Le président tchadien n’est pas en phase avec
son homologue sénégalais qui estimait que « le franc CFA est une bonne
monnaie à garder ».Pour
Idriss Déby Itno, il est temps que les pays africains ayant en partage
cette monnaie se rebiffent pour revoir leur coopération monétaire avec l’ancien
colon.
« Voici ma position : le moment est venu de revoir en profondeur les accords monétaires qui nous lient avec la France’’, a-t-il martelé répondant à une interpellation.
«Là-dessus, je suis formel. Je ne renie pas le franc CFA, mais il doit devenir la vraie monnaie souveraine des Etats qui l’utilisent », a poursuivi Idriss Déby dans les colonnes du dernier numéro du magazine Jeune Afrique, repris par l’APS.
Avant de renchérir : « la situation actuelle où le compte d’opérations des exportations de 14 pays africains est géré par le Trésor d’un pays européen, fut-il, l’ancienne puissance coloniale, ne peut pas perdurer éternellement (…) Le franc CFA est certes un facteur d’intégration très important, mais là où le bât blesse, c’est que nous n’avons pas la possibilité de placer, ne serait-ce qu’une partie de nos ressources dans le circuit bancaire pour qu’elles génèrent des intérêts ».
Ne s’arrêtant pas à ces considérations, le successeur de Hissene Habré à la tête du Tchad de poursuivre : «Cette période qui dure depuis 70 ans est dépassée. Il faut que les autorités françaises acceptent d’examiner avec nous ce qui, dans nos accords, marche ou ne marche pas. Les sommes en jeu se chiffrent en dizaine de milliards. Soyons lucides : la façon actuelle dont est géré le franc CFA est un frein au développement de nos pays. Réviser nos accords avec la France est absolument nécessaire et incontournable».
WALF
« Voici ma position : le moment est venu de revoir en profondeur les accords monétaires qui nous lient avec la France’’, a-t-il martelé répondant à une interpellation.
«Là-dessus, je suis formel. Je ne renie pas le franc CFA, mais il doit devenir la vraie monnaie souveraine des Etats qui l’utilisent », a poursuivi Idriss Déby dans les colonnes du dernier numéro du magazine Jeune Afrique, repris par l’APS.
Avant de renchérir : « la situation actuelle où le compte d’opérations des exportations de 14 pays africains est géré par le Trésor d’un pays européen, fut-il, l’ancienne puissance coloniale, ne peut pas perdurer éternellement (…) Le franc CFA est certes un facteur d’intégration très important, mais là où le bât blesse, c’est que nous n’avons pas la possibilité de placer, ne serait-ce qu’une partie de nos ressources dans le circuit bancaire pour qu’elles génèrent des intérêts ».
Ne s’arrêtant pas à ces considérations, le successeur de Hissene Habré à la tête du Tchad de poursuivre : «Cette période qui dure depuis 70 ans est dépassée. Il faut que les autorités françaises acceptent d’examiner avec nous ce qui, dans nos accords, marche ou ne marche pas. Les sommes en jeu se chiffrent en dizaine de milliards. Soyons lucides : la façon actuelle dont est géré le franc CFA est un frein au développement de nos pays. Réviser nos accords avec la France est absolument nécessaire et incontournable».
WALF
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