Au lieu de veiller exclusivement à la sécurité des biens et des
personnes, surtout en cette période agitée, nos forces de l’ordre ont
semé le désordre hier en plein centre ville de Rufisque. Un événement
tout aussi invraisemblable qu’insolite.
En effet, les policiers
chargés de réguler la circulation ont eu maille à partir avec un motard
gendarme. Les faits se sont produits aux environs de 09 heures au rond
qui fait face à la SGBS. On ne sait pour quelle raison, les flics et le
gendarme ont eu une vive dispute et ont failli même en venir aux mains.
Les deux camps se sont visiblement calmés par la suite, pour chacun de
son côté passer des coups de fil, mais c’était le calme qui allait
précéder la tempête. Car juste après les policiers ont voulu embarquer
de force le gendarme, sous les huées de la foule qui assistait
abasourdie à cette scène indigne de nos forces de sécurité.
Les
policiers réussiront tout de même à embarquer le gendarme laissant sur
place sa moto. Cette situation aura fini de prouver qu’il existe bel et
bien un malaise entre la police et la gendarmerie...
dakaractu
VIDEO
mercredi 30 novembre 2016
Pourquoi on ne guérit pas du cancer du poumon
Pourquoi on ne guérit pas du cancer du poumon
Pour lutter contre le cancer du poumon, la prévention reste la voie royale. La raison ? Cette maladie, causée par le tabagisme, notamment passif, ne se guérit presque pas au Sénégal.
Cancérologue, Dr Abdoul Aziz Kassé, explique : « Le moyen de
diagnostiquer le cancer du poumon est le scanner. La tumeur qui se
trouve dans le poumon peut envoyer des cellules dans les ganglions. Et
lorsque cela atteint un stade assez avancé, cela devient un terrain
hostile. À ce stade le poumon ne marche plus, il a de bronchites
chroniques. »
De nouvelles techniques de traitement existent bel et bien, mais elles ne sont pas encore développées au plan local. Surtout, souligne Dr Kassé, elles sont onéreuses : il faut débourser, dit le médecin, entre 3,5 et 45 millions de francs CFA pour tout le traitement.
Le cancer du poumon est la première cause de décès du cancer chez les hommes et la deuxième chez les femmes, après le cancer du sein. 80% à 90% des cas sont dus au tabagisme, notamment passif.
(Source : Wal fadjri)
De nouvelles techniques de traitement existent bel et bien, mais elles ne sont pas encore développées au plan local. Surtout, souligne Dr Kassé, elles sont onéreuses : il faut débourser, dit le médecin, entre 3,5 et 45 millions de francs CFA pour tout le traitement.
Le cancer du poumon est la première cause de décès du cancer chez les hommes et la deuxième chez les femmes, après le cancer du sein. 80% à 90% des cas sont dus au tabagisme, notamment passif.
(Source : Wal fadjri)
Cheikh Anta Diop révélé
TV5 Monde - " Kemtiyu, Séex Anta", Cheikh Anta Diop révélé
1986-2016. Cela fait trente ans que Cheikh Anta Diop a disparu. Alors que diverses manifestations sont organisées au Sénégal et dans d'autres capitales africaines et du monde, un film documentaire, le premier, qui lui est entièrement consacré fait actuellement le tour du continent et est diffusé sur le petit écran. Avec force détails, grâce à des archives documentées, des témoignages de la famille et des proches, Ousmane William Mbaye, auteur et réalisateur sénégalais (qui n'en est pas à son premier coup d'essai, il est l'auteur de neuf films), offre une plongée dans la vie de l'historien et égyptologue dont l'œuvre a contribué à réhabiliter les civilisations noires.
Dire tout de Cheikh Anta Diop
Deux questions reviennent souvent au fil des diffusions : pourquoi ce titre ? Selon Théophile Obenga, égyptologue congolais et ami de Cheikh Anta Diop, interrogé dans le film : Kemtiyu se rapproche dans sa traduction de Kemit, les Noirs, et donc le pays des Noirs, ou l'Égypte. Ensuite survient la question du comment. Par quel bout on attaque le portrait de ce savant à qui l'on doit la traduction des mathématiques en wolof, l'alphabet ou encore l'une des thèses les plus diffusées, soutenue en 1960 et retentissant dans tout le « monde noir », des Antilles jusqu'aux États-Unis ? Eh bien, Ousmane William Mbaye prend le pari de raconter toutes les facettes de ce révolutionnaire controversé. Ses combats comme ses succès sont interrogés, replacés dans leur contexte par son épouse Louise Marie Maés (disparue le 4 mars dernier) ou encore par son fils Cheikh M'Baké Diop, d'anciens camarades et disciples des rues de Thietou et de la Sorbonne. Sans oublier les témoignages des soutiens de l'époque comme l'auteur guadeloupéen Ernest Pépin, le musicien new-yorkais Randy Weston à qui on doit la bande-son ou la professeur Mame Sow Diouf.
L'histoire d'un révolutionnaire des idées
Né en 1923 dans un village du Sénégal profond, Cheikh Anta Diop se passionne très tôt pour les sciences et l'histoire de l'Afrique. Il débarque à Paris en 1947 pour étudier la philosophie, puis la physique, la chimie, l'histoire, la linguistique, l'anthropologie. « Ses professeurs sont Gaston Bachelard, Marcel Griaule et Frédéric Joliot-Curie. En 1954, il publie Nations nègres et culture, sous-titré « De l'Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique d'aujourd'hui », un livre-culte, qui révolutionne la vision sur l'origine des civilisations, en déclarant que l'humanité est née en Afrique, que l'Égypte pharaonique était nègre et que l'histoire a été falsifiée. Oser contredire les égyptologues et ébranler les symboles va lui coûter cher toute sa vie… » décrivent les auteurs du film.
Sa thèse de doctorat en poche, il rentre au Sénégal en 1960, au moment de l'indépendance, et se heurte à Léopold Sédar Senghor qui lui interdit d'enseigner à l'université. Soutenu par Théodore Monod, Cheikh Anta construit alors à Dakar son propre laboratoire de datation au carbone 14. Il est convaincu que le développement de l'Afrique passe par l'apprentissage des sciences, la défense des langues nationales et la fédération des États-Unis d'Afrique. Malgré un parcours constamment parsemé d'embûches et d'adversaires, Cheikh Anta Diop, le rebelle, laisse derrière lui une œuvre colossale et féconde et quelques héritiers à travers le monde, qui revendiquent sa pensée et ses combats. Nombre d'entre eux, avides de comprendre comment pensait Cheik Anta Diop, trouveront certainement des réponses dans ce film.
Kemtiyu, Séex Anta - Cheikh Anta, d'Ousmane William Mbaye, projeté à Dakar le jeudi 1er décembre 2016 à 18 heures à l'Ucad II et diffusé le vendredi 2 décembre 2016 à 14 heures sur TV5 Monde.
Abdoul Mbaye chante Sidy Lamine Niass
Abdoul Mbaye chante Sidy Lamine Niass: « Il est journaliste et patron de
presse, un journaliste authentique, pas un journaliste courtisan dont
le talent ou la hargne est mis au service du Prince du moment»
Le Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail, Abdoul Mbaye a puisé dans les anciens dictionnaires pour chanter le Président Directeur Général du groupe Walfadjri. L’ancien Premier ministre a en effet décrit Sidi Lamine Niass comme un intellectuel «détenteur de savoir» et «créateur d’idées». Abdoul Mbaye s’exprimait lors de la séance de dédicace du livre de Sidi Lamine Niass «L’étranger parmi les siens».
La parole me serait donnée afin que je m’exprime au nom des invités. En toute logique, j’aurais donc du me préoccuper de recueillir leur sentiment sur l’ouvrage que nous célébrons. Mais cela aurait nécessité série d’interviews, et aurait mis à nu mon incompétence à jouer au journaliste. Quel métier délicat que celui de journaliste!
Pendant de très longues années, j’en ai exercé un où la prise de risque est la règle. Mais j’avoue que j’aurais été bien impuissant à trier pour le grand nombre l’information essentielle, celle méritant d’être traitée. A ensuite l’analyser, cherchant souvent à influencer mon lecteur. Et tout cela sans jamais perdre de vue le souci du respect de l’éthique et de la déontologie, non plus celui de bâtir une entreprise rentable et de la préserver, et donc de bien vendre de l’information brute ou transformée.
Le livre objet de la cérémonie de ce jour est auto biographique. Je commencerai donc, après avoir remercié mon frère Sidi Lamine de son choix porté sur ma personne pour m’exprimer au nom de ses invités, par vous dire quelques mots sur l’écrivain journaliste – ou journaliste écrivain – auteur de « L’Etranger parmi les siens ».
Vous me pardonnerez ensuite de prendre le risque de porter quelques jugements d’auditeur, de lecteur ou de téléspectateur sur l’indépendance et la liberté du journaliste, particulièrement en Afrique.
Lire l’ouvrage de Sidi Lamine Niass c’est parcourir l’histoire palpitante d’un homme, et de son Groupe de presse, un des plus influent d’Afrique de l’ouest. Mais c’est aussi revisiter notre propre histoire, celle de notre société, de notre démocratie. Lire l’ouvrage de Sidi Lamine, c’est également nous retrouver face à notre propre histoire personnelle, je veux dire celle de notre propre positionnement par rapport à cette « histoire se faisant ».
Mais en le refermant, nous avons fait plus que revisiter l’histoire récente d’un groupe de presse et de notre pays ; nous avons fait plus que parcourir l’itinéraire d’un homme. Nous redécouvrons une personnalité, à la fois multidimensionnelle et singulière, complexe et entière ; une personnalité marquante.
