Bientôt le raccordement des ouvrages névralgiques sur les lignes haute tension de la SENELEC
En dehors de l’usine de Ngnith, qui contribue à hauteur de 10% dans la satisfaction de la demande en eau à Dakar, tous les ouvrages et équipements sont raccordés au réseau SENELEC, précise le DG. « La SONES travaille avec la SDE, en relation avec la SENELEC et la SOGEM, aux fins de raccorder les ouvrages névralgiques sur les lignes haute tension. Il y a également la prise en compte de la diversité des origines des énergies (fossile, hydroélectrique, etc.) alimentant la ligne de raccordement constitue un critère additionne et le lancement d’un programme d’autonomisation en énergie électrique d’un coût de 14 milliards de FCAF a été ficelé et soumis au Président de la République.
Charles FALL: « Nous travaillons à plein régime surtout en ce qui concerne l’amélioration des services »
« En relation à l’autonomie énergétique, nous travaillons à plein régime surtout en ce qui concerne l’amélioration des services, à savoir un approvisionnement en eau continu. Il serait bon de rappeler le dispositif de production, de transport, de distribution et adduction de l’eau potable de Dakar et de ses environs ; il est composé principalement de deux stations de traitement d’eau et de pompage à Ngnith et à Keur Momar Sarr. Ce sont deux villages qui ne sont pas loin du Lac de Guiers et se situent à 250 km de Dakar », a expliqué Charles FALL.
« La station de Ngnith est en service depuis 1971 et a une capacité de 45 000 à 50 000 m3/jour ; et la station de Keur Momar Sarr a été dimensionnée à 135 000 m3/jour. La construction de cette deuxième station a démarré en 1998, au lendemain de la réforme du secteur, et a été mise en service en 2004. Ces deux stations font globalement 180 000 m3/jour - 185 000 m3/jour. Nous avons environ 50 forages qui sont dispersés le long du littoral nord. Ces principales stations de traitement et de pompage, constituées d’eau de surface et d’eau souterraine, confortent le dispositif qui nous permet de produire à Dakar environ 345 000 m3/jour à 350 000 m3/jour », a-t-il indiqué.
« Les coupures d’électricité impactent négativement le fonctionnement de certains ouvrages comme le surpresseur de Carmel ou les réservoirs de stockage à Thiès et à Dakar. Les infrastructures incluent aussi les conduites d’eau bien sûr, et à côté de ces conduits, on a les réseaux de distribution et ramifications2, a-t-il ajouté M . FALL qui signale que « pour revenir sur la sécurisation énergétique, nous avons recensé l’ensemble des ouvrages stratégiques à secourir et des bilans de puissance ont été effectués à cet égard. Sur cette base, nous avons préconisé les types de secours appropriés et évalué les coûts des investissements requis ainsi que les délais approximatifs de réalisation ».
« Le Ministre de l’Hydraulique, M. Mansour Faye, a exposé le plan de sécurisation énergétique pour un approvisionnement de 70 % en hypothèse pessimiste, à 100 % en hypothèse d’autonomisation. Le Ministre de tutelle l’a présenté au Président de la République lors du conseil des Ministres du 20 juin dernier », a noté le DG de la Sones.
NDARINFO.COM
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