t-il.
Il souligne que «des experts disent même que d’ici 50 ans Guet Ndar va disparaître. L’Etat le sait, mais ne fait rien. Et pourtant, c’est à l’Etat de sécuriser notre cadre de vie. Aucune autorité n’est venue s’enquérir de l’état dans lequel nous nous trouvons». M. Sène estime que «ce n’est pas une question politique, mais une question de sécurité des populations qui incombe au chef du pouvoir qu’on a élu. On demande au président de la République de prendre à bras-le-corps ce problème. Ce problème a eu lieu dans le passé. Du temps des colons, on avait érigé un mur en 1934. En 1968 aussi, on avait érigé un mur». Sera-t-il entendu ?
Le Populaire



mardi 25 août 2015

De l’acte III au financement innovant des collectivités locales: Guerre de tranchées, guerre de sous
XALIMA NEWS – Paradoxale réforme que celle de l’Acte III De la décentralisation ! Mis en oeuvre au forceps, dans la foulée des élections locales de 2014, le nouveau Code général des collectivités locales a vraisemblablement apporté plus de problèmes qu’il n’en a résolus. Pour cause, la communalisation intégrale, la suppression des régions et autres innovations portées par l’Acte III ont fini de susciter mille et une difficultés pour des mairies exsangues, devenues incapables de payer leurs agents et même d’exécuter correctement leurs programmes en faveur des populations, faute de liquidités suffisantes. Or, comme le disait le Dr Rosnert Ludovic Alissoutin, « Tant qu’on n’aura pas apporté des réponses durables à la question cruciale de la mobilisation financière locale, gage de l’autonomie financière, les collectivités locales, toutes échelles de gouvernance confondues, resteront pour la plupart des coquilles vides, quelles que soient les mesures géographiques ou institutionnelles prises. L’argent est le nerf de la guerre locale». Sud Quotidien donne la parole à des acteurs (experts en décentralisation et maires de communes) afin de démêler l’écheveau du financement des collectivités locales qui est de fait devenu le principal point de cristallisation d’une réforme de la décentralisation qui a apparemment manqué d’approche inclusive dans sa première phase. Seydou Diouf, Ndiaga Sylla, Moussa Sy, Cheikh Guèye et autre Sidya Ndiaye pour auditer l’épineuse question du financement des collectivités locales et des compétences qui leur sont transférées…En attendant que la deuxième phase de cette réforme si chère à Macky Sall vienne apporter des solutions structurelles aux problèmes de trésorerie rencontrés par les mairies du Sénégal, comme le proclame urbi et orbi le Pr Ismail Madior Fall, président du Comité national de pilotage de l’Acte III de la décentralisation.
Sud Quotidien



Parcelles Assainies – Une dame utilise une bombe asphyxiante pour tenter d’enlever un « talibé » et tombe
XALIMA NEWS – Le marché Gueule Tapée des Parcelles assainies sis après du rond point Case-bi a vécu une matinée plus agitée que d’habitude. La cause une tentative d’enlèvement d’un talibé qui a mal tourné a mis dans une colère noire la foule qui voulait se faire justice séance tenante. Que s’est-il passé ? Selon nos capteurs, une jeune dame à bord d’un véhicule a hélé un talibé avant de le neutraliser grâce à une bombe asphyxiante et de tenter de l’enlever. Malheureusement pour elle, un marché grouillant toujours de monde, certains n’ont pas raté la scène et se sont mis à sa poursuite. La dame a été appréhendée quelques mètres plus loin bloquée par les embouteillages. Et n’eût été le policier en faction au rond-point Case-bi, elle aurait certainement risqué sa vie entre les mains de la foule qui voulait la lyncher. Selon diverses sources, un second enfant a aussi fait l’objet d’une tentative d’enlèvement dans le même coin et au même moment.
Le Populaire




Mamadou Sy Tounkara à Abdou Latif Coulibaly : "Je ne lirai pas votre livre courtisan"

Mamadou Sy Tounkara à Abdou Latif Coulibaly : "Je ne lirai pas votre livre courtisan"
Cher Monsieur,
J’ai su par la presse que vous allez faire paraître un nouveau livre intitulé « Le Sénégal sous Macky Sall, de la vision à l’ambition, les réalisations à mi-mandat ». Autant je dévorais vos précédents ouvrages autant je ne le lirai pas celui-ci. Le titre est annonciateur d’une propagande courtisane pour mieux entrer dans les grâces du chef et nous mettre de la poudre aux yeux afin de masquer les non-réalisations, les promesses non tenues et tous les autres manquements. Qui est fou ?

