Le Fonds monétaire
international (Fmi), qui vient de boucler sa troisième revue sur
l'Instrument de soutien à la politique économique (Ispe), a décerné un
satisfecit au Sénégal. Cependant, il a demandé à l'Etat du Sénégal de
veiller à ce que «tout le monde au Sénégal paye sa part des impôts à des
taux raisonnables». Ce, pour maintenir la croissance à un taux élevé.
Les
missionnaires du Fonds monétaire international (Fmi) ont bouclé leur
troisième revue sur l’Instrument de soutien de la politique économique
(Ispe). Les membres de la mission qui ont séjourné au Sénégal du 17 au
30 août ont dressé un bilan positif de l'économie sénégalaise tout en
exprimant leurs «satisfactions» dans la mise en œuvre du Plan Sénégal
émergent (Pse).
Face à la presse, hier, le chef de la mission du
Fmi, Ali Mansoor a estimé que «la mise en œuvre du Pse se poursuit d’une
façon satisfaisante avec un impact de plus en plus marqué sur
l’économie sénégalaise». Dans ce contexte, dit-il, «nous pensons que la
croissance pour cette année va être maintenue à des taux élevés, ainsi
que pour l’année prochaine. Ça devrait dépasser les 6% et peut être
tourné autour de 6.5%».
«S’assurer que tout le monde paye sa part des impôts pour financer le développement du pays»
Il
a aussi indiqué que «ce qui est surtout encourageant, c’est que ce
résultat n’est pas seulement celui de la baisse du coût des matières
premières, en particulier le pétrole. On commence aussi à voir une
augmentation des exportations. Donc, sur le court terme, la situation
macro semble aller dans la direction qu’il faut».
Selon M.
Mansoor, qui estime que tous les objectifs du Sénégal sur l’Instrument
de soutien à la politique économique (Ispe) ont été atteints, «le
déficit est maîtrisé et devrait permettre au Sénégal d’atteindre les
critères de convergence de l’Uemoa, un déficit de 3% en 2018».
«Les
défis du moyen terme, pour l’article 4, c’est de maintenir cette
croissance sur une longue durée, si on veut réussir l’émergence. C’est
un long voyage et il faut aller jusqu’à la fin. Pour pouvoir maintenir
ce niveau de croissance, il faudra miser sur l’efficacité de la dépense,
sa transparence, assurer un bon niveau de recettes fiscales et
s’assurer que tout le monde au Sénégal paye sa part des impôts à des
taux raisonnables pour financer le développement du pays», recommande le
chef de mission du Fmi au Sénégal.
Il a aussi invité le
gouvernement à faire tout son possible pour que tout le monde au Sénégal
paie sa part des impôts. «Tout le monde doit payer pour financer le
développement du pays. Il y a des efforts à faire pour améliorer
l’efficacité du système fiscal et des dépenses», a dit M. Mansoor qui a
fait savoir que «pour maintenir cette croissance, le Sénégal doit miser
sur la transparence, l’efficacité et la qualité dans les dépenses pour
s’assurer que l’augmentation des services publiques se fait en relation
avec les montants dépensés».
Il a, à cet effet, souligné que
seule une croissance inclusive et durable permettra de créer beaucoup
d’emplois pour les jeunes et de réduire d’une manière durable la
pauvreté.
Lui emboîtant le pas, le représentant résident du Fmi à
Dakar, Loko Boileau, a invité les autorités à maintenir ce cap, «si
elles veulent atteindre l’émergence à l’horizon 2035 tel que fixé dans
le Pse». «Pour maintenir ce cap, il faut dès lors trouver des ressources
pour financer ces projets. Ces ressources peuvent être internes
(recettes fiscales) ou externes notamment les investissements directs
étrangers», a indiqué M. Boileau.
Senenews
VIDEO
mercredi 31 août 2016
mardi 30 août 2016
Sale temps à Dakar
Bataille médiatique entre lanceurs d’alerte et tireurs d’élite
Alors que les questions soulevées se perdent dans les conjonctures, le Sénégalais lambda ne sait plus à quelle source se fier, et pour couper l’herbe sous le pied des lanceurs d’alerte, la réplique médiatique des tireurs embusqués du pouvoir corse la note disciplinaire qui va désormais jusqu’à la mesure suprême de radiation de la fonction publique.
Entre les cas Sonko, peu-avant celui du Commissaire Keita ou plus pernicieusement la mise au placard de la brillante Amsatou Sow Sidibé, se cache la plaie qui risque de gangréner le slogan de la bonne gouvernance.
Un slogan galvaudé et qui risque des retours de bâton fâcheux. Pendant que la salve des « gilets » protecteurs du camp présidentiel n’apporte aucune once de vérités sur les dossiers soulevés, préférant en débusquer d’autres plus sales pour mettre tout le monde dans le même sac pourri, le peuple trahi souffre sa faim en prélude d’une opération tabaski cauchemardesque qui risque d’être la croix et la bannière pour des milliers de pères de famille alertés de la pénurie prochaine. Ce sale temps dans la capitale Sénégalaise n’est pas seulement dû aux intempéries. Le climat de morosité généralisée tient aussi de la négligence de nos gouvernants qui semblent plus préoccupés par les sièges à pourvoir au Haut Conseil des collectivités locales qu’à la prise en compte immédiate des besoins primaires des Sénégalais.
C’est dans ce contexte de désaffection que le débat s’est installé autour des questions éminemment stratégiques liées au gaz ou au pétrole, interpellant des intérêts de plusieurs générations, mettant aussi en péril l’équilibre social et la quiétude de nos institutions. Des anciens PM qui boxent dans la catégorie des éboueurs, révélant au passage des dossiers liés aux fonctions anciennement occupés, de hauts fonctionnaires qui foulent l’éthique et le droit de réserve lié à leur statut, des journalistes qui vendent leurs plumes pour se faire bonne conscience ou pour avoir leur part dans le partage du lion, des citoyens abusés et otages d’hommes politiques imbus de leurs pouvoirs, ce n’est pas demain la veille de l’émergence des bonnes mœurs tant chantée.
Au Sénégal, nous avons signé un pacte avec le diable. Et le diable est dans les batailles politiques dépourvues d’arguments convaincants. Avis aux donneurs d’alerte, ici gît Sonko, le jeune et brillant inspecteur des impôts qui voulait être plus royaliste que le roi, disons plus regardant sur la bonne gouvernance que le chantre attitré, son excellence Macky Sall. Suivez notre regard pour alerter aussi, dans la même veine, ces justiciers plumitifs qui n’ont d’arguments que la cruauté de leurs plumes et qui s’érigent souvent en donneurs de leçons après avoir chié dans leurs culottes. Où sont les dames de compagnie?
dakaractu
Alors que les questions soulevées se perdent dans les conjonctures, le Sénégalais lambda ne sait plus à quelle source se fier, et pour couper l’herbe sous le pied des lanceurs d’alerte, la réplique médiatique des tireurs embusqués du pouvoir corse la note disciplinaire qui va désormais jusqu’à la mesure suprême de radiation de la fonction publique.
Entre les cas Sonko, peu-avant celui du Commissaire Keita ou plus pernicieusement la mise au placard de la brillante Amsatou Sow Sidibé, se cache la plaie qui risque de gangréner le slogan de la bonne gouvernance.
Un slogan galvaudé et qui risque des retours de bâton fâcheux. Pendant que la salve des « gilets » protecteurs du camp présidentiel n’apporte aucune once de vérités sur les dossiers soulevés, préférant en débusquer d’autres plus sales pour mettre tout le monde dans le même sac pourri, le peuple trahi souffre sa faim en prélude d’une opération tabaski cauchemardesque qui risque d’être la croix et la bannière pour des milliers de pères de famille alertés de la pénurie prochaine. Ce sale temps dans la capitale Sénégalaise n’est pas seulement dû aux intempéries. Le climat de morosité généralisée tient aussi de la négligence de nos gouvernants qui semblent plus préoccupés par les sièges à pourvoir au Haut Conseil des collectivités locales qu’à la prise en compte immédiate des besoins primaires des Sénégalais.
C’est dans ce contexte de désaffection que le débat s’est installé autour des questions éminemment stratégiques liées au gaz ou au pétrole, interpellant des intérêts de plusieurs générations, mettant aussi en péril l’équilibre social et la quiétude de nos institutions. Des anciens PM qui boxent dans la catégorie des éboueurs, révélant au passage des dossiers liés aux fonctions anciennement occupés, de hauts fonctionnaires qui foulent l’éthique et le droit de réserve lié à leur statut, des journalistes qui vendent leurs plumes pour se faire bonne conscience ou pour avoir leur part dans le partage du lion, des citoyens abusés et otages d’hommes politiques imbus de leurs pouvoirs, ce n’est pas demain la veille de l’émergence des bonnes mœurs tant chantée.
Au Sénégal, nous avons signé un pacte avec le diable. Et le diable est dans les batailles politiques dépourvues d’arguments convaincants. Avis aux donneurs d’alerte, ici gît Sonko, le jeune et brillant inspecteur des impôts qui voulait être plus royaliste que le roi, disons plus regardant sur la bonne gouvernance que le chantre attitré, son excellence Macky Sall. Suivez notre regard pour alerter aussi, dans la même veine, ces justiciers plumitifs qui n’ont d’arguments que la cruauté de leurs plumes et qui s’érigent souvent en donneurs de leçons après avoir chié dans leurs culottes. Où sont les dames de compagnie?
dakaractu
lundi 29 août 2016
Chronique d’un « vendredi blanc » dans les hôpitaux de Dakar : Ou la détresse d’un accidenté (par Dr Bassirou NIANG)
Au moment où le débat public est centré sur les pétrodollars, des pétro
fantasmes diront les affidés au pouvoir. A l’heure des veillées
nocturnes pour la préparation des joutes électorales pour le HCCT et
les échéances à venir, nous autres « gorgorlous » la question que l’on
se pose est : Où vont nos impôts ?
J’ai lu un rapport de l’afro baromètre sur le système sanitaire au Sénégal qui sans aucun doute a mis le doigt sur les problèmes et sur le ras le bol des Sénégalais.
Au-delà des chiffres et autres analyses statistiques, par malheur, j’ai fais une immersion ce vendredi que je qualifierais de « vendredi blanc » (vendredi noir est idéologiquement chargé). Oui ce vendredi avait la blancheur du linceul et des blouses de médecins
En réalité les mots et les vocables n’ont pas la même signification dans le milieu hospitalier et sur toute la chaine d’assistance des personnes en danger de mort. Je vous propose un abécédaire des hôpitaux de Dakar.