Sidi Lamine Niass est d’abord Serigne, il n’a pas choisi de l’être, il l’est de père et de mère ; il est né Serigne. Il fait partie de ceux qui, dès leur naissance, ont le privilège de pouvoir suivre une voie toute tracée dans notre pays ou en Afrique, celle de Guide religieux. Il aurait pu se contenter d’assumer cet héritage, et transmettre à ses fidèles les enseignements que ses aïeux lui ont légués. Il aurait largement rempli sa mission sur terre.
Mais la suite nous a largement montré que Sidi Lamine, tout en étant Serigne, est aussi autre chose. Il n’est pas homme à se satisfaire du confort douillet de la naissance. Il y rajoutera autre chose de son cru. Et ce sera le journalisme dont il est étranger. Et au delà du journalisme, sa mission de défenseur intransigeant de la démocratie, de la liberté, de l’égalité et de la justice.
Sidi Lamine Niass est journaliste ; il est journaliste et patron de presse ; un journaliste authentique ; pas un journaliste courtisan dont le talent ou la hargne est mis au service du Prince du moment ; pas un journaliste, pour qui plaire au Prince est l’essentiel, et dire le vrai l’accessoire. Au contraire, Sidi Lamine Niass est un journaliste exigeant avec les puissants et les forts, sensible aux maux des faibles, des sans-grades et des sans voix, rebelle à l’injustice ; un journaliste qui a fait sienne la fameuse phrase d’Albert Londres : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Oui, ne pas chercher à faire plaisir, ne pas chercher à faire du tort, mais porter sans trembler la plume dans la plaie, telle est la pratique journalistique de Sidi Lamine Niass que le caricaturiste aurait pu dessiner le 20 mars dernier cette plume à la main pointée comme baïonnette face aux blindés du régime et les forçant au recul.
Sidi Lamine Niass est aussi chef d’entreprise ;
Formé « arabisant », il a osé lancer l’aventure consistant à créer un groupe de presse en commençant par un journal édité en langue française ; il s’est imposé comme l’un des groupes de presse majeur de l’Afrique de l’Ouest francophone sans renoncer à son indépendance et à sa liberté. Plaçant ses convictions au dessus des recettes à tout prix, et prenant ainsi le risque d’être boudé par les annonceurs du secteur public, ceux aussi du secteur privé, il a malgré tout réussi son projet.
Il a en outre fait de son groupe une véritable école, et nombreux sont les très bons journalistes de notre pays qui auront fait leurs premières armes dans les locaux de Wal fadjri.
Sidi Lamine Niass est surtout un intellectuel ;
Il est un intellectuel parce qu’il est à la fois « détenteur de savoir » et « créateur d’idées ». Son savoir, il l’a acquis au Sénégal et en Egypte ; il l’a bonifié toute sa vie, curieux de tout. Disons-le clairement : ne sont pas intellectuels, tous ceux qui ont acquis un savoir ; sont intellectuels, ceux qui ont acquis un savoir et ensuite participent à la création et au développement des idées.
Il est un intellectuel, parce qu’il a toujours fait preuve d’un courage physique et intellectuel exemplaire, réfractaire au « prêt-à-penser » et refusant d’être complice, par son silence, des injustices perpétrées au Sénégal et ailleurs dans le monde.
Il est intellectuel parce qu’il veut être, sans compromission, ni concession, défenseur des valeurs de liberté, d’indépendance, de justice et d’égalité.
Bref, pour parler comme Albert Camus, il est intellectuel parce qu’il ne s’est jamais mis au service de ceux qui font l’histoire, mais plutôt au service de ceux qui la subissent.
Et c’est sans aucun pour cela qu’il utilise les trois cultures, ouolof, arabe et française, dans une préoccupation constante d’élargir son audience.
Mais le journalisme est aussi beaucoup plus que la recherche d’une audience pour informer ou pour convaincre ; il est bien plus qu’une pratique de l’oralité, de l’écriture et de la diffusion de messages destinés à des récepteurs, auditeurs, téléspectateurs. C’est aussi un type de citoyenneté, de mœurs, de vertus, un code moral qui contraignent à un sens civique, à une éthique du respect et de la responsabilité politique et sociale, dans le pluralisme politique et démocratique, dans la clarification des enjeux (politiques, économiques, culturels, etc).
La contribution du journaliste à l’intégration sociale, à l’éveil des consciences, à l’éducation, à la médiation entre les différents acteurs et domaines de la société, est cruciale.
L’histoire ou les histoires qui ont traversé la vie politique des sociétés africaines montrent largement à quel point la presse, au sens large du terme, a joué un rôle déterminant dans l’ouverture et la consolidation de la démocratie, ou fatal dans la déstructuration de l’Etat (pensons au Rwanda) quand la presse a servi de canal de diffusion de la haine de l’Autre.
La plupart des gens reconnaissent aujourd’hui qu’une « œuvre » journalistique réellement bonne exige au moins autant d’ « intelligence » que de liberté et d’indépendance, de professionnalisme et de responsabilité. Il s’agit en effet d’une œuvre à produire sur-le-champ, donc sous la dictature de l’événement et de l’immédiat qui compliquent davantage les conditions de création, de production, d’édition et de diffusion. On soupçonne très rarement l’urgence à laquelle l’activité journalistique est confrontée au quotidien, augmentant sa responsabilité intellectuelle, politique et sociale.
C’est donc sous ces fortes contraintes que la liberté et l’indépendance de la presse se présentent comme fondements essentiels d’un régime démocratique ; et comme catégories des droits politiques et professionnels les plus précieux, quand l’investigation se met notamment au service de la vérité et non pas quand elle se dégrade dans une complicité avec l’autorité. C’est, entre autres, l’une des raisons qui expliquent que les démocraties se dotent de plus en plus d’institutions indépendantes de veille et de contrôle de l’activité journalistique, censées examiner la conformité avec les normes et valeurs requises par la corporation.
L’indépendance suppose au moins trois libertés fondamentales que la constitution, dans un Etat démocratiquement constitué, garantit précisément par la création d’espaces de débats, de dialogues, de discussion, de prises de paroles publiques notamment :
La liberté de la presse rend d’énormes services à la démocratie mais, mal comprise, elle peut se retourner contre l’intérêt supérieur de la nation et contre la démocratie, notamment quand la presse se met, face aux enjeux politiques, au service de la politique politicienne ou sous l’autorité du pouvoir. Et l’existence de medias d’Etat est signe d’une démocratie inachevée.
L’impact de la presse sur la collectivité requiert par conséquent une éthique soucieuse de l’intérêt général et des vertus respectueuses de la diversité, de la citoyenneté, de la responsabilité.
Le bon journaliste se doit d’accepter que la liberté n’est pas sans certaines contraintes et l’indépendance sans quelques réserves ou restrictions, quand il en va de la stabilité de la société ; quand il faut préserver la dignité, l’honneur, la respectabilité, la vie privée et la sécurité des individus.
Il doit à tout instant se souvenir de l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1948 : « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ».
Notre démocratie, avec ses avancées et ses reculs, se construit sous nos yeux dans cette « histoire se faisant » que traite et fabrique en partie notre presse, mais la route est encore longue vers :
• une presse respectueuse de la qualité de l’offre;
• une presse de la diversité ne réduisant pas ses activités à la constellation politique ;
• une presse respectueuse de l’impartialité ;
• une presse soucieuse de la sincérité des productions ;
• une presse de la proximité s’intéressant de près aux préoccupations des populations ;
• une presse de la responsabilité en adéquation avec les normes sociales et les valeurs républicaines.
Bravo Sidi Lamine d’avoir engagé le Groupe Walf dans la juste trajectoire. Le pari fut osé. Le combat fut difficile et il le restera. Le résultat n’a pas de prix : il est pour toi le respect de ta profession, et celui de tes concitoyens.
Je vous remercie de votre aimable attention.
dakarmatin
Le Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail, Abdoul Mbaye a puisé dans les anciens dictionnaires pour chanter le Président Directeur Général du groupe Walfadjri. L’ancien Premier ministre a en effet décrit Sidi Lamine Niass comme un intellectuel «détenteur de savoir» et «créateur d’idées». Abdoul Mbaye s’exprimait lors de la séance de dédicace du livre de Sidi Lamine Niass «L’étranger parmi les siens».
La parole me serait donnée afin que je m’exprime au nom des invités. En toute logique, j’aurais donc du me préoccuper de recueillir leur sentiment sur l’ouvrage que nous célébrons. Mais cela aurait nécessité série d’interviews, et aurait mis à nu mon incompétence à jouer au journaliste. Quel métier délicat que celui de journaliste!
Pendant de très longues années, j’en ai exercé un où la prise de risque est la règle. Mais j’avoue que j’aurais été bien impuissant à trier pour le grand nombre l’information essentielle, celle méritant d’être traitée. A ensuite l’analyser, cherchant souvent à influencer mon lecteur. Et tout cela sans jamais perdre de vue le souci du respect de l’éthique et de la déontologie, non plus celui de bâtir une entreprise rentable et de la préserver, et donc de bien vendre de l’information brute ou transformée.
Le livre objet de la cérémonie de ce jour est auto biographique. Je commencerai donc, après avoir remercié mon frère Sidi Lamine de son choix porté sur ma personne pour m’exprimer au nom de ses invités, par vous dire quelques mots sur l’écrivain journaliste – ou journaliste écrivain – auteur de « L’Etranger parmi les siens ».
