Les Dakarois souffrent le martyr
depuis maintenant deux jours. Et pour cause, les robinets sont à sac
dans presque toute la capitale.
Depuis
deux jours déjà, la capitale sénégalaise est confrontée à un problème
d’alimentation en eau. Partout ou presque dans les quartiers de Dakar,
notamment à la Patte d’Oie Builder’s, à la Cité des Impôts et Domaines,
une partie des Parcelles assainies, les Maristes 1, la Cité Dalifort, au
niveau de Guédiawaye comme à Hamo 6, à Keur Massar, mais aussi à Usine
Ben Tally, Pikine Icotaf, entre autres, les populations sont sans le
liquide précieux.
Rencontrée sur
l’avenue Bourguiba, cette jeune dame sous le couvert de l’anonymat
indique : «J’habite à la cité Hamo 6 à Guédiawaye, mais j’avoue que
depuis deux jours, nous n’avons pas d’eau. Ce matin (hier), nous avons
dû utiliser l’eau de la pluie pour faire les tâches ménagères. Je n’ai
pas encore vu de camion citerne pour nous approvisionner en eau pour le
moment».
Du côté de la Patte d’Oie Builder’s et de la Cité des Impôts et Domaines aussi, c’est le même son de cloche. «On ne doit pas nous priver du liquide précieux avec cette chaleur infernale. L’information est certes passée à la radio, mais beaucoup de monde n’était pas au courant qu’il y aurait coupure. Le peu de réserve que j’avais à la maison, je l’ai utilisé en attendant que les choses reviennent à la normale», lance Mme Sow, une mère de famille trouvée dans sa maison, à la Patte d’Oie qui souligne que «même si la Sde a passé l’information, personnellement, je n’ai pas entendu qu’il y aura coupure et je sais que je ne suis pas la seule victime».
Du côté de la Patte d’Oie Builder’s et de la Cité des Impôts et Domaines aussi, c’est le même son de cloche. «On ne doit pas nous priver du liquide précieux avec cette chaleur infernale. L’information est certes passée à la radio, mais beaucoup de monde n’était pas au courant qu’il y aurait coupure. Le peu de réserve que j’avais à la maison, je l’ai utilisé en attendant que les choses reviennent à la normale», lance Mme Sow, une mère de famille trouvée dans sa maison, à la Patte d’Oie qui souligne que «même si la Sde a passé l’information, personnellement, je n’ai pas entendu qu’il y aura coupure et je sais que je ne suis pas la seule victime».
Les ménages se rabattent sur l’eau de pluie
A
la faveur de la pluie qui s’est abattue sur Dakar, hier matin, beaucoup
de ménages se sont rabattues sur l’eau de pluie qu’ils ont recueilli
dans des bassins pour faire face à certaines tâches ménagères. C’est le
cas de la famille Sall, à Grand-Dakar. «Depuis mercredi, vers 20 heures,
on n’a pas d’eau. Heureusement qu’il y a la pluie de ce matin (hier)
qui nous a sauvés. On a recueilli cette eau pour effectuer certaines
tâches, c’est-à-dire nettoyer les toilettes, laver les linges. Mais
jusqu’à présent on est sans eau. L’eau était revenue à la normale tard
dans la nuit d’avant-hier, mais ce n’était que pour 1 heure de temps,
puis elle est repartie», explique Mlle Sall.
A
la rue 6 de la Médina et à Usine Ben Tally, la situation est aussi la
même. «Depuis avant–hier nuit, la pression est faible et l’eau est
accompagnée de sable rouge, pour dire qu’elle n’est pas du tout potable.
En plus de cela, nous n’avons pas vu de camion citerne pour nous
ravitailler en eau. C’est vraiment pénible. Il faut que les autorités
rétablissent cette situation le plus rapidement, sinon se sera la
catastrophe», indique Fatou Kane qui habite la Médina.
Dans
la banlieue dakaroise, à Pikine Icotaf, tout comme à Cambérène, et vers
le rond-point «Case-bi» des Parcelles assainies, les femmes n’ont pas
fini de râler à cause de cette coupure d’eau. «Depuis deux jours, le
quartier est sans eau. Et cette situation ne nous arrange pas. Nous
avons des enfants et beaucoup de tâches à effectuer avec de l’eau.
Alors, si on est privé d’eau, ça devient la catastrophe. Heureusement
que ce matin (hier matin), il y avait la pluie qui nous a vraiment été
utile. Nous avons pu récupérer l’eau de pluie dans des bassines pour
pouvoir l’utiliser ensuite», explique Awa, une mère de famille.
Selon
elle, «en cette période de chaleur, la Sde n’a pas le droit de nous
priver l’eau. Elle doit régler définitivement les travaux de l’usine
Keur Momar Sarr. Car, il y a deux ans, nous avions eu le même problème
et c’était déjà au mois de septembre».
Le Populaire
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