1-Sapeurs Pompiers
Un ami a eu la malchance de croiser le chemin d’un chauffard de taxi à la station de Sebikotane, ce vendredi à 9h 14mn, les pompiers aussitôt alertés, sont arrivés sur les lieux de l’accident deux heures plus tard. L’accidenté était déjà mal en point et avait perdu beaucoup de sang.
Le manque d’équipements et de matériels de sauvetage chez les pompiers est criard, ils se débrouillaient avec une planche qui servait de brancard et des morceaux de tissus pour nettoyer la tête entaillée du pauvre accidenté.
Comment peut –on prétendre sauver où périr, si le pompier lui-même est en danger ? Ils ne sauvent rien, pour ne pas périr dans ces conditions.
2-Urgences
L’hôpital de pikine inaugurait récemment avec faste et fanfares par la dame de l’OMS est supposé être une structure militaire, donc sérieuse et compétente. Eh bien ! Que nenni !, c’est plutôt un casino. Les accidentés à même le sol gémissaient et gisant dans leur sang, devant l’indifférence totale du personnel médical. Je me suis surpris en train de me demander : Mais comment ils font ? Une voix intérieur me répondit sans doute ils sont dopés. Par quelle substance je ne sais pas. Seulement, c’est ahurissant de voir ces scènes d’horreurs et continuer à palabrer et chatter sur facebook.
Et là, j’ai levé la tête pour regarder l’enseigne accroché devant la porte du bâtiment où on peut lire « URGENCES ».
Non, il n’y a rien d’urgent ici me disais-je. Soit l’académie française à changer la signification du mot, soit ils se sont trompés de vocabulaire.
Après avoir payé quatre factures de 10.000 Frs dont deux pour faire la même radiographie, un bulletin de transfert nous a été remis pour l’hôpital le dantec ou CTO.
J’attendais l’ambulance pour justement nous transférer mais on m’a fait comprendre que je devrais transporter le malade à mes frais. J’avais déjà épuisé mes capacités d’indignation.
C’est donc un casino à sous et non un lieu de soins et d’assistance. Et cap sur l’hôpital le dantec.
3-Urgences chirurgicales
La rude journée passée à l’hôpital de Pikine m’avait déjà convaincu de ce que j’allais trouver sur place.
Un médecin parlant swahili avec sa collègue était presque irrité de nous voir. On lui tendit le bulletin de transfert qu’il regarda avec mépris et installa notre pauvre malade sur une chaise dans un petit bureau aux murs lézardés et crasseux.
Le malade lui-même, lui expliqua, malgré la souffrance, qu’il a juste besoin qu’on l’aide à remettre en place l’épaule déboîté.
Après quelques tentatives devant un groupe d’étudiants médusés, il abandonna la partie et plus de nouvelle. Il nous revient vers minuit, alors que je commençais à perdre patience et j’avais retrouvé ma capacité d’indignation, je proposais au malade d’aller dans les cabinets privées.
Et là, j’ai été témoin de deux faits inédits : une dame la trentaine assise sur un chariot se tordant de douleur devant l’œil impuissant du mari. J’en avais même oublié notre accidenté. Je demandai au mari pourquoi le médecin marocain et sa copine refusaient d’admettre la dame ? Il m’expliqua la voix étreinte et l’air très épuisé, « en effet, ma femme a été opérée ici, mais apparemment ils ont raté l’opération et ils nous avaient envoyé vers un neurochirurgien de l’hôpital Fann. Là bas, j’ai attendu deux jours pour être renvoyé vers l’hôpital principal. Et de l’hôpital principal, le médecin m’a remis un papier pour nous demander de revenir à Dantec où l’opération avait été réalisée » .
Et après rétorquai- je, pourquoi diantre ils ne veulent pas reprendre l’opération ? Je n’attendais pas une réponse, parce que lui-même n’y comprenait rien. Je lui propose instinctivement de porter plainte. Et, là sa réponse était effrayante : « dou moudjié fénn » ( ça n’aboutira à rien).
J’étais affligé et je me demandais pourquoi donc on paye l’impôt, la TVA… Et pourquoi il n’y a que des marocains et autres étrangers dans ce service aussi capital ? J’étais dévasté et je regardais la femme qui n’attendais que la mort , par la faute d’un chirurgien incompétent et que les parents démunis allaient s’en remettre à l’ordre du créateur. Quelle injustice !
Cette dame n’était pas un cas isolé. A peine que j’avais fini de reprendre mes esprits, une C3 se gara devant le bâtiment, un homme y sort accompagnait d’une dame relativement âgée qui poussait des cris de douleurs.
Notre apprenti- chirurgien marocain sortit du bureau avec une fille blonde visiblement mal à l’aise.
La dame lui expliqua que c’était lui-même qui l’avait opérée ici deux fois, et qu’elle était hospitalisée dans le même service durant cinq mois.
La question du marocain était renversante : Oui je t’avais opérée de quoi ? C’est quand même inquiétant d’avoir des chirurgiens à notre chevet dans des moments aussi critique et qu’on reste cinq mois avec lui et qu’il ne trouve rien d’intelligent à dire que de poser une question aussi répugnante. L’énervement, l’incompréhension se mêla à la fatigue et j’avais qu’une envie crier à tout le monde que dans ce service on tue impunément et que l’acte médical était devenu une discipline des jeux olympiques. Ces étrangers viennent donc s’entrainer sur nous et rentrer tranquillement dans leurs pays respectifs.
4-Sécurité
Un habitué des établissements publics de santé est frappé par le nombre impressionnant d’agents de sécurité. On ne versera pas dans la citrique facile. La sécurité c’est important dans le contexte actuel. Toutefois, le scandale se cache derrière les conditions sociales de ces agents.
Au hasard de notre errance dans cet office sanitaire, nous avons croisé un préposé à la sécurité, appelons-le Monsieur Diakhoumpa, dans l’un des établissements cités plus haut. Mon instinct d’ancien Directeur des Ressources Humaines (spécialiste en Ressources Humaines) m’a poussé à lui demander comment on fait pour rentrer dans ce corps des agents de securité.
Sa réponse était simple : « je ne vous souhaite pas de porter cette tunique, nous avons 40 mille francs de salaire pour six jours de travail par semaine, on n'a même pas de contrat de travail ».
Voulant en savoir davantage, je lui dis que ce n’est pas possible, vous êtes payés sur quelle base ? Monsieur Diakhoumpa, m’expliqua : « On est payé sans états de salaires, c’est juste une enveloppe qu’on nous remet à la fin du mois, on n’a pas d’IPM encore moins de cotisations à l’PRES et à la Caisse de Sécurité Sociale ».
Ma conclusion a été très vite tirée, c’est encore une nouvelle forme de trafique d’êtres humains ou encore pire de l’esclavage pour enrichir des fonctionnaires corrompus et qui ont perdu leur humanité.
J’ai compris que c’est un montage scandaleux pour pomper les maigres ressources de notre trésor public et exploiter une jeunesse qui n’a plus d’issue et qui ne peut plus emprunter les bateaux de fortunes.
En définitive, ce « vendredi blanc » comme le linceul fut éprouvant mais qu’à même riche. Cette journée m’a permis de comprendre que ce pays va très mal et la dérive et toute proche.
Le système sanitaire est pourri comme les autres systèmes d’ailleurs et son ministre est constamment dans la pseudo dynamique pour tromper le peuple et son patron.
L’Etat garant du respect des textes de lois et le premier à violer la législation du travail, en acceptant d’engager des agences de sécurité qui se moquent du code du travail.
Et pendant ce temps-là, on nous tympanise à longueur de journée sur des sujets peu porteur sur l’émergence encore moins sur le développement comme l’élection des conseillers du Haut Conseil des Collectivités Locales, de la double nationalité, de la bonne gouvernance, etc. Alors que l’Urgence est aux Urgences dans nos hôpitaux, dans nos universités, dans nos écoles, dans nos champs, dans notre système de transport, entre autres.
Dr Bassirou NIANG.
drbassirou@gmail.com
dakaractu
J’ai lu un rapport de l’afro baromètre sur le système sanitaire au Sénégal qui sans aucun doute a mis le doigt sur les problèmes et sur le ras le bol des Sénégalais.
Au-delà des chiffres et autres analyses statistiques, par malheur, j’ai fais une immersion ce vendredi que je qualifierais de « vendredi blanc » (vendredi noir est idéologiquement chargé). Oui ce vendredi avait la blancheur du linceul et des blouses de médecins
En réalité les mots et les vocables n’ont pas la même signification dans le milieu hospitalier et sur toute la chaine d’assistance des personnes en danger de mort. Je vous propose un abécédaire des hôpitaux de Dakar.
1-Sapeurs Pompiers
Un ami a eu la malchance de croiser le chemin d’un chauffard de taxi à la station de Sebikotane, ce vendredi à 9h 14mn, les pompiers aussitôt alertés, sont arrivés sur les lieux de l’accident deux heures plus tard. L’accidenté était déjà mal en point et avait perdu beaucoup de sang.
Le manque d’équipements et de matériels de sauvetage chez les pompiers est criard, ils se débrouillaient avec une planche qui servait de brancard et des morceaux de tissus pour nettoyer la tête entaillée du pauvre accidenté.
Comment peut –on prétendre sauver où périr, si le pompier lui-même est en danger ? Ils ne sauvent rien, pour ne pas périr dans ces conditions.
2-Urgences
L’hôpital de pikine inaugurait récemment avec faste et fanfares par la dame de l’OMS est supposé être une structure militaire, donc sérieuse et compétente. Eh bien ! Que nenni !, c’est plutôt un casino. Les accidentés à même le sol gémissaient et gisant dans leur sang, devant l’indifférence totale du personnel médical. Je me suis surpris en train de me demander : Mais comment ils font ? Une voix intérieur me répondit sans doute ils sont dopés. Par quelle substance je ne sais pas. Seulement, c’est ahurissant de voir ces scènes d’horreurs et continuer à palabrer et chatter sur facebook.
Et là, j’ai levé la tête pour regarder l’enseigne accroché devant la porte du bâtiment où on peut lire « URGENCES ».
Non, il n’y a rien d’urgent ici me disais-je. Soit l’académie française à changer la signification du mot, soit ils se sont trompés de vocabulaire.
Après avoir payé quatre factures de 10.000 Frs dont deux pour faire la même radiographie, un bulletin de transfert nous a été remis pour l’hôpital le dantec ou CTO.
J’attendais l’ambulance pour justement nous transférer mais on m’a fait comprendre que je devrais transporter le malade à mes frais. J’avais déjà épuisé mes capacités d’indignation.
C’est donc un casino à sous et non un lieu de soins et d’assistance. Et cap sur l’hôpital le dantec.