Vous me pardonnerez ensuite de prendre le risque de porter quelques jugements d’auditeur, de lecteur ou de téléspectateur sur l’indépendance et la liberté du journaliste, particulièrement en Afrique.
Lire l’ouvrage de Sidi Lamine Niass c’est parcourir l’histoire palpitante d’un homme, et de son Groupe de presse, un des plus influent d’Afrique de l’ouest. Mais c’est aussi revisiter notre propre histoire, celle de notre société, de notre démocratie. Lire l’ouvrage de Sidi Lamine, c’est également nous retrouver face à notre propre histoire personnelle, je veux dire celle de notre propre positionnement par rapport à cette « histoire se faisant ».
Mais en le refermant, nous avons fait plus que revisiter l’histoire récente d’un groupe de presse et de notre pays ; nous avons fait plus que parcourir l’itinéraire d’un homme. Nous redécouvrons une personnalité, à la fois multidimensionnelle et singulière, complexe et entière ; une personnalité marquante.
Sidi Lamine Niass est d’abord Serigne, il n’a pas choisi de l’être, il l’est de père et de mère ; il est né Serigne. Il fait partie de ceux qui, dès leur naissance, ont le privilège de pouvoir suivre une voie toute tracée dans notre pays ou en Afrique, celle de Guide religieux. Il aurait pu se contenter d’assumer cet héritage, et transmettre à ses fidèles les enseignements que ses aïeux lui ont légués. Il aurait largement rempli sa mission sur terre.
Mais la suite nous a largement montré que Sidi Lamine, tout en étant Serigne, est aussi autre chose. Il n’est pas homme à se satisfaire du confort douillet de la naissance. Il y rajoutera autre chose de son cru. Et ce sera le journalisme dont il est étranger. Et au delà du journalisme, sa mission de défenseur intransigeant de la démocratie, de la liberté, de l’égalité et de la justice.
Sidi Lamine Niass est journaliste ; il est journaliste et patron de presse ; un journaliste authentique ; pas un journaliste courtisan dont le talent ou la hargne est mis au service du Prince du moment ; pas un journaliste, pour qui plaire au Prince est l’essentiel, et dire le vrai l’accessoire. Au contraire, Sidi Lamine Niass est un journaliste exigeant avec les puissants et les forts, sensible aux maux des faibles, des sans-grades et des sans voix, rebelle à l’injustice ; un journaliste qui a fait sienne la fameuse phrase d’Albert Londres : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Oui, ne pas chercher à faire plaisir, ne pas chercher à faire du tort, mais porter sans trembler la plume dans la plaie, telle est la pratique journalistique de Sidi Lamine Niass que le caricaturiste aurait pu dessiner le 20 mars dernier cette plume à la main pointée comme baïonnette face aux blindés du régime et les forçant au recul.
Sidi Lamine Niass est aussi chef d’entreprise ;
Formé « arabisant », il a osé lancer l’aventure consistant à créer un groupe de presse en commençant par un journal édité en langue française ; il s’est imposé comme l’un des groupes de presse majeur de l’Afrique de l’Ouest francophone sans renoncer à son indépendance et à sa liberté. Plaçant ses convictions au dessus des recettes à tout prix, et prenant ainsi le risque d’être boudé par les annonceurs du secteur public, ceux aussi du secteur privé, il a malgré tout réussi son projet.
Il a en outre fait de son groupe une véritable école, et nombreux sont les très bons journalistes de notre pays qui auront fait leurs premières armes dans les locaux de Wal fadjri.
Sidi Lamine Niass est surtout un intellectuel ;
Il est un intellectuel parce qu’il est à la fois « détenteur de savoir » et « créateur d’idées ». Son savoir, il l’a acquis au Sénégal et en Egypte ; il l’a bonifié toute sa vie, curieux de tout. Disons-le clairement : ne sont pas intellectuels, tous ceux qui ont acquis un savoir ; sont intellectuels, ceux qui ont acquis un savoir et ensuite participent à la création et au développement des idées.
Il est un intellectuel, parce qu’il a toujours fait preuve d’un courage physique et intellectuel exemplaire, réfractaire au « prêt-à-penser » et refusant d’être complice, par son silence, des injustices perpétrées au Sénégal et ailleurs dans le monde.
Il est intellectuel parce qu’il veut être, sans compromission, ni concession, défenseur des valeurs de liberté, d’indépendance, de justice et d’égalité.
Bref, pour parler comme Albert Camus, il est intellectuel parce qu’il ne s’est jamais mis au service de ceux qui font l’histoire, mais plutôt au service de ceux qui la subissent.
Et c’est sans aucun pour cela qu’il utilise les trois cultures, ouolof, arabe et française, dans une préoccupation constante d’élargir son audience.
Mais le journalisme est aussi beaucoup plus que la recherche d’une audience pour informer ou pour convaincre ; il est bien plus qu’une pratique de l’oralité, de l’écriture et de la diffusion de messages destinés à des récepteurs, auditeurs, téléspectateurs. C’est aussi un type de citoyenneté, de mœurs, de vertus, un code moral qui contraignent à un sens civique, à une éthique du respect et de la responsabilité politique et sociale, dans le pluralisme politique et démocratique, dans la clarification des enjeux (politiques, économiques, culturels, etc).
La contribution du journaliste à l’intégration sociale, à l’éveil des consciences, à l’éducation, à la médiation entre les différents acteurs et domaines de la société, est cruciale.
L’histoire ou les histoires qui ont traversé la vie politique des sociétés africaines montrent largement à quel point la presse, au sens large du terme, a joué un rôle déterminant dans l’ouverture et la consolidation de la démocratie, ou fatal dans la déstructuration de l’Etat (pensons au Rwanda) quand la presse a servi de canal de diffusion de la haine de l’Autre.
La plupart des gens reconnaissent aujourd’hui qu’une « œuvre » journalistique réellement bonne exige au moins autant d’ « intelligence » que de liberté et d’indépendance, de professionnalisme et de responsabilité. Il s’agit en effet d’une œuvre à produire sur-le-champ, donc sous la dictature de l’événement et de l’immédiat qui compliquent davantage les conditions de création, de production, d’édition et de diffusion. On soupçonne très rarement l’urgence à laquelle l’activité journalistique est confrontée au quotidien, augmentant sa responsabilité intellectuelle, politique et sociale.
C’est donc sous ces fortes contraintes que la liberté et l’indépendance de la presse se présentent comme fondements essentiels d’un régime démocratique ; et comme catégories des droits politiques et professionnels les plus précieux, quand l’investigation se met notamment au service de la vérité et non pas quand elle se dégrade dans une complicité avec l’autorité. C’est, entre autres, l’une des raisons qui expliquent que les démocraties se dotent de plus en plus d’institutions indépendantes de veille et de contrôle de l’activité journalistique, censées examiner la conformité avec les normes et valeurs requises par la corporation.
L’indépendance suppose au moins trois libertés fondamentales que la constitution, dans un Etat démocratiquement constitué, garantit précisément par la création d’espaces de débats, de dialogues, de discussion, de prises de paroles publiques notamment :
- D’abord, la liberté et l’indépendance préconisent l’absence de restriction au droit de prendre la parole ou d’écrire pour exposer des faits, défendre des idées, exprimer des sentiments ;
- Ensuite, la liberté et l’indépendance incorporent l’absence de restriction au droit de discussion et de critique, appliqué non pas seulement au domaine politique et journalistique, mais plus largement à toutes les activités au sein de la société. A condition cependant qu’elle s’accompagne d’une conscience exacte de leur portée et aussi de la limite de leur validité et du contexte dans lequel il s’énonce et s’applique ;
- Enfin, l’absence de restriction au droit de désenchanter le réel ; de souligner le décalage entre les attentes et les réalisations ; les promesses et les déceptions. De critiquer toute proposition sans être inquiété.
La liberté de la presse rend d’énormes services à la démocratie mais, mal comprise, elle peut se retourner contre l’intérêt supérieur de la nation et contre la démocratie, notamment quand la presse se met, face aux enjeux politiques, au service de la politique politicienne ou sous l’autorité du pouvoir. Et l’existence de medias d’Etat est signe d’une démocratie inachevée.
L’impact de la presse sur la collectivité requiert par conséquent une éthique soucieuse de l’intérêt général et des vertus respectueuses de la diversité, de la citoyenneté, de la responsabilité.
Le bon journaliste se doit d’accepter que la liberté n’est pas sans certaines contraintes et l’indépendance sans quelques réserves ou restrictions, quand il en va de la stabilité de la société ; quand il faut préserver la dignité, l’honneur, la respectabilité, la vie privée et la sécurité des individus.
Il doit à tout instant se souvenir de l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1948 : « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ».
Notre démocratie, avec ses avancées et ses reculs, se construit sous nos yeux dans cette « histoire se faisant » que traite et fabrique en partie notre presse, mais la route est encore longue vers :
• une presse respectueuse de la qualité de l’offre;
• une presse de la diversité ne réduisant pas ses activités à la constellation politique ;
• une presse respectueuse de l’impartialité ;
• une presse soucieuse de la sincérité des productions ;
• une presse de la proximité s’intéressant de près aux préoccupations des populations ;
• une presse de la responsabilité en adéquation avec les normes sociales et les valeurs républicaines.
Bravo Sidi Lamine d’avoir engagé le Groupe Walf dans la juste trajectoire. Le pari fut osé. Le combat fut difficile et il le restera. Le résultat n’a pas de prix : il est pour toi le respect de ta profession, et celui de tes concitoyens.
