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lundi 28 décembre 2015

Affaire des élèves-maîtres à l’Assemblée : Une motion de soutien votée pour le ministre
Appelés en plénière cet après-midi, les députés examineront un projet de résolution de soutien au gouvernement et au ministre de l’Education nationale dans l’affaire des 690 élèves-maîtres exclus pour fraude. Alors que la Cour suprême a cassé la décision de Serigne Mbaye Thiam. Le pouvoir législatif est invité à se prononcer pour ou contre l’Exécutif ou le Judiciaire. Inquiétant !
L’affaire des élèves-maîtres est loin de connaître son épilogue. Cet après-midi, les députés examineront un projet de résolution de soutien au gouvernement et au ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam. A travers ce mécanisme parlementaire, l’Assemblée nationale officialisera sa position sur l’exclusion des 690 élèves-maîtres pour fraude. Lors de l’examen du budget du ministère de l’Education nationale le 5 décembre dernier, la plupart des députés avaient pris fait et cause pour Serigne Mbaye Thiam. Clairement, ils lui avaient demandé d’ignorer l’arrêt de la Cour suprême qui avait donné raison aux élèves-maîtres. Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), avait déchiré la décision des juges qui avaient cassé la… décision de Serigne Mbaye Thiam : «Nous vous soutenons, vous encourageons et à être ferme à l’égard des élèves-maîtres reconnus coupables de fraude. Ils n’ont pas contesté leurs fautes et nous ne les laisserons pas détruire l’école nationale.»
En écho à cette sortie, la défense était montée au créneau pour dénoncer l’attitude du ministre de l’Education qui a ensuite annoncé l’introduction d’un rabat d’arrêt. «Serigne Mbaye Thiam a violé la souveraineté du juge mais aussi l’indivisibilité du concours en annulant une partie des candidats qui ont subi l’examen. Il est dans l’obligation de respecter la décision de la Cour suprême», soutient Me Aliou Sow. Alors que Serigne Mbaye Thiam se projette sur le futur pour expliquer le choix de mettre sous le coude la décision de la juridiction suprême : «690 élèves qui n’ont pas le niveau, supposons que chaque élève-maître prenne 60 élèves par classe, c’est 41 400 élèves qu’ils forment dans l’année. Supposons qu’ils aient une carrière de 20 ans, c’est 828 mille élèves sacrifiés.»
Aujourd’hui, les députés sont appelés en séance plénière pour prendre position officiellement : soutenir le gouvernement et Serigne Mbaye Thiam. En d’autres termes, il leur sera demandé de se prononcer contre la décision de la Cour suprême qui avait demandé l’intégration des élèves-maîtres dans la Fonction publique et le paiement de la somme de 1 milliard 138 millions 500 mille pour les préjudices financier, moral et psychologique qu’ils ont subis. Cette initiative des parlementaires renforce le soutien que le chef de l’Etat avait accordé à Serigne Mbaye Thiam à Tivaouane : «Je voudrais féliciter M. Serigne Mbaye Thiam de la manière dont il conduit l’Education nationale. Je le soutien dans son combat contre la non-transparence dans le secteur éducatif. Vous avez tout mon soutien Monsieur le ministre sur cette question. Donc soyez rassuré que nous ne saurions tolérer que l’avenir de la jeunesse de ce pays soit compromis par des comportements indignes.» Entre l’Exécutif et le Judiciaire, le Législatif a pris une position tranchée : Il soutient l’Exécutif.
Le Quotidien

mercredi 23 décembre 2015

Le rédacteur en chef du Monde Afrique répond aux accusations de Latif: « Le Monde est un journal 100% indépendant […] »

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Après une publication polémique sur le supposé financement de la campagne électorale du président Macky Sall, le secrétaire du gouvernement sénégalais Latif Coulibaly, a dénoncé un processus de dénigrement orchestré par un responsable du journal Le Monde. Il accuse Serge Michel, rédacteur en chef du Monde Afrique d’avoir manipulé l’édition internet du journal à l’insu des deux journalistes qui ont rédigé l’article. Une manipulation qui, selon lui, a été commanditée par le cabinet de communication de l’épouse de l’ancien dirigeant et membre du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) en France .

