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dimanche 31 mars 2024
samedi 30 mars 2024
vendredi 29 mars 2024
jeudi 28 mars 2024
mercredi 27 mars 2024
Nathalie Yamb
« La façon dont tu cries dans la forêt, c’est de la même façon que l’écho te répond » Nathalie Yamb
© Fournis par Journal du Cameroun
Je vois des gens ici saliver d’envie face à “l’alternance démocratique” au Sénégal, et qui se lamentent dans le genre “qu’est-ce qu’on a fait à Dieu pour mériter tous ces mêmes vieux depuis X années”. Je voudrais rappeler que le peuple sénégalais s’est levé courageusement il y a douze ans pour imposer l’alternance, quand Abdoulaye Wade a tenté de faire un 3e mandat. Tous ses espoirs ont été déçus par la dérive meurtrière prise par le régime de Macky Sall, mais il n’est pas resté assis sur ses talons à pleurnicher sur son sort. Les Sénégalais se sont à nouveau levés, ont risqué leur vie, et plus d’une trentaine d’entre eux ont même perdu leurs vies, plusieurs centaines en portent les séquelles, plus d’un millier ont été emprisonnés pendant des semaines, des mois et des années, pour contraindre l’alternance. Ousmane Sonko n’a pas pleurniché après sa défaite en 2019, il a battu campagne chaque jour, dès le lendemain du scrutin, présentant, expliquant, peaufinant, vulgarisant son projet de société partout dans le pays Il n’a pas attendu d’être à 6 semaines de l’élection pour distribuer des t-shirts ou acheter les votes avec 2000 fcfa et une casquette. Il n’a pas accusé les autres opposants qui n’ont pas fait une coalition avec lui d’être des traitres ou des tribalistes, mais il a mis au travail ses militants et sympathisants sur le terrain pour convaincre les gens, les pousser à s’inscrire sur les listes électorales et à aller voter. Il n’a pas braqué les dossiers de candidatures de ses militants pour les empêcher de concourir aux élections locales. Il n’a pas prôné le boycott de l’élection présidentielle sous prétexte que si lui n’est pas candidat, personne ne doit l’être. Il a désigné quelqu’un d’autre dans son parti pour porter le projet, il a fait campagne pour lui et il l’a fait gagner. Vous célébrez des torchons et vous enviez les serviettes. Une sagesse bantou dit que de la façon dont tu cries dans la forêt, c’est de la même façon que l’écho te répond.
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mardi 26 mars 2024
lundi 25 mars 2024
dimanche 24 mars 2024
samedi 23 mars 2024
vendredi 22 mars 2024
déclaration de Patrimoine du candidat Bassirou Diomaye Faye
© Sud Quotidien قدمت بواسطة
Comme il l’a annoncé il y a cinq jours, le candidat Bassirou Diomaye Faye a joint l’acte à la parole. Le candidat de la coalition Diomaye Président a rendu ce vendredi son patrimoine. En se lançant dans cet exercice de transparence, il invite à tous les autres candidats de faire autant.
« Comme nous vous l’avions annoncé, veuillez trouver ci-après notre déclaration de patrimoine au mieux de notre évaluation », a indiqué le candidat Bassirou Diomaye Faye, qui assure dans la foulée, « Suite à notre élection le 24 mars 2024, elle sera déposée également auprès du Conseil constitutionnel, après expertise des valeurs actualisées du foncier y figurant ».
Par ailleurs, en procédé à un tel exercice, le numéro du Pastef demande aux candidats de procéder de la même sorte. « J’invite tous les candidats à l’élection présidentielle, notamment ceux ayant déjà exercé une charge dans le secteur public, Monsieur Amadou Ba entre autres, à se livrer au même exercice de transparence vis à vis des Sénégalais dont nous demandons le suffrage », lance-t-il.