De brillant journaliste d’investigation, vous avez choisi dorénavant d’être un piètre politicien. Piètre car incapable de gagner dans votre propre Sokone natale, puis repêché dans le gouvernement ; piètre parce qu’ayant accepté le poste de Secrétaire général du gouvernement, poste technique pour lequel vous n’avez ni la formation ni l’expérience d’administrateur civil, juste pour les avantages et les privilèges payés par nos pauvres impôts. Ayant été ministre en charge de la Bonne gouvernance, aucune réalisation ni réforme ne peut vous être crédité.

Vous êtes une grande déception pour beaucoup qui vous appréciaient énormément comme investigateur digne de ce nom et qui ne peuvent que vous fustiger dans votre nouveau rôle d’apparatchik. Vous défendez maintenant des intérêts de pouvoir. Vous êtes devenu un simple courtisan. Courtisan d’un président que vous avez jadis combattu. Vous êtes du mauvais côté de l’Histoire.

Je ne lirai pas votre ouvrage courtisan et je ne le recommanderai à personne.

Veuillez agréer, Cher Monsieur, l’expression de mes sentiments patriotiques.

Mamadou Sy Tounkara, Présentateur de « Senegaal ca kanam »



"Mahomet", super-production iranienne pour casser "l'image violente" de l'islam
L'un des grands cinéastes iraniens, Majid Majidi, a réalisé "Mahomet", une super-production sur l'enfance du prophète pour en finir avec "l'image violente" de l'islam, a-t-il déclaré dans un entretien à l'AFP avant la sortie du film mercredi en Iran.
Avec un budget d'environ 40 millions de dollars (34 millions d'euros), en partie financé par l'Etat, ce long-métrage le plus cher de l'histoire du cinéma iranien a été tourné dans une cité de La Mecque reconstituée au sud de Téhéran.
Outre sa sortie dans 143 salles en Iran, ce film de deux heures sera projeté jeudi en ouverture du festival du film de Montréal. Le réalisateur espère qu'il y suscitera l'intérêt de distributeurs européens.
Pour Majid Majidi, ancien acteur de 56 ans qui a réalisé une bonne dizaine de films dont plusieurs primés à l'étranger ("Le secret de Baran", "Les enfants du ciel"...), le choix du sujet était évident.
"Ces dernières années, une mauvaise lecture de l'islam dans le monde occidental en a donné une image violente qui n'a strictement aucune relation avec sa vraie nature", affirme-t-il.
A ses yeux, cette "mauvaise lecture" vient "de groupes terroristes" comme "l'Etat islamique qui n'ont pas de lien avec l'islam dont ils ont volé le nom" et qui veulent en projeter "une image terrifiante dans le monde".
"En tant qu'artiste musulman (...) mon objectif était de créer une vision (de l'islam) qui change de celle qu'a l'Occident" et qui se résume souvent à un "terrorisme islamique attaché à la violence", affirme le cinéaste. Or, selon lui, "l'islam c'est la concertation, la bonté et la paix".
"Dans ce film, nous avons rendu hommage à d'autres religions, y compris le christianisme et le judaïsme", ajoute-t-il.
Interrogé sur la polémique et les violences que pourrait provoquer son long-métrage dans le monde musulman qui proscrit toute représentation du prophète, Majid Majidi se veut confiant.
"Des pays comme l'Arabie saoudite auront des problèmes avec ce film mais beaucoup d'autres pays musulmans l'ont réclamé", affirme-t-il.
Au début de l'année, le grand imam de l'université Al-Azhar du Caire, Ahmed al-Tayeb, une des plus hautes autorités de l'islam sunnite, avait rappelé son opposition à toute représentation du prophète, affirmant que cela équivalait "à rabaisser son statut spirituel".
- Sans le visage -
"Mahomet" ne dépeint pas le prophète lui-même mais le monde tyrannique qui l'entoure tel qu'il le voit à travers ses yeux d'enfant, de sa naissance à l'âge de 13 ans, insiste le cinéaste.
Par un jeu d'effets spéciaux, son visage n'apparaît jamais, "mais on voit sa silhouette et son profil". "Cela peut être dénoncé par les plus radicaux", reconnaît le réalisateur.
Il pense que son film doit "unir" et non diviser les musulmans sunnites et chiites qui se déchirent pourtant dans plusieurs pays de la région, de l'Irak au Yémen en passant par la Syrie. "Il n'y avait pas de querelle à cette période" entre les deux grands courants à l'époque de Mohammet, précise-t-il.
Le film a été montré avant sa sortie à des leaders religieux chiites et sunnites en Iran et en Turquie  qui l'ont jugé "positivement", affirme Majid Majidi.
Il souhaite que "Mahomet" soit le premier d'une trilogie, car "on ne peut pas changer la mauvaise image de l'islam avec un seul film". Mais les autres productions ne seront pas "nécessairement réalisées par moi-même", affirme-t-il, invitant "tous les cinéastes musulmans" à suivre la voie.
Un précédent film sur le prophète Mahomet, "Le Message", avait été réalisé en 1976 par le cinéaste américain d'origine syrienne Moustafa Akkad. Il comportait deux versions, anglaise et arabe, avec des acteurs différents, Anthony Quinn et Irène Papas étant les stars de celle en anglais. A l'époque, "Le Message" avait suscité la polémique et plusieurs salles où il était projeté avaient reçu des menaces de musulmans radicaux le jugeant blasphématoire.

