Des jeunes de Keur
Mame El Hadji se sont attaqués vendredi, vers 21h, à des prostituées qui
louent une maison dans leur quartier. La demeure se trouve non loin de
la mosquée et du cimetière. Lors de cette expédition punitive, ils n’y
sont pas allés de main morte. En effet, sur les lieux, les jeunes, qui
souhaitaient en découdre avec toute la bande, n’ont trouvé que trois
filles. Selon leurs dires, ils ont aussi trouvé de la drogue, de la
boisson alcoolisée et des préservatifs. Non contents de faire passer un
sale quart d’heure aux prostituées, ils ont brûlé tous leurs bagages.
Les belles de nuit s’en sont tirées avec une blessée grave, les deux
autres légèrement. Celle qui a été acheminée aux urgences a été
grièvement blessée aux parties génitales. Les assaillants auraient
introduit des bâtons dans son sexe.
Ces jeunes ne veulent plus que leur quartier serve de refuge à des prostitués et des gens mal intentionnés. D’autant plus que le quartier abrite la famille maraboutique des Ndiéguène. « Nous avons trouvé un homme en plein ébat avec une prostituée. L’autre homme est passé par la fenêtre et a pris la poudre d’escampette. Nous avons trouvé du chanvre indien, des préservatifs et du lubrifiant. Nous allons les faire sortir de notre quartier. Elles vont sortir par A ou B », fulminent-ils. Ils expliquent qu’ils ont mené eux-mêmes cette ‘’campagne de récupération’’ de leur quartier, parce que leurs récriminations sont tombées dans l’oreille d’un sourd.
« Nous avons tenté, à plusieurs reprises, de manière pacifique, de discuter avec elles. Nous n’avons jamais été entendus. Ces prostituées ont bafoué toutes les règles et valeurs cardinales qui ont toujours fait la fierté de cette cité religieuse. Cette maison incarne le mal depuis 7 mois. » Outre le vacarme dans le quartier, notamment les samedis, les filles, dit-on, se montrent agressives. « Elles insultent les gens et leur lancent des pierres. Lorsqu’une personne passe, elles l’attaquent verbalement si elle a le malheur de regarder dans leur direction. ‘’Bët dafay am rideau’’ (les yeux ont des rideaux), lancent-elles. Le jour, elles se mettent devant la maison « à fumer du chanvre indien et à boire de l’alcool avec leurs copains. La nuit, elles font leur travail de prostituée », raconte M. Dia.
« Je loue des chambres et je vis de cela »
Interrogé, Ousmane Ngom, ancien officier de réserve et propriétaire de la maison, a reconnu avoir loué sa villa à des prostituées. Selon lui, les filles lui ont clairement fait comprendre qu’elles étaient des prostituées et qu’elles sont légales. « Je loue des chambres et je vis de cela », a-t-il dit. Les jeunes ont voulu remettre cela, le samedi, mais l’importante mobilisation des forces de l’ordre les a dissuadés. La maison est, depuis l’attaque, sous haute surveillance.
A en croire certains témoignages, ces jeunes filles logeaient au quartier Nguinth. Chassées de là-bas, elles ont trouvé refuge chez feu Pathé Ngom. Enquete
Ces jeunes ne veulent plus que leur quartier serve de refuge à des prostitués et des gens mal intentionnés. D’autant plus que le quartier abrite la famille maraboutique des Ndiéguène. « Nous avons trouvé un homme en plein ébat avec une prostituée. L’autre homme est passé par la fenêtre et a pris la poudre d’escampette. Nous avons trouvé du chanvre indien, des préservatifs et du lubrifiant. Nous allons les faire sortir de notre quartier. Elles vont sortir par A ou B », fulminent-ils. Ils expliquent qu’ils ont mené eux-mêmes cette ‘’campagne de récupération’’ de leur quartier, parce que leurs récriminations sont tombées dans l’oreille d’un sourd.
« Nous avons tenté, à plusieurs reprises, de manière pacifique, de discuter avec elles. Nous n’avons jamais été entendus. Ces prostituées ont bafoué toutes les règles et valeurs cardinales qui ont toujours fait la fierté de cette cité religieuse. Cette maison incarne le mal depuis 7 mois. » Outre le vacarme dans le quartier, notamment les samedis, les filles, dit-on, se montrent agressives. « Elles insultent les gens et leur lancent des pierres. Lorsqu’une personne passe, elles l’attaquent verbalement si elle a le malheur de regarder dans leur direction. ‘’Bët dafay am rideau’’ (les yeux ont des rideaux), lancent-elles. Le jour, elles se mettent devant la maison « à fumer du chanvre indien et à boire de l’alcool avec leurs copains. La nuit, elles font leur travail de prostituée », raconte M. Dia.
« Je loue des chambres et je vis de cela »
Interrogé, Ousmane Ngom, ancien officier de réserve et propriétaire de la maison, a reconnu avoir loué sa villa à des prostituées. Selon lui, les filles lui ont clairement fait comprendre qu’elles étaient des prostituées et qu’elles sont légales. « Je loue des chambres et je vis de cela », a-t-il dit. Les jeunes ont voulu remettre cela, le samedi, mais l’importante mobilisation des forces de l’ordre les a dissuadés. La maison est, depuis l’attaque, sous haute surveillance.
A en croire certains témoignages, ces jeunes filles logeaient au quartier Nguinth. Chassées de là-bas, elles ont trouvé refuge chez feu Pathé Ngom. Enquete
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