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jeudi 30 juillet 2020

Faidherbe ou la fascination du bourreau (Par Boubacar Boris Diop)


Faidherbe ou la fascination du bourreau (Par Boubacar Boris Diop)
Par: Boubacar Boris DIOP -Seneplus.com | 30 juillet, 2020 
Faidherbe ou la fascination du bourreau (Par Boubacar Boris Diop)
"L'art suprême de la guerre est de réussir à assujettir l'ennemi sans avoir à combattre" (Sun Tzu)

Nous sommes des milliers à passer, chaque jour que Dieu fait, devant le Théâtre National Daniel Sorano. Que savons-nous de son parrain qui fut, semble-t-il, un grand acteur français ? La réponse à cette question est aussi simple que troublante : nous ne savons rien de ce monsieur Sorano. À part un insignifiant hasard biographique – son père a été greffier à Dakar au début du siècle dernier - rien ne le rattache à notre pays. De son riche répertoire, pas une pièce ne concerne, même de loin, l'Afrique ou encore moins le Sénégal où il n'a du reste jamais mis les pieds.

On pourrait en dire presque autant du philosophe Gaston Berger dont une de nos meilleures universités porte le nom. "L'inventeur de la prospective" – comme Senghor aimait, curieusement, s'en vanter à tout bout de champ – né à Saint-Louis, petit-fils de Fatou Diagne, a toutefois quitté le Sénégal dès sa plus tendre enfance et, que l'on sache, n'y est jamais revenu.
Que l'histoire humaine soit avant tout ce qui en subsiste au fil des âges dans l'esprit des vivants, chacun en est bien conscient. Mais quoi de plus absurde qu'une mémoire historique tournant à vide ? On ne peut sommer un peuple de cultiver le souvenir de personnalités auxquelles rien ne le relie et qui n'ont eu aucun impact sur sa destinée. C'est pourtant, à en juger par ces deux exemples, ce à quoi nous conviait Senghor. Il aurait pu tout aussi bien, sous le même prétexte chic et tellement irritant –"métissage culturel", "civilisation de l'universel" – appeler ce théâtre "Alexandre Pouchkine" ou "Alexandre Dumas".

Le plus remarquable toutefois, à mon humble avis, c'est qu'une situation aussi cocasse ne nous ait jamais fait ni chaud ni froid. En son temps, personne n'a cru devoir souffler avec déférence à l'oreille du président-poète : "Pourquoi pas Cheik Aliou Ndao, Aimé Césaire, Douta Seck ou Doura Mané ?" entre autres figures théâtrales majeures. Il se pourrait bien qu'au fond, nous nous en moquions complètement de ces noms au fronton des édifices publics. Peut-être aussi préférons-nous éviter toute confrontation avec notre véritable passé, si compliqué voire embarrassant à bien des égards, comme nous l'a délicatement rappelé Fadel Dia dans Sud Quotidien.

Que l'on me permette de donner un autre exemple de ce désir d'amnésie qui doit avoir des racines très profondes. À la fin du mois d'octobre 1986, le président Abdou Diouf et son ministre de la Culture, Makhily Gassama, ont fait construire le mausolée de Lat-Dior sur l'ultime champ de bataille de notre héros national. Avant cette louable initiative, Dékheulé et son fameux puits étaient complètement à l'abandon, comme j'avais eu l'occasion de m'en rendre compte moi-même avec stupéfaction. Eh bien, en fin 2017 un article du journal Le quotidien nous apprenait que trente ans après, le lieu était redevenu encore plus misérable qu'avant. Venant d'un peuple si prompt à exalter ses valeureux ancêtres, de telles attitudes incitent à parler, au moins, de schizophrénie. On n'a d'ailleurs pas assez relevé que de Lat-Dior lui-même à Aline Sitoé Diatta en passant par Alboury Ndiaye, Cheikh Omar Foutiyou Tall, Sidiya Ndaté Yalla Diop et d'autres encore, l'épopée de nos figures héroïques se conclut presque toujours par la disparition pure et simple de leur corps et souvent loin de leur patrie. Tombouctou. Dosso au Niger. Les falaises de Bandiagara. La forêt gabonaise de Nengue-Nengue. Ce sont là quelques-unes des terres lointaines où se sont perdues leurs traces. Pour toujours ? On espère bien que non.

Au final, seule une certaine désinvolture mémorielle peut expliquer qu'il n'y ait pas depuis 1960 une imposante statue – qui aurait pu être, quoi qu'on pense de lui par ailleurs, celle de Senghor – symbolisant notre accession à la souveraineté internationale. Le monument de la Renaissance ? Ses géants mal dégrossis ne daignent même pas nous regarder dans les yeux. On les dit occupés à scruter le soleil. Grand bien leur fasse. Eussent-ils été des éléphants ou des cachalots qu'ils ne nous parleraient pas davantage.

Ces réflexions m'ont été inspirées par la polémique en cours à propos d'un certain Louis-Léon César Faidherbe. À ce général français quasi caricatural – moustache fournie, binocles, menton volontaire, uniforme flamboyant – le Sénégal a déclaré sa flamme de mille et une manières. En plus de la statue et de la place qui sont aujourd'hui au centre de toutes les controverses, une avenue, un hôtel, des rues et, last but not least, le pont de Saint-Louis, lui ont été dédiés. Ce n'est pas tout, puisqu'à Dakar une autre de ses statues a trôné jusqu'en août 1983 en face du Palais de la République, dans la cour de l'actuelle Maison militaire.

L'homme ainsi glorifié a massacré, pillé, violé, incendié des bourgades et écrasé en toutes circonstances notre peuple de son mépris raciste. Le Professeur Iba Der Thiam a résumé avec sobriété ses sanglants exploits : "En huit mois, dit-il, Faidherbe a tué 20 000 Sénégalais." Et c'est là une évaluation à minima. Tous ces crimes sont bien documentés et personne à ce jour n'a osé les mettre en doute. Soit dit sans passion, c'est se rouler dans la fange que de chercher la moindre excuse à un conquérant aussi brutal. Lors du siège de Fatick, le guerrier, comme enivré par sa propre cruauté, lâcha dans un petit moment d'abandon philosophique : "Ces gens-là, on les tue, on ne les déshonore pas !" Très sympa, ce compliment, à l'instant même où il taillait en pièces les nôtres. Mais voilà : Senghor a tellement adoré ce propos condescendant qu'il l'a repris dans un somptueux poème de Chants d'ombre avant d'en faire la devise de l'armée nationale, pourtant une des institutions les plus respectées de ce pays. Il est temps de s'interroger sur cette humiliante anomalie.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Ma génération et celles qui l'ont précédée ne sont pas exemptes de reproches. Nous les aînés, avons fauté et c'est pourquoi la campagne Faidherbe doit tomber, initiée par des jeunes, ne peut que nous interpeller. On est bien obligé d'admettre que les symboles de la colonisation nous encerclent depuis soixante ans et que, pour être franc, ils n'ont jamais dérangé grand monde. J'avouerai moi-même sans façons n'avoir pas été épargné par une aussi étrange indifférence. Au plus fort de cette querelle sur la statue de Faidherbe, j'ai trouvé fascinant ce vide émotionnel, ce flottement mental qui empêche la victime de sentir les fers à ses pieds s'il ne l'amène à en aimer la musique… Pointer du doigt cette sorte de folie douce, ce n'est pas jeter la première pierre à qui que ce soit. Je sais bien que je suis mal placé pour sonner, avec des hurlements patriotiques, la charge contre une malheureuse statue. Après tout, malgré plusieurs années passées à Saint-Louis, je n'en avais jamais relevé l'incongruité ni peut-être même l'existence. À ma connaissance, à part Sembène, auteur en 1978 d'une lettre incendiaire à Senghor, personne n'avait protesté contre la statue de Faidherbe avant la présente campagne. Et Dieu sait si des milliers de rebelles en ont eu l'opportunité à Saint-Louis la turbulente ! Ndar-Géej en a vu défiler, des femmes et des hommes de refus qui avaient toutes les raisons de tenter un petit coup d'éclat contre cet oppresseur étranger continuant à crier victoire d'outre-tombe. Si tant d'ennemis de l'ordre colonial ou néo-colonial sont quotidiennement passés à côté de ce cri de révolte-là, c'était sans doute moins par mollesse idéologique que du fait d'une distraction bien compréhensible.