Yahoonews 




samedi 22 août 2015

Un Béninois se fait passer pour le Pm
Chez les arnaqueurs, il y en a qui sont véritablement téméraires. Voyez par exemple ce Béninois qui se fait passer, sur Facebook, pour Momo Dionne le Premier ministre sunugaalien. C’est «lanouvelletribune.info» qui donne le «xibaar», informant que «Gontran Hounsinou, l’arnaqueur béninois a créé un compte facebook au nom de Mouhamad Boun Abdallah Dione, le chef du gouvernement (sunugaalien). Avec pour photo de profil, une des images du Premier ministre (sunugaalien) circulant sur internet, l’arnaqueur a, pour tromper la vigilance de ses victimes, donné les détails sur la date de naissance du ministre Abdallah Dione né le 22 septembre 1959, qu’il a probablement trouvé sur Wikipedia.
Gontran Hounsinou qui propose à ses cibles de les mettre en contact avec le chef de cabinet du Premier ministre sunugaalien. Mais en fait il fournit ses propres coordonnées demandant d’envoyer des frais d’étude de dossier au nom de Gontran Hounsinou qu’il présente comme étant le responsable du cabinet du ministre. L’alerte sur cet arnaqueur a été donnée par des internautes (sunugaaliens) dont un qui a confié que sa propre maman a déjà été victime. Ce qui a surtout permis de comprendre qu’il n’est pas un Sunugaalien est son accent qui était loin d’en être un et le patronyme qui est tout sauf sunugaalien pour cet arnaqueur.
xalimasn.com



jeudi 20 août 2015

Une jeune domestique morte électrocutée à Mbao!