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jeudi 21 mars 2024
mercredi 20 mars 2024
mardi 19 mars 2024
lundi 18 mars 2024
dimanche 17 mars 2024
samedi 16 mars 2024
vendredi 15 mars 2024
Décès de Alassane Dialy Ndiaye, ingénieur des télécoms et ancien ministre
© Agence de Presse Senegalaise قدمت بواسطة
Dakar, 15 mars (APS) – L’ancien ministre et ingénieur des télécommunications Alassane Dialy Ndiaye est décédé, jeudi, à l’âge de 82 ans, aux Etats-Unis, a appris l’APS de sources médiatiques.
Alassane Dialy Ndiaye est le premier africain spécialisé dans les télécommunications spatiales, en 1971. Il a été directeur général de la SONATEL, la Société national des télécommunications (1985-1988).
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Homme politique, il a été plusieurs fois ministre sous le régime du président Abdou Diouf.
En 2010, le président Abdoulaye Wade l’avait nommé ministre d’Etat et président de la Commission nationale de la connectivité.
Sur le réseau X, la SONATEL a rendu hommage à son ancien directeur général.
”C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de M. Alassane Dialy Ndiaye, qui a occupé le poste de Directeur général de Sonatel de 1985 à 1988. Nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille et rendons hommage à sa mémoire en perpétuant les valeurs qu’il a incarnées. Reposez en paix, cher DG”, écrit la Sonatel sur X.
OID/ASB/AB
jeudi 14 mars 2024
mercredi 13 mars 2024
mardi 12 mars 2024
lundi 11 mars 2024
dimanche 10 mars 2024
SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Présidentielle 2024 : l’économie et la réforme institutionnelle au cœur du programme de la coalition “Diomaye président”
Article de Serigne Mbaye Dramé © Agence de Presse Senegalaise قدمت بواسطة
Dakar, 10 mars (APS) – La coalition Diomaye président a décliné, samedi, son offre programmatique en perspective de l’élection présidentielle du 24 mars prochain, lequel est essentiellement axé sur le renouveau institutionnel avec en toile de fond l’élection d’un vice-président devant entrainer la suppression du poste de Premier ministre et la création d’une monnaie nationale.
Dans cet optique d’engager une réforme profonde des institutions, “nous mettrons fin à la concentration des pouvoirs entre les mains du président en instituant sa responsabilité, sa révocabilité, son obligation de rendre des comptes“, a par exemple expliqué, le président du mouvement des cadres patriotes en procédant à la présentation du programme politique qui tient sur 55 pages.
Daouda Ngom a évoqué dans cette perspective, leur engagement à instaurer le poste de vice-président élu en tandem avec le président de la République et la suppression du poste de premier ministre“.
Selon l’universitaire, le projet politique de la coalition Diomaye président qui a été présenté devant des leaders de l’opposition comme l’ancienne Premier ministre Aminata Touré, vise essentiellement “le renouveau institutionnel et l’engagement africain, l’économie endogène et la souveraineté alimentaire”.
Au Sénégal le dialogue national s'est conclu avec une proposition de date pour la présidentielle.
Il a aussi parlé d’un volet consacré au “capital humain et à la qualité de vie”, “le développement des sciences et des infrastructures durables”, “la sécurité nationale et le rayonnement international”.
Outre la transformation du Conseil constitutionnel en Cours constitutionnelle, Daouda Ngom s’est aussi attardé sur la question de la transparence dans les affaires publiques en parlant de la réforme de l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption, “qui ne sera plus rattaché à la présidence de la République”.
A ce titre, il a déclaré que “le mode de désignation du président de l’OFNAC se fera par appel à candidatures”.
Sur les questions économiques, le président du mouvement des cadres patriotes insiste sur leur engagement à créer “une seule et unique banque publique d’investissement du Sénégal pour rationaliser les dispositifs et mécanismes d’investissements qui existent dans le pays”.