Interrogé par Canalfrance.info, Serger Michel est revenu sur l’erreur commise par la rédaction et sur les allégations de Latif Coulibaly, secrétaire général du gouvernement sénégalais.
« L’erreur commise dans le résumé de l’enquête sur les déclarations de Lamine Diack est de la part du Monde une erreur de taille, une erreur collective. Cela rend modeste. Mais cela ne devrait pas donner lieu à d’autres rumeurs, d’autres accusations.
Le Monde est un journal – et un site – 100% indépendant, qui n’agit pas sur pression de cabinets ou d’officines, comme j’ai pu le lire dans un interview de M. Abdou Latif Coulibaly.
Dès que nous nous sommes aperçus de cette erreur, nous avons corrigé le texte et publié la précision suivante:
Cet article est un résumé de l’enquête publiée vendredi 18 décembre sur le Monde.fr et dans la version imprimée du Monde (daté du 19 décembre). Une première version de ce résumé évoquait un lien avec la campagne de Macky Sall de 2012. Or les déclarations de Lamine Diack n’impliquent pas directement la campagne du président sénégalais, mais des réseaux d’opposition à son adversaire de l’époque, Abdoulaye Wade. De fait, la version complète de notre enquête, elle, ne mentionne pas de lien avec la campagne de Macky Sall. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs ainsi qu’aux personnes mises en cause par erreur dans ce résumé, publié sur Le Monde.fr.
J’ai connu M. Abdou Latif Coulibaly lorsque j’étais correspondant en Afrique de l’Ouest pour Le Monde et lui conserve toute mon estime. Cependant, j’ignore pourquoi il sort mon nom de son chapeau, assorti d’accusations absurdes. Je ne suis pas à l’origine de cette erreur, en revanche j’ai participé à la corriger quand nous en avons pris conscience, hélas tardivement. Et je m’associe pleinement aux excuses que le Monde a présentées à ses lecteurs et aux personnes mises en cause par erreur. »
Malgré les excuses du Monde, « cette erreur » continue à faire polémique au Sénégal. En France, les juges préfèrent se focaliser sur l’affaire de corruption à l’IAAF. Le Sénégalais Lamine Diack est soupçonné d’avoir reçu de l’argent pour fermer les yeux sur des cas de dopage, notamment d’athlètes russes. Les juges le suspectent aussi d’avoir remis en espèces, en plusieurs fois, la somme de 140.000 euros à Gabriel Dollé, le médecin qui était en charge de la lutte antidopage à l’IAAF jusqu’à fin 2014. L’homme aujourd’hui âgé de 82 ans nie avoir remis ces fonds au médecin.
Ghislaine Goudiaby
Canalfrance.info
 Réhabilitation du chemin de fer Dakar-Kidira : La Chine met 754 milliards sur les rails
La réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako est en marche. Hier, le Sénégal a signé un contrat commercial avec la China railway construction corporation international (Crcci). Sur financement de la Chine, le projet d’un coût global de 754 milliards de francs Cfa va permettre la réhabilitation complète de la voie ferroviaire qui va de Dakar à Kidira.
Sur financement de la Chine, le projet de réhabilitation de la voie ferroviaire qui va de Dakar à Kidira d’un coût global de 754 milliards de francs Cfa a été confié à China railway construction corporation international (Crcci). Le gouvernement sénégalais et la société chinoise ont procédé ce mardi à la signature du contrat. «Le coût global du projet est de 1 milliard 256 millions 970 mille dollars, soit 754 milliards de francs Cfa», a indiqué le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Elimane Kane. Selon le ministre, ce projet de réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako est financé par la République populaire de Chine à un taux concessionnel maximum de 2% avec une durée de remboursement de 30 ans. Dans l’accord que le gouvernement sénégalais a conclu avec la société chinoise, 15% du montant du contrat, soit 113 milliards de francs Cfa sont destinés à des entreprises sénégalaises. Ce n’est pas tout, puisque quelque 20 mille emplois seront créés durant les 4 années que dureront les travaux, indique le ministre des Infrastructures.
Sur ces emplois, le directeur général adjoint de Crcci, Wei Wanzheng, indique qu’il y aura une part importante qui sera faite au transfert de technologies. Il s’agira ainsi de former une cinquantaine de techniciens sénégalais aux dernières technologies du domaine ferroviaire. De plus, indique M. Wanzheng, le chantier va nécessiter la création de voies annexes et de forages hydrauliques qui seront par la suite cédés gracieusement au Sénégal. Dans la base vie que la Crcci va construire, elle compte ainsi inclure un lieu de formation pour les ouvriers et techniciens sénégalais. Par la suite, promet M. Wanzheng, ces ouvriers pourront même poursuivre l’aventure aux côtés de la société chinoise dans d’autres pays du continent.
En signant ce contrat, les Chi­nois prennent également une option sur la construction de la ligne de chemin de fer Tamba-Kédougou d’une distance de 310 kilomètres et qui figure dans le schéma d’aménagement et d’exploitation des mines de fer de la Falémé.