Le fait est qu'à force de se fondre dans le paysage, le monument érigé en 1886 par des négociants français, avait fini par devenir invisible. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne paie pas vraiment de mine. Nous ne sommes pas en train de parler ici d'une sculpture géante plantée au cœur de la ville et la narguant du haut d'on ne sait quelle glorieuse épopée coloniale. Sans être évidemment un petit machin de rien du tout, la statue de Faidherbe n'est même pas, pour le dire ainsi, à la hauteur de sa mauvaise réputation. La place qui l'abrite est excentrée et exiguë et l'œuvre elle-même, quoi qu'à l'air libre, donne l'impression d'y être à l'étroit ou même au rebut. Il est dès lors normal qu'en un siècle et demi l'image, délestée de toute charge politique, ait fini par tirer sa seule légitimité d'une forme de droit du premier occupant du sol. Le monument est juste là, prisonnier du passé, si peu en résonance avec la vie des gens qu'il en devient irréel. Comment pourrait-il déranger ? Mais aussi comment se résigner à ce qu'il ne soit plus là ? Tel est sans doute le dilemme des habitants de la ville. Pas de tous ses habitants, j'imagine, puisqu'on peut être, me semble-t-il, Saint-Louisien, natif de Saint-Louis, sans être Doomu-Ndar. C'est de ces derniers qu'il est question ici. Il se pourrait qu'ils soient moins hantés par l'effacement de la figure de Faidherbe – à laquelle ils ont rarement prêté attention – que par le trou qu'une telle opération risque de creuser dans leur mémoire. Mais il y a tout lieu de craindre qu'il ne leur restera plus sous peu que leurs yeux pour pleurer : si jamais une statue a été à l'article de la mort, c'est bien celle-là. Son sort semble en effet définitivement scellé depuis le matin de 2017 où le vent est entré dans la danse, prenant sur lui de l'arracher et de la jeter par terre. Simple caprice de la météo ? Cela est possible mais on aura bien du mal à expliquer aux sceptiques pourquoi le vent a choisi de frapper à l'aube du 5 septembre, jour anniversaire de la condamnation, dans le palais situé juste en face, de Cheikh Ahmadou Bamba à sept longues années d'exil au Gabon…

Quoi qu'il en soit, cet orage nocturne a donné des idées à de jeunes activistes qui ont créé il y a trois ans le collectif Faidherbe doit tomber.. Surfant fort à propos sur la vague du Black Lives Matter, ses initiateurs, parmi lesquels Khadim Ndiaye, Pape Alioune Dieng, Thierno Dicko et Daouda Guèye, ont réussi à changer la donne du tout au tout. Ils sont jeunes et cela est bien normal, car en dépit des apparences ce qui se joue a plus à voir avec le futur qu'avec le passé comme en témoigne l'appel que leur a lancé Pierre Sané. En fait, leur action a consisté à retenir par la manche des passants au bord des routes – et sur les autoroutes de l'information ! – pour leur dire : "Regardez bien le Toubab sur cette statue avec l'infâme mention ‘‘Le Sénégal reconnaissant !" et à leur demander, après le récit des atrocités commises par le soudard : "Est-il normal que nous fassions de notre bourreau un héros ?" Bien sûr que c'est un scandale, une honte, la preuve d'un inquiétant mépris de soi-même. Voilà ce que presque tout le monde a toujours pensé sans juste trouver le temps de s'y arrêter. À présent, les mots n'en finissent pas de donner corps à cette colère longtemps endormie, inconsciente d'elle-même. Et ces mots cristallisant désormais toutes les passions sur Faidherbe sont la pire chose qui pouvait lui arriver. Ses victimes vont le réveiller d'entre les morts pour bien s'assurer que son deuxième trépas sera, si on ose dire, le bon. Au bout du compte, il est tout simplement devenu impossible de passer devant le monument dédié à Faidherbe sans s'interroger sur sa présence à cet endroit précis. Et rien que cela est une victoire des militants du collectif. Je ne sais si les partisans du maintien de la statue constituent ou non la majorité à Saint-Louis mais cela n'a plus grande importance. Faidherbe est en train de mourir de sa belle mort et chaque mot proféré dans cette dispute – peu importe si c'est pour ou contre lui – est un clou de plus à son cercueil. Mon ami Louis Camara a déclaré l'autre soir sur une télévision : "Si la statue de Faidherbe disparaît, j'éprouverai peut-être un peu de nostalgie mais en aucun cas du regret". C'est à la fois courageux et d'un raffinement tout saint-louisien mais j'ai cru aussi entendre des paroles d'adieu…

Il est du reste essentiel de savoir qu'au moment où la polémique bat son plein, Faidherbe repose en paix dans une petite pièce du Centre de Recherche et de Documentation de Saint-Louis. Le débat porte donc sur un monument "décapité" pour cause de travaux sur la place. D'après les officiels, la statue devrait être remise sur son piédestal entre janvier et mars 2021. La situation ainsi créée est pour le moins insolite et on a bien du mal à savoir quoi en penser. Il n'est même pas exclu que ce soit pour le gouvernement une façon de se débarrasser en douce du problème, à la sénégalaise en quelque sorte. Mais quelles qu'aient été ses intentions, il aura seulement réussi à faire marquer de nouveaux points aux adversaires de l'ancien Gouverneur. Ce n'était en effet pas pour eux une mince affaire que de se battre pour faire déboulonner Faidherbe. À present, il leur suffira de rester mobilisés pour qu'il ne soit pas reboulonné. C'est là une tâche infiniment plus aisée depuis que le meurtre de George Floyd fait braquer les projecteurs du monde entier sur tous les symboles de "la férocité blanche" – pour parler comme Amelia Plumelle-Uribe – à l'égard des autres races humaines. Même pendant la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis et celle contre l'apartheid, l'anti-kémitisme n'avait pas fait l'objet d'une réprobation aussi universelle. On ne voit pas comment le pouvoir de Macky Sall pourrait ne pas en tenir compte. Reboulonner Faidherbe par peur de fâcher Paris serait, dans le contexte actuel, un aveu si spectaculaire de larbinisme que personne n'en croirait ses yeux. Cela ferait assurément rire toute la planète à nos dépens, surtout au moment où les Français eux-mêmes commencent à en avoir assez du personnage. Et les autorités de notre pays ne pourront pas non plus se tirer d'embarras en escamotant la statue pour ensuite faire comme si elle n'a jamais existé. Malheureusement pour elles, tant que la place ne sera pas débaptisée, le problème – leur problème - restera entier.