3-Urgences chirurgicales
La rude journée passée à l’hôpital de Pikine m’avait déjà convaincu de ce que j’allais trouver sur place.
Un médecin parlant swahili avec sa collègue était presque irrité de nous voir. On lui tendit le bulletin de transfert qu’il regarda avec mépris et installa notre pauvre malade sur une chaise dans un petit bureau aux murs lézardés et crasseux.
Le malade lui-même, lui expliqua, malgré la souffrance, qu’il a juste besoin qu’on l’aide à remettre en place l’épaule déboîté.
Après quelques tentatives devant un groupe d’étudiants médusés, il abandonna la partie et plus de nouvelle. Il nous revient vers minuit, alors que je commençais à perdre patience et j’avais retrouvé ma capacité d’indignation, je proposais au malade d’aller dans les cabinets privées.
Et là, j’ai été témoin de deux faits inédits : une dame la trentaine assise sur un chariot se tordant de douleur devant l’œil impuissant du mari. J’en avais même oublié notre accidenté. Je demandai au mari pourquoi le médecin marocain et sa copine refusaient d’admettre la dame ? Il m’expliqua la voix étreinte et l’air très épuisé, « en effet, ma femme a été opérée ici, mais apparemment ils ont raté l’opération et ils nous avaient envoyé vers un neurochirurgien de l’hôpital Fann. Là bas, j’ai attendu deux jours pour être renvoyé vers l’hôpital principal. Et de l’hôpital principal, le médecin m’a remis un papier pour nous demander de revenir à Dantec où l’opération avait été réalisée » .
Et après rétorquai- je, pourquoi diantre ils ne veulent pas reprendre l’opération ? Je n’attendais pas une réponse, parce que lui-même n’y comprenait rien. Je lui propose instinctivement de porter plainte. Et, là sa réponse était effrayante : « dou moudjié fénn » ( ça n’aboutira à rien).
J’étais affligé et je me demandais pourquoi donc on paye l’impôt, la TVA… Et pourquoi il n’y a que des marocains et autres étrangers dans ce service aussi capital ? J’étais dévasté et je regardais la femme qui n’attendais que la mort , par la faute d’un chirurgien incompétent et que les parents démunis allaient s’en remettre à l’ordre du créateur. Quelle injustice !
Cette dame n’était pas un cas isolé. A peine que j’avais fini de reprendre mes esprits, une C3 se gara devant le bâtiment, un homme y sort accompagnait d’une dame relativement âgée qui poussait des cris de douleurs.
Notre apprenti- chirurgien marocain sortit du bureau avec une fille blonde visiblement mal à l’aise.
La dame lui expliqua que c’était lui-même qui l’avait opérée ici deux fois, et qu’elle était hospitalisée dans le même service durant cinq mois.
La question du marocain était renversante : Oui je t’avais opérée de quoi ? C’est quand même inquiétant d’avoir des chirurgiens à notre chevet dans des moments aussi critique et qu’on reste cinq mois avec lui et qu’il ne trouve rien d’intelligent à dire que de poser une question aussi répugnante. L’énervement, l’incompréhension se mêla à la fatigue et j’avais qu’une envie crier à tout le monde que dans ce service on tue impunément et que l’acte médical était devenu une discipline des jeux olympiques. Ces étrangers viennent donc s’entrainer sur nous et rentrer tranquillement dans leurs pays respectifs.
4-Sécurité
Un habitué des établissements publics de santé est frappé par le nombre impressionnant d’agents de sécurité. On ne versera pas dans la citrique facile. La sécurité c’est important dans le contexte actuel. Toutefois, le scandale se cache derrière les conditions sociales de ces agents.
Au hasard de notre errance dans cet office sanitaire, nous avons croisé un préposé à la sécurité, appelons-le Monsieur Diakhoumpa, dans l’un des établissements cités plus haut. Mon instinct d’ancien Directeur des Ressources Humaines (spécialiste en Ressources Humaines) m’a poussé à lui demander comment on fait pour rentrer dans ce corps des agents de securité.
Sa réponse était simple : « je ne vous souhaite pas de porter cette tunique, nous avons 40 mille francs de salaire pour six jours de travail par semaine, on n'a même pas de contrat de travail ».
Voulant en savoir davantage, je lui dis que ce n’est pas possible, vous êtes payés sur quelle base ? Monsieur Diakhoumpa, m’expliqua : « On est payé sans états de salaires, c’est juste une enveloppe qu’on nous remet à la fin du mois, on n’a pas d’IPM encore moins de cotisations à l’PRES et à la Caisse de Sécurité Sociale ».
Ma conclusion a été très vite tirée, c’est encore une nouvelle forme de trafique d’êtres humains ou encore pire de l’esclavage pour enrichir des fonctionnaires corrompus et qui ont perdu leur humanité.
J’ai compris que c’est un montage scandaleux pour pomper les maigres ressources de notre trésor public et exploiter une jeunesse qui n’a plus d’issue et qui ne peut plus emprunter les bateaux de fortunes.
En définitive, ce « vendredi blanc » comme le linceul fut éprouvant mais qu’à même riche. Cette journée m’a permis de comprendre que ce pays va très mal et la dérive et toute proche.
Le système sanitaire est pourri comme les autres systèmes d’ailleurs et son ministre est constamment dans la pseudo dynamique pour tromper le peuple et son patron.
L’Etat garant du respect des textes de lois et le premier à violer la législation du travail, en acceptant d’engager des agences de sécurité qui se moquent du code du travail.
Et pendant ce temps-là, on nous tympanise à longueur de journée sur des sujets peu porteur sur l’émergence encore moins sur le développement comme l’élection des conseillers du Haut Conseil des Collectivités Locales, de la double nationalité, de la bonne gouvernance, etc. Alors que l’Urgence est aux Urgences dans nos hôpitaux, dans nos universités, dans nos écoles, dans nos champs, dans notre système de transport, entre autres.
Dr Bassirou NIANG.
drbassirou@gmail.com
dakaractu
Résultats au CFEE: le Sénégal fait un bond de 20 points
La directrice de
l’Enseignement élémentaire, Khady Diop Mbodj, a informé, lors d’un point
de presse à Kaolack que le taux de réussite au Certificat de fin
d’études élémentaires ( Cfee), à l’échelle nationale, est de 58,4%
contre 37% ces trois dernières années. «Ce bond de 20 points réalisé
cette année est significatif et important. Globalement, les résultats
que nous avons obtenus au niveau de l’enseignement élémentaire sont
satisfaisants, malgré toutes les perturbations connues», a souligné dans
les colonnes de L'as, Mme Mbodj en présence de l’inspecteur d’académie
Aliou Ndiaye, des directeurs d’école et des parents d’élèves.
dakarmatin
dakarmatin
samedi 27 août 2016
Rétention des salaires à l'UCAD
Thioub charge Malick Ndiaye et Amsatou Sow Sidibé
En conférence de presse hier, le recteur de l’université de Dakar a accablé les Pr Malick Ndiaye et Amsatou Sow Sidibé sur la supposée rétention de leurs salaires.
Nous en savons un peu plus sur l’affaire des rétentions de salaires des professeurs Malick Ndiaye et Amsatou Sow Sidibé. Du moins si l’on se fie aux propos du recteur de l’Ucad, qui s’est voulu clair, concernant les accusations du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes). Bien au contraire la faute incombe au sociologue Malick Ndiaye et au Pr de droit Amsatou Sow Sidibé. « Les collègues Ndiaye et Sidibé qui ont été dernièrement en position de détachement en qualité de ministre conseillers, donc pris en charge par la présidence de la République, se devaient de présenter, à la fin de leur détachement, un certificat de prise de service d’une part, et un document qui atteste la fin de leur mission d’autre part, conformément aux procédures administratives en vigueur pour leur intégration», se défend le recteur Ibrahima Thioub.
A partir de ce moment, dit-il, ils seraient en règle avec l’université. La prise en charge salariale par l’université ne saurait s’effectuer légalement sans ces documents. Autrement dit, ces documents permettent d’éviter la perception de deux salaires par le même agent. Balayant d’un revers de main les accusations du Saes, M. Thioub de préciser le professeur Malick Ndiaye, limogé du Palais le 1er août 2014, a repris fonction, le 2 août 2014. Malgré tout, il continuait à percevoir indûment son salaire de conseiller alors que sa mission au Palais n’a été notifiée au rectorat que le 15 juillet 2016, révèle-t-il. Ce document étant reçu tardivement au rectorat, le paiement du salaire du Pr Ndiaye ne peut être rétabli qu’à compter de la fin du mois d’août, clarifie Thioub. Le rappel de son salaire depuis sa reprise de service sera effectué, après précompte de l’équivalent des salaires perçus après son limogeage, conformément à l’ordre de recette visé sur le certificat de cessation de paiement ». Par conséquent, ajoute le recteur, le salaire qu’il va percevoir sera amputé des mois indûment perçus.
Rewmi
En conférence de presse hier, le recteur de l’université de Dakar a accablé les Pr Malick Ndiaye et Amsatou Sow Sidibé sur la supposée rétention de leurs salaires.
Nous en savons un peu plus sur l’affaire des rétentions de salaires des professeurs Malick Ndiaye et Amsatou Sow Sidibé. Du moins si l’on se fie aux propos du recteur de l’Ucad, qui s’est voulu clair, concernant les accusations du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes). Bien au contraire la faute incombe au sociologue Malick Ndiaye et au Pr de droit Amsatou Sow Sidibé. « Les collègues Ndiaye et Sidibé qui ont été dernièrement en position de détachement en qualité de ministre conseillers, donc pris en charge par la présidence de la République, se devaient de présenter, à la fin de leur détachement, un certificat de prise de service d’une part, et un document qui atteste la fin de leur mission d’autre part, conformément aux procédures administratives en vigueur pour leur intégration», se défend le recteur Ibrahima Thioub.
A partir de ce moment, dit-il, ils seraient en règle avec l’université. La prise en charge salariale par l’université ne saurait s’effectuer légalement sans ces documents. Autrement dit, ces documents permettent d’éviter la perception de deux salaires par le même agent. Balayant d’un revers de main les accusations du Saes, M. Thioub de préciser le professeur Malick Ndiaye, limogé du Palais le 1er août 2014, a repris fonction, le 2 août 2014. Malgré tout, il continuait à percevoir indûment son salaire de conseiller alors que sa mission au Palais n’a été notifiée au rectorat que le 15 juillet 2016, révèle-t-il. Ce document étant reçu tardivement au rectorat, le paiement du salaire du Pr Ndiaye ne peut être rétabli qu’à compter de la fin du mois d’août, clarifie Thioub. Le rappel de son salaire depuis sa reprise de service sera effectué, après précompte de l’équivalent des salaires perçus après son limogeage, conformément à l’ordre de recette visé sur le certificat de cessation de paiement ». Par conséquent, ajoute le recteur, le salaire qu’il va percevoir sera amputé des mois indûment perçus.