Retour hypothéqué pour Jaber
La signature du contrat n’a été possible que grâce à l’éviction totale du précédant concessionnaire Abbas Jaber. Une décision «fondée», selon le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Elimane, puisque «ce concessionnaire ne pouvait pas mettre autant d’argent» dans la réhabilitation du chemin de fer. La porte est-elle définitivement fermée à l’homme d’affaires qui a clairement fait savoir son désir de rester dans l’affaire ? La réponse du ministre est des plus nuancées. S’il affirme que Jaber qui bénéficiait d’une concession totale n’a durant 11 années fait aucun bénéfice ni reversé aucun franc à l’Etat du Sénégal, Mansour Elimane Kane indique que pour l’exploitation du réseau, les Etats vont définir un cahier des charges très clair. «S’il remplit les critères, rien ne l’empêche de se manifester», indique le ministre tout en insistant sur la décrépitude de la ligne qui est allée jusqu’à proposer un train tous les trois jours. Le tableau dépeint par le ministre réduit ainsi grandement les chances de retour de l’homme d’affaires au regard de son passif. En tout cas, la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako est primordiale pour le Sénégal qui ambitionne de jouer un rôle de hub sous régional. Selon le ministre, 3 à 5 millions de tonnes de marchandises sont en souffrance au port de Dakar. Leur transport vers le Mali se faisant par un ballet journalier de 254 camions. Une situation qui oblige le Sénégal à mettre 60 milliards par an pour la réfection de ses routes mises à mal par le non-respect des charges à l’essieu.
Le Mali devrait emboîter le pas au Sénégal en signant très vite un accord similaire avec les Chinois. Selon la délégation chinoise, cette signature a été retardée par la prise d’otages du Radisson Blu de Bamako durant laquelle la société a perdu deux de ses dirigeants.

Le Quotidien

vendredi 18 décembre 2015

CE SÉNÉGAL DU 17 ET 18 DÉCEMBRE 1962 : Retour sur le clash Dia/Senghor, 53 ans après...


 
Pour une crise politique, le clash qui a opposé Mamadou Dia à Léopold Senghor en 1962 est, à bien des égards, celui qui restera le plus gravé dans les mémoires des Sénégalais, même si divers événements se sont produits ces 5 dernières années. Cinquante-trois ans après, l’on se rappelle encore la genèse de l’embrouille, les conséquences immédiates et lointaines, mais aussi les premières leçons qui ont été dégagées.
 
Entre Senghor et Mamadou Dia, il y avait davantage un conflit de compétences qu’une incompatibilité d’humeur. L’histoire retient qu’au lendemain de l’indépendance, le Sénégal avait adopté un modèle politique proche de celui de la France d’alors. Mamadou Dia, président du conseil, s’était retrouvé avec des pouvoirs exorbitants faisant de lui le plénipotentiaire du Sénégal au plan international. Cette approche indisposait absolument Senghor, Président de la République. Très vite, une querelle d'ego alimentée par les courtisans des deux bords allait faire surface. Les prémices de la discorde entre les deux hommes d’Etat ayant été mises en exergue à Gonneville-Sur-Mer lorsque l’un et l’autre étaient invités par le Général De Gaulle à se prononcer sur le nouveau statut du Sénégal indépendant par rapport à la France. 
 