“Nous généraliserons l’utilisation des langues nationales dans le système d’éducation et de formation, comme recommandée par les assises sur l’éducation et la formation, en capitalisant les expérimentations probantes afin d’en faire des langues objet et medium d’enseignement”, a-t-il poursuivi en parlant du programme éducation de leur coalition.
Concernant la santé, il a proposé la création d’une couverture sanitaire universelle (CSU) au de la couverture médicale universelle (CMU), qui va permettre de généraliser “l’assurance maladie à toutes les personnes handicapées titulaires de la carte d’égalité des chances”.
La création d’une monnaie nationale
Sur les questions de politique étrangères du Sénégal avec ses voisins, la coalition “Diomaye président” a proposé la création de lignes maritimes régionales et sous régionales : Dakar-Mauritanie – Dakar Gambie – Ziguinchor – Guinée, Dakar – Cap Vert, a dit Daouda Ngom.
Selon lui, ce programme qui prévoit également le renforcement de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor et la création d’une flotte Dakar-Saint-Louis, sera porté par la mise en place d’un lycée d’enseignement maritime technique dans une zone navigable.
La réalisation de ce programme politique se fera avec “la réforme fiscale et douanière, la renégociation des contrats et des conventions miniers, hydrauliques, le transfert de la diaspora et le partenariat public-privé”, informe M. Ngom
Il a aussi parlé de la création d’un “fond de développement spécifique géré par la banque publique, la création d’une monnaie nationale, la mobilisation des ressources naturelles et les investissements directs étrangers”, comme modes de financement de l’économie sénégalaise.
BB/SMD/AKS
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samedi 9 mars 2024
vendredi 8 mars 2024
Une houle dangereuse sur la Grande côte à partir de vendredi
© Agence de Presse Senegalaise قدمت بواسطة
Dakar, 7 mars (APS) – Une houle dangereuse de secteur nord-ouest pouvant atteindre ou dépasser 3 mètres est attendue sur tout le littoral de la Grande côte (Saint-Louis-Dakar) à partir de vendredi à 16 h jusqu’à mardi à 18 h, a-t-on appris de Mor Kébé, prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
”Nous avons émis, à cet effet, un bulletin d’alerte sur cette une houle dangereuse de secteur nord-ouest pouvant atteindre ou dépasser 3 mètres, sur le littoral de la Grande côte et Dakar’’, a-t-il déclaré.
Selon lui, ”les conditions météorologiques en mer risquent d’être affectées par un phénomène de houle dangereuse’’.
Il a indiqué que le littoral de la Petite côte et la Casamance risquent d’être légèrement affectés par ce phénomène.
‘’Donc face à cette situation, nous invitons tous les pêcheurs et usagers de la mer à rester prudents et de prendre toutes les dispositions et précautions nécessaires face à ce phénomène météorologique dangereux’’, a lancé M. Kébé.
AB/OID
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jeudi 7 mars 2024
Sénégal : l’élection présidentielle se tiendra finalement en mars
© Fournis par Journal du Mali
Le président sénégalais Macky Sall a fixé la tenue de l'élection présidentielle au 24 mars, a déclaré mercredi le gouvernement dans un communiqué. Ce scrutin était initialement prévu le 24 février, et son report avait provoqué une vague de manifestations parfois violentes à travers le pays.
L’annonce de cette nouvelle date a été effectuée dans la foulée de la dissolution du gouvernement par le chef de l'Etat, qui a remplacé le premier ministre Amadou Ba par le ministre de l'Intérieur, Sidiki Kaba, afin qu’Amadou Ba, le candidat de la coalition au pouvoir pour l'élection présidentielle, puisse se focaliser sur sa campagne, a précisé le bureau de la présidence.
