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dimanche 7 mars 2021

pressafrik.com Revue de presse internationale sur l’affaire Sonko : Le Sénégal tristement dans tous les grands médias du monde A près que le chef de file de l'opposition, Ousmane Sonko, ait été accusé de viol, des manifestants de l'un des pays les plus stables d'Afrique de l'Ouest le Sénégal sont descendus dans la rue pour exprimer leurs doléances au président de la République Macky Sall. Au moins 10 personnes sont mortes lors des manifestations qui ont débuté mercredi avant la comparution de Sonko au tribunal pour être interrogé sur des accusations de viol. L'arrestation mercredi du chef de l'opposition, Ousmane Sonko, a été l'élément déclencheur pour que les jeunes sénégalais dont beaucoup soutiennent M. Sonko, descendent dans la rue. Lors d'une conférence de presse, samedi 6 mars à Dakar, le Mouvement pour la défense de la démocratie qui comprend le principal parti d'opposition Pastef a exhorté la population à « descendre massivement dans la rue ». Sonko, 46 ​​ans, leader du parti Pastef, principal opposant de l'actuel président du Sénégal Macky Sall, est placé en détention à la Section de Recherche de Colobane, alors qu'il se rendait au tribunal où il était convoqué pour répondre à des accusations de viols et de menace de mort portées contre lui par Adji Sarr, une employée d'un salon de massage (Sweet Beauté) dans lequel il allait se faire masser pour, dit-il, "soulager ses maux de dos". Il est arrêté officiellement pour avoir "troublé l'ordre public" après que des centaines de ses partisans se soient affrontés avec la police qui bloquait des manifestations non autorisées. Le Sénégal éclate en protestations, avec une accusation de viol, seule étincelle Les manifestations les plus violentes au Sénégal depuis des années se sont poursuivies jusqu'au samedi, une expression de colère contre le président, Macky Sall, et d'indignation face à l'arrestation de la principale figure de l'opposition du pays Ousmane Sonko, qui a été accusée de viol. Des foules de jeunes ont jeté des pierres sur la police, qui tirait des gaz lacrymogènes. L'arrestation mercredi du chef de l'opposition, a été l'élément déclencheur chez les jeunes sénégalais, dont beaucoup soutiennent le leader du Pastef, sont descendus dans les rues, saccageant et pillant tout sur leur passage. Les manifestants ont aussi attaqué jeudi 4 mars les bâtiments qui abritent deux autres organes médiatiques, la "RFM et Le Soleil", toutes deux perçues comme pro-gouvernementales. Deux chaînes de télévision, Sen TV et Walf TV, ont été retirées des ondes, accusées par le gouvernement d'avoir appelé à un soulèvement en diffusant des images d'insurrection. « Des actes de provocation sans précédent et inhabituellement » En direct à la télévision vendredi soir le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome déclare que "le gouvernement regrette la perte de quatre vies humaines". Il a déclaré aussi que les manifestations étaient "des actes de provocation sans précédent et inhabituellement" organisés avec le soutien de "forces occultes identifiées" et a "condamné le pillage et les dommages aux biens publics et privés pendant les manifestations" et a qualifié la violence dans la rue d '«actes de nature terroriste ». M. Diome à également accusé Ousmane Sonko "d'être responsable de ces violences" en ayant lancé des "appels à la violence et à l'insurrection". Le président Macky Sall quand à lui, a nié "avoir quoi que ce soit à voir avec les allégations de viol" dans une interview à la télévision France24, diffusée avant les manifestations de cette semaine. Pour rappel, l'actuel président, Macky Sall, est arrivé au pouvoir en 2012 : grâce à un mouvement de jeunesse qui l'a soutenu et a contrecarré les efforts de son prédécesseur Abboulaye Wade, qui voulait briguer un troisième mandat

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