Le discours de Dia en 1962 lors d’un colloque international déroulé à Dakar, prenant complètement le contre pied des idées défendues en son temps par Senghor, mettait de l’huile sur le feu. Dès lors, ils se déclarèrent la guerre. Premier acte posé : des députés déposèrent une motion de censure. Deuxième acte : Dia fit évacuer l’Assemblée nationale par l’armée. L’acte final aura été l’arrestation de Mamadou Dia. Tous ces événements s’étaient déroulés en l’espace de 48 heures…entre le 17 et le 18 décembre 1962. C'est-à-dire 53 ans, jour pour jour. 
Mis en prison, Dia fut jugé du 09 au 13 mai et fut reconnu coupable de haute trahison par la Haute Cour avant d’être déporté à Kédougou. Le Sénégal venait de connaitre l’une de ses plus grandes crises politiques. Dès 1963, une révision constitutionnelle mettait un terme à ce régime bicéphale. 
 dakaractu

jeudi 17 décembre 2015

 Circulaire sur les effectifs par classe: les explications de Serigne Mbaye Thiam
Dans une note rendue publique du ministre de l’Education nationale signée par Madame Marie SIBY FAYE, Porte-parole du Ministère, cette dernière révèle qu’à l’heure actuelle, le ministère de l’Education nationale consacre 85,10% de son budget à la prise en charge des salaires et rémunérations. « Ce taux, particulièrement important, risque de progresser très sensiblement, dans les années à venir, et d’obérer, par voie de conséquence, les capacités d’intervention du Gouvernement dans l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages et dans la construction d’infrastructures, s’il n’est pas mis fin à certaines pratiques notées dans le système éducatif et qui vont à l’encontre de l’impérieuse nécessité d’une rationalisation des ressources, conformément aux principes du Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence (PAQUET) » indique-t-elle.
C’est dans ce contexte et pour mettre fin à ces pratiques au profit d’une minorité mais au détriment de l'intérêt général du système éducatif , que les règles relatives à l’utilisation du personnel ont été rappelées pour certaines, édictées pour d’autres : par circulaire n° 5979 en ce qui concerne le Préscolaire et l’Elémentaire et par circulaire n° 5980 pour le Moyen-Secondaire, toutes deux datées du 25 novembre 2015.
Ces lettres circulaires, indique Madame Faye, reviennent sur plusieurs dispositions comme celles régissant les charges horaires hebdomadaires de l’enseignant, les conditions de nomination d’enseignants suppléants, de surveillants ou de chargés de cours, les décharges des directeurs d’école et des principaux de collèges, la gestion des enseignants malades, etc.
Parmi les pratiques qui vont à l’encontre d’une gestion rationnelle des ressources humaines, il en est une courante, qui consiste à scinder, au bon vouloir de certains directeurs d’école et chefs d’établissement, une classe en deux cohortes, en violation des dispositions réglementaires qui régissent cette opération et, dans la plupart des cas, pour tout simplement maintenir un enseignant en surnombre ; c’est pourquoi, les deux circulaires rappellent et réactualisent les règles à appliquer en la matière. «  Ainsi qu’on le constatera à la lecture de ces dispositions, il n’est dit, nulle part, tant pour l’Elémentaire que pour le Moyen-Secondaire, que les effectifs, par classe, doivent être de 80 élèves ; bien au contraire, c’est à partir de 80 élèves qu’on peut scinder la classe en deux. Or, il a été enregistré plusieurs réactions tendant à faire accréditer cette thèse d’un impératif de 80 élèves par classe, du Cours d’initiation à la Terminale, que le ministère de l’Education nationale aurait institué ; cela procède de commentaires faits soit sans une lecture préalable des circulaires, soit d’une mauvaise compréhension des textes, soit, pour certains, d’une volonté manifeste de véhiculer des contrevérités pour semer la confusion ».
Il importe de souligner, note Madame Faye en outre, à l’attention de ceux qui affirment que ces circulaires ont été prises de manière unilatérale et sans concertation, qu’ils ont fait l’objet, d’abord, d’une réflexion interne au niveau des professionnels enseignants et inspecteurs du ministère, du mois d’août au mois d’octobre 2015, avec la participation de représentants des inspecteurs d’Académie, des inspecteurs de l’Education et de la Formation, des principaux de collège, des proviseurs de lycée, des directeurs d’école, des directions nationales en charge de l’Elémentaire, du Moyen-secondaire, des ressources humaines, etc., sous la direction du Secrétaire général du Ministère. Ce comité interne a tenu trois réunions en vue d’élaborer les avant-projets des deux circulaires.
Ensuite, le lundi 26 octobre 2015, l’ensemble des syndicats d’enseignants a été convié, par une convocation en date du 19 octobre 2015, au Centre national de Ressources éducationnelles (CNRE) à une réunion de partage des avant-projets de circulaire en vue de recueillir leurs avis et observations, comme en témoigne la feuille de présence signée qui peut être consultée à tout moment au ministère de l’Education nationale. Sur un nombre total de 38 participants à cette réunion, vingt-cinq (25) étaient des représentants d’organisations syndicales dont les observations pertinentes ont été prises en compte dans la finalisation des projets de circulaire. Il est, dès lors, incompréhensible que les responsables de certaines de ces organisations syndicales, pourtant dûment représentées, comme en atteste la signature de leur mandant sur la feuille de présence, affirment par voie de presse n’avoir pas été associés, ni de près, ni de loin, à l’élaboration de ces circulaires ; de telles affirmations ne correspondent pas à la vérité.
Enfin, rappelle-t-elle à tous que les dispositions de ces circulaires visent à préserver l’équité dans l’espace scolaire, notamment dans l’allocation des ressources humaines ; il n’est en effet pas admissible que, si certains enseignants acceptent de dispenser leurs enseignements devant plus de 90 apprenants, ce qui obère la qualité des apprentissages, d’autres, par des subterfuges, se retrouvent devant des effectifs oscillant entre 20 et 30 élèves ; il faut également noter que la multiplication indue des cohortes entraînent d’autres conséquences qui vont à l’encontre de l’efficience; augmentation des charges de personnel, des indemnités des responsables d’établissement, non respect de la charge horaire par enseignant, etc...