Rewmi
vendredi 26 août 2016
NSO, la start-up israélienne qui a créé le logiciel espion qui prend le contrôle des iPhone
NSO, la start-up israélienne qui a créé le logiciel espion qui prend le contrôle des iPhone
Deux semaines plus tard, et avec l’aide du spécialiste américain de la sécurité sur mobile, Lookout, ce SMS a permis de découvrir le logiciel espion sur iPhone le plus sophistiqué jamais détecté, et développé par l’un des vendeurs de cyber-armes les plus mystérieux du monde : NSO Group. Une découverte qui a contraint Apple, dès le 25 août, à déployer un correctif en urgence. Tous les utilisateurs d'Iphone sont appelés à faire une mise à jour pour éviter ce virus.
>> À lire sur Mashable.france24.com : "Apple a dû corriger en urgence de rarissimes failles de sécurité permettant d'infiltrer les iPhone"
Effets dévastateurs
Car ce petit logiciel malveillant, qui exploitait trois failles de sécurité sur iPhone inconnues jusqu’à présent, peut avoir des effets dévastateurs. Baptisé Pegasus, il permet d’avoir accès à distance à l’intégralité ou presque du contenu et de l’activité de l’iPhone infecté. Les cyberespions peuvent ainsi récupérer les contacts, détails et contenus des appels, des SMS, des mails, des conversations WhatsApp, Skype et même Telegram (la célèbre messagerie censée être ultra-sécurisée et qui est, notamment, utilisée par les terroristes du groupe État islamique). Ils peuvent également actionner à distance l’appareil photo de l’iPhone, son micro et savoir à tout moment où se trouve l’utilisateur.
Pegasus a déjà été utilisé contre un journaliste mexicain, d’après les spécialistes de Citizen Lab, et semble être en circulation depuis plusieurs années. “C’est une cyber-arme qui a été spécifiquement développé pour espionner les utilisateurs d’iPhone sans qu’ils s’en rendent compte”, précise Gert-Jan Schenk, directeur Europe, Moyen-Orient et Afrique de Lookout, contacté par France 24.
C’est surtout la première fois que des chercheurs mettent la main sur le logiciel phare de la société israélienne NSO, l’un des acteurs les plus intriguants dans le domaine du cyberespionnage. “Nous étions au courant qu’ils vendaient Pegasus depuis au moins trois ans, mais nous ne savions pas à quel point ce logiciel espion était perfectionné”, reconnaît Gert-Jan Schenk.
“Père, mari” et “fantôme”
NSO joue à fond la carte du secret. La société israélienne, fondée en 2009, n’a pas de site Internet, n'est pas présente sur les réseaux sociaux, ses dirigeants ne donnent quasiment pas d’interviews et les informations au sujet de NSO sont pour le moins parcellaires.
Sur le site About.me, Omri Lavie, l’un des cofondateurs de cette structure, se décrit comme “Père, mari, entrepreneur, féru de Tech et amateur de bonne bouffe”. Difficile d’en déduire qu’il a contribué à créer une société dont les outils sont peut-être utilisés par des régimes répressifs. Et que cette même société joue dans la même cour que Hacker Team et Gamma Group, deux groupes qualifiés d’ennemis d’Internet par l’ONG de défense des journalistes, RSF. “Nous vendons nos solutions à des agences gouvernementales autorisées afin de combattre le crime et la terreur”, a indiqué un porte-parole de NSO au magazine américain Forbes, vendredi 26 août.
La seule trace d’un contrat entre NSO et un État remonte à 2015, lorsque le quotidien panaméen La Prensa a découvert que le gouvernement du Panama avait dépensé 8 millions de dollars pour mettre sur écoute 300 smartphones – 150 Android et 150 BlackBerry – grâce à Pegasus.
Ce culte de la confidentialité, Omri Lavi s’en est vanté dans l’une de ses très rares interviews accordées au magazine américain Defense News. “Nous sommes des fantômes et ne laissons pas de traces”, assurait-il. Il est même difficile de savoir à qui NSO appartient actuellement. En 2014, le Wall Street Journal et le quotidien israélien Haaretz affirmaient que le fonds d’investissement américain Francisco Partners en était le nouvel acquéreur. Un an plus tard, Reuters affirmait que NSO était de nouveau en vente…
Une chose est cependant certaine : Omri Lavi n'entretient pas seulement le secret, il possède aussi le sens des affaires et de l’ironie. Après avoir créé NSO, il a également contribué à fonder Kaymera, une start-up israélienne qui commercialise, bouclant la boucle, des solutions pour protéger les smartphones… contre les logiciels espions.
France24
La découverte de Pegasus, logiciel espion le plus sophistiqué jamais détecté sur iPhone, a mis un coup de projecteur sur son créateur : la start-up NSO, une société israélienne dont la marque de fabrique semble être la culture du secret.
Les 10 et 11 août 2016, le titulaire du prix Martin Ennals de défense des droits de l'Homme Ahmed Mansoor reçoit deux fois le même SMS sur son iPhone 6 l’incitant à cliquer sur un lien pour en apprendre plus sur les exactions du régime des Émirats. L’adresse internet lui semblant suspecte, l’activiste émirati l’envoie à l’un de ses contacts au Citizen Lab, un centre de recherche en sécurité informatique américain.Deux semaines plus tard, et avec l’aide du spécialiste américain de la sécurité sur mobile, Lookout, ce SMS a permis de découvrir le logiciel espion sur iPhone le plus sophistiqué jamais détecté, et développé par l’un des vendeurs de cyber-armes les plus mystérieux du monde : NSO Group. Une découverte qui a contraint Apple, dès le 25 août, à déployer un correctif en urgence. Tous les utilisateurs d'Iphone sont appelés à faire une mise à jour pour éviter ce virus.
>> À lire sur Mashable.france24.com : "Apple a dû corriger en urgence de rarissimes failles de sécurité permettant d'infiltrer les iPhone"
Effets dévastateurs
Car ce petit logiciel malveillant, qui exploitait trois failles de sécurité sur iPhone inconnues jusqu’à présent, peut avoir des effets dévastateurs. Baptisé Pegasus, il permet d’avoir accès à distance à l’intégralité ou presque du contenu et de l’activité de l’iPhone infecté. Les cyberespions peuvent ainsi récupérer les contacts, détails et contenus des appels, des SMS, des mails, des conversations WhatsApp, Skype et même Telegram (la célèbre messagerie censée être ultra-sécurisée et qui est, notamment, utilisée par les terroristes du groupe État islamique). Ils peuvent également actionner à distance l’appareil photo de l’iPhone, son micro et savoir à tout moment où se trouve l’utilisateur.
Pegasus a déjà été utilisé contre un journaliste mexicain, d’après les spécialistes de Citizen Lab, et semble être en circulation depuis plusieurs années. “C’est une cyber-arme qui a été spécifiquement développé pour espionner les utilisateurs d’iPhone sans qu’ils s’en rendent compte”, précise Gert-Jan Schenk, directeur Europe, Moyen-Orient et Afrique de Lookout, contacté par France 24.
C’est surtout la première fois que des chercheurs mettent la main sur le logiciel phare de la société israélienne NSO, l’un des acteurs les plus intriguants dans le domaine du cyberespionnage. “Nous étions au courant qu’ils vendaient Pegasus depuis au moins trois ans, mais nous ne savions pas à quel point ce logiciel espion était perfectionné”, reconnaît Gert-Jan Schenk.
“Père, mari” et “fantôme”
NSO joue à fond la carte du secret. La société israélienne, fondée en 2009, n’a pas de site Internet, n'est pas présente sur les réseaux sociaux, ses dirigeants ne donnent quasiment pas d’interviews et les informations au sujet de NSO sont pour le moins parcellaires.
Sur le site About.me, Omri Lavie, l’un des cofondateurs de cette structure, se décrit comme “Père, mari, entrepreneur, féru de Tech et amateur de bonne bouffe”. Difficile d’en déduire qu’il a contribué à créer une société dont les outils sont peut-être utilisés par des régimes répressifs. Et que cette même société joue dans la même cour que Hacker Team et Gamma Group, deux groupes qualifiés d’ennemis d’Internet par l’ONG de défense des journalistes, RSF. “Nous vendons nos solutions à des agences gouvernementales autorisées afin de combattre le crime et la terreur”, a indiqué un porte-parole de NSO au magazine américain Forbes, vendredi 26 août.
La seule trace d’un contrat entre NSO et un État remonte à 2015, lorsque le quotidien panaméen La Prensa a découvert que le gouvernement du Panama avait dépensé 8 millions de dollars pour mettre sur écoute 300 smartphones – 150 Android et 150 BlackBerry – grâce à Pegasus.
Ce culte de la confidentialité, Omri Lavi s’en est vanté dans l’une de ses très rares interviews accordées au magazine américain Defense News. “Nous sommes des fantômes et ne laissons pas de traces”, assurait-il. Il est même difficile de savoir à qui NSO appartient actuellement. En 2014, le Wall Street Journal et le quotidien israélien Haaretz affirmaient que le fonds d’investissement américain Francisco Partners en était le nouvel acquéreur. Un an plus tard, Reuters affirmait que NSO était de nouveau en vente…
Une chose est cependant certaine : Omri Lavi n'entretient pas seulement le secret, il possède aussi le sens des affaires et de l’ironie. Après avoir créé NSO, il a également contribué à fonder Kaymera, une start-up israélienne qui commercialise, bouclant la boucle, des solutions pour protéger les smartphones… contre les logiciels espions.
France24
Un pays sans salle de cinéma : le cri de coeur de Moussa Sène Absa
"Un ami étranger a passé une semaine de vacances chez moi.
Nous avons discuté de tout et de rien.
Nous avons rigolé.
Il m'a dit qu'il adorait mon pays.
Jusqu'au moment où il me demanda où est-ce qu'il pourrait voir mes films au Sénégal.
Je lui répondis, la mort dans l'âme:' Il n'y a plus de salle de cinéma au Sénégal"
Il se tut longuement.
En l'emmenant à l'aéroport, il me souffla à l'oreille:" Un pays sans cinéma n'a pas d'avenir."
Et je me demande toujours pourquoi on continue de faire des films si nous ne pouvons pas les montrer à nos concitoyens et étrangers qui vivent ou visitent notre cher Sénégal.