L'histoire est d'ailleurs en train de s'accélérer et certains signes ne trompent pas : il est surtout question désormais de savoir par qui remplacer Faidherbe. Deux personnalités politiques de premier plan, Mary Teuw Niane, ancien ministre de l'Enseignement supérieur et Aminata Touré, ex-Premier ministre et actuelle présidente du Conseil Économique, Social et Environnemental, ont clairement pris position contre cet insultant vestige de l'époque coloniale. Un autre ancien ministre, de l'Education nationale cette fois-ci, le Professeur Iba Der Thiam, avait ouvert la voie en 1984, en donnant au lycée Faidherbe le nom de Cheikh Omar Foutiyou Tall. Soit dit au passage, c'est aussi grâce à Iba Der Thiam qu'à Kaolack, la même année, le lycée Gaston Berger – comme on se retrouve ! – est devenu Valdiodio Ndiaye. Le célèbre pont de Saint-Louis et une grande avenue dakaroise attendent leur tour d'être renommés. Tout cela peut donner l'impression d'un acharnement contre cet administrateur colonial. Il n'en est rien. Des toubabs comme lui, le Sénégal en a vu passer beaucoup mais aucun d'eux ne reste aussi envahissant tant d'années après sa mort. Ceux qui le défendent, d'ailleurs non sans gêne, on l'a bien remarqué, devraient s'interroger sur l'hyper-célébration d'un tel individu. Sembène avait bien raison d'apostropher en termes assez rudes le président de l'époque : " Notre pays n'a-t-il pas donné des femmes et des hommes qui méritent l'honneur d'occuper les frontons de nos lycées, collèges, théâtres, universités, rues et avenues ?" C'est une excellente question. Même si la réponse semble couler de source, il faut aussi se demander, en toute honnêteté, pourquoi presque un demi-siècle plus tard, elle reste d'actualité.

S'il est une leçon à retenir de l'histoire des relations entre les nations, c'est qu'un peuple conquis ne guérit jamais tout à fait des blessures de la défaite. En somme, il n'y a rien de nouveau sous le soleil et les Africains ne sont pas les seuls à qui la petite Europe a imposé au cours des siècles sa volonté de puissance. Partout l'Europe a d'abord détruit des royaumes par le fer et par le feu avant de s'ingénier à pétrir longuement, lentement, presque avec tendresse, tel un potier sa glaise, la cervelle des élites. D'avoir ainsi fragilisés les humains et leurs Dieux lui a permis de bouleverser à son avantage la production économique et les rapports sociaux.

Dans l'histoire du Sénégal, il existe un véritable cas d'école de ce processus de fabrication du fantoche par le maître venu de l'autre bout du monde. Je fais allusion ici à la tentative - heureusement avortée - de Faidherbe de faire de Sidiya Diop, prince héritier du Walo, un Brack blanc à la peau noire. L'histoire, pourtant avérée mis à part certains points de détail, est difficile à croire. Il est encore plus incroyable que si peu de Sénégalais la connaissent.

Destiné à régner sur le Walo, Sidiya Diop était le fils de la Reine Ndaté Yalla Mbodj, dont notre peuple chérit tant la mémoire. Aminata Touré a d'ailleurs récemment proposé que la place Faidherbe porte désormais son nom. Sidiya avait à peine dix ans quand il fut envoyé de force à l'Ecole des Otages de Saint-Louis. Frappé par sa vivacité d'esprit et sa précocité, Faidherbe entreprit, avec sa détermination habituelle, de faire du futur souverain un étranger parmi ses sujets, un être humain totalement différent de celui qu'il était à sa naissance. Si on l'appelle encore aujourd'hui Sidiya Léon Diop, c'est parce que Faidherbe avait ajouté son propre prénom à celui de l'adolescent lors de son baptême chrétien. C'était, littéralement, une entreprise de dévoration de l'âme du jeune homme. À l'école française, Sidiya Léon Diop se montre si brillant que Faidherbe n'hésite pas à l'inscrire au "Lycée Impérial" d'Alger. Mais la ville ne plaît pas à Sidiya et au bout de deux ans son puissant protecteur le fait revenir à Saint-Louis où il complète sa formation dans un établissement tenu par des religieux. Bien né, bon catholique, d'une intelligence supérieure, chouchouté par les colons et, dit-on, féru de stratégie militaire, Sidiya Léon Diop avait tout lieu d'être content de son sort. Croquant la vie à belles dents, il était tout à fait à l'aise dans les costumes, les manières, la nourriture et la langue des toubabs. Inutile de préciser que, formaté pour mépriser les siens, il ne s'en priva pas.

Il en fut ainsi jusqu'au jour où, lors d'un rassemblement public à Mbilor, le griot Madiartel Ngoné Mbaye refusa de chanter, comme il se devait, les louanges de Sidiya Léon Diop. Lorsque ce dernier voulut savoir pourquoi il se comportait ainsi, le griot lui répondit ceci : "Sidiya, je ne peux plus te chanter car je ne te reconnais plus, tu n'es pas habillé comme nous, tu n'agis pas comme nous et personne au Walo ne comprend les mots qui sortent de ta bouche !" Sans doute le Prince héritier du Walo se sentait-il déjà mal dans sa peau, car il reconnut sur-le-champ s'être fourvoyé et entama sa seconde métamorphose allant, dit-on, jusqu'à ne plus proférer un seul mot de français. Il renoua aussi avec la religion de ses ancêtres, se débarrassa du "'Léon" dont son mentor l'avait affublé et redevint Sidiya Ndaté Yalla Diop.

Pour Faidherbe qui s'était senti poignardé dans le dos, le revirement de son "fils" valait déclaration de guerre. Et celle-ci eut lieu mais plus tard. Sidiya Ndaté Yalla finit par prendre les armes contre les successeurs de Faidherbe et leur imposa par ses succès militaires d'importantes concessions. Fait prisonnier à Bangoye, exilé dans la forêt de Nengue-Nengue au Gabon, Sidiya y devint si populaire parmi les colons de l'époque que ceux-ci décidèrent de le faire rentrer au Sénégal à l'insu de l'administration française. Lorsque le Colonel Brière de Lisle apprit que le bateau le transportant avait accosté au port de Dakar, il monta à bord et lui fit savoir qu'il serait abattu à la seconde même où il en sortirait. Le même bateau le ramena au Gabon. Sidiya Ndaté Yalla Diop, qui n'avait pas encore trente ans, réalisa alors qu'il ne reverrait plus jamais sa terre natale. Une nuit de juin 1878, il se tira une balle en plein cœur.