Originaire de Fissel Mbadane, une jeune domestique du nom de Ami Ndour, âgée de 18 ans est morte électrocutée  hier vers 18 heures à  la Cite Siprom à Mbao. Le drame s' est produit alors qu' elle était en train de faire le ménage dans une maison ou elle venait effectuer sa première journée de travail. 
Ami Ndour a subi une décharge électrique qui lui sera fatale. “Elle a été électrocutée par la prise d'alimentation de la télé. Elle a crié plusieurs fois, mais ceux qui étaient présents à  la maison ne pouvaient voler à son secours, craignant à leur tour d'être électrocutés”, rapporte le jeune frère du propriétaire de la maison.

“C'était son premier jour de travail”, regrette sa tante qui s'est confiée à L'Observateur.

La gendarmerie de la Zone franche qui a effectué le constat, a ouvert une enquête.

seneweb News
Résultats du Cfee à Kolda : Cinq écoles se retrouvent avec zéro admis
Les résultats du Certificat de fin d’études élémentaires sont connus dans le Fouladou. Ainsi dans le département de Médina Yoro Foulah, cinq écoles élémentaires n’ont enregistré aucun candidat admis. «Un capot total au Cfee pour ces cinq écoles qui pourtant avaient chacune présenté des candidats des classes de Cm2», explique-t-on. Pour l’année scolaire 2014/2015, le département de Médina Yoro Foulah avait 72 écoles élémentaires qui présentaient des candidats au Certificat de fin d’études élémentaires et à l’entrée en sixième.
A l’arrivée, sur ces 72 écoles, seules 67 ont connu des performances en termes de résultats de fin de cycle. Les cinq autres ont vu leurs différents candidats être recalés, faute de nombre de points demandés pour s’adjuger du certificat qui reste le premier diplôme scolaire. Malgré ces contre-performances scolaires, certaines écoles ont pu sauver l’honneur avec des résultats satisfaisants. Babou Dème, Missirah Diakhaly et Saré Demba Sabaly sont les seules écoles élémentaires qui ont réussi à faire 100% aux Certificat de fin d’études élémentaires. Toutes ces écoles élémentaires du département de Médina Yoro Foulah ont présenté des candidats des classes de Cm2 aptes et engagés à décrocher le certificat. Parmi ces écoles qui font aujourd’hui la fierté de toute une circonscription administrative, c’est d’abord l’école élémentaire de Babou Dème qui se signale. Ici, les huit candidats dont six filles et deux garçons ont tous réussi à l’examen du certificat. Cette école, créée en 2000, a eu son premier succès en 2006 puis en 2014. Cette année encore, l’école Babou Dème réitère ce succès de 100% pour la troisième fois depuis sa création et pour la deuxième fois consécutive. Une grande satisfaction pour Malamine Sané, directeur de l’école. M. Sané avait toujours lui-même tenu la classe de Cm2 dans son école. Pour cet enseignant émérite, «seul le travail paie». Dans cette école, les élèves de la classe du Cm2 ont toujours travaillé dur avec leur maître qui dit «commencer toujours les apprentissages par la correction des exercices donnés à faire à la maison». Mieux, chaque dimanche, ces candidats se donnent rendez-vous au domicile du maître, directeur, qui les encadre avant et après la classe. Après Babou Dème, Missirah Diakhaly a fait composer 12 candidats dont sept filles. Tous ont décroché leur premier sésame. Ainsi de suite, Saré Demba Sabaly est couronnée de succès avec l’admission de ses sept candidats dont deux filles. A voir de très près, les filles se sont le mieux distinguées dans ces résultats d’admission au Certificat de fin d’études élémentaire dans ce département difficile d’accès à cause d’un enclavement aigu. Malgré tout, c’est le seul département de la région à avoir présenté des candidats au Cfee et à l’entrée en sixième avec tous des extraits de naissance dûment établis.
lequotidien.sn