Mais on ne peut pas demander à un poisson de vivre hors de l'eau.
Donc je continuerai de faire des films car c'est nous qui mourrons, le cinéma est éternel."
Moussa Sène Absa, cinéaste
Nous avons discuté de tout et de rien.
Nous avons rigolé.
Il m'a dit qu'il adorait mon pays.
Jusqu'au moment où il me demanda où est-ce qu'il pourrait voir mes films au Sénégal.
Je lui répondis, la mort dans l'âme:' Il n'y a plus de salle de cinéma au Sénégal"
Il se tut longuement.
En l'emmenant à l'aéroport, il me souffla à l'oreille:" Un pays sans cinéma n'a pas d'avenir."
Et je me demande toujours pourquoi on continue de faire des films si nous ne pouvons pas les montrer à nos concitoyens et étrangers qui vivent ou visitent notre cher Sénégal.
Mais on ne peut pas demander à un poisson de vivre hors de l'eau.
Donc je continuerai de faire des films car c'est nous qui mourrons, le cinéma est éternel."
Moussa Sène Absa, cinéaste
Suspension du marché du Train Express Régional
Apix reprochée d’avoir violé des éléments de la procédure de passation de service
L’un des projets phares du Président Macky Sall est en train d’accuser un retard. Malgré la volonté des autorités d’accélérer la cadence pour le démarrage des travaux du Train Express Régional (Ter) reliant Dakar à l’aéroport International Blaise Diagne de Diass (Aibd), les choses ne bougent pas comme il se doit. Pour cause, un recours de sociétés soumissionnaires pour dénoncer l’attribution provisoire du marché. En effet, la China Ailway Construction Corporation Limited a saisi l’Autorité de Régulation des marchés publics (Armp) le 29 juillet dernier pour dénoncer l’attribution provisoire du lot 1 du marché relatif à la conception et la réalisation des installations d’une ligne de chemin de fer électrique, à deux voies à écartement standard et d’un système ferroviaire pour le Ter, avec ripage et renouvellement de la voie métrique. La société China Ailway Construction Corporation Limited reproche à l’Apix qui a lancé le marché d’avoir violé des éléments de la procédure de passation de service. Ainsi, dès la réception du recours, le Comité de règlement des Différends de l’Armp s’est réuni et a décidé la suspension de l’attribution provisoire du lot 1 dudit marché.
Restons toujours avec le Train Express Régional (TER) pour indiquer que finalement, c’est l’ensemble des deux marchés qui sont suspendus par l’Autorité de Régulation des marchés publics, (Armp). Car, à l’instar de la China Ailway Construction Corporation Limited, l’Entreprise Yenigun E+M a saisi également l’Armp d’un recours pour protester contre l’attribution provisoire du lot 2 du marché relatif à la conception et la réalisation des installations d’une ligne de chemin de fer électrique, à deux voies à écartement standard et d’un système ferroviaire pour le Ter reliant Dakar-Aibd, avec ripage et renouvellement de la voie métrique. Le Comité de règlement des différends (Crd)a ordonné la suspension du marché depuis 3 août dernier. L’Apix va devoir garder son mal en patience en attendant que l’Armp vide le dossier. Le Directeur général de l’Apix, Mountaga Sy doit croiser les doigts et prier que l’Armp n’ordonne pas la reprise de la procédure de passation du marché qui va prendre beaucoup de temps et impacter sans doute sur le délai qu’a fixé le président de la République pour le démarrage du projet.
L'as dakarmatin
L’un des projets phares du Président Macky Sall est en train d’accuser un retard. Malgré la volonté des autorités d’accélérer la cadence pour le démarrage des travaux du Train Express Régional (Ter) reliant Dakar à l’aéroport International Blaise Diagne de Diass (Aibd), les choses ne bougent pas comme il se doit. Pour cause, un recours de sociétés soumissionnaires pour dénoncer l’attribution provisoire du marché. En effet, la China Ailway Construction Corporation Limited a saisi l’Autorité de Régulation des marchés publics (Armp) le 29 juillet dernier pour dénoncer l’attribution provisoire du lot 1 du marché relatif à la conception et la réalisation des installations d’une ligne de chemin de fer électrique, à deux voies à écartement standard et d’un système ferroviaire pour le Ter, avec ripage et renouvellement de la voie métrique. La société China Ailway Construction Corporation Limited reproche à l’Apix qui a lancé le marché d’avoir violé des éléments de la procédure de passation de service. Ainsi, dès la réception du recours, le Comité de règlement des Différends de l’Armp s’est réuni et a décidé la suspension de l’attribution provisoire du lot 1 dudit marché.
Restons toujours avec le Train Express Régional (TER) pour indiquer que finalement, c’est l’ensemble des deux marchés qui sont suspendus par l’Autorité de Régulation des marchés publics, (Armp). Car, à l’instar de la China Ailway Construction Corporation Limited, l’Entreprise Yenigun E+M a saisi également l’Armp d’un recours pour protester contre l’attribution provisoire du lot 2 du marché relatif à la conception et la réalisation des installations d’une ligne de chemin de fer électrique, à deux voies à écartement standard et d’un système ferroviaire pour le Ter reliant Dakar-Aibd, avec ripage et renouvellement de la voie métrique. Le Comité de règlement des différends (Crd)a ordonné la suspension du marché depuis 3 août dernier. L’Apix va devoir garder son mal en patience en attendant que l’Armp vide le dossier. Le Directeur général de l’Apix, Mountaga Sy doit croiser les doigts et prier que l’Armp n’ordonne pas la reprise de la procédure de passation du marché qui va prendre beaucoup de temps et impacter sans doute sur le délai qu’a fixé le président de la République pour le démarrage du projet.
L'as dakarmatin
Cheikh Tidiane Dièye: "Les marocains payent 1300 FCFA sur les 87 km qui séparent Casablanca et Rabat, les Sénégalais obligés de payer 1400 FCFA entre Dakar et Diamniadio sur 20 km...
Chei |
Non content de pratiquer les tarifs de péage autoroutier les plus chers au monde, pratique que lui facilite la nature de son contrat de concession accordé par des gouvernements qui manquent singulièrement de courage et de vision, voilà que le Groupe SENAC remet ça en exigeant du gouvernement un dédommagement de 8 Milliards parce qu'il aurait perdu de l'argent du fait du report de l'ouverture de l'aéroport Blaise Diagne.
Si ce groupe traite le Peuple sénégalais avec autant de méprise, c'est bien parce qu'il ne voue aucun respect à notre gouvernement, y compris le Président de la République lui-même. Il se croit en terrain conquis car il n'a en face de lui que des gens qui se contentent de quémander la baisse du prix de l'autoroute lorsqu'ils doivent exiger d'en fixer les règles.
J'ai été étranglé par la honte lorsque j'ai appris que le Président Macky Sall aurait décidé de boycotter la cérémonie d'ouverture du tronçon Diamniadio-Mbour comme réponse à la décision du Groupe SENAC de fixer unilatéralement le prix de ce second tronçon, prix qui serait hors de portée.
Lorsqu'un Président en arrive à ça, dans son propre pays, face à une modeste entreprise qui ne doit sa force qu'à la protection de l’État français et de ses réseaux de clients, courtisans et d'affairistes qui peuplent l'espace présidentiel, régime après régime, on peut bien se demander à quelle sauce nous serons manger par les grandes multinationales.
Il est temps d’arrêter le groupe SENAC. Nul ne peut justifier que les marocains payent 23 Dirhams, soit 1300 FCFA sur les 87 km qui séparent Casablanca et Rabat et que les Sénégalais soient obligés de payer 1400 FCFA entre Dakar et Diamniandio, sur une vingtaine de kilomètres. SI nous poursuivons cette logique, cela voudrait dire que nous paierons environ 5000 FCFA pour aller à Mbour. Aucune logique économique ne peut expliquer une telle pratique, si ce n'est la pure prédation.
Nous devons gérer nous-mêmes nos autoroutes. Je propose au Gouvernement de mettre sur pied, sans délai, la Société des Autoroutes du Sénégal (SAS), en mettant en avant nos trois majors des BTP, à savoir la CSE comme majoritaire avec 40% des parts, la CDE, second avec au moins 25%, Jean Lefevre Sénégal troisième avec 20% en fin l’État quatrième avec 15%. L’État laisserait totalement la gestion aux privés et se contenterait d'orienter la distribution des infrastructures dans l'espace et le temps à travers le pays, hors de toutes considérations politiciennes.
Comme notre gouvernement, pour des raisons évidentes, ne remettra pas en cause le contrat de concession et les avantages acquis par EIFFAGE et SENAC, il pourrait au moins s'assurer au toute nouvelle autoroute soit gérée par la Société Sénégalaise. A travers les prix que cette dernière appliquerait sur les tronçons qu'elle gère, elle prouverait facilement que les prix pratiqués par SENAC ne reposent sur rien et donnerait à l’État le courage de les ajuster vers le bas, au grand bénéfice des Sénégalais.
Qui plus est, en gérant ainsi nos autoroutes pendant des années, nous apprendrions à en faire de même dans d'autres pays. Plus tard, nous pourrons alors profiter du développement des infrastructures dans les pays de la CEDEAO et exporter nos services dans la région.
Cheikh Tidiane Dièye
dakarmatin
jeudi 25 août 2016
Train Express Dakar-AIBD
L'ARMP freine EIFFAGE sur 329,4 milliards
dakarmatin
Après le lot 2, l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a suspendu le lot 1 du marché relatif à la conception et réalisation des installations d’une ligne de chemin de fer électrifié à deux voies à écartement standard et d’un système ferroviaire pour le Train Express Régional Dakar-Aibd. Ce, à la suite d’un recours déposé par la société chinoise China Railway Construction Corporation Limited (CRCC Senegal Sau) qui s’étonne que le marché soit provisoirement attribué au groupement Eiffage GC/Eiffage Sénégal/Eiffage Rail/Yapi Merkezi/CSE pour 329,4 milliards de FCfa alors que son offre est moins disant de 155 milliards de F Cfa.
Libération est mesure de révéler que l’Autorité de régulation
des marchés publics (ARMP) a freiné les appétits du groupement Eiffage
GC/Eiffage Sénégal/Eiffage Rail/yapi Merkezi/CSE qui avait été déclaré
attributaire provisoire du le lot 1 du marché relatif à la conception et
réalisation des installations d’une ligne de chemin de fer électrifié à
deux voies à écartement standard et d’un système ferroviaire pour le
Train Express Régional Dakar-Aibd.
En dehors de ce groupement, CRCC (Chine), China Railway Group Limited (Chine) et GMEC/CEC (Chine) avaient postulé pour le lot 2 du marché.