dakaractu
 

samedi 12 décembre 2015

 Affaire des élèves-maîtres : Le Chef de l’Etat décerne un satisfecit au ministre de l’éducation nationale
Tivaouane a reçu son bijou  technique et scientifique, des mains du président de la République Macky SALL, qui a saisi cette occasion pour renouveler son soutien au chef du département de l'éducation dans son différend avec les  supposés élèves-maîtres fraudeurs. « Je soutiens totalement le ministre  de l'éducation nationale, Serigne M'baye THIAM dans son combat de lutte pour la transparence dans le système éducatif. Nous ne pouvons pas tolérer  que l'avenir de notre jeunesse soit compromis par des pratiques occultes », a soutenu le chef de l’Etat.
Le porte-parole du jour, Madame Louise CORD, directeur des opérations de la Banque Mondiale a magnifié les réalisations et les performances du Sénégal dans  le secteur de l’éducation. « Si toutes les réformes mises en œuvre ont été possibles, c’est parce que, vous avez bien voulu faire de la bonne gouvernance et la transparence votre  credo de gestion quotidienne. C’est en ce sens que vous me permettrez, au passage, de saluer le leadership dont Monsieur le Ministre de l’éducation nationale a fait montre et nous encourageons le Ministre Serigne M'baye Thiam dans le combat qu’il mène pour l’intégrité du système éducatif sénégalais, la transparence et la bonne gouvernance. Surtout que nous constatons le soutien de la population sénégalaise comme l’ont manifesté les députés de l’Assemblée nationale ».
La gestion du personnel enseignant par le ministère de l’éducation nationale, a été aussi citée en exemple par la Banque Mondiale.
« Avec le leadership de Monsieur le ministre de l’éducation nationale, le Sénégal a résolu un casse-tête pour l’ensemble des ministères d’éducation en Afrique francophone en mettant en place un système performant de gestion des ressources humaines qui garantit en même temps l’efficacité et la transparence. Nous ne pouvons citer le nombre de pays qui viennent actuellement s’inspirer de la performance de votre pays, de sorte que les services de la Banque mondiale sont en train de codifier cette expérience pour en faire une large diffusion internationale », a conclu madame  CORD.
200 daaras modernes, 200 écoles primaires complètes, 4 centres régionaux de formation du personnel enseignant, 20  nouveaux blocs scientifiques et techniques sont entre autres réalisations, des symboles de l’importance du programme d’investissement cofinancé à travers le projet d’Amélioration de la Qualité et de l’Equité dans l’Education de base (PAQEEB) d’un coût global de 217.7 million de Dollars US.  