 Panne électrique à l'usine de Keur Momar Sarr : la pièce défectueuse remplacée ce jeudiPanne électrique à l'usine de Keur Momar Sarr : la pièce défectueuse remplacée ce jeudi
C’est ce jeudi que la pièce défectueuse qui, dimanche soir, a provoqué une panne électrique sur le site où est implantée l’usine de Keur Momar Sarr sera posée. Le disjoncteur ayant été atteint, il fallait le changer complètement pour plus de sécurité dans le réseau. 
L’intervention faite lundi était une mesure provisoire. Le remplacement de la pièce atteinte par l’usure était plus approprié pour ne point s’exposer à des pénuries d’eau à Dakar sur une longue durée à cause de l’arrêt forcé de cette usine. 
La qualité des ouvrages n’est pas en cause. C’est le système d’alimentation en énergie électrique qui produit ces désagréments. La Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES), qui en est le constructeur au titre de société de patrimoine, présente ses excuses et prend l’engagement de leur offrir une meilleure qualité de service à la fin des travaux. 
Société d’exploitation, la Sénégalaise des Eaux (SDE) prendra les dispositions utiles pour que des camions-citernes soient disponibles dans les quartiers touchés par les dysfonctionnements allant de la baisse de pression au manque d’eau.
Le dispositif de production, de transport, de distribution et d’adduction de l’eau potable de Dakar et de ses environs est composé principalement de deux stations de traitement d’eau et de pompage à Ngnith et à Keur Momar Sarr. Ce sont deux villages qui ne sont pas loin du Lac de Guiers et se situent à 250 km de Dakar.
La Cellule de Communication de la SONES
 Dakaractu


mercredi 19 août 2015

The Habré trial: Turbulence in the courtroom

Dakar, Senegal (WADR) – Drama unfolded today in Room 4 of the Dakar courthouse where the trial of former Chadian leader Hissene Habre is held when his supporters entered the court house.
20 July 2015
Hissène Habré, who was sitting quietly, alone in a seat in the first row of room 4, suddenly stood up uttering insults against the African Extraordinary Chambers (EAC) responsible for the trial. This caused an immediate reaction from his family and his supporters who were attending the trial. All of them rose from their seats and, in a simultaneous clamor, started insulting the Senegalese judiciary and the African Union authorities who together with Senegal instituted the African Extraordinary Chambers.
Hissène Habré struggled with the prison guards until he was finally led forcefully to the dock. In their statements, Habré and his followers treated the African servants as valets in the West. "They used you to kill Sankara," said one of them.
Hissène Habré who does not recognize the African chambers had refused to appear, but he was taken forcibly to the bar. Dressed all in white with a turban wrapped around his head, Habre just left space for his eyes to be seen. He is under the surveillance of a special force of the prison administration that prevented the press from taking pictures.
Hissene Habré is accused of war crimes, crimes against humanity and torture.
Karl Rudolph from the courthouse in Dakar
  WADR 
WEST AFRICAN DEMOCRACY RADIO
FM : 94.90 (Dakar)
Afrique | BBC World Service
www.bbc.co.uk/french/freq.shtmVous pouvez écouter BBC Afrique en ondes courtes et en FM dans les villes ci-dessous.

BBC Afrique en Modulation de Fréquence
  • Dakar: 105.6

VOA émet désormais à Dakar, sur la 102 FM

La Voix de l’Amérique (Voice Of America, VOA) émet désormais officiellement sur les ondes dakaroises. Pour annoncer cet événement heureux, l’Ambassadeur des Etats-Unis Son Excellence Monsieur James Zumwalt, a donné la nouvelle lors d’une conférence de presse le 3 mars dernier.
Ce lancement consacre l’aboutissement de plusieurs mois de dur labeur pour divers acteurs qui ont travaillé sans relâche pour l’arrivée de la VOA à Dakar, désormais sur la fréquence 102 FM. Ce qui fait dire à l’Ambassadeur Zumwalt qu’avec cette nouvelle station, les Etats-Unis ont désormais l’occasion d’ajouter une voix à celles, déjà nombreuses, qui sont sur les ondes locales. « La 102 FM permettra d’approfondir encore davantage les relations étroites qui existent entre le peuple du Sénégal et le peuple des Etats-Unis » a-t-il dit, en précisant que bien que la Voix de l’Amérique soit financée par l’administration américaine, il n’y a aucune influence du gouvernement sur son contenu ou sa ligne éditoriale.
L’Ambassadeur Zumwalt a salué les membres du Conseil des gouverneurs de l’audiovisuel et de VOA, notamment Bruce Sherman, le directeur du Bureau Stratégie et Développement du Conseil, venu tout spécialement de Washington pour ce lancement. Il a également remercié Joyce Ngoh, Directrice du Bureau du Conseil des gouverneurs pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre ; Idrissa Fall, animateur radio sur le Service francophone de Voice of America pour l’Afrique, que beaucoup de Sénégalais écoutent depuis des années; et Ngathie Diop, Coordonnatrice du Bureau régional de Voice of America à Dakar.
M. Alioune Dramé, Directeur de la Communication représentant le ministre de la Culture et de la Communication, s’est réjoui des nombreuses formes de coopération qui existent entre le Sénégal et les Etats-Unis, collaboration que « la VOA Dakar va contribuer à renforcer ».

