LA COJER DE RUFISQUE LIVRE
SA RECETTE
La Convergence des
jeunesses républicaines du département de Rufisque (Cojer) compte apporter sa
pierre à l’édifice du dialogue national qui peut aboutir à la révision du Code
électoral. Ainsi, Balla Diop, coordonnateur de ladite Cojer, et camarades ont
fait des propositions sur le mode d’élection des maires et présidents de
conseils départementaux.
Dans une note parvenue à Sud,, les jeunes protégés du
chef de l’Etat dans le département de Rufisque proposent, pour rendre plus
légitimes ces derniers, « que le nouveau code électoral prévoit : pour les
élections locales, que les têtes des listes majoritaires soient automatiquement
Maires et Présidents de Conseils départementaux». A leur avis, cela doit
permettre à l’électeur d’être sûr qu’en votant pour une liste, il a choisi la
personne qu’il souhaiterait avoir comme Maire ou Président de conseil départemental.
Pour les départements dotés d’une ville, la Cojer de Rufisque propose «le
retour de la liste de ville ou bien évidemment la tête de la liste majoritaire
gagnante devient automatiquement le Maire de la ville».
Dans la même veine, Balla Diop et cie pensent qu’il
serait bien de changer le mode d’élection des parlementaires. En effet, ils
préfèrent «le maintien de la liste nationale combinée aux listes
départementales». Par contre, poursuivent-ils, «l’Assemblée Nationale devant
compter 150 députés, nous proposons à ce que les 50 soient issus de la liste
nationale et les 100 des listes départementales à l’ordre d’au minimum 2
députés par département au prorata du poids démographique».
Dans le but de réduire considérablement les dépenses
de l’Etat pour l’organisation des élections, les jeunes de l’Apr de Rufisque
estiment qu’il serait mieux d’avoir un bulletin unique, à l’image de certaines
grandes démocraties. A les en croire, cela permettrait à l’Etat «de faire preuve
de parcimonie en lésinant sur les moyens colossaux qu’il débloque en
confectionnant les bulletins surchargés par des candidatures
fantaisistes».
Dans un tout autre registre, notamment la
rationalisation des partis politiques au Sénégal, au nombre pléthorique de 250,
les jeunes de l’Apr de Rufisque demandent «la mise en place d’un code des
partis politiques coercitif et sélectif». Pour ce faire, ils proposent à
ce que «chaque parti fournisse un minimum de 10 mille signatures par
département, ce qui équivaudrait à 100 comités ou secteurs par département sous
peine de dissolution». Mieux, ils pensent que «le code doit contraindre les
partis légalement reconnus d’aller au minimum aux élections locales pour qu’on
ait une idée de leur poids».
Jean Michel DIATTA sudonline.sn
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