 dakaractu

jeudi 10 décembre 2015

Conseil des ministres du mercredi 09 décembre 2015

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres ce mercredi 09 décembre 2015 au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République se félicite de la décision du Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI) qui a conclu favorablement le mardi 08 décembre 2015, la première revue du programme économique et financier du Sénégal, suivant la procédure du défaut d’opposition, et éliminant les plafonds d’endettement non concessionnel qui s’appliquaient au Sénégal. Cette procédure est retenue lorsque la mise en œuvre du programme est jugée très satisfaisante et ne nécessite pas de délibération de la part des membres du Conseil d’Administration.
A cet égard, le Chef de l’Etat encourage le Gouvernement à poursuivre les efforts reconnus par le FMI, dans la gestion de la dette et des finances publiques.
Le Président de la République, après avoir noté avec satisfaction les progrès encourageants accomplis par le Sénégal en matière de lutte contre la corruption, attestée par l’étude d’opinion effectuée par Transparency International et Afrobaromètre, réaffirme son engagement permanent à renforcer la transparence et à éradiquer les fléaux de la corruption et de la fraude, sous toutes leurs formes. A cet égard, le Chef de l’Etat exhorte le Gouvernement à œuvrer sans relâche à la consolidation de la gouvernance vertueuse, facteur essentiel pour la réalisation de notre ambition collective d’un Sénégal émergent.
Poursuivant sa communication autour de la gestion du portefeuille de l’Etat et du renforcement du rôle de levier du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS) dans le financement de l’économie et la restructuration des entreprises en difficulté, le Président de la République invite le Premier Ministre à veiller à la rationalisation et à la redynamisation de la gestion du portefeuille de l’Etat.
Dans ce cadre, le Chef de l’Etat indique au Gouvernement la nécessité d’assurer, par des mécanismes appropriés, la rentabilisation durable des importants investissements de l’Etat dans les infrastructures à but commercial, notamment, l’autoroute Ila Touba, l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), l’autoroute AIBD-Somone-Mbour, les infrastructures publiques réalisées dans les pôles urbains. A ce titre, il demande au Premier Ministre de préparer dans les meilleurs délais la tenue d’une réunion présidentielle sur la gestion du portefeuille de l’Etat et la stratégie de l’Etat actionnaire.
Abordant la célébration du Maouloud, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement, en rapport avec les foyers religieux concernés, de prendre toutes les dispositions nécessaires, en vue d’assurer un bon déroulement des manifestations prévues à cette occasion, sur toute l’étendue du territoire national.
Concluant sur ce point, le Président de la République fait part au Conseil de la visite qu’il effectuera à Tivaoune, le samedi 19 décembre 2015, pour manifester la solidarité de la Nation à la Communauté musulmane, particulièrement à la famille u vénéré Seydi El Hadji Malick SY (RTA), durant ce moment de ferveur religieuse et de prières pour la paix, la stabilité et la prospérité du Sénégal.
Par ailleurs, réaffirmant l’importance primordiale qu’il accorde à la modernisation de l’artisanat national et à la contribution effective des artisans à l’émergence du Sénégal, le Chef de l’Etat indique au Gouvernement l’impératif de procéder à l’évaluation de l’état de mise en œuvre des mesures arrêtées lors de la célébration, il y a un an, de la journée nationale de l’artisanat à Ngaye Mékhé.
A cet effet, le Président de la République invite le Gouvernement à préparer, la tenue d’une réunion présidentielle, avec les délégués de tous les métiers de ce secteur stratégique de notre économie.
Le président de la République a conclu sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération internationale et des partenariats. A ce titre, il a fait part au Conseil de sa participation, à Paris, à la 21ème Conférence des Etats Parties à la Convention des Nations Unies sur les Changements climatiques (COP21) et au 6ème Forum sur la coopération sino-africaine, à Johannesburg, marqué par les mesures exceptionnelles annoncées par le Président Xi Jinping, pour soutenir dix (10) programmes prioritaires, sur trois ans, à hauteur de soixante (60) milliards de dollars Us, à travers des prêts préférentiels, des prêts sans intérêt et des aides sans contrepartie.
Dans sa communication, le Premier Ministre a rendu compte des activités qu’il a menées dans le cadre de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point sur les dossiers de l’actualité politique africaine et internationale, et sur la prochaine conférence des Ambassadeurs et Consuls généraux prévue à Dakar, du 10 au 12 décembre 2015.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la conjoncture économique nationale et internationale.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur l’état d’avancement des projets du PSE.
Au titre des textes législatifs et règlementaires, le Conseil a adopté :
le projet de décret portant approbation du Plan d’Aménagement de la pêche de Poulpe.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Lieutenant-Colonel Daouda DIOP est nommé Directeur de l’Administration pénitentiaire au ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Cheikh Amadou Tidiane DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Demba DIOP, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde n°624 593/L, est nommé Directeur de l’Emploi, en remplacement de Madame Marie SEYE, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Le Ministre auprès du Premier Ministre,
Porte-parole du Gouvernement