Je vous remercie de votre aimable attention.
dakarmatin
Sidy Lamine Niasse, le porte-voix des Sénégalais «étrangers» dans leur propre pays
Le Président directeur
général (Pdg) du Groupe Walfadjri, Sidy Lamine Niasse, a étalé dans son
ouvrage «Un étranger parmi les siens», les tares des différents régimes,
caractérisées par une gestion patrimoniale et la construction de
clivages pour exclure un bon nombre de Sénégalais qui se sentent
étrangers dans leur propre pays.
Sidy Lamine Niasse qui a présenté hier son livre parrainé par le khalife de Pire Moustapha Cissé estime que le mal est hérité des colons. Mais, le conseiller du président de la République Hamidou Dia pense que Sidy Lamine Niasse ne peut pas être un étranger au Sénégal comme il le prétend. Il s’agit peut-être d’une confusion d’identité et d’appartenance.
Le Pdg du Groupe Walfadjri, Sidy Lamine Niasse a posé un regard critique sur l’histoire politique du Sénégal caractérisée par une gestion patrimoniale et des clivages. Dans son ouvrage qu’il a présenté hier, en présence de guides religieux des différentes confréries et des représentants du pouvoir et de l’opposition, le patron de Walfadjri a partagé son histoire politique moderne du Sénégal. «Un étranger parmi les siens» est un cri de cœur de Sidy Lamine Niasse pour exprimer sa colère sur le système clanique des différents pouvoirs qui se sont succédé et hérités du colon.
«Je suis moi-même la matière du livre. C’est un livre de bonne foi. Beaucoup de Sénégalais ne se retrouvent pas dans la gestion des affaires publiques, parce qu’ils sont exclus par le système hérité du colonisateur. Et ce que l’Etat des Almamy refusait au Fouta avec l’envahissement du colon, à savoir la gestion familiale du pouvoir et sans partage, c’est ce à quoi on continue de s’opposer encore au Sénégal», a déclaré le Pdg de Walfadjri dès l’entame de son propos.
A l’en croire, c’est une élite qui continue d’accaparer le pouvoir en laissant en rade plusieurs Sénégalais. D’où le sens du titre de son ouvrage : «Un étranger parmi les siens». S’inspirant, dit-il, d’Albert Camus (l’Etranger) et de Hegel, M. Niasse estime qu’il faut se départir du legs des colons pour avoir la liberté, la démocratie et le sens d’appartenance au Sénégal.
«Dans le livre, je parle à la troisième personne du singulier. Mon expérience de la vie est la même pour la plupart des Sénégalais. On peut citer par exemple les arabisants qui sont laissés pour compte ainsi que des Sénégalais qui ont appris à l’école française, mais qui habitent la banlieue et les villages. Donc, tous ces laissés pour compte se sentent comme des étrangers dans le pays», explique le patron de Walfadjri. On peut vérifier ce sentiment d’exclusion, dit-il, dans certaines contrées du pays.
«Il suffit d’aller dans certaines localités à l’intérieur du Sénégal, on vous dira comment vont «Wa Sénégal». Cela veut dire qu’ils ne se considèrent pas comme des Sénégalais à part entière, mais des étrangers. C’est un sentiment de frustration qu’on laisse grandir en créant des classes et des clivages, en excluant une partie de la population. C’est pourquoi, j’ai voulu insister sur la voix des sans voix pour les oubliés. C’est un cri de cœur», argumente-t-il.
Cette pratique est propre, indique Sidy Lamine Niasse, à tous les régimes. «Je ne parle pas de différents régimes, mais je vois un seul régime au Sénégal. Ce régime colonial est hérité par Senghor, et depuis lors c’est la continuité. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Le jour où nous serons indépendants et libres, nous aurons un autre Sénégal», relève le patron de Walfadji qui affiche de temps à autre un large sourire. Pour lui,
le pays est plein de richesses, mais elles sont exploitées par les étrangers. En illustre, dit-il, le train qui transporte le phosphate et débarque le produit au port. «Nous n’y gagnons rien du tout, aller voir les réalisations à Taïba. Les bateaux étrangers viennent piller nos ressources halieutiques. C’est valable pour le fer et ça sera la même chose pour le pétrole», prédit l’auteur de plusieurs livres pamphlétaires.
Hamidou Dia : «Vous êtes un homme controversé»
Cependant, le conseiller du président de la République, Pr Hamidou Dia, demande d’emblée au Pdg de Walfadjri de ne pas faire la confusion entre l’identité et l’appartenance. Car, selon le représentant du chef de l’Etat, Sidy Lamine Niasse n’est pas autant qu’il le pense un étranger. Parce que dans le livre, il relate son parcours qui dénote son identité. «Toute identité est définie par un parcours. Sidy a un parcours riche parce qu’il s’interroge toujours et affiche sa préoccupation à savoir : quoi faire ? Tout le monde reconnaît votre courage puisqu’écrire un livre c’est partager ses idées, mais aussi s’exposer. Vous êtes un homme controversé, mais qui aime le savoir.
Et les épreuves que vous traversez sont normales pour les hommes de bonne volonté», détaille Hamidou Dia qui dépeint Sidy Lamine Niasse comme un homme révolté et habillé par une réflexion têtue. «Votre parcours ne renie rien ce que vous êtes. Vous n’êtes pas étranger chez vous, mais vous ne pouvez pas être satisfait. Donc, il faut faire la différence entre identité et appartenance. Et ne cherchez pas à sortir de votre ambiguïté, parce que comme le disait un Président français, cela vous détruit», soutient M. Dia en présence du secrétaire d’Etat à l’Alphabétisation, Youssou Touré.
(L'AS)
Sidy Lamine Niasse qui a présenté hier son livre parrainé par le khalife de Pire Moustapha Cissé estime que le mal est hérité des colons. Mais, le conseiller du président de la République Hamidou Dia pense que Sidy Lamine Niasse ne peut pas être un étranger au Sénégal comme il le prétend. Il s’agit peut-être d’une confusion d’identité et d’appartenance.
Le Pdg du Groupe Walfadjri, Sidy Lamine Niasse a posé un regard critique sur l’histoire politique du Sénégal caractérisée par une gestion patrimoniale et des clivages. Dans son ouvrage qu’il a présenté hier, en présence de guides religieux des différentes confréries et des représentants du pouvoir et de l’opposition, le patron de Walfadjri a partagé son histoire politique moderne du Sénégal. «Un étranger parmi les siens» est un cri de cœur de Sidy Lamine Niasse pour exprimer sa colère sur le système clanique des différents pouvoirs qui se sont succédé et hérités du colon.
«Je suis moi-même la matière du livre. C’est un livre de bonne foi. Beaucoup de Sénégalais ne se retrouvent pas dans la gestion des affaires publiques, parce qu’ils sont exclus par le système hérité du colonisateur. Et ce que l’Etat des Almamy refusait au Fouta avec l’envahissement du colon, à savoir la gestion familiale du pouvoir et sans partage, c’est ce à quoi on continue de s’opposer encore au Sénégal», a déclaré le Pdg de Walfadjri dès l’entame de son propos.
A l’en croire, c’est une élite qui continue d’accaparer le pouvoir en laissant en rade plusieurs Sénégalais. D’où le sens du titre de son ouvrage : «Un étranger parmi les siens». S’inspirant, dit-il, d’Albert Camus (l’Etranger) et de Hegel, M. Niasse estime qu’il faut se départir du legs des colons pour avoir la liberté, la démocratie et le sens d’appartenance au Sénégal.
«Dans le livre, je parle à la troisième personne du singulier. Mon expérience de la vie est la même pour la plupart des Sénégalais. On peut citer par exemple les arabisants qui sont laissés pour compte ainsi que des Sénégalais qui ont appris à l’école française, mais qui habitent la banlieue et les villages. Donc, tous ces laissés pour compte se sentent comme des étrangers dans le pays», explique le patron de Walfadjri. On peut vérifier ce sentiment d’exclusion, dit-il, dans certaines contrées du pays.
«Il suffit d’aller dans certaines localités à l’intérieur du Sénégal, on vous dira comment vont «Wa Sénégal». Cela veut dire qu’ils ne se considèrent pas comme des Sénégalais à part entière, mais des étrangers. C’est un sentiment de frustration qu’on laisse grandir en créant des classes et des clivages, en excluant une partie de la population. C’est pourquoi, j’ai voulu insister sur la voix des sans voix pour les oubliés. C’est un cri de cœur», argumente-t-il.
Cette pratique est propre, indique Sidy Lamine Niasse, à tous les régimes. «Je ne parle pas de différents régimes, mais je vois un seul régime au Sénégal. Ce régime colonial est hérité par Senghor, et depuis lors c’est la continuité. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Le jour où nous serons indépendants et libres, nous aurons un autre Sénégal», relève le patron de Walfadji qui affiche de temps à autre un large sourire. Pour lui,
le pays est plein de richesses, mais elles sont exploitées par les étrangers. En illustre, dit-il, le train qui transporte le phosphate et débarque le produit au port. «Nous n’y gagnons rien du tout, aller voir les réalisations à Taïba. Les bateaux étrangers viennent piller nos ressources halieutiques. C’est valable pour le fer et ça sera la même chose pour le pétrole», prédit l’auteur de plusieurs livres pamphlétaires.
Hamidou Dia : «Vous êtes un homme controversé»
Cependant, le conseiller du président de la République, Pr Hamidou Dia, demande d’emblée au Pdg de Walfadjri de ne pas faire la confusion entre l’identité et l’appartenance. Car, selon le représentant du chef de l’Etat, Sidy Lamine Niasse n’est pas autant qu’il le pense un étranger. Parce que dans le livre, il relate son parcours qui dénote son identité. «Toute identité est définie par un parcours. Sidy a un parcours riche parce qu’il s’interroge toujours et affiche sa préoccupation à savoir : quoi faire ? Tout le monde reconnaît votre courage puisqu’écrire un livre c’est partager ses idées, mais aussi s’exposer. Vous êtes un homme controversé, mais qui aime le savoir.
