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mardi 9 février 2016

48H de grève du SAES: Le mot d’ordre relativement suivi à l’UCAD
XALIMA NEWS – Le syndicat autonome de l’enseignement supérieur(SAES) a déroulé ce matin son premier plan d’action pour dit pousser l’État à respecter les accords signés entre l’organisation syndicale. Un arrêt de cours de 48 heures est décrété par les enseignants du supérieur mais le mot d’ordre de grève est relativement suivi par les professeurs de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Dés notre arrivée à l’Ucad, notamment à la faculté des sciences et techniques, les étudiants venaient juste de marquer la pause. Les cours se sont normalement déroulés renseigne Mbacké bousso, un étudiant rencontré dans les escaliers qui mènent à l’imposante faculté. L’étudiant explique aussi que son professeur lui a confié qu’il est du SAES mais par responsabilité il a dispensé son cours. Autre faculté, autre constat. Ici, le mot d’ordre de Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du SAES commence à ce faire ressentir. Nous sommes à la faculté des lettres et sciences humaines, 3 jeunes étudiantes sont assises dans le jardin aménagé au sein de la dite faculté. Ces filles du département de philo n’ont vu l’ombre d’un professeur depuis qu’elles se sont présentées dans leur amphi ce matin. L’une d’elle, Mariama Ndiaye, se désole: « Depuis 8h nous sommes ici mais nous n’avons vu aucun professeur, c’est anormal », dit elle avant que sa camarade sous le couvert de l’anonymat la coupe pour donner sa position par rapport au mot d’ordre de grève. « Ce qui me fait mal, c’est que avec le manque de salle de cours et leur étroitesse, nous sommes obligées de nous pointer à 6h du matin pour trouver de la place mais rien jusqu’à présent», se lamente la jeune l’apprenti philosophe qui rajoute qu’elles n’ont même pas étaient informées de l’arrêt des cours. Dans une salle de cours du département des lettres modernes, Kadiatou Diaby révise ses cours. Elle n’est certes pas informée de la grève mais pas parce qu’elle a été pris au dépourvu. Son prof a dispensé son cour et elle ne s’est même pas rendu compte qu’à l’intérieur de la faculté d’autres étudiants n’ont pas vu leurs profs. « Je suis resté dans cette salle pour juste revoir mes leçons mais sérieusement je ne savais pas qu’il y’a arrêt de cours aujourd’hui et demain…en tout cas j’ai fait cours moi », explique la jeune étudiante. Le SAES en est à son premier plan d’action de cette année pour réclamer le respect des accords signés par le gouvernement. Une assemblée générale de campus est prévue jeudi prochain pour évaluer l’impact du premier pas vers la victoire.


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