Mais au finish, le lot 1 avait été provisoirement adjugé au groupement Eiffage GC/Eiffage Sénégal/Eiffage Rail/yapi Merkezi/CSE qui, selon l’APIX, a «présenté l’offre conforme pour l’essentiel, la moins disante, et qui satisfait aux critères de qualifications. Son offre évaluée est de 274 509 000 000 FCFA HT/HD, réalisable dans un délai de 26 mois pour la tranche ferme et54 990 000 000 FCFA HT/HD, réalisable dans un délai de 15 mois, pour la tranche conditionnelle, soit un montant total de 329 499 000 000 FCFA HT/HD.»
Ce que conteste CRCC qui a facturé le même service à 174,036 milliards de FCfa, soit une différence de 155 milliards de FCfa. A la suite d’un recours gracieux introduit auprès de l’autorité contractante qui a persisté dans sa position, CRCC a saisi l’ARMP qui a suspendu l’attribution provisoire le temps d’entendre les différentes parties. Une suspension motivée par décision numéro 226/16/Armp/Crd obtenue par Libération.
C’est la deuxième suspension rendue par l’instance de régulation dans le cadre du marché global pour la conception du train. Avant le lot 1, le juge des marchés publics avait suspendu le lot 2 à la suite d’un recours introduit par la société turque Yenigun.
En dehors de ce groupement, CRCC (Chine), China Railway Group Limited (Chine) et GMEC/CEC (Chine) avaient postulé pour le lot 2 du marché.
Mais au finish, le lot 1 avait été provisoirement adjugé au groupement Eiffage GC/Eiffage Sénégal/Eiffage Rail/yapi Merkezi/CSE qui, selon l’APIX, a «présenté l’offre conforme pour l’essentiel, la moins disante, et qui satisfait aux critères de qualifications. Son offre évaluée est de 274 509 000 000 FCFA HT/HD, réalisable dans un délai de 26 mois pour la tranche ferme et54 990 000 000 FCFA HT/HD, réalisable dans un délai de 15 mois, pour la tranche conditionnelle, soit un montant total de 329 499 000 000 FCFA HT/HD.»
Ce que conteste CRCC qui a facturé le même service à 174,036 milliards de FCfa, soit une différence de 155 milliards de FCfa. A la suite d’un recours gracieux introduit auprès de l’autorité contractante qui a persisté dans sa position, CRCC a saisi l’ARMP qui a suspendu l’attribution provisoire le temps d’entendre les différentes parties. Une suspension motivée par décision numéro 226/16/Armp/Crd obtenue par Libération.
C’est la deuxième suspension rendue par l’instance de régulation dans le cadre du marché global pour la conception du train. Avant le lot 1, le juge des marchés publics avait suspendu le lot 2 à la suite d’un recours introduit par la société turque Yenigun.
dakarmatin
mercredi 24 août 2016
Carte d’identité à puce: Abdoulaye Daouda Diallo accélère avant février 2017
La nouvelle carte
d’identité biométrique à puce de la Cedeao va servir de document
d’identification nationale et de carte d’électeur. Les autorités
profitent de l’occasion pour la coupler à la refonte partielle du
fichier électoral. Lors d’une rencontre tenue hier avec le commandement
territorial, le ministre de l’Intérieur exhorte préfets et sous-préfets à
mettre les bouchées doubles.
Les autorités n’en démordent pas. ‘‘Présence obligatoire pour un audit physique devant les commissions administratives’’, a réitéré le directeur de la formation et de la communication Bernard Demba Cissé, hier, lors d’une rencontre organisée par le ministère de l’intérieur. Cette troisième refonte partielle du fichier électoral de l’histoire du Sénégal, après celles de 1999 et 2000, survient dans le contexte de la fusion avec la carte d’électeur numérisée, produite en 2006. ‘‘Au terme de la refonte partielle, le fichier sera délesté de toutes les impuretés, notamment de son stock mort d’électeurs et tous ceux qui ne souhaitent pas y figurer’’, confirme à son tour le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo.
Des commissions d’inscriptions seront implantées sur l’ensemble du territoire. Pour ce faire, les autorités font d’une pierre deux coups : coupler la refonte du fichier à l’instruction de la carte d’identité biométrique de la Cedeao. La prorogation de la validité des présentes cartes ayant déjà été portée jusqu’au 31 décembre prochain, les opérations pour les nouvelles ne devraient pas aller au-delà de la deuxième décade de février. ‘‘Nous avons l’obligation de bien mener à terme ces opérations. Au plus tard le 21 février 2017, on devrait finir les premières opérations pour ne pas tomber sous le coup de la loi, car les Législatives approchent. Il y en a pour 4 millions et demi de cartes mais je ne doute pas de votre capacité à réussir’’, a exhorté le ministre, s’adressant au commandement territorial.
Pour verrouiller et sécuriser la nouvelle carte, 17 dispositifs, dont l’hologramme et l’encre UV, y ont été incorporés pour éviter les falsifications. Le fichier digital comportera dix doigts au lieu des habituelles quatre empreintes. Même le numéro d’identification nationale (NIN) a subi une petite retouche pour parer aux manœuvres frauduleuses, explique le directeur de l’automatisation du fichier, le commissaire divisionnaire Ibrahima Diallo. En plus du code genre, du code région, et de l’année de naissance, un numéro est automatiquement généré par la machine qui ne peut pas être reconstitué par des personnes tierces.
‘‘Nous avons beaucoup de problèmes avec la fiabilité de l’état civil ; le numéro d’identification est censé être un identifiant unique. Nous allons créer un nouveau numéro qui va contribuer à son unicité’’, déclare-t-il. La carte, valable une décennie, est obligatoire pour tous les citoyens âgés de 15 ans et plus mais peut être obtenue à partir de 5 ans. ‘‘Les Sénégalais désireux de confirmer leur inscription sur les listes, modifier leur adresse électorale, ou s’inscrire pour la première fois, iront devant les commissions administratives dans les chefs-lieux de préfectures et sous-préfectures, ou dans les commissions itinérantes’’, précise le directeur des opérations électorales. Quant à ceux qui ne désirent pas figurer dans le fichier, la Police et la Gendarmerie instruiront leurs dossiers. ‘‘Ce n’est pas un déplacement obligatoire mais si le citoyen vient pour chercher sa carte, on va en profiter pour savoir s’il veut figurer dans le fichier électoral ou pas. il s’agit de rapprocher le fichier électoral de la réalité’’, rajoute le directeur général des élections Tanor Thiendella Fall.
Enquête
Les autorités n’en démordent pas. ‘‘Présence obligatoire pour un audit physique devant les commissions administratives’’, a réitéré le directeur de la formation et de la communication Bernard Demba Cissé, hier, lors d’une rencontre organisée par le ministère de l’intérieur. Cette troisième refonte partielle du fichier électoral de l’histoire du Sénégal, après celles de 1999 et 2000, survient dans le contexte de la fusion avec la carte d’électeur numérisée, produite en 2006. ‘‘Au terme de la refonte partielle, le fichier sera délesté de toutes les impuretés, notamment de son stock mort d’électeurs et tous ceux qui ne souhaitent pas y figurer’’, confirme à son tour le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo.
Des commissions d’inscriptions seront implantées sur l’ensemble du territoire. Pour ce faire, les autorités font d’une pierre deux coups : coupler la refonte du fichier à l’instruction de la carte d’identité biométrique de la Cedeao. La prorogation de la validité des présentes cartes ayant déjà été portée jusqu’au 31 décembre prochain, les opérations pour les nouvelles ne devraient pas aller au-delà de la deuxième décade de février. ‘‘Nous avons l’obligation de bien mener à terme ces opérations. Au plus tard le 21 février 2017, on devrait finir les premières opérations pour ne pas tomber sous le coup de la loi, car les Législatives approchent. Il y en a pour 4 millions et demi de cartes mais je ne doute pas de votre capacité à réussir’’, a exhorté le ministre, s’adressant au commandement territorial.
Pour verrouiller et sécuriser la nouvelle carte, 17 dispositifs, dont l’hologramme et l’encre UV, y ont été incorporés pour éviter les falsifications. Le fichier digital comportera dix doigts au lieu des habituelles quatre empreintes. Même le numéro d’identification nationale (NIN) a subi une petite retouche pour parer aux manœuvres frauduleuses, explique le directeur de l’automatisation du fichier, le commissaire divisionnaire Ibrahima Diallo. En plus du code genre, du code région, et de l’année de naissance, un numéro est automatiquement généré par la machine qui ne peut pas être reconstitué par des personnes tierces.
‘‘Nous avons beaucoup de problèmes avec la fiabilité de l’état civil ; le numéro d’identification est censé être un identifiant unique. Nous allons créer un nouveau numéro qui va contribuer à son unicité’’, déclare-t-il. La carte, valable une décennie, est obligatoire pour tous les citoyens âgés de 15 ans et plus mais peut être obtenue à partir de 5 ans. ‘‘Les Sénégalais désireux de confirmer leur inscription sur les listes, modifier leur adresse électorale, ou s’inscrire pour la première fois, iront devant les commissions administratives dans les chefs-lieux de préfectures et sous-préfectures, ou dans les commissions itinérantes’’, précise le directeur des opérations électorales. Quant à ceux qui ne désirent pas figurer dans le fichier, la Police et la Gendarmerie instruiront leurs dossiers. ‘‘Ce n’est pas un déplacement obligatoire mais si le citoyen vient pour chercher sa carte, on va en profiter pour savoir s’il veut figurer dans le fichier électoral ou pas. il s’agit de rapprocher le fichier électoral de la réalité’’, rajoute le directeur général des élections Tanor Thiendella Fall.
Enquête
Can the DJ of Dakar stop people emigrating?
Can the DJ of Dakar stop people emigrating?
Fed up with the lack of
opportunities at home, the majority of young people in Senegal dream of
emigrating, even though the route to Europe is fraught with danger. Will new
courses to teach them skills - such as DJ-ing - be enough to stop them leaving,
asks Nicola Kelly.
"We Senegalese, we are
the black Chinese," Amadou tells me, flicking his waist-length dreadlocks
over his shoulder and tugging his baseball cap firmly down. "You give us
one dollar, we make two!"
Behind us, the dull thud of
the bass reverberates and the slap of hands marks the beginning of another day
at the Maison des Cultures Urbaines in the northern suburbs of Dakar.
Senegal, one of the starting
points for many migrants on the now well-trodden and ever more life-threatening
journey through Libya to Europe, has been hit hard by the outward flow of its
bright young things. A recent poll by the Oxford Migration Observatory found
that three quarters of Senegalese aged 19 to 25 said they wanted to emigrate in
the next five years.