Il est facile de comprendre à partir de ces faits historiques pourquoi Sidiya Ndaté Yalla Diop aurait dû être au centre de l'actuelle controverse. En raison même de sa relation personnelle avec Faidherbe, tout ce qui se dit et s'écrit en ce moment évoque, en creux, le destin tragique et singulier de Sidiya. Or, tout se passe depuis un siècle et demi comme s'il n'a jamais été de ce monde. Il se pourrait que sa mémoire se perpétue d'une façon ou d'une autre au Walo mais ce serait bien l'exception. Sa volte-face de Mbilor n'était pourtant pas anodine car on peut penser, avec le recul, qu'elle a modifié en profondeur le cours de notre histoire politique. Tout porte en effet à croire que Faidherbe le préparait à la magistrature suprême, comme on dit aujourd'hui. Sous-lieutenant de l'armée française à seulement vingt ans et doué pour l'art de la guerre, il aurait pu devenir le premier Général ou même le premier Gouverneur noir de l'Empire colonial français. S'il en avait été ainsi, il serait aujourd'hui la référence absolue de notre pays toujours si prompt à se pâmer devant tout compatriote ayant réussi à être "le-premier-quelque-chose-noir.” Qu'il s'agisse de Blaise Diagne, de Léopold Sédar Senghor ou de Lamine Guèye, les exemples ne manquent pas chez nous de grosses carrières politiques bâties sur ce genre de malentendu. En tout état de cause, il est quasi certain que si Faidherbe était arrivé à ses fins avec Sidiya, le Sénégal aurait à l'heure actuelle un visage bien différent. Et probablement pas pour le meilleur…

Débarrasser nos artères des noms de Jules Ferry, Pompidou, Charles de Gaulle et autres Béranger-Ferraud est certes une œuvre de salubrité publique. Pourtant la présente querelle – une affaire sérieuse, s'il en est – va bien au-delà de quelques boulevards et monuments. Elle nous installe au cœur de formidables enjeux historiques car il y est surtout question de la finalité de notre présence sur terre. Il n'est dès lors pas étonnant que la connexion se soit faite si aisément entre le mot d'ordre Faidherbe doit tomber et le slogan Black Lives Matter. C'est le prisme au travers duquel il faut analyser le choix existentiel de Sidiya Ndaté. En plus de nous avoir donné à lire, concrètement, dans sa trop brève vie tout notre rapport à l'occupation étrangère, il fut ce qu'on pourrait appeler un résistant stratégique. Son combat anti-colonialiste ne fut jamais inscrit dans le court terme ni rythmé par des alliances et revirements eux-mêmes dictés par le rapport de forces sur le terrain. Sa propre mésaventure lui avait fait prendre conscience qu'au-delà de la trivialité des jeux de pouvoir, l'occupant vise à détruire chez les peuples conquis ce qui en fait des humains, leur imaginaire et leur sens moral. Jusqu'à sa capture, il essaya de persuader ses homologues de l'impératif d'une grande coalition contre l'occupation étrangère. Sans succès, on l'a vu.

Ce grand homme mérite que l'Etat sénégalais mette tout en œuvre pour que ses restes soient rapatriés du Gabon. Des élus de Dagana ont paru s'y activer il y a quelques années mais cela ne semble plus être à l'ordre du jour. Sékou Touré avait bien réussi en son temps à se faire restituer par Libreville la dépouille mortelle de l'Amamy Samory Touré. Pour notre pays, c'est le moment ou jamais de marcher sur ses traces. Ce serait un sacré clin d'œil à l'histoire si la chute de Louis-Léon César Faidherbe devait se traduire par le triomphal retour d'exil de Sidiya Ndaté Yalla Diop

mercredi 29 juillet 2020

CONSEIL DES MINISTRES DU 29 JUILLET 2020


Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres, le mercredi 29 juillet 2020, à 10 heures, au Palais de la République. 
Le Chef de l’Etat, à l’entame de sa communication, a adressé, au nom de la Nation, ses condoléances les plus attristées à la famille du Défunt et à toute la Presse sénégalaise, africaine et internationale, suite au Rappel à Dieu de Monsieur Babacar TOURE, Président Fondateur du Groupe Sud Communication, ancien Président du Comité national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et ancien Président du Conseil national de Transition de l’Analogique au Numérique (CONTAN). Il a, ensuite, informé le Conseil de sa décision de baptiser la Maison de la Presse au nom de Babacar Touré, pour offrir en exemple, le professionnel hors pair qu’il était, aux générations futures.
Le Président de la République, abordant la célébration de la tabaski (l’AID EL KEBIR), ce vendredi 31 juillet 2020, a saisi l’occasion pour adresser ses chaleureuses félicitations et présenter ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il exhorte, dans cet esprit, nos compatriotes à redoubler de vigilance et d’engagement communautaire pour consolider la résilience de notre système de santé face à la pandémie de la COVID-19. 
Le Chef de l’Etat, sur l’impératif d’intensifier la mise en œuvre de la stratégie « Sénégal Numérique 2025 », a rappelé au Gouvernement, l’urgence de bâtir un Sénégal Emergent à travers l’accélération de l’aménagement numérique du territoire national afin de favoriser l’accès universel, à moindre coût, aux services numériques de qualité. Il a, à cet égard, demandé à l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) de veiller davantage à la qualité du service délivré par les opérateurs aux usagers, ainsi qu’à la soutenabilité des tarifs appliqués aux consommateurs.  
Le Président de la République a, par ailleurs, demandé à la Ministre de l’Economie numérique, de faire prendre toutes les dispositions pour la mise en œuvre optimale des composantes du Programme Spécial « SMART SENEGAL ». Il a, dans cet élan, rappelé l’impératif de mettre à disposition les moyens nécessaires au développement de l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS). 
Le Chef de l’Etat a également souligné l’impératif d’achever le basculement intégral de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) de l’analogique au numérique. Il a particulièrement demandé au Ministre de l’Intérieur, en rapport avec le Ministre de la Communication, de soumettre, en urgence, à sa validation, la liste des 300 villages éligibles à la 2ème phase du projet sino - sénégalais d’accès à la Télévision Satellite.
Le Président de la République a, sur ce chapitre, demandé aux membres du Gouvernement d’intensifier, avec le concours de l’ADIE, la transformation digitale des administrations afin d’asseoir un service public accessible, innovant et performant. Il a, enfin, demandé, au Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République et au Ministre de l’Economie numérique, d’intensifier l’exécution des projets relatifs à la Cybersécurité.
Le Chef de l’Etat, évoquant la célébration de la Journée nationale de l’Arbre et l’intensification des campagnes nationales de reboisement, a informé le Conseil qu’il présidera, le dimanche 09 août 2020 à Diamniadio, la cérémonie marquant la célébration de la 37ème édition, dont l’arbre parrain est le Baobab. Il a, en outre, demandé au Ministre de l’Environnement et du Développement Durable et aux autres ministres impliqués, de soutenir le déploiement intensif des activités de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte qui doit finaliser le recrutement et l’entrée en service progressif, à terme, des 10.000 jeunes volontaires. 
Le Président de la République a, enfin, informé le Conseil de sa décision de créer un Grand Prix du Président de la République pour le Reboisement et la Protection de l’Environnement. 
Le Chef de l’Etat, au sujet du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, a rappelé l’importance qu’il accorde à l’instauration au niveau des entreprises, d’un climat favorable à l’investissement et à la consolidation de l’emploi. Il a, à ce titre, réitéré ses directives relatives au respect scrupuleux des droits des travailleurs en cette période de gestion de la pandémie de la COVID-19. Il a, à cet effet, demandé au Ministre du travail de finaliser, avant le 15 août 2020, avec les partenaires sociaux et le Haut Conseil du Dialogue social, l’évaluation de l’impact de la pandémie de la COVID-19 en milieu du Travail.
Le Président de la République, revenant sur l’application de la règlementation sur la circulation des gros porteurs, a requis auprès du Ministre des Transports terrestres, du Ministre de l’Intérieur et du Ministre des Forces Armées, le renforcement systématique des contrôles techniques de la circulation des camions et autres gros porteurs, en particulier, dans les centres urbains et périurbains.
Le Chef de l’Etat, au titre de la coopération et des partenariats, a demandé aux ministres en charge du Commerce et du Tourisme, de veiller à la bonne préparation de la participation du Sénégal à l’Exposition internationale de la Province chinoise de Hainan, prévue du 19 au 22 novembre 2020.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique, en informant le Conseil avoir pris part, le 23 juillet, en compagnie des Chefs d’Etat de Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigéria et du Niger, à la Mission d’information, d’écoute et d’échanges de la CEDEAO sur le Mali et au Sommet extraordinaire de ladite Organisation tenu, en visioconférence, le lundi 27 juillet 2020.
Au titre des Communications :
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur la mise en œuvre des projets phares prévus dans le cadre des initiatives présidentielles (PSE jeunesse 2035 et PSE numérique inclusive).
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la situation du FORCES COVID-19, l’exécution de la LFR 2020 et la présence du Sénégal sur le marché financier.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point sur l’assistance apportée à nos compatriotes de la Diaspora et sur la situation internationale.
Le Ministre en charge de la Solidarité nationale a fait le point sur l’aide alimentaire d’urgence.
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le projet de Programme de Relance de l’Economie nationale.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur la situation de la pandémie, du paludisme et sur le nouveau laboratoire national de détection de Thiès.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation de la pluviométrie, la mise en place des intrants agricoles et l’exportation de fruits et légumes.
Le Ministre en charge du Travail a fait une communication portant sur l’enquête effectuée sur l’impact de la pandémie dans le milieu du travail.
Le Ministre en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur l’état d’exécution des projets phares du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
le décret portant dénomination de la maison de la Presse.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Monsieur Lamine DIOM, Inspecteur général d’Etat de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 514357/C, est nommé, Vérificateur général du Sénégal ;
  • Monsieur Sacoura GUEYE, inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde n° 621654/Z, est nommé, Directeur de l’Institut national d’Education et de Formation des jeunes aveugles (INEFJA) au ministère de l’Education nationale.