La journée avait déjà été marquée par le veto opposé par le Conseil constitutionnel à la proposition de la commission du dialogue national d'organiser l'élection présidentielle le 2 juin. Le Conseil a jugé que le scrutin ne pouvait avoir lieu deux mois après la fin du mandat de Macky Sall, le 2 avril. Un degré de confusion persiste cependant sur la date précise, la présidence annonçant que le 1er tour aurait lieu le 24 mars, le Conseil constitutionnel le fixant, lui, au 31 mars. L'élection aurait lieu en tout cas avant l'expiration du mandat du président Macky Sall le 2 avril. Un deuxième tour, probable en l'état actuel des candidatures, mais pour lequel aucune date n'a été communiquée, se tiendrait avant ou après le 2. Cependant, une décision du Conseil constitutionnel publiée mercredi dit que, dans la mesure où le premier tour aurait lieu avant la fin du mandat, le président Sall resterait à son poste jusqu'à l'installation de son successeur.
Par ailleurs, mercredi soir, le Parlement a approuvé un projet de loi d'amnistie voulu par Macky Sall dans le but d'apaiser les tensions politiques causées notamment par l’annonce du report des élections.
Le projet amnistie tous les délits ou crimes, jugés ou non, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 et "se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques".
Le Sénégal a connu entre 2021 et 2023 différents épisodes d'émeutes, affrontements, saccages et pillages déclenchés notamment par le bras de fer entre l'opposant Ousmane Sonko et le pouvoir.
Ousmane Sonko, troisième de la présidentielle en 2019 et candidat déclaré en 2024, est détenu depuis juillet 2023 et a été disqualifié de la présidentielle dont il était l'un des favoris.
L'amnistie pourrait cependant ouvrir la voie à sa sortie de prison ainsi que celle de son numéro deux, Bassirou Diomaye Faye, désigné pour le suppléer par leur parti et qui pourrait mener campagne comme le réclament à cor et à cri ses partisans au nom de l'égalité entre candidats.
"Le Conseil constitutionnel a sauvé notre démocratie" Article de Georges Ibrahim Tounkara
On en sait un peu plus sur la date de l’élection présidentielle au Sénégal.
Ce sera le 24 mars, comme proposé par le président Macky Sall, ou bien le 31 mars, comme annoncé par le Conseil constitutionnel.
Deux annonces faites ce mercredi (06.03.2024) et qui vont certainement apaiser le climat politique après des semaines de tensions, à la suite du report à décembre d’un scrutin initialement prévu le 25 février dernier.
"C'est fait" Laure Boulleau fait une annonce fracassante sur l'avenir de Mbappé
Gentside
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L'élection aurait lieu en tout cas avant l'expiration du mandat du président Macky Sall le 2 avril, l'un des éléments primordiaux de la crise, un large front de l'opposition et de la société civile soupçonnant Macky Sall de chercher à s'accrocher au pouvoir.
Un deuxième tour, probable en l'état actuel des candidatures, mais pour lequel aucune date n'a été communiquée, se tiendrait avant ou après le 2 avril.
Des enseignements à tirer...
Cependant, une décision du Conseil constitutionnel publiée mercredi dit que, dans la mesure où le premier tour aurait lieu avant la fin du mandat, le président Sall resterait à son poste jusqu'à l'installation de son successeur.
Pour l’analyste Maurice Soudieck Dione, professeur agrégé en sciences politiques à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, la date du 31 mars, fixée par le Conseil constitutionnel, devrait être celle du scrutin présidentiel.
Joint par la DW, il explique que "les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucune voie de recours et s'imposent à tous les pouvoirs publics. Cette date du 31 mars permet aussi de respecter les 21 jours de campagne électorale comme prévu par le code électorale".
L'analyste revient aussi sur quelques enseignements que l'on pourrait tirer de cette crise politique que le Sénégal connaît.
Il note notamment "les effets pernicieux del'hyper présidentialisation" et estime que "le Conseil constitutionnel a sauvé la démocratie sénégalaise et Macky sall a beaucoup écorné sa propre image avec ses errements."
Auteur: Georges Ibrahim Tounkara