Aware of the situation, local
municipalities have stepped up funding for initiatives like this, a DJ school
for aspiring musicians. Here they teach technical skills, help young people
with their CVs and train them in interview technique.
DJ GG Base is a well-known
figure around these parts. He gestures to me to come forward as he takes to the
decks, nudging his novice assistant aside to show him how it's done. The
students huddle around. Smartphones are pulled out of pockets, videos recorded.
One of the group, Ismaila,
elbows me and jabs his thumb in the direction of his master, head shaking in
disbelief. I take this to mean the demo is exemplary.
After posing for photos with
the untouchably cool maestro DJ, I am initiated into the group with an official
title: La Petite Tigresse - The Little Tigress. A plastic chair is
pulled up for me and a cup of instant coffee laced with four sugar lumps thrust
into my hand. We discuss their training, aspirations and their lives in
Senegal.
"You have iPhones, Apple
Macs, fancy DJ decks. One of you has a shiny car outside. Life here can't be so
bad!" I protest.
"Yes," they admit,
"but most of our brothers, cousins and friends have left us behind to
travel to Europe. We want to play in the big clubs. We want a future and that
is just not possible in Senegal."
And it's this that the centres
have been set up to do - to give young people like Amadou and Ismaila a chance
to reach their potential. Many of their peers are bored, disaffected, even -
and that is leading some into trouble. They nod in unison when I ask them if
programmes such as this help to keep them off the streets.
"We have a growing
problem of jihad here in the suburbs. If we don't occupy the youth, the youth
will occupy themselves," Amadou says, voice gravelly, assured; tone frank.
Later that evening, I take a
stroll along the beach with Amadou. As night falls, this tiny strip on the
waterfront is converted into a beach gym. Lithe young men shuttle back and
forth between pebbles marking their distance. Some repeat push-ups until they
can stand it no longer - drops of sweat glistening on their foreheads as they
sprint backwards up mounds of sand, then pose proudly at the top.
They beckon me over and I tell
them their use of the sand is very resourceful. They are lifeguards, waiters
and security guards. "I want to go to Europe to work in
construction," Oumar says wistfully, eyes fixed on the horizon, face
determined. "When I have money, I will return home to Senegal and build a
house for my family."
The sole woman in the group -
their "sista" - pipes up to ask where I am from. When I say I'm from
London, their expressions switch from mild curiosity to sheer delight. They
talk quickly in Wolof for a moment, then switch back to French and tell me
stories of their friends who have made the journey to Europe.
"I want to go too, but
when I have a family I will move back to Senegal to live among our traditions,
to teach my children our language," Sorna says decisively, her eyes
flashing, enlivened by the idea. The men murmur in agreement.
I ask what it would take to
keep them here in Dakar. "We need more than words," Amadou says.
"We need a framework, a way to find good jobs and learn new skills. Only
then will people like us decide not to get in those boats and cross that
sea."
BBC
mardi 23 août 2016
Le Dage de la mairie de Rufisque démissionne
Rififi dans l’équipe municipale – Le Dage de la mairie de Rufisque démissionne
Depuis quelque temps, un vent de conflit
souffle au sein du bureau municipal de la mairie de la ville de
Rufisque. Un fait qui se confirme avec la lettre de démission que le
DAGE de cette institution aurait déposée sur la table de Daouda Niang.
Selon nos capteurs, le nommé Ibrahima Ndiaye Sall a présenté sa lettre
de démission depuis deux jours au maire de Rufisque, Daouda Niang. A
l’origine de sa démission, des frustrations à la suite d’échanges de
propos qui auraient eu lieu entre le DAGE, Ibrahima Ndiaye Sall et le
fils du maire Adama Niang. Ce dernier lui reprocherait de ne pas
respecter les directives de son père de maire. Ce qui a mis le DAGE dans
tous ses états. En tout cas, le torchon brûle au sein du bureau
municipal. D’ailleurs, une publication du chargé de communication de
la mairie de ville sur sa page Facebook accuse un des adjoints du maire
d’être déloyal à l’encontre de Daouda Niang. «Il y a un des conseillers
qui s’agite comme un diable pour grignoter sur les prérogatives du maire
de la ville», a-t-il dénoncé dimanche sur son compte facebook.
Le Populaire
Sabotage organisé de l’école publique
Quantum horaire grugé, baisse du recrutement d’enseignants, absence d’outils pédagogiques, enseignants en dehors du curriculum… : Sabotage organisé de l’école publique
Avec des milliards de FCfa investis
chaque année, pourquoi le système éducatif sénégalais bat toujours de
l’aile, à l’aune de «l’application» des décisions présidentielles sur
l’enseignement supérieur, l’éducation et la formation ? En attendant une
solution radicale aux perturbations cycliques du système éducatif,
les résultats des examens nationaux, notamment Cfee, Bfem et Bac
renseignent sur la décadence des enseignements-apprentissages. En
l’espace d’une décennie académique, le taux de réussite des évaluations
nationales a chuté de 10 points. Au-delà du quantum horaire plombé par
des grèves interminables, il y a la question des intrants pédagogiques.
L’absence des outils pédagogiques dans l’élémentaire, notamment les
albums de lecture et de calcul ne favorise-t-il pas la baisse de niveau
des élèves ? L’annuaire statistique 2015 que nous avons parcouru, dégage
les indicateurs d’un échec scolaire. Les germes de mauvais résultats
scolaires, surtout au niveau de l’élémentaire y sont exposés. Pendant ce
temps, les écoles privées enchaînent les bonnes performances.
Aujourd’hui, certains s’interrogent sur la pertinence du diplôme du
Cfee.
Sud Quotidien
Soudan : des étudiants Sénégalais dans la misère veulent arrêter leurs études et rentrer au bercail
Ils
sont dans la détresse et la misère la plus totale. Les étudiants
sénégalais qui poursuivent leurs études au Soudan n’ont même plus de
quoi payer un ticket de restaurant pour tromper la faim qui les tenaille
quotidiennement. Selon le site Alyakhine.info repris par L’observateur,
la faute incombe à l’Etat du Sénégal qui a cessé de payer leurs bourses
depuis l’année dernière.
Selon toujours le site, ils sont environ 20 étudiants, mais quelques-uns ont pu regagner le Sénégal par le concours de leurs parents qui les ont envoyés le billet. Selon les étudiants restés sur place, les autorités sénégalaises, à commencer par le Premier ministre, le ministre de l’Enseignement supérieur, celui de l’Economie et des Finances, sont informées depuis belle lurette, mais elles font la sourde oreille. Désemparés, ces étudiants ne pensent même plus à continuer leurs études au pays d’El Béchir, mais demandant simplement au gouvernement de leur aider à rentrer au bercail.
dakarmatin
Selon toujours le site, ils sont environ 20 étudiants, mais quelques-uns ont pu regagner le Sénégal par le concours de leurs parents qui les ont envoyés le billet. Selon les étudiants restés sur place, les autorités sénégalaises, à commencer par le Premier ministre, le ministre de l’Enseignement supérieur, celui de l’Economie et des Finances, sont informées depuis belle lurette, mais elles font la sourde oreille. Désemparés, ces étudiants ne pensent même plus à continuer leurs études au pays d’El Béchir, mais demandant simplement au gouvernement de leur aider à rentrer au bercail.
dakarmatin
Grève des transporteurs : L’AFTU se démarque et s’excuse
Pour lever toute équivoque et certains amalgames suite à la grève des transporteurs, du 17 et 18 août passés, l’AFTU a convoqué hier 22 août 2016 une conférence de presse qui a vu la participation de tous ses membres réunis.
Thierno Souleymane Barry, Coordonnateur de l’Association de Financement des Professionnels du Transport Urbain (AFTU), après avoir présenté ses excuses à tous les passagers d’AFTU, a tenu faire des clarifications. C’était pour dire que « l’AFTU ne peut être affilée à aucun syndicat et n’a pas le droit d’aller en grève ». Et ce, notifie-t-il, « même s'il y a certains de nos membres qui ont associé le nom de notre structure à la grève sans aucune autorisation ». «C’est une erreur que certains de nos membres ont fait », reconnait Barry qui avance que d’autres sont partis en grève parce que ne voulant pas que leur voitures soient saccagées. Pour attester ses propos, le Coordonnateur de l’Association de Financement des Professionnels du Transport Urbain citera le cas du transporteur Mboup.Visiblement très remonté contre les grévistes, le vice-président de l’AFTU, Ndongo Fall s’inscrira dans la même logique que Thierno Souleymane Barry en faisant comprendre que «ceux qui ont participé à la grève ont été victimes d’un complot et d’un piège de nos détracteurs».
D’ailleurs, clarifie Ndongo Fall, « nous tenons à préciser qu’AFTU n’a pas le droit d’aller en grève. Il faut noter que nous sommes ni chauffeur ni syndicaliste, mais des transporteurs de l’Etat». Et de poursuivre que «même si on devait aller en grève, il faudrait que l’administration se réunisse et obtienne une majorité de trois quart de ses membres ».
Menacé de sanction par l’Etat du Sénégal, le vice-président, Ndongo Fall a demandé la clémence du Chef de l’Etat et promet que pareille situation ne se reproduira plus à l’avenir ».
dakaractu
Internaut Day : Aujourd'hui, l'internet a 25 ans
Il y a 25 ans jour pour jour, les premiers utilisateurs du Web
découvraient une version d'Internet bien loin de celle dont on dispose
aujourd'hui. Il n'en reste pas moins que les premières pierres de
l'édifice, posées par Tim Berners-Lee, ont permis de faire du World Wide
Web ce qu'il est aujourd'hui... pour le meilleur et pour le pire !
Qu'on ne s'y trompe pas : la création d'Internet date de bien avant 1991. La plupart des protocoles et technologies nécessaires au fonctionnement d'Internet ont été développés dans les années 60. En pleine Guerre Froide, l'Advanced Research Projects Agency de la DARPA devient, en 1969, le premier réseau à transfert de paquets. On le connait mieux sous le nom d'ARPANET, et son fonctionnement deviendra un peu plus tard la base du transfert de données sur Internet.
Le World Wide Web, lui, a vu le jour en 1989. C'est une création du britannique Tim Berners-Lee, qui souhaitait s'en servir comme moyen de communication entre les scientifiques du CERN. Les liens hypertextes permettant de relier les pages les unes aux autres ont fait leur apparition à ce moment-là. En 1990 naissent le HTTP, le HTML et l'URL, mais également le premier navigateur Web et la première page Web.