DÉCÈS DE BALLA SIDIBÉ ...

SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE
DÉCÈS DE BALLA SIDIBÉ, "PILIER" ET MEMBRE FONDATEUR DE L’ORCHESTRA BAOBAB
29 juillet 2020 à 14h39min1529%Tags:
Dakar, 29 juil (APS) - Le chanteur et musicien sénégalais Balla Sidibé, un des fondateurs du groupe mythique Orchestra Baobab, est décédé mercredi à Dakar, a-t-on appris de l’administrateur de ce groupe, Thierno Koyaté.

"C’est la triste nouvelle, il est décédé ce matin à Thiaroye’’, a-t-il dit à l’APS, confirmant la nouvelle déjà annoncée par des médias et sur les réseaux sociaux.

"Hier, nous étions en répétition à la maison de la culture Douta Seck pour préparer les 50 ans de l’orchestre. Il est parti brusquement", a ajouté Thierno Koyaté.

Pour les membres de l’Orcestre Baobab qui se trouvent présentement à la maison mortuaire à Thiaroye, dans la banlieue dakaroise, "c’est un départ brutal".

"Nous ne nous y attendions pas, on préparait le cinquantenaire et un documentaire aussi, et il y jouait un très grand rôle, c’était le pilier. Je ne suis pas bien, je suis très triste, mais il faut faire avec", a indiqué Koyaté, qui a rejoint comme guitariste le groupe mythique en 2000, lors de la reprise de ses activités début 2000, après une interruption d’une dizaine d’années.

L’Orchestra Baobab, un groupe lancé en 1970, était animé par de grands noms tels que Balla Sidibé, Ndiouga Dieng, Issa Sissokho, tous les trois désormais décédés, ainsi que Rudy Gomis et Attisso Barthélémy, qui ne sont plus du groupe.

"Balla Sidibé était le doyen de l’orchestre, et à chaque occasion, il nous racontait des anecdotes par rapport au groupe. Franchement, on a perdu un monument doublé d’un musicien hors pair, car il était chanteur et trimbaliste en même temps, il alliait les deux rôles en même temps, c’est un rôle très difficile", confie Thierno Koyaté.

Selon l’administrateur du groupe, les membres fondateurs de l’Orchestra Baobab sont en train de tirer leur révérence un par un.

"Ces gens font partie de nos références, des gens qu’on a vénérés et côtoyés’’, a témoigné le président de l’Association des métiers de la musique (AMS) Daniel Gomes.

Des gens qui ont été "toujours de bons conseillers. Mais les gens se rendent compte que le +Baobab+ est aujourd’hui bien décimé avec la plupart de ses membres qui sont partis", a-t-il poursuivi.

Pour Daniel Gomes, "tout cela nous fait prendre conscience que nous sommes dans un secteur fragile, nous donnons beaucoup de bonheur, mais en ce moment on est durement touché".

L’Orchestra Baobab est un ensemble musical lancé en 1970, à l’époque des grands groupes musicaux africains.

Après une dizaine d’années d’interruption, le groupe sénégalais s’était reformé et avait renoué avec le succès à l’initiative du chanteur Youssou Ndour, au début des années 2000.

Il est surtout reconnu par son style musical alliant sonorités latines, notamment cubaines, rythmes africains plus particulièrement sénégalais et des airs de blues et jazz par moments

mardi 28 juillet 2020

2000 MÉDECINS DÉNONCENT LES MENSONGES SUR LA PANDÉMIE


2000 MÉDECINS DÉNONCENT LES MENSONGES SUR LA PANDÉMIE

Publié le par Résistance verte
Ce groupe de médecins allemands et internationaux, virologues, immunologistes, infectiologues, épidémiologistes... qui dénoncent les mesures sanitaires mondiales inadéquates et leurs conséquences, a créé une commission d'enquête extra-parlementaire. Ils invitent les médecins et experts du monde entier afin d'enquêter sur les abus et incohérences dans les mesures non démocratiques prises par les gouvernements dans le cadre de la "pandémie" Covid 19.
ACU Außerparlamentarischer Corona Untersuchungsausschuss, Commission d'enquête extra-parlementaire sur le COVID 19.