samedi 5 décembre 2015

Comment faire dégonfler le ventre en 60 secondes avec cette recette simple

Il y a un moyen facile de réduire votre tour de ventre, c’est l’eau de Sassy. Elle porte le nom de sa créatrice Cynthia Sass qui l’a créée pour le « Flat Belly Diet » (régime ventre plat). Cette recette transforme l’eau ordinaire en une boisson miracle qui peut faire des merveilles pour votre santé. Elle ne contient presque pas de calories et peut même aider à améliorer votre digestion.
L’eau de Sassy est un élément clé du programme de régime ventre plat. Et il y a une bonne raison à cela. Vous voyez, vous pourriez répondre aux exigences d’hydratation de votre corps en buvant huit verres d’eau, mais il y a certaines choses qui doivent vous préoccuper : l’équilibre de votre fluide corporel (électrolyte) et la rétention d’eau.
Boire de l’eau de Sassy peut aider à faciliter une bonne digestion et ses ingrédients sont juste là pour donner un coup de pouce. Le gingembre, le concombre, le citron et la menthe peuvent améliorer votre bien-être de nombreuses façons.
Ingrédients
2 litres d’eau
1 cuillère à café de gingembre fraîchement râpé
1 concombre, pelé et en fines rondelles
1 citron bio de préférence, en fines rondelles
12 feuilles de menthe verte
Instructions:
Ne pelez pas le citron
Mélangez tous les ingrédients dans un grand pichet
Laissez reposer le mélange au réfrigérateur toute la nuit
Buvez l’eau de Sassy pendant le jour suivant, en commençant dès le matin
Vidéo comment faire dégonfler le ventre en 60 secondes :
Le citron et l’eau citronnée sont parfaits pour faire perdre du poids. Le citron est un diurétique naturel et c’est un aliment alcalinisant qui fournit un pH équilibré.
Le concombre est un diurétique nutritif. Il stimule la fonction rénale qui brûle les graisses par l’urine. Cette fonction est essentielle pour perdre du poids sainement.
La menthe verte. Elle est bien connue pour avoir un effet calmant sur le ventre. Elle vous aide également à améliorer la digestion.
Le gingembre est l’un des ingrédients les plus impressionnants de cette recette. Il un goût et une odeur qui sont merveilleux et il offre de nombreux bienfaits pour la santé. Le gingembre est très utile pour calmer votre tube digestif et il est prouvé qu’il combat le cancer.
Source: Prevention, Cynthia Sass

Un Sénégalais de 27 ans abattu par la police à Rennes 

Xalima News: Un Sénégalais agé de 27 ans a été abattu  dans la nuit de mercredi à jeudi par la police, dans le quartier de Maurepas à Rennes. L’information émane du parquet de Rennes, à travers un communiqué.« Les sapeurs-pompiers ont été appelés pour une altercation au sein d’un appartement, au cours de laquelle un individu avait fait usage d’un couteau contre celui qui l’hébergeait », a fait savoir le procureur de la République de Rennes, Thierry Pocquet du Haut-Jussé.
« La police, appelée sur les lieux, s’est retrouvée devant l’appartement face à un homme particulièrement agressif qui les menaçait avec un couteau », relate le procureur. Deux fonctionnaires ont alors dû reculer en remontant les étages, et l’un d’eux a fait usage de son arme.
Selon la même source, l’homme armé du couteau a été blessé mais s’est relevé et a menacé à nouveau les policiers qui ont alors reculé  jusqu’au dernier étage, sans autre issue ». Les policiers ont de nouveau tiré, touchant mortellement l’agresseur que les secours n’ont pu ranimer.
Une autopsie « a permis de retrouver cinq impacts de balles, dont deux dans le thorax, sans doute à l’origine du décès », ajoute Thierry Pocquet du Haut-Jussé. « Il ne semble pas connu en France pour d’autres faits », précise le procureur.
Letelegramme.fr

