Certains
candidats au baccalauréat sont prêts à tout pour décrocher le sésame qui
leur ouvre les portes des études supérieures. Mais, cette année, c'est
sans compter avec la vigilance des surveillants et les directives fermes
des autorités académiques envers toute forme de tricherie.
Après une candidate
déférée au parquet pour fraude, par les éléments du commissariat central
de Guédiawaye, lors des épreuves de la session du Bac G qui se sont
déroulées la semaine dernière, 4 autres candidats ont été épinglés. Il
s'agit de trois candidats officiels et d'un candidat libre. Toutefois,
ils n'ont pas atterri en prison. Les surveillants du centre d’examen de
Thiaroye 2 se sont contentés de les expulser. Ils ont été pris lors des
épreuves de mathématiques et d’espagnol.
Les candidats A. Mané, B.
Keita, M. Diop, dont les numéros de table étaient respectivement :
10266, 10265, 10259, ont été surpris en train de partager des
informations relatives aux solutions des exercices de l'épreuve de
mathématiques. En effet, l’un des trois candidats susnommés s'est mis à
consulter son téléphone portable qui est pourtant interdit dans les
centres d’examen. Lorsque l’un des surveillants lui a demandé pourquoi
il le faisait, il a laissé entendre qu'il voulait regarder l’heure.
Souhaitant en avoir le cœur net, le surveillant a consulté le portable
et y a découvert une partie des solutions des exercices.
Automatiquement, il en a informé le président du jury 765 qui a décidé
de les expulser sine die. Selon l’un des candidats malheureux, l’auteur
du texto est un étudiant pensionnaire de l’université Gaston Berger de
Saint-Louis. Toujours dans le même centre et dans la même journée, un
candidat libre du nom de M. Ndiongue a été sommé de vider la salle, en
essayant de tricher lors des épreuves d’espagnol.
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