Et les épreuves que vous traversez sont normales pour les hommes de bonne volonté», détaille Hamidou Dia qui dépeint Sidy Lamine Niasse comme un homme révolté et habillé par une réflexion têtue. «Votre parcours ne renie rien ce que vous êtes. Vous n’êtes pas étranger chez vous, mais vous ne pouvez pas être satisfait. Donc, il faut faire la différence entre identité et appartenance. Et ne cherchez pas à sortir de votre ambiguïté, parce que comme le disait un Président français, cela vous détruit», soutient M. Dia en présence du secrétaire d’Etat à l’Alphabétisation, Youssou Touré.
(L'AS)
mardi 29 novembre 2016
Déploiement des salles multimédia de l’ADIE :
Le Cem de Scat Urbam
accueille le dernier joyau
C’est près de 50 salles multimédia
qui ont été déployées à travers le Sénégal par l’agence de l’informatique de
l’Etat (ADIE) en 2016, notamment dans des lycées et collèges ainsi que
dans un centre d’enseignement professionnel.
Les structures bénéficiaires sont réparties dans les régions de Diourbel, Fatick Thiès et bien sûr Dakar. C’est ainsi que le Cem Scat Urbam de Grand Yoff a inauguré ce matin sa salle multimédia qui été aussi une occasion de boucler ce projet de déploiement des salles multimédia.
« Nous avons installé ces salles, mais c’était aussi l’occasion pour nous de lancer la première session de formation pour les enseignants de la région de Dakar et pour les écoles qui ont pu avoir une salle dans la région de Dakar afin de les former à partir d’ici. Mais nous aurons une prochaine session de formation à Thiès où nous regrouperons tous les enseignants de l’intérieur du pays », a expliqué Cheikh Bakhoum, le DG de l’ADIE.
Ces salles sont composées d’une dizaine de machines sur lesquelles sont effectués le câblage, mais aussi l'installation du contenu pédagogique « pour permettre aux élèves d’avoir une meilleure formation et beaucoup plus de possibilité dans leur apprentissage avec le contenu et une ouverture au monde », dira Cheikh Bakhoum.
Pour l’année 2017, assurera t-il pour finir, un programme de 50 salles multimédia sera mis en œuvre et devra couvrir des zones de l’intérieur du pays encore victime de la fracture numérique.
Les structures bénéficiaires sont réparties dans les régions de Diourbel, Fatick Thiès et bien sûr Dakar. C’est ainsi que le Cem Scat Urbam de Grand Yoff a inauguré ce matin sa salle multimédia qui été aussi une occasion de boucler ce projet de déploiement des salles multimédia.
« Nous avons installé ces salles, mais c’était aussi l’occasion pour nous de lancer la première session de formation pour les enseignants de la région de Dakar et pour les écoles qui ont pu avoir une salle dans la région de Dakar afin de les former à partir d’ici. Mais nous aurons une prochaine session de formation à Thiès où nous regrouperons tous les enseignants de l’intérieur du pays », a expliqué Cheikh Bakhoum, le DG de l’ADIE.
Ces salles sont composées d’une dizaine de machines sur lesquelles sont effectués le câblage, mais aussi l'installation du contenu pédagogique « pour permettre aux élèves d’avoir une meilleure formation et beaucoup plus de possibilité dans leur apprentissage avec le contenu et une ouverture au monde », dira Cheikh Bakhoum.
Pour l’année 2017, assurera t-il pour finir, un programme de 50 salles multimédia sera mis en œuvre et devra couvrir des zones de l’intérieur du pays encore victime de la fracture numérique.
dakaractu
lundi 28 novembre 2016
L’Ums exige le maintien des 65 ans pour tous
La mobilisation a été
forte, le samedi 26 novembre 2016, lors de l’Assemblée générale
extraordinaire de l’Union des Magistrats du Sénégal (Ums), au Palais de
justice de Dakar. L’écrasante majorité des juges a invité
solennellement le gouvernement à maintenir l’âge de la retraite à 65 ans
pour tous les magistrats. Détails d’un huis-clos électrique.
Les juges, en majorité, ont rejeté le projet de loi organique abrogeant et remplaçant la loi organique n° 2008-35 du 08 août 2008 relatif à la Cour suprême et qui allonge, entre autres changements, l’âge de la retraite de certains juges, de 65 à 68 ans et celui relatif au nouveau Statut des magistrats. C’était samedi 26 novembre 2016, au Palais de justice Lat-Dior lors de l’Assemblée générale extraordinaire de l’Union des Magistrats du Sénégal (Ums). Selon nos sources, il y a eu une mobilisation particulière pour cette rencontre. Les membres du bureau exécutif, du comité de ressort et du comité de juridiction étaient massivement présents.
Le Secrétaire général du ministère de la Justice, l’ancien directeur de l’administration pénitentiaire, Cheikh Tidiane Diallo et Mme Rokhaya Siby Diabé, directrice des Services Juridiques, ont tenté, dès le début de la rencontre, de défendre la position et les préoccupations de la chancellerie qu’ils «représentaient».
Mais ils ont été rapidement mis en minorité par l’écrasante majorité des intervenants qui a exigé que l’on maintienne les 65 ans.
Au cours de l’Assemblée générale qui s’est tenue entre 10h30 et 14h15, l’idée a été émise de faire un plaidoyer au niveau des parlementaires pour les sensibiliser. «Tout s’est bien passé dans l’ensemble, il n’y a pas eu de dérapage. Les interventions étaient argumentées. En général, ce sont les mêmes qui assistaient aux Assemblées générales, mais cette fois on était plus nombreux et il y avait de nouvelles têtes. Cela prouve l’intérêt de cette réforme.
Tout le monde a fustigé la proposition stupide du garde des Sceaux. Nous avons demandé que le texte soit retiré du circuit ou au moins qu’il y ait un nouvel examen de l’Assemblée générale Intérieure du comité de juridiction de la Cour suprême. Si les représentants de la Chancellerie rendent fidèlement compte à leur patron, ce serait bien qu’il revienne sur sa décision et retire le texte», rapporte notre source.
Un ancien Président de l’Ums a fait remarquer que les juges ne sont certes pas syndiqués, mais par le passé ils ont posé des actes en refusant de prendre des décisions pour marquer leur mécontentement. Un autre magistrat lui a concédé qu’ils n’ont pas un statut de syndicat, mais ils peuvent user de moyens légaux et paralyser les juridictions. «S’ils ne reculent pas, on ira dans une situation qu’ils vont regretter. Ils ont rectifié le premier texte pour porter de graves discriminations sur un corps d’élite. C’est d’autant plus inadmissible que cela vient de quelqu’un qui se déclare partisan de la défense des droits de l’homme».
TENUE REGULIERE DES REUNIONS DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE
Dans un communiqué, l’Ums a relevé «l’absence de concertation dans l’élaboration finale desdits textes, les observations du Bureau exécutif qui n’ont pas été intégrées aussi bien dans le projet de loi organique relatif au Statut des magistrats que dans celui portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, le fait que le projet de loi organique sur la Cour suprême, examiné en Assemblée intérieure de ladite Cour a été dénaturé avant son adoption en Conseil des ministres ; que le projet de loi organique portant Statut des magistrats a été adopté en Conseil des ministres avec des dispositions discriminatoires sur l’âge de la retraite».
Partantde ces constats, l’Umsa invité legouvernement «à maintenir l’âge de la retraite à 65 ans pour tous les magistrats et à réintroduire les dispositions préalablement adoptées par l’Assemblée Intérieure de la Cour suprême».
Elle a par ailleurs exigé «la réintroduction de la disposition prévoyant la tenue régulière des réunions du Conseil supérieur de la Magistrature». L’Assemblée générale a «donné mandat au Bureau exécutif pour mener toutes actions appropriées, tant au plan interne qu’international pour préserver l’indépendance de la magistrature».
L'AS
Les juges, en majorité, ont rejeté le projet de loi organique abrogeant et remplaçant la loi organique n° 2008-35 du 08 août 2008 relatif à la Cour suprême et qui allonge, entre autres changements, l’âge de la retraite de certains juges, de 65 à 68 ans et celui relatif au nouveau Statut des magistrats. C’était samedi 26 novembre 2016, au Palais de justice Lat-Dior lors de l’Assemblée générale extraordinaire de l’Union des Magistrats du Sénégal (Ums). Selon nos sources, il y a eu une mobilisation particulière pour cette rencontre. Les membres du bureau exécutif, du comité de ressort et du comité de juridiction étaient massivement présents.
Le Secrétaire général du ministère de la Justice, l’ancien directeur de l’administration pénitentiaire, Cheikh Tidiane Diallo et Mme Rokhaya Siby Diabé, directrice des Services Juridiques, ont tenté, dès le début de la rencontre, de défendre la position et les préoccupations de la chancellerie qu’ils «représentaient».
Mais ils ont été rapidement mis en minorité par l’écrasante majorité des intervenants qui a exigé que l’on maintienne les 65 ans.
Au cours de l’Assemblée générale qui s’est tenue entre 10h30 et 14h15, l’idée a été émise de faire un plaidoyer au niveau des parlementaires pour les sensibiliser. «Tout s’est bien passé dans l’ensemble, il n’y a pas eu de dérapage. Les interventions étaient argumentées. En général, ce sont les mêmes qui assistaient aux Assemblées générales, mais cette fois on était plus nombreux et il y avait de nouvelles têtes. Cela prouve l’intérêt de cette réforme.