Texte, ACU (03.07.2020)
Bienvenue à l'ACU, la commission d'enquête extra-parlementaire sur le Corona. Si le Parlement ne le fait pas, alors nous, les citoyens, sommes appelés à le faire nous-mêmes.
Commission d'enquête extra-parlementaire du Corona, nous allons enquêter sur les raisons pour lesquelles ces mesures restrictives ont été appliquées dans notre pays au cours de la CoVid-19, sur les raisons pour lesquelles les gens souffrent maintenant  et sur la proportionnalité  de cette maladie, qui a en fait été causée par un virus SARS-CoV-2. Nous avons de sérieux doutes quant à la proportionnalité de la manière dont ces mesures restrictives ont été prises. Cela doit être examiné et, étant donné que ni les parlements, ni les partis d'opposition, ni les partis au pouvoir n'ont convoqué de commission et que celle-ci n'en est même pas au stade de la planification, il est grand temps que nous prenions les choses en main maintenant.  Nous inviterons et entendrons ici, au sein du Cercle des porte-parole de Corona, des experts de tous les horizons, issus des domaines de la médecine, des affaires sociales, du droit, de l'économie et bien d'autres encore. SRAS-CoV- 2
Des experts de renom ont déjà aimablement accepté d'être présents. Outre le cercle des orateurs, mon collègue le professeur HADITSCH et mon collègue le Dr SCHIFFMANN, je voudrais également me présenter. Je m'appelle Heiko SCHÖNING, je suis un simple médecin de Hambourg. Ma motivation personnelle est que je suis un père, comme beaucoup d'autres dans ce pays ont des enfants et nous voyons que nos enfants souffrent maintenant,  non seulement parce que les terrains de jeux ont été fermés, mais aussi parce qu'ils sont séparés les uns des autres. Et pour les adultes, c'est encore pire.
Nous nous demandons pourquoi les parents ne sont plus autorisés à rendre visite à leurs parents, par exemple dans la maison de retraite. Le danger d'infection est-il si grand ? Avons-nous vraiment un virus mortel ici ? Avons-nous la rage ou la peste ? Et nous avons de sérieux doutes à ce sujet ! Nous n'avons pas la peste ! Mais l'honnêteté est une chose qui aide vraiment. Le célèbre prix Nobel Albert CAMUS l'a déjà exprimé dans son merveilleux livre "La Peste". Nous voulons garantir cette honnêteté et cette transparence ici à l'ACU, au sein de la commission d'enquête extra-parlementaire du Corona.
C'est pourquoi des experts du domaine de la médecine comme le Prof. BHAKDI, de l'économie comme Prof. OTTE ou encore du système juridique comme Prof. JUNGBLUT et bien d'autres qui ont déjà accepté de venir. Et bien sûr, nous invitons également ici tous les experts du gouvernement, des instituts publics, de l'Institut Robert Koch et, bien sûr, de l'étranger. Il sera rendu complètement transparent. Les déclarations des experts seront diffusées en direct, sans montage, vous pouvez les regarder sur internet. Nous allons créer un site web et nous aurons bien sûr besoin de plus de ressources pour cela. Par conséquent, veuillez nous soutenir dans cette initiative citoyenne, dans cette initiative citoyenne ACU.
Quel est le meilleur scénario ? Nous verrons que nous n'avons pas besoin d'avoir plus peur, comme nous l'avons fait avec les vagues normales de grippe ces dernières années, car c'est exactement ce qu'il semble être. Mais pourquoi ont-ils pris ces terribles mesures ?
Par exemple, un rapport interne du ministère fédéral de l'intérieur a déterminé que 90 % de toutes les opérations nécessaires en Allemagne n'ont pas été réalisées, ce qui a touché 2,5 millions de personnes. Et dans ce rapport, il est également écrit que 5 000 à 125 000 patients sont morts à la suite des mesures gouvernementales. Donc des gens, des compagnons, des concitoyens qui sont déjà morts ou qui sont encore en train de mourir. Ce rapport avait le statut du 7 mai 2020, c'est aussi la
raison pour laquelle nous prenons maintenant  en main cette commission d'enquête sur la Corona, car nous ne pouvons plus attendre.
Et il est plus que grossièrement négligent que les agences gouvernementales n'exposent pas ces choses en grand et, en fait, cela semble être une mise en scène. Car les données scientifiques montrent  déjà qu'il n'y a pas de base pour ces mesures.  Nous nous demandons donc tous, y compris dans le monde des affaires bien sûr, - même si ce sont surtout des vies humaines qui sont en jeu ici - qui en profite ? Nous essayons de répondre à ces questions ici aussi. Cui bono ? Qui en bénéficie ?
Merci beaucoup, également pour votre soutien jusqu'à présent et nous nous réjouissons de recevoir d'autres ressources ainsi que de votre coopération. Une fois de plus, nous invitons tout le monde, y compris l'autre partie, à s'exprimer ici, et ce sera également affiché de manière transparente sur Internet. Et bien sûr, nous sommes également disponibles pour une conférence de presse. Nous demandons donc à l'Association fédérale des conférences de presse d'ouvrir les salles pour nous et pour la presse internationale.  Merci beaucoup.
Je passe maintenant  la parole à mon collègue, le Dr Bodo SCHIFFMANN. Oui, merci beaucoup, Monsieur SCHÖNING.
Pourquoi la commission d'enquête extra-parlementaire sur le Corona est-elle nécessaire ?
Parce que nous avons affaire à un manque de proportionnalité. Les gouvernements  doivent prendre des décisions et, dans les situations d'urgence, comme une pandémie, ils doivent également prendre des mesures qui peuvent, à première vue, restreindre  les droits fondamentaux. Mais ils sont également tenus de revoir constamment ces mesures et de les assouplir le plus rapidement possible afin d'éviter les dommages collatéraux, comme l'a mentionné M. SCHÖNING.
Au lieu de cela, nous obtenons des chiffres sans rapport, des chiffres qui ne sont susceptibles d'attiser la peur qu'en additionnant simplement les cas de maladie et en ne montrant pas qu'il y a une disproportion entre le nombre de personnes testées et celui des personnes réellement infectées.
Les structures existantes qui fonctionnent bien, comme la loi sur la protection contre les infections, sont simplement suspendues et remplacées par quelque chose de nouveau, qui est beaucoup plus drastique, et la seule chose qui vient du gouvernement  est l'appel constant à la vaccination contre une maladie dont nous savons maintenant  très bien, grâce à de nombreuses études internationales, qu'elle est très comparable aux maladies de la grippe, que les taux de mortalité ne sont pas plus élevés qu'avec les fortes vagues de grippe et que les mesures ne peuvent pas être justifiées par cela. C'est une ignorance effrayante de la part d'études  internationales reconnues et d'experts de tous les domaines, qu'ils soient virologistes, bactériologues, épidémiologistes ou même économistes, qui ne sont tout simplement pas entendus ou sont ignorés. Pire encore, on les traite de menteurs, de charlatans ou de théoriciens du complot, ce qui ne manquera pas de devenir le mot d'ordre de l'année 2020.
Au lieu de cela, on annonce une vaccination qui peut être très dangereuse, une vaccination sans nécessité médicale, parce qu'il n'y a plus de preuves. Il n'y a même plus assez de personnes en Allemagne qui tombent malades pour qu'un vaccin puisse être testé sur elles. Et il s'agit d'une nouvelle forme de vaccination, dite à ARN, qui, contrairement aux vaccinations précédentes, est capable de modifier le matériel génétique. Et peut causer des dommages incalculables aux personnes. Et ici, il faut aussi penser au principe médical "pas de mal", "nil no cere".
C'est la responsabilité des médecins et nous espérons ici aussi que d'autres médecins y participeront et y réfléchiront, car nous, médecins, ne devons pas faire plus de mal que de bien aux patients.
Ma motivation, ce sont mes grands-parents  et mes parents, qui m'ont appris que si j'ai le sentiment que les droits fondamentaux sont restreints, que la démocratie est restreinte,  que la presse n'est plus une presse libre, mais que vous avez le sentiment qu'il s'agit de propagande, que si les opinions étrangères  sont censurées, supprimées, alors vous devez sortir dans la rue, alors vous devez devenir actif, ou vous devez essayer d'informer le public vous-même, par exemple, comme vous le feriez avec un comité d'enquête du Corona. Car bien sûr, il y a toujours le danger que le pouvoir corrompt, et qu'à un moment donné, les politiciens ne puissent plus le voir avec la bonne mesure et le bon objectif.
J'ai vu un danger de perte de la démocratie, et je vois chaque jour de plus en plus d'efforts pour transformer notre ordre démocratique  libre de base en un État de surveillance, avec des applications de contrôle des esprits et de surveillance et autres, sous le couvert de lois de protection contre les infections.
Dans le meilleur des cas, nous arrivons à la conclusion qu'il faudrait une clarification juridique complète du contexte de ces mesures scientifiquement, médicalement et humainement  excessives, que les responsables devraient également être tenus pour responsables et que des situations telles que la grippe porcine, avec des vaccinations qui ont laissé des séquelles chez les gens, pour une maladie pour laquelle il n'était pas nécessaire de vacciner, ne devraient jamais se reproduire ! Et toutes les mesures qui ont été prises doivent être réduites, car elles ont été élaborées sur fond de scénarios d'horreur qui ne se sont jamais concrétisés et qui sont néanmoins constamment maintenus
à un niveau élevé pour faire craindre à la population une maladie mortelle qui n'existe pas sous cette forme. Et la meilleure chose qui en sortira, bien sûr - et cela doit arriver - est la fin immédiate du verrouillage, la fin de l'obligation de porter des masques. À une époque où il n'y avait plus du tout de cas de maladie, un appel a été lancé le 29 mai de cette année pour rendre obligatoire le port du masque dans les cabinets médicaux.
Au cours des dernières semaines - nous sommes le 20 juin 2020, il y a quinze jours, nous avons eu de grandes manifestations de masse contre le racisme dans 20 villes allemandes avec plus de 20 000 participants - si ce virus sous cette forme avec ce taux d'infection était réellement encore répandu en Allemagne, alors nous devrions pouvoir enregistrer une augmentation massive du nombre d'infections aujourd'hui, mais ce n'est pas le cas.
Et cela prouve que les mesures ne peuvent plus être justifiées d'aucune manière. Merci beaucoup.