La date du 23 août 1991 marque quant à elle l'ouverture d'Internet à de nouveaux utilisateurs, ce qui deviendra petit à petit le grand public. L'Internaut Day commémore cet événement, qui fête aujourd'hui ses 25 ans.
Qu'on ne s'y trompe pas : la création d'Internet date de bien avant 1991. La plupart des protocoles et technologies nécessaires au fonctionnement d'Internet ont été développés dans les années 60. En pleine Guerre Froide, l'Advanced Research Projects Agency de la DARPA devient, en 1969, le premier réseau à transfert de paquets. On le connait mieux sous le nom d'ARPANET, et son fonctionnement deviendra un peu plus tard la base du transfert de données sur Internet.
Le World Wide Web, lui, a vu le jour en 1989. C'est une création du britannique Tim Berners-Lee, qui souhaitait s'en servir comme moyen de communication entre les scientifiques du CERN. Les liens hypertextes permettant de relier les pages les unes aux autres ont fait leur apparition à ce moment-là. En 1990 naissent le HTTP, le HTML et l'URL, mais également le premier navigateur Web et la première page Web.
La date du 23 août 1991 marque quant à elle l'ouverture d'Internet à de nouveaux utilisateurs, ce qui deviendra petit à petit le grand public. L'Internaut Day commémore cet événement, qui fête aujourd'hui ses 25 ans.
Black out de la Senelec
Makhtar Cissé livre les vraies raisons de l’incident
La Société nationale d’électricité (Senelec) a connu dans la nuit du dimanche au lundi, un black out total privant ainsi des millions de foyers de l’électricité. Sans verser dans la fausse excuse, le Directeur Général de la Senelec, Makhtar Cissé s’est voulu rassurant en expliquant les véritables raisons de cette coupure d’électricité longue de plusieurs heures.
En effet, en marge de la cérémonie de lancement sur les risques électriques entrepris par la Cellule de Communication, Makhtar Cissé a expliqué qu’il s’est agi d’un incendie qui s’est déclaré au niveau du poste de haute tension de Thilane à Thiès.
«L’incendie s’est déclenché à 3 heures 14 du matin. J’étais déjà sur place à Hann Bel Air à 3 heures 30 mn pour accompagner les équipes techniques», a dit le DG de la Senelec qui reconnaît que ses équipes ont eu dans un premier temps des difficultés pour rétablir le réseau qui est inter connecté avec le Mali et la Mauritanie à travers l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).
« L’incendie a endommagé l’ensemble du système des trois pays (Sénégal, Mali et Mauritanie) qui sont dans un système de solidarité avec l’interconnexion», avouera Mr. Cissé. Et de renseigner qu’il arrive souvent que le Sénégal seul, ait des problèmes qui sont vite rétablis.
Mais regrette-t-il, l’incident d’hier était plus compliqué que ça puisque c’est l’ensemble du réseau des trois pays qui est tombé en panne en même temps à cause de cet incendie. Ce qui, explique-t-il, a fait que la rupture de la fourniture d’électricité a duré plus que d’habitude. Plus que jamais soucieux du respect de la clientèle de Senelec, le DG a rappelé que ses équipes agissent toujours dans une grande responsabilité. « Les agents de Senelec sont aussi patriotes que chacun d’entre nous parce qu’ils travaillent souvent dans des conditions extrêmement difficiles pour éviter les délestages et aboutir à une fourniture correcte d’électricité», clamera Makhtar Cissé...
dakaractu
La Société nationale d’électricité (Senelec) a connu dans la nuit du dimanche au lundi, un black out total privant ainsi des millions de foyers de l’électricité. Sans verser dans la fausse excuse, le Directeur Général de la Senelec, Makhtar Cissé s’est voulu rassurant en expliquant les véritables raisons de cette coupure d’électricité longue de plusieurs heures.
En effet, en marge de la cérémonie de lancement sur les risques électriques entrepris par la Cellule de Communication, Makhtar Cissé a expliqué qu’il s’est agi d’un incendie qui s’est déclaré au niveau du poste de haute tension de Thilane à Thiès.
«L’incendie s’est déclenché à 3 heures 14 du matin. J’étais déjà sur place à Hann Bel Air à 3 heures 30 mn pour accompagner les équipes techniques», a dit le DG de la Senelec qui reconnaît que ses équipes ont eu dans un premier temps des difficultés pour rétablir le réseau qui est inter connecté avec le Mali et la Mauritanie à travers l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).
« L’incendie a endommagé l’ensemble du système des trois pays (Sénégal, Mali et Mauritanie) qui sont dans un système de solidarité avec l’interconnexion», avouera Mr. Cissé. Et de renseigner qu’il arrive souvent que le Sénégal seul, ait des problèmes qui sont vite rétablis.
Mais regrette-t-il, l’incident d’hier était plus compliqué que ça puisque c’est l’ensemble du réseau des trois pays qui est tombé en panne en même temps à cause de cet incendie. Ce qui, explique-t-il, a fait que la rupture de la fourniture d’électricité a duré plus que d’habitude. Plus que jamais soucieux du respect de la clientèle de Senelec, le DG a rappelé que ses équipes agissent toujours dans une grande responsabilité. « Les agents de Senelec sont aussi patriotes que chacun d’entre nous parce qu’ils travaillent souvent dans des conditions extrêmement difficiles pour éviter les délestages et aboutir à une fourniture correcte d’électricité», clamera Makhtar Cissé...
dakaractu
lundi 22 août 2016
Le Conseil départemental de Rufisque doit 50 millions à son bailleur
Mamadou Diallo réclame 20 mois d’arriérés de location au président de
l’institution, Souleymane Ndoye. Il soutient que le Conseil
départemental lui doit en tout 50 millions, soit 2,5 millions par
mensualité. Il demande à Souleymane Ndoye et son équipe de quitter
l’immeuble après avoir soldé la dette. Le président de l’institution n’a
pas nié la dette contractée auprès du bailleur. Toutefois, Souleymane
Ndoye précise qu’il ne va pas privilégier les charges locatives pour
sacrifier les salaires des travailleurs. Car la masse salariale de
l’institution se chiffre entre 110 et 120 millions et le budget est
dérisoire. En revanche, le Directeur administratif et financier de
l’institution départementale justifie les arriérés de paiement de la
location par le fait que Mamadou Diallo n’est pas en règle avec le
fisc. Le président du Conseil départemental a pris deux engagements de
28 millions et de 13 millions, mais la procédure administrative exige
que le bailleur soit en règle pour qu’il entre dans ses fonds. Pour
résoudre le problème, le Daf a décidé de monter un dossier fiscal à
Mamadou Diallo. En attendant le bailleur va devoir patienter. L’As de
rappeler que le siège du Conseil départemental de Rufisque est en
construction.
dakaractu
dakaractu
samedi 20 août 2016
Can Senegal stop Koranic schools sending children to beg?
By Maud Jullien BBC Africa,
Dakar
- 18 August 2016
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Four-year-old Ousseynou screams, struggles to
breathe and uses all his strength to try to loosen the grip of the two
plainclothes policemen who are part of a team cracking down on child beggars in
Senegal.
They drag the small boy into a
minibus - he is shoeless and wearing torn shorts and a dark blue shirt that is
at least three sizes too large.
Ousseynou is one of an
estimated 30,000 children who beg on the streets of the capital, Dakar.
"This is the emergency
phase of our operation," says Niokhobaye Diouf, the national director of
child protection.
In the past, Senegal's
authorities have been accused of complacency over tackling child begging.
But in June the president
ordered "the immediate removal of all children from the street".
Since then more than 500
children have been "extracted" from the streets by a child protection
unit.
On the bus sit another 30
boys, aged between four and 13 years old, who are being taken to a shelter.
Ousseynou will not stop
crying, saying that his marabout, or spiritual guide, is waiting for him at a
Koranic school on the outskirts of Dakar.
It is common for Senegalese
Koranic schools to send their students, known as "talibe", out to beg
for food and money.
Alioune Badara Seydi, Koranic teacher
"A child's place is not on the street, but how else can we provide for them?"
In the poor suburb of Sica
Mbao, about 75 talibe beg for food and money every morning, from between 07:00
and 10:00.
Koranic teacher Alioune Badara
Seydi argues that poverty and lack of state support leave the schools with no
other alternative.
"These children are sent
to us by parents across the country who live in extreme poverty, but who want
their children to learn the Koran," he says.
"A child's place is not
on the street, but how else can we provide for them?"
He goes on to explain that the
religious education they provide is valuable and begging teaches humility as
well as reinforcing solidarity within a community.
"Many of the children
that have been educated in this Daara [Koranic school] became important
marabouts," he says.
When most of Senegal's
population lived in villages, begging seldom led to exploitation, and did not
expose the children to the hardships of a big city's streets.
Beatings and abuse
In Dakar - which has a
population of more than a million people - it is a different story.
Children have reported being
beaten if they fail to earn the sums demanded by marabouts, which can range
from between 350 CFA ($0.50, £.049) and 500 CFA.
At least five children living
in residential Koranic schools died in the first half of 2016 allegedly as a
result of beatings meted out by their teachers or in traffic accidents while
being forced to beg, according to a Human Rights Watch (HRW) report published in
July.
Dozens of other children have
been severely beaten, chained and sexually abused or violently attacked while
begging over the last 18 months, the report said.
Although arrests of abusive
teachers have increased slightly over the past year, courts in Senegal have
prosecuted only a handful of cases and prosecutions for forced child begging
are almost never pursued, HRW says.
"Politicians don't want
to upset influential Muslim leaders," says Moussa Ndoye, who is in charge
of a community project aiming to reduce child begging.
"I have yet to see any
strong actions to support the president's recent declarations."
But authorities argue the
"removal" operations which started in June have already had an
impact.
"This is the first time
the police have ever forcibly removed children from the streets to protect
them," says child protection director Mr Diouf.
"Already there are
visibly less children begging in the city's business centre. We know some
marabouts are returning to their villages".
'Koranic schools to be registered'
But Mr Ndoye believes these
measures are insufficient.
"It makes no sense to
just pull children off the streets, no thought has been put into this action,
there is no plan," he says.
"The action must be
clearly mapped out and funded and involve the entire community. The state and
the marabouts must speak to each other."
Mr Diouf does concede that
policing the streets in search of children will not be enough to end the
practice.
He says the authorities are in
the process of registering all of the Koranic schools so they can be properly
regulated.
At the state-run shelter for
rounded up children, Ousseynou is provided with clean clothes, medical care and
food.
The children's guardians,
either their parents or their marabout, will be summoned to pick them up.
They will be issued with a
warning: If the same child is found on the streets again, they will face
prosecution.
BBC
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