Tout le monde a fustigé la proposition stupide du garde des Sceaux. Nous avons demandé que le texte soit retiré du circuit ou au moins qu’il y ait un nouvel examen de l’Assemblée générale Intérieure du comité de juridiction de la Cour suprême. Si les représentants de la Chancellerie rendent fidèlement compte à leur patron, ce serait bien qu’il revienne sur sa décision et retire le texte», rapporte notre source.
Un ancien Président de l’Ums a fait remarquer que les juges ne sont certes pas syndiqués, mais par le passé ils ont posé des actes en refusant de prendre des décisions pour marquer leur mécontentement. Un autre magistrat lui a concédé qu’ils n’ont pas un statut de syndicat, mais ils peuvent user de moyens légaux et paralyser les juridictions. «S’ils ne reculent pas, on ira dans une situation qu’ils vont regretter. Ils ont rectifié le premier texte pour porter de graves discriminations sur un corps d’élite. C’est d’autant plus inadmissible que cela vient de quelqu’un qui se déclare partisan de la défense des droits de l’homme».
TENUE REGULIERE DES REUNIONS DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE
Dans un communiqué, l’Ums a relevé «l’absence de concertation dans l’élaboration finale desdits textes, les observations du Bureau exécutif qui n’ont pas été intégrées aussi bien dans le projet de loi organique relatif au Statut des magistrats que dans celui portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, le fait que le projet de loi organique sur la Cour suprême, examiné en Assemblée intérieure de ladite Cour a été dénaturé avant son adoption en Conseil des ministres ; que le projet de loi organique portant Statut des magistrats a été adopté en Conseil des ministres avec des dispositions discriminatoires sur l’âge de la retraite».
Partantde ces constats, l’Umsa invité legouvernement «à maintenir l’âge de la retraite à 65 ans pour tous les magistrats et à réintroduire les dispositions préalablement adoptées par l’Assemblée Intérieure de la Cour suprême».
Elle a par ailleurs exigé «la réintroduction de la disposition prévoyant la tenue régulière des réunions du Conseil supérieur de la Magistrature». L’Assemblée générale a «donné mandat au Bureau exécutif pour mener toutes actions appropriées, tant au plan interne qu’international pour préserver l’indépendance de la magistrature».
L'AS
vendredi 25 novembre 2016
1ère nation au classement de la FIFA, le Sénégal sur le toit de l'Afrique
Le
Sénégal est la première nation africaine au classement de la FIFA publié
hier. Les Lions devancent la Côte d’Ivoire et la Tunisie. L’Algérie
descend du podium et s’installe à la 5ème place.
Grosse surprise dans le classement de la FIFA de ce mois de novembre ! Le Sénégal est devenu la nation africaine la mieux classée. Avec 755 points, l’équipe nationale de football du Sénégal est désormais 33ème sur le plan mondial et 1ère en Afrique. Les Lions détrônent ainsi la Côte d’Ivoire qui était à la première place en Afrique lors du classement publié en octobre dernier. Il faut dire que la défaite du Sénégal en Afrique du Sud (2-1), lors de la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 n’a pas eu beaucoup d’effets sur ce classement.
Pourtant, le Sénégal a perdu une place. Avec 783 points le mois passé, les Lions se retrouvent avec 755 points ce mois-ci. Juste derrière la Côte d’Ivoire (2ème), la Tunisie, adversaire du Sénégal dans le groupe B de la CAN 2017, s’empare de la 3ème place du podium au détriment de l’Algérie qui est aussi dans le même groupe. Les Aigles de Carthage, forts de leur carton plein en éliminatoires du Mondial avec deux victoires, ont gagné 4 places. Le grand bond en avant a été effectué par l’Égypte. Les Pharaons, bien partis pour la qualification au Mondial 2018 avec deux succès, progressent de 10 rangs et sont désormais 4èmes en Afrique. L’Algérie, naguère première en Afrique, ne cesse de dégringoler et se retrouve à la 5ème place.
Tenus en échec à domicile par le Cameroun (1-1) avant d’être battus au Nigeria en éliminatoires du Mondial, les futurs adversaires du Sénégal au Gabon ont perdu 3 places. 102ème mondial, le Zimbabwe, qui complète le groupe du Sénégal à la CAN, a grimpé de 8 places et devient 28ème en Afrique. Bourreau du Sénégal le 12 novembre dernier, lors de l’acte 2 des qualifications pour la Coupe du monde, dans le groupe D, l’Afrique du Sud progresse de deux rangs sur le plan mondial (60ème) et se retrouve 11ème en Afrique. Le Burkina Faso, 1er de cette même poule D, a effectué l’une des meilleures progressions avec 17 places gagnées. Les Étalons sont 7èmes en Afrique et 50ème dans le monde. Le Cap-vert a régressé de 9 rangs et est maintenant 80ème en Afrique.
Top 10 Afrique
1er Sénégal 755 points (33ème au niveau mondial),
2ème Côte d’Ivoire 738 points (34ème),
3ème Tunisie 738 points (34ème),
4ème Egypte 719 points (36ème),
5ème Algérie 692 points (38ème),
6ème Rd Congo 638 points (47ème),
7ème Burkina Faso 616 points (50ème),
8ème Nigeria 616 points (50ème),
9ème Ghana 611 points (53ème),
10èmeMaroc 587 points (57ème).
Adversaires des lions Can 2017
3ème Tunisie 738 points (34ème), 5ème Algérie 692 points (38ème), 28ème Zimbabwe 334 points (102ème)
Adversaires des lions Mondial 2018 (élimin.)
7ème Burkina Faso 616 points (50ème), 11ème Afrique du Sud 571 points (60ème), 19ème Cap-vert 443 points (80ème) Stades
Grosse surprise dans le classement de la FIFA de ce mois de novembre ! Le Sénégal est devenu la nation africaine la mieux classée. Avec 755 points, l’équipe nationale de football du Sénégal est désormais 33ème sur le plan mondial et 1ère en Afrique. Les Lions détrônent ainsi la Côte d’Ivoire qui était à la première place en Afrique lors du classement publié en octobre dernier. Il faut dire que la défaite du Sénégal en Afrique du Sud (2-1), lors de la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 n’a pas eu beaucoup d’effets sur ce classement.
Pourtant, le Sénégal a perdu une place. Avec 783 points le mois passé, les Lions se retrouvent avec 755 points ce mois-ci. Juste derrière la Côte d’Ivoire (2ème), la Tunisie, adversaire du Sénégal dans le groupe B de la CAN 2017, s’empare de la 3ème place du podium au détriment de l’Algérie qui est aussi dans le même groupe. Les Aigles de Carthage, forts de leur carton plein en éliminatoires du Mondial avec deux victoires, ont gagné 4 places. Le grand bond en avant a été effectué par l’Égypte. Les Pharaons, bien partis pour la qualification au Mondial 2018 avec deux succès, progressent de 10 rangs et sont désormais 4èmes en Afrique. L’Algérie, naguère première en Afrique, ne cesse de dégringoler et se retrouve à la 5ème place.
Tenus en échec à domicile par le Cameroun (1-1) avant d’être battus au Nigeria en éliminatoires du Mondial, les futurs adversaires du Sénégal au Gabon ont perdu 3 places. 102ème mondial, le Zimbabwe, qui complète le groupe du Sénégal à la CAN, a grimpé de 8 places et devient 28ème en Afrique. Bourreau du Sénégal le 12 novembre dernier, lors de l’acte 2 des qualifications pour la Coupe du monde, dans le groupe D, l’Afrique du Sud progresse de deux rangs sur le plan mondial (60ème) et se retrouve 11ème en Afrique. Le Burkina Faso, 1er de cette même poule D, a effectué l’une des meilleures progressions avec 17 places gagnées. Les Étalons sont 7èmes en Afrique et 50ème dans le monde. Le Cap-vert a régressé de 9 rangs et est maintenant 80ème en Afrique.
Top 10 Afrique
1er Sénégal 755 points (33ème au niveau mondial),
2ème Côte d’Ivoire 738 points (34ème),
3ème Tunisie 738 points (34ème),
4ème Egypte 719 points (36ème),
5ème Algérie 692 points (38ème),
6ème Rd Congo 638 points (47ème),
7ème Burkina Faso 616 points (50ème),
8ème Nigeria 616 points (50ème),
9ème Ghana 611 points (53ème),
10èmeMaroc 587 points (57ème).
Adversaires des lions Can 2017
3ème Tunisie 738 points (34ème), 5ème Algérie 692 points (38ème), 28ème Zimbabwe 334 points (102ème)
Adversaires des lions Mondial 2018 (élimin.)
7ème Burkina Faso 616 points (50ème), 11ème Afrique du Sud 571 points (60ème), 19ème Cap-vert 443 points (80ème) Stades
Recrutement dans l’armée: Des échanges de coups de marteaux entre candidats ont fait 2 morts
Le
sang a encore coulé à Dakar, plus précisément au foyer de Ouakam. Selon
Le Populaire, des échauffourées, qui ont éclaté entre candidats aux
recrutements dans l’armée, ont occasion des pertes en vie humaine. Bilan
provisoire; deux morts et plusieurs blessés.
Au moment où le Sénégal s’émouvait de l’assassinat barbare de Fatoumata Mactar Ndiaye, la vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental, un autre drame se déroulait au foyer de Ouakam où des centaines de jeunes s’inscrivent depuis quelques jours pour intégrer les rangs de l’Armée. Des échauffourées entre candidats ont fait deux mort et plusieurs blessés.