Merci beaucoup à M. SCHIFFMANN
Je voudrais souligner une fois de plus que ce que nous faisons ici est totalement non partisan, il ne s'agit pas de droite ou de gauche, il ne s'agit pas de gros ou de mince, d'homme ou de femme. Il s'agit en fait de vie et de mort pour beaucoup, d'une grande qualité de vie pour les adultes, mais aussi pour nos enfants. C'est notre principale motivation - également pour les générations futures - pour faire face aux circonstances auxquelles nous avons nous-mêmes été exposés ces derniers mois.
Nous, les citoyens, devons retrouver notre souveraineté et nous en prenons aussi le droit, parce que nous l'avons. Nous nous basons sur la Loi fondamentale.  Dans la Loi fondamentale,  que je tiens ici dans ma main, il y a un article merveilleux, l'article 20, paragraphe 4, "Toute personne a le droit de résister si aucune autre mesure ne permet de remédier à la situation".
Nous pouvons peut-être aussi considérer cette commission d'enquête extra-parlementaire sur le Corona comme l'une des dernières mesures et espérer que ceux - qui sont au gouvernement, qui ont également prêté serment de ne pas nuire aux gens, mais d'aider ceux qui défendent  notre pays, que nous leur rappelons également à tous, fonctionnaires, officiers, médecins, oui, tous les concitoyens sont appelés à y prendre part ici, et les terribles circonstances, - que nous vivons tous réellement, nous le voyons dans les rues, nous le vivons dans nos familles et aussi personnellement avec nos amis et nos parents.
Nous devons faire quelque chose à ce sujet. Et je suis également heureux que nous n'ayons pas seulement la perspective allemande, mais que nous puissions également apporter une perspective internationale  dans le processus.  Et c'est pourquoi je suis également heureux que nous avons un véritable expert en la matière dans le cercle des orateurs de l'ACU, la commission d'enquête extra-parlementaire du Corona, le professeur HADITSCH d'Autriche.
Je vous en prie.
Oui, merci beaucoup et meilleurs vœux de ma part.
M. SCHÖNING, c'est un grand honneur pour moi et, pour être franc, quelque chose qui me tient à
cœur de participer à la commission d'enquête extra-parlementaire de l'ACU sur le Corona.
Si nous descendons au niveau des faits, nous devons nous poser les questions suivantes : pourquoi cette commission d'enquête est-elle nécessaire ?
Cette enquête  est nécessaire car, dès le départ, soit par négligence grave, soit délibérément, sans le devoir de diligence nécessaire, c'est-à-dire sans la moindre considération pour les dommages collatéraux, des décisions irresponsables et inappropriées ont été prises, qui ont également porté atteinte  aux droits démocratiques  fondamentaux et foulé aux pieds les devoirs éthiques.
On a évidemment aussi tenté de compenser des fautes flagrantes, comme la négligence de ceux qui ont besoin de protection - et je vous rappelle les personnes en maison de retraite - par des mesures draconiennes et non ciblées, peut-être pour éviter à justifier ces fautes non plus, ou du moins à détourner l'attention de ces problèmes.
Que ce soit finalement non intentionnel, c'est-à-dire basé sur l'ignorance, ou intentionnel - ce qui aurait alors été fait avec des motifs douteux - est en fait sans importance. En tout état de cause, cela disqualifie les décideurs eux-mêmes.
Compte tenu de l'ampleur des décisions prises, les deux options décrites ci-dessus doivent nécessairement faire l'objet d'un examen détaillé, et cela peut être fait à nouveau à partir de l'expérience de la présentation extrêmement unilatérale par la politique et la radio d'État - ou les médias d'État, en fin de compte uniquement par une commission d'enquête indépendante, c'est-à- dire également extra-parlementaire, du corona.
Ma motivation personnelle pour y participer est que je suis un spécialiste en microbiologie, virologie et épidémiologie des infections, et je suis profondément consterné par l'approche non objective d'un point de vue professionnel.
Certaines personnes vont se demander ce que j'entends par cette approche non objective.  À cela s'ajoute la constante, même dans les médias, d'esquisses de scénarios du "pire", de comparaisons inappropriées qui font peur, on ne pense par exemple qu'à ce mot d'ordre parfait et inqualifiable de "conditions italiennes", qui était au mieux vrai pour certaines régions du nord de l'Italie et où, en fait, les régions du sud de l'Italie moins bien approvisionnées, ont fait face à tout cela relativement sans problème.
Des représentations inadéquates  et flagrantes de tendances menaçantes, qui dans la pratique ne se sont jamais concrétisées - et si l'on avait correctement évalué la situation dès le départ, compte tenu de la qualité du système de soins de santé en Allemagne - n'auraient jamais pu se concrétiser de cette manière.
Je suis aussi un médecin généraliste de formation. - Mais surtout en tant que médecin, je ne pouvais plus tolérer cette approche méprisante de la santé et des êtres humains, car [elle] est en contradiction flagrante avec la compréhension et l'éthique professionnelles de chacun d'entre nous. Cette peur permanente, on pourrait dire la peur panique, les dommages psychologiques et sociaux qui peuvent en être déduits, les dommages médicaux et économiques gigantesques et enfin, mais pas des moindres, les interventions massives dans toute notre vie culturelle et de club sont, je crois, au moins en tant que médecin à orientation holistique, une raison et une motivation suffisantes pour se lever et lutter contre cette folie.
