Au moment où les autorités étatiques
rechignent à appliquer les points des accords à incidences financières
avec les deux « Grand cadre » des syndicats d’enseignants coachés par
Mamadou Lamine Dianté et Abdou Faty, sous prétexte que les ressources
financières du Sénégal doivent être bien rationnalisées, il est
aujourd’hui paradoxale de voir, le Ministère de l’Education Nationale
passer un marché qui fait perdre des centaines de millions au trésor
public. Ce département ministériel se permet de payer de nouvelles
voitures plus chères, plus coûteuses et plus polluantes au détriment de
l’offre d’une entreprise nationale qui aurait pu être une belle occasion
pour le trésor public d’économiser quelques 550 millions environs.
C’est
la lecture qu’il convient de faire quant au choix, encore porté, par
certaines administrations, pour reprendre l’expression bizarre du Chef de la Division Régionale des Transports Terrestres de Dakar,
sur la préférence étrangère au détriment des sociétés Sénégalaise. Pour
l’acquisition des véhicules destinés au Ministère de l’Education
National, le DAGE (Directeur de l’administration générale et de
l’équipement), vient de signer la forfaiture qui pourrait faire perdre à
des centaines de Sénégalais leur emploi. C’est l’alerte lancée par le
top management de CCBM Groupe, face à la presse.
Perte de 550 millions pour le Sénégal
Sans
aucune surprise, c’est par un courrier que le DAGE du Ministère de
Education, en date du 7 septembre 2015 que la notification de
l’attribution provisoire des trois lots soit 92 véhicules pour un
montant total d’un milliard huit cent cinquante neuf mille huit trente
trois 1 859 833 000 F CFA à CFAO, multinationale française, a été
faite hier. Après avoir donc mis à l’écart CCBM, la voie de la
forfaiture était dégagée.
Lors de leur
point de presse, les cadres de CCBM avaient dénoncé cette tentative de
certains agents de l’Administration en complicité avec des groupes tapis
dans l’ombre, de les écarter de ce marché. Aujourd’hui les faits
semblent leur donner raison. En effet, d’après le rapport de
dépouillement, si l’offre de TATA ou de CCBM était retenue, cette
commande de l’Etat aurait pu faire économiser au trésor public 550 173 000 F CFA avec des véhicules de faible consommation et qui préservent mieux l’environnement.
La sonde a été lancée depuis Samedi
Suite
aux articles parus dans la presse du samedi 5 septembre 2015, accusant
CCBM et TATA d’avoir falsifié des documents, les craintes de ces deux
concessionnaires de voir le marché du Ministère de l’Education Nationale
servi comme sur un plateau d’argent à cette multinationale étrangère
présente au Sénégal depuis l’époque coloniale, semblent se justifier.
Pour
rappel, CCBM avait déclaré dans son point de presse qu’il était le seul
concessionnaire à disposer d’une usine d’assemblage de véhicule qui lui
permet d’adapter les types de montage selon les besoins du marché. Si
de telles pratiques ne cessent pas, l’usine risque de fermer avec comme
conséquence la perte de plusieurs emplois.
Dans
cette affaire on a semblé préparer l’opinion à une forfaiture en
divulguant de fausses informations. Mais CCBM compte bien déposer un
recours gracieux pour réclamer ce qui lui revient de droit. Le combat
contre la tortuosité imposant la préférence nationale va continuer,
selon les cadres du Groupe CCBM qui interpellent l’opinion publique.
Auteur: Journal
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