Ce qui n’était au départ qu’une simple rumeur a été confirmée par le commandant Ngom, chef de la division Medias et Stratégies de l’Armée. Les victimes ont reçu des coups de marteaux au cours d’une bagarre pour avoir une bonne place avant l’arrivée des recruteurs.
Tout aurait basculé lorsque des candidats déjà inscrits à Rufisque et à Guédiawaye ont rallié Ouakam pour tenter leur chance. Voulant user de la force pour occuper les premiers rangs, ils ont rencontré une opposition farouche de certains de leurs pairs aussi déterminés qu’eux et qui, pour certains, avaient déjà passé plusieurs jours sur place.
Une énorme bousculade est survenue suivie de bagarre au cours de laquelle certains protagonistes ont sorti leurs armes blanches. Il y a eu plusieurs blessés dont deux qui ont succombé à l’hôpital.
dakarmatin
Au moment où le Sénégal s’émouvait de l’assassinat barbare de Fatoumata Mactar Ndiaye, la vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental, un autre drame se déroulait au foyer de Ouakam où des centaines de jeunes s’inscrivent depuis quelques jours pour intégrer les rangs de l’Armée. Des échauffourées entre candidats ont fait deux mort et plusieurs blessés.
Ce qui n’était au départ qu’une simple rumeur a été confirmée par le commandant Ngom, chef de la division Medias et Stratégies de l’Armée. Les victimes ont reçu des coups de marteaux au cours d’une bagarre pour avoir une bonne place avant l’arrivée des recruteurs.
Tout aurait basculé lorsque des candidats déjà inscrits à Rufisque et à Guédiawaye ont rallié Ouakam pour tenter leur chance. Voulant user de la force pour occuper les premiers rangs, ils ont rencontré une opposition farouche de certains de leurs pairs aussi déterminés qu’eux et qui, pour certains, avaient déjà passé plusieurs jours sur place.
Une énorme bousculade est survenue suivie de bagarre au cours de laquelle certains protagonistes ont sorti leurs armes blanches. Il y a eu plusieurs blessés dont deux qui ont succombé à l’hôpital.
dakarmatin
Liquidation judiciaire du Groupe Com 7 : Le « Populaire » devient « Vox Populi »
Après 17 ans de labeur, le journal le « Populaire » entame sa
mutation. Ce lundi dans les kiosques va apparaitre la version new look
du canard. Une mutation demandée après la liquidation du groupe Com 7.
Novembre 1999-Novembre 2016 : 17 ans que Le POP est au rendez-vous quotidien à quelques rares exceptions près, justifiables. Tout au long de ces plus de 5094 exemplaires, nous sommes allés par monts et vaux, l’histoire du journal n’ayant pas été un long fleuve tranquille. Et même quand cela semblait aller à vau-l’eau, nous avons enduré notre sort avec grandeur et élégance. C’est le lieu de remercier ceux qui ont fait de Pop ce qu’il est. Vous, ses lecteurs qui l’avez adopté dès sa naissance. Mais aussi ceux qui l’ont porté à bout de bras, son premier Directeur de publication, Mamadou Thierno Talla, Moustapha Sow qui a pris le relais avant de le passer à Yaxam Codou Mbaye que vient succéder Daouda Diarra. Egalement, le doyen Pape Samba Kane. Il y a aussi tous ceux qui, à un moment donné ont emprunté le train avant d’en descendre et ceux qui, vieux de la vieille, y sont encore depuis 17 ans. A tous, nos remerciements. Le défi a été immense, durant ces 17 ans. Dont 5 dernières années éprouvantes avec le challenge de maintenir en vie un outil de travail et un journal qui ont inscrit leurs lettres de noblesse dans le paysage médiatique sénégalais avec des innovations sans précédent. Il a fallu réduire la voilure du groupe pour ne pas naufrager le navire sur les aspérités de l’environnement économique de la presse. Le Groupe Com7 a tenté vaille que vaille de survivre, mais son modèle économique n’est pas viable, surtout qu’un seul produit, le journal Le POP, soutenait tout ce que le groupe de presse comprenait comme charges de fonctionnement. Le résultat est patent avec un déficit qui s’aggrave d’année en année au point qu’il faille aller à ce qui est devenu le moindre mal : la liquidation judiciaire du Groupe Com7. S’agissant du Personnel, l’aventure va continuer sous une nouvelle forme avec la même équipe. Ce numéro que vous lisez en ce vendredi 25 novembre 2016 est le dernier avant le grand break. Oui ! Une rupture fondamentale pour faire éclore le meilleur. Le concept «Pop» demeure, mais ne sera pas comme avant, même s’il garde son âme. On a décidé de tourner une page de la vie de ce journal, d’en ouvrir une nouvelle sur ce à quoi avait toujours aspiré ce «JOURNAL DE PROXIMITE» : être plus que proche de vous. Etre votre voix, la voix du peuple. Le nouveau journal sera donc Vox POPuli (et bien entendu vox Dei, selon la citation latine). Il est donc toujours là, plus présent dans vos aspirations les plus profondes pour les éclairer au quotidien. Donc lundi 28 novembre 2016, vous aurez désormais entre vos mains un nouveau journal épousant le même concept, mais dans une nouvelle déclinaison. Car si les équipes dirigeante et rédactionnelle restent les mêmes, le journal change profondément. Des mues et pas des moindres sont en vue, de sa charte graphique à son contenu, c’est-à-dire l’orientation même du journal. Même si on reste dans le traitement factuel de l’information, un travail plus fouillé avec plus de recul sera fait de certains sujets qui préoccupent la vie de la Nation. Ici ne gît donc pas notre ambition pour vous. A lundi prochain !
Novembre 1999-Novembre 2016 : 17 ans que Le POP est au rendez-vous quotidien à quelques rares exceptions près, justifiables. Tout au long de ces plus de 5094 exemplaires, nous sommes allés par monts et vaux, l’histoire du journal n’ayant pas été un long fleuve tranquille. Et même quand cela semblait aller à vau-l’eau, nous avons enduré notre sort avec grandeur et élégance. C’est le lieu de remercier ceux qui ont fait de Pop ce qu’il est. Vous, ses lecteurs qui l’avez adopté dès sa naissance. Mais aussi ceux qui l’ont porté à bout de bras, son premier Directeur de publication, Mamadou Thierno Talla, Moustapha Sow qui a pris le relais avant de le passer à Yaxam Codou Mbaye que vient succéder Daouda Diarra. Egalement, le doyen Pape Samba Kane. Il y a aussi tous ceux qui, à un moment donné ont emprunté le train avant d’en descendre et ceux qui, vieux de la vieille, y sont encore depuis 17 ans. A tous, nos remerciements. Le défi a été immense, durant ces 17 ans. Dont 5 dernières années éprouvantes avec le challenge de maintenir en vie un outil de travail et un journal qui ont inscrit leurs lettres de noblesse dans le paysage médiatique sénégalais avec des innovations sans précédent. Il a fallu réduire la voilure du groupe pour ne pas naufrager le navire sur les aspérités de l’environnement économique de la presse. Le Groupe Com7 a tenté vaille que vaille de survivre, mais son modèle économique n’est pas viable, surtout qu’un seul produit, le journal Le POP, soutenait tout ce que le groupe de presse comprenait comme charges de fonctionnement. Le résultat est patent avec un déficit qui s’aggrave d’année en année au point qu’il faille aller à ce qui est devenu le moindre mal : la liquidation judiciaire du Groupe Com7. S’agissant du Personnel, l’aventure va continuer sous une nouvelle forme avec la même équipe. Ce numéro que vous lisez en ce vendredi 25 novembre 2016 est le dernier avant le grand break. Oui ! Une rupture fondamentale pour faire éclore le meilleur. Le concept «Pop» demeure, mais ne sera pas comme avant, même s’il garde son âme. On a décidé de tourner une page de la vie de ce journal, d’en ouvrir une nouvelle sur ce à quoi avait toujours aspiré ce «JOURNAL DE PROXIMITE» : être plus que proche de vous. Etre votre voix, la voix du peuple. Le nouveau journal sera donc Vox POPuli (et bien entendu vox Dei, selon la citation latine). Il est donc toujours là, plus présent dans vos aspirations les plus profondes pour les éclairer au quotidien. Donc lundi 28 novembre 2016, vous aurez désormais entre vos mains un nouveau journal épousant le même concept, mais dans une nouvelle déclinaison. Car si les équipes dirigeante et rédactionnelle restent les mêmes, le journal change profondément. Des mues et pas des moindres sont en vue, de sa charte graphique à son contenu, c’est-à-dire l’orientation même du journal. Même si on reste dans le traitement factuel de l’information, un travail plus fouillé avec plus de recul sera fait de certains sujets qui préoccupent la vie de la Nation. Ici ne gît donc pas notre ambition pour vous. A lundi prochain !
jeudi 24 novembre 2016
Conseil des ministres du 23 novembre 2016
Conseil des ministres du 23 novembre 2016
Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des
Ministres, mercredi 23 novembre 2016, à 10 heures, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat
exprime sa gratitude et sa reconnaissance à Cheikh Sidy Mokhtar MBACKE, Khalife
général des Mourides, à la Famille de Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE, et à
l’ensemble des populations de Touba, pour la bonne organisation, l’accueil
chaleureux et exceptionnel qui lui a été réservé avec sa délégation, lors de la
visite qu’il a effectuée à Touba, les 17 et 18 novembre, à l’occasion de la
célébration de l’édition 2016 du Grand Magal.
