Le Sénégal
donne à la Guinée une partie de son territoire. Selon Guinee360, en effet, à la
frontière guinéo-sénégalaise, la localité de Diaka Sénégal a été rendue à la
Guinée et le drapeau guinéen y a été hissé dimanche dernier, au cours d’une
cérémonie présidée par le gouverneur de la région administrative de Labé, Sadou
Keïta.
Selon nos confrères, tout est parti en 2011, quand le maire de la commune rurale de Balaki a retrouvé des papiers d’un ancien combattant dans lesquels il y avait un document qui prouvait que la localité de Diaka se trouvait dans le territoire sénégalais. Le maire est alors descendu près de la rivière pour rechercher la borne qu’il avait vue sur le document. Ses recherches n’ont pas été vaines puisqu’il a vu la borne. Sans perdre une seule seconde, il a décidé d’informer le sous-préfet qui saisit à son tour sa hiérarchie directe à la préfecture.
A son tour, le préfet informe le gouverneur qui a remonté l’information jusqu’à la présidence de la République guinéenne. Dès qu’ils sont informés, le gouvernement d’Alpha Condé envoie le gouverneur de la région de Labé, le commandant du camp militaire de Mali chargé de la frontière nord et le commandant de zone de la région militaire de Labé sur les lieux.
Arrivé à Diaka, le colonel Issa Camara, zélé comme tout, a tout de suite demandé à ses hommes d’ouvrir le feu sur les populations. Heureusement, il en a été dissuadé par le gouverneur. La délégation guinéenne décide alors de rencontrer le doyen du village, âgé de 70 ans.
Le vieil homme indiquera aux Guinéens qu’il est né là, il y a 70 ans et a une nationalité sénégalaise. Il ajoute que tout le village se reconnait sénégalais parce que ce sont des documents sénégalais qu’ils ont et c’est au Sénégal qu’ils payent impôt et taxe.
Informé de la visite musclée des Guinéens, en 2012, le gouvernement sénégalais y dépêche 400 militaires avec quatre blindés, qui se positionnent à quelques mètres du contingent guinéen. On a frôlé le pire. Suite à la fuite des populations du village qui craignaient des affrontements armés, le gouverneur Sadou Keïta de Labé essaye de sermonner les deux contingents pour leur demander de garder raison. Enregistré par les Sénégalais, son discours est directement transmis au gouvernement de Dakar, qui décide d’anticiper et de construire une école dans le village.
Les militaires guinéens, sur le pied de guerre, démolissent le mur construit par les Sénégalais sur ordre de leur hiérarchie. C’est après cet incident que le Sénégal a pris à bras le corps la question et décidé de dépêcher une délégation du gouvernement, accompagné des fonctionnaires de la Cedeao spécialistes des frontières. Après inspection à Diaka, la délégation a confirmé l’appartenance de ce village à la Guinée. C’est après cet entendement que le gouverneur de Labé, à la tête d’une forte délégation, s’est rendu à Diaka pour y hisser le drapeau guinéen et y installer une équipe qui dirigera ce nouveau secteur de la préfecture de Mali qui regorge de beaucoup d’or. Osons croire que Macky Sall ne laissera pas faire Alpha Condé.
Selon nos confrères, tout est parti en 2011, quand le maire de la commune rurale de Balaki a retrouvé des papiers d’un ancien combattant dans lesquels il y avait un document qui prouvait que la localité de Diaka se trouvait dans le territoire sénégalais. Le maire est alors descendu près de la rivière pour rechercher la borne qu’il avait vue sur le document. Ses recherches n’ont pas été vaines puisqu’il a vu la borne. Sans perdre une seule seconde, il a décidé d’informer le sous-préfet qui saisit à son tour sa hiérarchie directe à la préfecture.
A son tour, le préfet informe le gouverneur qui a remonté l’information jusqu’à la présidence de la République guinéenne. Dès qu’ils sont informés, le gouvernement d’Alpha Condé envoie le gouverneur de la région de Labé, le commandant du camp militaire de Mali chargé de la frontière nord et le commandant de zone de la région militaire de Labé sur les lieux.
Arrivé à Diaka, le colonel Issa Camara, zélé comme tout, a tout de suite demandé à ses hommes d’ouvrir le feu sur les populations. Heureusement, il en a été dissuadé par le gouverneur. La délégation guinéenne décide alors de rencontrer le doyen du village, âgé de 70 ans.
Le vieil homme indiquera aux Guinéens qu’il est né là, il y a 70 ans et a une nationalité sénégalaise. Il ajoute que tout le village se reconnait sénégalais parce que ce sont des documents sénégalais qu’ils ont et c’est au Sénégal qu’ils payent impôt et taxe.
Informé de la visite musclée des Guinéens, en 2012, le gouvernement sénégalais y dépêche 400 militaires avec quatre blindés, qui se positionnent à quelques mètres du contingent guinéen. On a frôlé le pire. Suite à la fuite des populations du village qui craignaient des affrontements armés, le gouverneur Sadou Keïta de Labé essaye de sermonner les deux contingents pour leur demander de garder raison. Enregistré par les Sénégalais, son discours est directement transmis au gouvernement de Dakar, qui décide d’anticiper et de construire une école dans le village.
Les militaires guinéens, sur le pied de guerre, démolissent le mur construit par les Sénégalais sur ordre de leur hiérarchie. C’est après cet incident que le Sénégal a pris à bras le corps la question et décidé de dépêcher une délégation du gouvernement, accompagné des fonctionnaires de la Cedeao spécialistes des frontières. Après inspection à Diaka, la délégation a confirmé l’appartenance de ce village à la Guinée. C’est après cet entendement que le gouverneur de Labé, à la tête d’une forte délégation, s’est rendu à Diaka pour y hisser le drapeau guinéen et y installer une équipe qui dirigera ce nouveau secteur de la préfecture de Mali qui regorge de beaucoup d’or. Osons croire que Macky Sall ne laissera pas faire Alpha Condé.
Les
échos
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