jeudi 3 décembre 2015

Le mouvement «Y en a marre» primé à Amsterdam
XALIMA NEWS – C’était annoncé, c’est fait, le mouvement « Y en a marre » a officiellement reçu hier mercredi 2 décembre 2015, le «Prix Prince Claus». Cela s’est passé à Amsterdam, plus précisément au palais royal à Dam Square en présence du Roi Willem, de la Reine Maxima et de la Reine mère Beatrix. Le prix a été remis par prince Hollandais Constanijn à Dieylany Aïdara (Djily Bagdad) qui a représenté Y en a Marre à cette cérémonie. Selon « Y en a marre », après cette cérémonie officielle, l’ambassade de la Hollande au Sénégal compte organiser prochainement à Dakar une autre cérémonie symbolique qui permettrait la participation d’un plus grand nombre de « Y-en-a marristes », de sympathisants et partenaires du mouvement.
On pourra ainsi voir les têtes de file du mouvement, les Thiat, Kilifeu et autres Fou malade parader avec leur prix. Il faut noter qu’à travers ces distinctions, la fondation Prince Claus récompense, chaque année, des réalisations exceptionnelles dans le domaine de la culture et du développement dans le monde. Ces Prix sont attribués à des personnes, des groupes et des organismes dont les actions ont un effet positif sur le développement de leurs sociétés. Pour sa part, le mouvement « Y en a Marre » a été primé pour sa contribution citoyenne à la préservation de la démocratie au Sénégal et en Afrique. Selon la fondation Prince Claus, « l’esprit et les stratégies de Y en a Marre gagnent du terrain et séduisent de nombreux jeunes militants à travers l’Afrique ».
Le Populaire

mercredi 2 décembre 2015

Commercialisation des décodeurs Tnt : Excaf déchire l’arrêt du tribunalcontent_image

Le feuilleton judicaire entre le groupe Excaf Telecom et la société Africa transaction processing & services (Atps) est loin de connaitre son épilogue. Atps reproche à Excaf la violation du contrat de distribution exclusive de décodeurs Tnt. A la suite de la décision du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, interdisant à Excaf de commercialiser les décodeurs Tnt, le groupe vient de publier un communiqué en réponse à Atps dans lequel il exprime clairement son intention de continuer à commercer avec d’autres distributeurs, rapporte Le Quotidien. 

« Dans les prochains jours, nous lui (Atps) livrerons au prorata cette quantité, mais en même temps que tous les autres distributeurs qui ont voulu s’associer à Excaf et rattraper ce complot qui devait annihiler nos efforts », fait savoir Excaf. « La posture et le dilatoire d’Atps depuis le 20 février 2015 ont obligé le groupe Excaf d’une part, à procéder sur fonds propres aux paiements du fournisseur dès le 8 juillet 2015 afin d’assurer la mise à disposition du décodeur aux Sénégalais, et d’autre part, à choisir de contacter d’autres distributeurs », souligne Excaf. Le groupe dirigé par Sidy Diagne d’expliquer qu’aucun règlement n’a été effectué malgré les promesses chaque jour renouvelées et des engagements jamais respectés par Atps. « Excaf telecom qui a engagé toutes ses ressources à livrer cet ambitieux projet au 31 décembre 2015, a choisi de ne pas laisser les manœuvres commerciales compromettre le rythme et la vigueur apportés à l’exécution de ce challenge technique et technologique relevé par l’entreprise sénégalaise », souligne le groupe.
Auteur: seneweb News - Seneweb.com

Une sénégalaise tuée et jetée dans la Seine

Une sénégalaise du nom de Aminata Dia a été tuée et jetée dans le fleuve français, La Seine, informe “La Tribune”.
Fille d’un sous-officier de la gendarmerie nationale sénégalaise, elle avait disparu depuis le 31 août dernier. Les recherches entreprises par sa famille n’avaient rien donné. Ce n’est que vendredi que le corps de la dame, âgée de 34 ans, a remonté à la surface du fleuve français, La Seine. La police criminelle française, qui a ouvert une enquête, a informé la famille de la triste nouvelle. Le corps a été déposé à l’institut médico-légal de Paris pour autopsie. Aminata laisse derrière elle un enfant de 2 ans.
Amadou Diallo, le consul général du Sénégal à Paris, soutient que les autorités sénégalaises attendent les résultats de l’enquête de la police criminelle française pour savoir la suite à donner à cette affaire.
dtv.sn