Le
Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a fait face à la
presse, ce mardi matin, pour exprimer leur mécontentement à l’endroit du
ministre de la Fonction Publique, Viviane Bampassy et le directeur de
la Fonction publique, Mouhamet Makhmoud Diop. Ces syndicalistes ont, par
la même occasion, annoncé une grève de 72h des travailleurs de la
justice.
Le Syndicat des travailleurs de la
justice (Sytjust) est très remonté contre le ministre de la Fonction
publique Viviane Bampassy et le directeur de la Fonction Publique
Mouhamed Makhmout Diop. Ils les accusent d’avoir changé « de manière
unilatérale » les mesures et accords convenus avec le Sytjust.
Selon son président, El Hadj Ayé Malick Diop, le SYTJUST
a rencontré le 8 août 2016 le ministre de la Fonction Publique, le
ministre du Travail, le ministre du Budget et le ministre de la Justice
d’où sont ressorties deux mesures. Il s’agissait d’établir un comité
technique pour réfléchir sur la réparation de ce que les travailleurs
ont subi, ce qui devait être, selon les précisons de Me Diop, appliquée
par décret présidentiel. Il était aussi question de la création d’un
comité technique devant réfléchir sur les projets de statut des
travailleurs de la Justice.
En effet, ce
qui a le plus provoqué le courroux des syndicalistes, c’est que après la
tenue du comité technique le 18 aout, il était question d’une autre
rencontre le 8 septembre.
«Mais à notre
grande surprise, nous n’avons trouvé personne alors c’était chose
convenue. Et le ministre s’est chargé de dire à la presse qu’il ne nous a
pas convoqués. C’est verser dans la duperie,» a fait savoir le
président du Sytjust, El Hadj Ayé Malick Diop.
Ces syndicalistes estiment que
cette attitude est due au fait que le ministre et le directeur de la
Fonction publique sont des « novices en matière de dialogue sociale et
de négociation collective. Au chargé de communication, Me Ameth Touré de
dire qu’ils sont en perte de confiance vis-à-vis du ministre de la
Fonction publique. Sur ce, ils ont décrété 72 heures de grèves et
disent être prêts à en découdre avec les autorités de tutelle.
Le
Sytjust s’ouvre au dialogue mais reste ferme sur sa position de
défendre les droits des travailleurs. «Nous n’allons pas accepter ce
sabotage», précise Me Diop selon qui, ce combat est un enjeu pour les
travailleurs de la justice dotant plus que le Sénégal est en phase de
modernisation de la justice.
dakarmatin
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