Ainsi, le Président de la République invite le
Gouvernement à consolider le système d’assainissement global de l’agglomération
de Touba, à veiller à la réalisation, dans les délais indiqués, de l’autoroute
« Ila Touba » et du nouvel hôpital moderne de niveau 3 de Touba, la
réhabilitation de l’hôpital Matlaboul Fawzayni, ainsi qu’à la finalisation des
travaux d’aménagement des alentours de la Mosquée Massalikoul Jinan.
Le Chef de l’Etat réitère au Gouvernement ses
instructions pour intensifier l’exécution des projets de modernisation des
cités et villes religieuses du Sénégal, et diligenter l’élaboration du
Programme d’Assistance aux Manifestations Religieuses et Coutumières
(PRAMAREC).
Revenant sur la célébration, le 10 novembre 2016, de
la Journée des Forces armées, le Chef de l’Etat, en sa qualité de Chef suprême
des Armées, saisit ce moment privilégié pour renouveler ses félicitations et
ses encouragements à l’ensemble des officiers généraux, officiers,
sous-officiers et militaires du rang, pour leur engagement remarquable au
service de la Nation, du développement du pays, à travers les réalisations du
PUDC, et pour le rayonnement international du Sénégal, par leur participation
exemplaire dans les opérations de maintien de la paix, en Afrique et dans le
monde.
A ce titre, dans la dynamique des récentes mesures
qu’il a prises en vue d’améliorer la condition militaire, le Président de la
République demande au Gouvernement de veiller à l’accélération des programmes
de réhabilitation des casernes et de réinsertion sociale des militaires
invalides, au renforcement des moyens des écoles nationales militaires qui
jouent un rôle fondamental dans la professionnalisation de nos armées. Il
convient également d’accorder une importance primordiale à l’implication
effective des Forces armées dans l’instruction civique de nos compatriotes.
Le Chef de l’Etat, après avoir condamné les crimes
crapuleux commis ces dernières semaines et présenté ses condoléances aux
familles éplorées, rappelle au Gouvernement l’impératif du renforcement de la
sécurité des populations, et l’urgence de prendre toutes les dispositions préventives
et coercitives requises, notamment par la police et la gendarmerie, pour
juguler la criminalité.
A cet effet, le Président de la République réitère au
Gouvernement la nécessité de la mise en action effective des contrats locaux de
sécurité, afin de promouvoir une culture de sécurité, de prévention de la
délinquance, de la violence et de la criminalité. A cet effet, il importe de
renforcer la réglementation et le contrôle relatifs à l’acquisition et à la
détention des armes et munitions, de veiller à l’application rigoureuse de la
réglementation en matière de répression de l’ivresse publique et de gestion des
débits de boisson.
Ainsi, le Chef de l’Etat indique au Ministre de
l’Intérieur et de la Sécurité publique, l’impératif de procéder à l’adoption du
projet de loi d’orientation sur la sécurité intérieure (LOSI), à la mise en
place des comités départementaux de prévention contre la délinquance juvénile,
et demande à chaque Gouverneur de Région de lui faire le diagnostic local de la
situation sécuritaire au niveau de sa circonscription. En outre, le Président
de la République demande au Gouvernement d’encadrer davantage le développement
des activités des sociétés privées de sécurité et de surveillance, dans une
dynamique de professionnalisation des personnels concernés.
Cependant, au-delà de ces mesures d’ordre législatif
et réglementaire, le Président de la République indique au Gouvernement
l’urgence de renforcer notre conscience citoyenne, mais également les
mécanismes de capitalisation des valeurs psycho-sociales qui fondent le vivre
ensemble des Sénégalais. Dès lors, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de
procéder à l’évaluation des mécanismes d’encadrement civique et d’éducation
populaire de la jeunesse mis en œuvre depuis l’indépendance, au cours d’un
forum national auquel devront être conviés tous les acteurs du secteur, afin de
lui proposer un nouveau dispositif d’encadrement et d’accompagnement citoyen.
Ce dispositif devra s’appuyer, entre autres, sur
l’amélioration des contenus éducatifs et des programmes des radios et
télévisions, et prendre en compte la nécessité de faire des quartiers de
véritables pôles d’équilibre social et de dialogue intergénérationnel, à
travers la revalorisation du rôle des chefs ou délégués de quartiers ainsi que des
notabilités religieuses et coutumières, dans la gouvernance sociale locale. Il
devra également prendre en considération, l’impératif pour notre société, de
bannir les gaspillages, la gabegie particulièrement dans les cérémonies
familiales, et promouvoir les postures appropriées de sobriété en rapport avec
les exigences d’humilité qui doivent être, chez nous Sénégalais, un legs fécond
de nos cultures et traditions.
Poursuivant sa communication autour de la sécurisation
durable et du pilotage stratégique de la gestion de nos ressources minières, le
Chef de l’Etat félicite le Ministre chargé des Mines, les acteurs publics et
privés concernés, ainsi que le Comité national de l’Initiative de Transparence
des Industries extractives (ITIE), un instrument crédible de veille sur les
secteurs minier et pétrolier, dont il convient de prendre en charge les
enseignements et recommandations issus de ses rapports.
Au-delà de la contribution dynamique et positive du
secteur, dans la création de richesses et l’amélioration des conditions de vie
des populations, notamment celles des zones d’exploitation, le Président de la
République salue l’adoption du nouveau Code minier qui préserve, plus que par
le passé, l’intérêt général sur le patrimoine minier national. En effet, il
importe de vulgariser les dispositions de ce Code innovant qui révise
fondamentalement les contrats portant sur les ressources minières pour un
partage optimal de la production au profit des générations actuelle et future,
en même temps qu’il prend en compte l’exigence de rentabilité des capitaux
privés investis ainsi que les impératifs économiques et sociaux du
développement national.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son
agenda diplomatique, en magnifiant l’excellence et l’exemplarité des relations
diplomatiques et de coopération multiséculaires entre le Sénégal et le Royaume
du Maroc, dont notre pays soutient le retour au sein de l’Union Africaine. Il a
également informé le Conseil de sa visite au Conseil d’Administration du Fonds
Monétaire International (FMI) et de sa participation, du 25 au 27 novembre
2016, au XVIème Sommet de la Francophonie, à Antananarivo, à Madagascar.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale,
assurant l’intérim du Premier Ministre a axé sa communication sur les diligences
à entreprendre, suite à la publication du rapport Doing Business 2017, avant de
rendre compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a
fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale, avant
de présenter le Programme Triennal d’Investissements Publics 2017-2019, d’un
montant global de 4 791, 787 milliards de FCFA.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural
a rendu compte du déroulement de la campagne agricole 2016-2017.
Le Ministre auprès du Président de la République en
charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement
des différents projets et réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le
conseil a adopté :
- le projet de loi organique modifiant la loi organique n°2011-15 du 08 juillet 2011 relative aux lois de finances ;
- le projet de loi portant approbation du Programme Triennal d’Investissement publics 2017-2019.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la
République a pris les décisions suivantes :
- Monsieur Coly SECK, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies, à Genève, est nommé cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès du Conseil fédéral Suisse, avec résidence à Genève ;
- Monsieur Talla FALL, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur du Sénégal en République arabe d’Egypte, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Reuven RIVLIN, Président de l’Etat d’Israël, avec résidence au Caire ;
- Monsieur Léopold DIOUF, Ambassadeur du Sénégal près le Saint-Siège, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Eminentissime, le prince et Grand Maître Fra’ Matthew FESTING, avec résidence à Rome ;
- Monsieur Cheikh NIANG, Conseiller des Affaires étrangères principal, de classe exceptionnelle, Ambassadeur du Sénégal au Japon, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Joko WIDODO, président de la République d’Indonésie, avec résidence à Tokyo ;
- Monsieur Aboubacar SARR, Docteur en Science islamique, est nommé, Consul général de la République du Sénégal à Djeddah (Royaume d’Arabie Saoudite), en remplacement de Monsieur Mamadou Habib KANE ;
- Monsieur Moussa SOW, Inspecteur principal des Impôts, est nommé, Coordonnateur national du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers, (PUMA) ;
- Monsieur Papa Hamady NDAO, titulaire d’un diplôme supérieur de Gestion, est nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Ibra NDIAYE ;
- Monsieur Djibril SOW, Ingénieur en génie rural, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), en remplacement de Monsieur Papa Hamady NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
- Madame Mame Khady Sidy Aly BADJI, Administrateur civil, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement, au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, en remplacement de Monsieur Mouhamadou DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
- Monsieur Daouda MBAYE, Administrateur civil, précédemment Conseiller Technique au Cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement, au Ministère du Tourisme et des Transports Aériens, en remplacement de Monsieur Edmond KAMARA, appelé à d’autres fonctions ;
- Docteur Ousmane Adama DIA, Professeur d’Université, est nommé Directeur de l’Apprentissage, au Ministère de la Formation professionnelle, en remplacement de Monsieur Samba FALL, appelé à d’autres fonctions ;
- Monsieur Ibrahima DIALLO, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général de l’Agence de Gestion du Patrimoine Bâti de l’Etat (AGPBE) ;
- Madame Marième NDOYE DECREANE, ingénieur polytechnicienne, est nommée Coordonnatrice de l’Unité de formulation et de Coordination du Millénium Challenge Account (MCA) ;
- Monsieur Gueladio Abdoul SOW, professeur de l’Enseignement secondaire, titulaire d’un diplôme d’Etudes supérieures spécialisées en Administration et gestion, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, en remplacement de Monsieur Mamadou WADE, appelé à d’autres fonctions ;
Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement
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