Face à la catastrophe, qui ne peut être évaluée du tout à l'heure actuelle, il semble nécessaire, avec tout le respect que je vous dois, bien sûr, mais en termes non équivoques, d'insister pour que ces décisions soient évaluées objectivement et pour que les décideurs soient tenus responsables si une faute est avérée.
Le point de vue de la commission d'enquête est bien sûr aussi un peu comme ceci : à quoi pouvons- nous nous attendre, quel est le meilleur scénario ?
Selon moi, tous les citoyens - ou du moins les collègues médecins - devraient se sentir concernés par la pensée d'Hippocrate, à savoir par le principe "nil no cere", c'est-à-dire "ne pas faire de mal", et tout le monde, même ceux qui ne font pas partie des médias qui ont prêté serment à la ligne gouvernementale, devrait s'informer, poser des questions critiques et procéder à des contrôles de plausibilité. Et puis on découvrira que Bergame n'est pas l'Italie, Ischgli pas l'Autriche, New York pas les États-Unis et une fête de carnaval à Heinsberg, un immeuble à Göttingen et des abattoirs, où qu'ils soient, ne sont pas l'Allemagne.
Elle devrait également devenir visible pour tous,
-    que le système de santé allemand n'a même jamais commencé à courir le risque de se décompenser,  c'est-à-dire d'être surchargé,
-    que des mesures telles que le taux de doublement et ce nombre innommable "R 0" étaient principalement destinées à faire pression sur la population par la peur et que l'absence de référence au nombre de tests effectués était communiquée de manière non objective et manipulatrice, que des chiffres faux et peu fiables ont été utilisés pour les décès, pour l'intimidation,
-    que le nombre d'affaires était déjà en baisse significative bien avant le "lockdown",
-    qu'une obligation générale de port de masque ordonnée 4 semaines plus tard, franchement
4 semaines plus tard - était factuellement non fondée, illégale et psycho-socialement irresponsable,
-    que l'adhésion incorrigible à des mesures et à des déclarations déjà réfutées, c'est-à-dire
contre une meilleure connaissance et des preuves avérées dans ce contexte, est une infraction pénale et
-    qu'en fin de compte, un changement radical des structures décisionnelles de la politique des partis se fait attendre, car c'est la seule façon d'empêcher  de manière fiable la poursuite ou la répétition de cette approche antidémocratique.
Je souhaite à l'ACU, la commission d'enquête extra-parlementaire du Corona, tout le succès possible dans l'examen objectif de toutes ces questions de conflit. Bonne chance.
Merci beaucoup, Monsieur HADITSCH.
Je voudrais conclure en soulignant une fois de plus pourquoi nous faisons cette ACU, la Commission d'enquête extra-parlementaire. Nous ne voulons pas attendre les parlements ou les autres qui pourraient venir plus tard, à un moment donné, parce que la pression est maintenant,  maintenant les gens souffrent. Maintenant nos semblables souffrent, et maintenant  un grand nombre de personnes ont déjà été blessées, certaines ont même perdu la vie. Tout comme cela a été [prédit] dans le rapport interne du ministère fédéral de l'Intérieur. Ils sont morts à cause des mesures prises par le gouvernement!  Et cela n'est évidemment pas proportionné.
Je voudrais rappeler pourquoi il est si urgent que nous devons prendre les choses en main maintenant,  surtout lorsque personne d'autre ne le fait qui pourrait être plus sollicité. Partout dans le monde, il y a toujours des gens qui ont un arrêt cardiaque. Tout le monde a le risque à 100% - à un
moment donné au moins – tout le monde arrêtera  son cœur.
La bonne nouvelle : vous pouvez maintenant  aussi revivre, réanimer et il existe un guide sur la manière de le faire. Et cette directive a été modifiée au niveau international au début du mois d'avril, et au fil du temps, elle a également été modifiée en Allemagne.  Et cette directive, Imaginez cela, dit maintenant,  "en raison du risque élevé d'infection par le CoVid-19 et des dommages considérables qui pourraient en résulter", vous ne devez plus donner de souffle, Il faut l'imaginer, "vous devez maintenant  mettre un chiffon sur votre bouche". Cela signifie que beaucoup plus de personnes dans le monde vont mourir maintenant,  car il est scientifiquement prouvé que si vous appuyez et respirez, beaucoup plus de personnes survivent. La surmortalité est ainsi produite en plus dans les
statistiques. Nous devons également renverser cette directive sur la réanimation.
C'est exactement ce que nous pouvons constater et nous serons en mesure de fournir ensemble, au sein de cette commission d'enquête, des preuves complètes que nous n'avons pas la peste ou le virus mortel. C'est une bonne nouvelle !
Mais nous devons nous poser la question suivante : pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi ces mesures sont-elles en place ? Qui en bénéficie ?
Nous ne voulons pas attendre que nous-mêmes, nos amis, nos parents, subissions des dommages personnels et physiques.
Il faut que nous travaillions ensemble maintenant !
Et je ne peux qu'inviter, car il n'y a pas de société derrière nous : pas de société de médias, pas de riches, pas de fondations. Mieux nous sommes équipés en ressources, plus nous pouvons faire ce travail de manière professionnelle et rapide, y compris au niveau international. Nous le publierons également en plusieurs langues, dans la mesure de nos possibilités. Tout le monde est invité à aider ici, dans le meilleur esprit public. C'est pourquoi je vous remercie vivement pour tout le soutien que vous nous avez apporté jusqu'à présent.
Merci beaucoup