VOA Launches New Frequency in Dakar - 102 FM

From left to right: Joyce Ngoh, Alioune Dramé, Ambassador Zumwalt and Bruce Sherman at the launching ceremony. (Photo US Embassy)
From left to right: Joyce Ngoh, Alioune Dramé, Ambassador Zumwalt and Bruce Sherman at the launching ceremony. (Photo US Embassy)
Voice of America (VOA) is officially now on Dakar’s airwaves.  U.S. Ambassador to Senegal James Zumwalt presided over a press conference and announced the happy news on March 3.
This launch is the fruit of several months of hard work on the part of various people who tirelessly labored to bring VOA to Dakar airwaves, now available at 102 FM.  Ambassador Zumwalt said:  “Now we [the United States] have an opportunity to add to the many voices on local airwaves.  I expect that it will allow us to deepen the solid relationship between the people of Senegal and the people of the United States.”  The Ambassador added that the government of the United States provides all financial support for the Voice of America; however, VOA maintains editorial independence and has a mandate against political interference from any U.S. government agencies.
Ambassador Zumwalt noted the presence of members of the Broadcasting Board of Governors (BBG) and VOA, notably Bruce Sherman, Director of the BBG’s Office of Strategy and Development, who came from Washington expressly for this launch of 102 FM. He also thanked Joyce Ngoh, Director of the Board’s West and Central Africa Office; Idrissa Fall, a native Senegalese and senior journalist on VOA’s French-to-Africa Service, who many Senegalese have been listening to for years; and Ngathie Diop, the Regional Coordinator of the Voice of America’s regional office here in Dakar.
Communications Director at the Ministry of Communication Alioune Dramé extolled the various cooperation streams that exist between Senegal and the United States, a collaboration which “VOA Dakar will contribute to reinforcing.”

Quand Doudou Ndiaye Rose âgé de 87 ans, révélait à Seneweb les secrets de sa longévité!


 

Doudou Ndiaye Rose : Les dernieres confidences de l'homme  a la baguette magique
 Doudou Ndiaye Rose n’est plus



DOUDOU NDIAYE ROSE à la levée du Corps de Vieux Sing Faye

Levée du corps de Vieux Sing Faye,
Voici la dernière interview de Doudou Ndiaye Rose. Doudou Ndiaye Coumba
Rose apres avoir pique une crise, et est transféré aux services
d’urgences cardio ou il est finalement decede. Prions pour lui, voici
son dernier interview
Souleymane Jules Diop attérit à la Primature!
La tension entre le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur Souleymane Jules Diop et le ministre des Affaires Etrangères Mankeur Ndiaye n’était qu’un secret de polichinelle. L’épisode du problème du consul de Marseille a fini par tout révéler. Finalement le président de la république a tranché en supprimant le poste du premier. Et Souleymane Jules Diop devient Secrétaire d’Etat auprès du premier ministre chargé du suivi du Plan d’Urgence de Développement Communautaire.
Reste à savoir si le duo Mankeur Ndiaye-Sorry Kaba permettra au directeur des Sénégalais de voir ses compétences et budgets renforcés.

Mayacine Diop, xalimasn.com

Souleymane Jules Diop muté!
Souleymane Jules Diop qui était jusque là, Secrétaire d'Etat auprès des Sénégalais de l'Extérieur, vient d'être muté par le président de la République. Il occupe désormais le poste de secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé du Programme d'Urgence de Développement Communautaire (PUDC).
Selon nos sources, cette décision de le muter fait suite à sa sortie pour contrer Mankeur N'diaye dans l'affaire Tamsir Faye. Le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l'Extérieur semble de ce fait, avoir eu raison sur lui...
  

Dakar actu



mardi 18 août 2015

Incivisme – 11 postes de la Senelec vandalisés à Dakar
XALIMA NEWS – Beaucoup de postes de la Société nationale d’électrification du Sénégal (Senelec), posés dans le cadre du projet Phase 2 de la Boucle 90KW à Dakar, ont été vandalisés et les équipements volés. A ce jour, renseigne-t-on du côté de la Senelec, il y a quelques 11 postes attaqués. Il s’agit des poste de la Place de l’Obélisque, Prestation familiale, Maison du parti, Dispensaire, Usima containers, Ecole maritime, Afrique métaux, Plage de Bel Air, Huile du Mali, Sodevin, Môle 5. « Au niveau du poste Prestation familiale (photo) nous avons trouvé, ce dimanche, dans l’après-midi, les outillages et des bouteilles d’eau de ces agresseurs d’un autre genre. Et nous pensons que ces gens ne sont pas loin et vont continuer leur vandalisme. Nous demandons l’appui de la hiérarchie pour que la Police et la Gendarmerie se saisissent du dossier afin de limiter les dégâts. Tous ces postes ne sont plus utilisables, comme le montre les photos. Les capots des transfos, tous les câbles de liaisons, les accessoires, les relais badins, les prises, les lampes, les TIPI, les raccordements des terres ont été démontés et emportés. Le reste a été dans un état piteux », rapporte notre interlocuteur. Les auteurs de ces actes ignobles passent dernières les postes et cassent les grilles d’aération pour pénétrer à l’intérieur. C’est vraiment grave et les dégâts sont énormes.
Leral



Electrocutés!

 Médina : Un enfant meurt électrocuté

Médina  
Une gamine de 12 ans, qui habite la Médina, plus précisément à la rue 13X6, a été électrocutée mortellement, hier, vers les coups de 21 heures à la Gueule-Tapée.Elle avait été envoyée par sa mère à la Gueule-Tapée après la prière du crépuscule. Bébé Fa, comme on la surnomme, a été foudroyée par des fils électriques qui pendaient à la rue 31X4 bis, alors que quelques fines gouttes de pluie arrosaient la zone, peu après la forte pluie de la fin de journée d’hier, sur Dakar. Elle est morte sur le coup. Bizarrement, les faits se sont produits alors que toute cette partie de la Gueule-Tapée et de la Médina était dans le noir du fait d’un délestage.
Selon « le Populaire », la victime a marché sur les fils électriques de la SENELEC qui étaient à terre, dans les eaux de pluie qui avaient transformé les rues en mare. La petite ne savait pas où elle mettait les pieds à cause de l’abondance des eaux de pluie, mais aussi de l’obscurité des lieux occasionnée par la coupure d’électricité. Et, malheureusement, Bébé Fa en est morte. Cette petite fillette est la énième victime des électrocutions depuis le début de l’hivernage. Pas plus tard qu’avant-hier, un conducteur de «pousse-pousse» avait connu le même sort au marché aux poissons de Pikine. Il est mort électrocuté au cours d’une petite averse en touchant un lampadaire.   


 OUAKAM
Un incident pour le moins malheureux est survenu hier soir à Ouakam, près du cimetière, où un homme a perdu la vie par électrocution, suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale sénégalaise.
Le corps, acheminé par les éléments des sapeurs pompiers, devra être rendu aujourd’hui à la famille pour l’inhumation.
Dakaractu, qui a été directement informé par la famille du défunt, présente ses sincères condoléances à cette dernière et prie pour le repos de l’âme du défunt...

REBONDISSEMENT DANS LA CRISE AU SEIN DU CUSEMS: Abdoulaye Ndoye porte plainte contre Dame Mbodj REBONDISSEMENT DANS LA CRISE AU SEIN DU CUSEMS:  Abdoulaye Ndoye porte plainte contre Dame Mbodj

La bataille sur la paternité du Cadre unitaire des syndicats des enseignants du moyen-secondaire (Cusems) qui oppose Abdoulaye Ndoye et Dame Mbodj va bientôt connaître son épilogue. Parce que le juge des référés qui confirme la fermeture du compte bancaire du syndicat a renvoyé les deux parties pour le jugement dans le fond de l’affaire. Ainsi, Abdoulaye Ndoye et compagnie vont mettre en branle une nouvelle procédure judiciaire en portant plainte aujourd’hui contre Dame Mbodj.


Il y a rebondissement dans la querelle sur la paternité du Cadre unitaire des syndicats des enseignants du moyen-secondaire (Cusems), entre Abdoulaye Ndoye et celui de Dame Mbodj. A partir d’aujourd’hui, le contentieux va prendre une tournure plus sérieuse. Les deux camps vont désormais s’affronter à la barre du tribunal pour vider définitivement ce différend qui date de longtemps. En effet, le secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye a décidé de porter plainte contre Dame Mbodj qui se réclame également secrétaire général du Cusems. Selon le chargé des revendications Aliou Ngningue, leur secrétaire général a pris cette décision suite au délibéré du juge des référés qui a confirmé la fermeture du compte bancaire du syndicat. «Le Gouvernement avait décidé de fermer le compte du syndicat suite à la plainte de Dame Mbodj, il y a de cela 7 mois. Jeudi dernier, le juge des référés a confirmé le blocage du compte, mais il a renvoyé les deux parties à un jugement dans le fond pour vider le contentieux. Et pour ce faire, il faut qu’une partie dépose une plainte contre l’autre. C’est la raison pour laquelle nous allons porter plainte aujourd’hui contre Dame Mbodji», a précisé M. Ngningue qui jure que Abdoulaye Ndoye est le secrétaire général du Cusems parce qu’il détient le quitus de reconnaissance du ministère de l’Intérieur. Le chargé des revendications du Cusems souligne d’ailleurs qu’il avait remis au Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dione le quitus lors de leur première rencontre. Donc, il est incompréhensible, à ses yeux, que l’Etat  bloque le compte bancaire du syndicat sur la base d’une plainte de Dame Mbodj.
 
 
Le camp de Dame Mbodj, lui aussi a crié victoire jeudi dernier après la confirmation de la décision du juge des référés du blocage du compte bancaire du syndicat jusqu’à ce que l’affaire soit vidée dans le fond. En fait, Dame Mbodj avait décidé de saisir la justice après avoir alors constaté l’ouverture du compte bancaire du syndicat et le retrait de fonds effectués par Ndoye et Cie. Car le premier blocage du compte du syndicat a été du fait de la scission au sein de l’organisation syndicale lors du congrès en 2013. Abdoulaye Ndoye avait obtenu sa réouverture après réception du quitus du ministère de l’Intérieur. Seulement, le compte a été, à nouveau, bloqué il y a sept mois parce que Dame Mbodji avait réussit à obliger Poste-finance à respecter la décision du juge qui avait ordonné le blocage du compte en question jusqu’à ce que le contentieux soit vidé.
 
 
Aliou Ngningue soupçonne l’Etat d’être derrière la fermeture du compte bancaire pour leur mettre des bâtons dans leurs roues. Mais, c’est peine perdue, dira le syndicaliste parce que le juge des référés n’a fait que différer la bataille. «On cherche à liquider le Cusems, mais nous allons résister et si nécessaire utiliser des moyens non conventionnels», avertit Aliou Ngningue.
L’As