Discours de Monsieur le Premier Ministre Mahammed Boun Abdallah DIONNE
Grand Théâtre
National de Dakar, le 23 Décembre 2016
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de
la Recherche,
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames, Messieurs, les Ambassadeurs et Représentants de Missions diplomatiques,
Honorables Députés, Membres du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), Membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT),
Mesdames, Messieurs les Maires et Élus locaux
Honorables dignitaires, Chefs religieux et coutumiers
Mesdames, Messieurs les Recteurs, Directeurs d’Institutions d’Enseignement,
Mesdames, Messieurs les membres du Corps Enseignant,
Chers étudiantes et étudiants, chers récipiendaires,
Honorables invités,
Mesdames, messieurs,
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames, Messieurs, les Ambassadeurs et Représentants de Missions diplomatiques,
Honorables Députés, Membres du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), Membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT),
Mesdames, Messieurs les Maires et Élus locaux
Honorables dignitaires, Chefs religieux et coutumiers
Mesdames, Messieurs les Recteurs, Directeurs d’Institutions d’Enseignement,
Mesdames, Messieurs les membres du Corps Enseignant,
Chers étudiantes et étudiants, chers récipiendaires,
Honorables invités,
Mesdames, messieurs,
C’est avec un agréable plaisir que je préside ce matin
la cérémonie de remise de diplômes aux étudiantes et étudiants de l’Ecole de
Médecine Saint Christopher Iba Mar Diop.
Au-delà de leurs aspects protocolaires ces évènements
demeurent très importants parce qu’elle marque une étape importante de la vie
pour différentes personnes.
Pour les récipiendaires, c’est l’aboutissement
d’années de sacrifices et de labeur, de journées harassantes de travail, qui
sont couronnées aujourd’hui par un diplôme qui est la reconnaissance d’un
savoir faire qui vous ouvre les portes pour une autre étape de la vie, celle de
l’entrée dans le monde du travail.
Pour le corps enseignants et l’Administration de
l’Ecole, c’est toujours un moment de grande émotion et de fierté, un sentiment
du devoir accompli, en contemplant des récipiendaires rayonnants de bonheur et
à qui on a doté des connaissances requises pour exercer un noble métier, je
dirai même, que l’on a préparé pour être au service d’une noble mission, celle
de soulager des personnes et de sauver des vies.
En ce qui concerne les parents, c’est l’instant d’une
délivrance joyeuse, après maints sacrifices consentis et des nuits d’angoisse.
C’est aussi celui des prières ardentes pour des carrières brillantes.
Je voudrais tous, corps professoral, Administration,
récipiendaires et parents, vous confondre dans les mêmes félicitations pour ces
beaux moments que nous offrez.
C’est aussi nos pays qui s’enrichissent de nouveaux
talents.
Je voudrais donc à tous, vous dire ma grande
satisfaction d’être là, pour vivre avec vous ces moments intenses et rappeler
que nous célébrons notre jeunesse qui est l’un de nos meilleurs atouts pour
transcender les défis du futur et placer le Sénégal qui nous est si cher, au
rang des Nations émergentes.
Nous en avons tout le potentiel.
C’est aussi l’ambition du Chef de l’Etat, Son
Excellence, le Président de la République, Monsieur Macky SALL, à travers le Plan
Sénégal Emergent, dont un des piliers essentiels est le Renforcement du
Capital Humain.
En effet, c’est avec des hommes et des femmes bien
formés, hautement imprégnés de la mystique du travail et des valeurs d’éthique
que nous poursuivrons la construction d’un pays stable et prospère.
J’invite donc les récipiendaires à bien prendre
conscience des défis qui les attendent, dans un monde de plus en exigeant, qui réclame
tous les jours plus d’ingéniosité pour apprivoiser les nouvelles technologies
de l’information et de communication.
Ces technologies qui nous procurent plus de confort et
de performances dans nos activités domestiques et professionnelles exigent de
l’effort, de la rigueur, de la maîtrise surtout dans le domaine qui est le
vôtre où toute négligence, indélicatesse ou même retard peut signifier
l’irréparable.
Vous avez une délicate mission, un sacerdoce, ayez à
cœur de le remplir avec abnégation. C’est ce que tous attendent de vous.
Nous devons bien prendre conscience qu’une plus grande
maitrise des sciences et l’application des résultats de la Recherche, sont des
conditions indispensables pour l’augmentation de la productivité et de la
performance de notre économie.
Dès lors, la promotion d’une culture scientifique est
un choix irréversible pour le Gouvernement. La formation de jeunes médecins,
pharmaciens et dentistes de type nouveau participe donc à la promotion de
l’indispensable capital humain, pierre angulaire du P.S.E.
Monsieur le Président de l’Université,
Les environnements actuels, ouverts à
l’acquisition des connaissances dans les secteurs de pointe, contribuent sans
nul doute, à réduire les écarts, donc à promouvoir l’égalité des
chances, si chère à Monsieur le Président de la République.
Vous avez choisi pour cette cérémonie solennelle, un
thème de défi porteur d’espoir « la médecine du futur : les enjeux
de la formation ».
Nos deux éminents conférenciers, Professeur Ibrahima
Pierre NDIAYE et Docteur Jean François DIENE, le Maitre et l’élève nous ont
entretenu avec brio du langage du futur, avec une certitude et une clairvoyance
qui parfois échappent aux BALISES de la rigueur scientifique pour se
diriger vers la LIBERTÉ de l’approche philosophique.
Ils nous ont ramené à notre humanité, à la sauvegarde
de valeurs cardinales : l’ÉTHIQUE et la MORALE.
Ils nous ont rappelé avec beaucoup d’à propos que la
maîtrise des nouvelles technologies nous imposent de mieux aménager les fondamentaux
de nos programmes académiques dans l’enseignement des Sciences en
général et plus spécifiquement dans le domaine de la Santé.
S’agira-t-il d’emmagasiner aujourd’hui des
connaissances pour les appliquer à la solution des problèmes de demain ou
bien alors d’utiliser ces connaissances avec un regard différent de la
réalité actuelle des personnes apparemment saines et dont la maladie est à
venir prochainement ?
Ce qui me rassure, en plus de la confiance que nous
sommes en droit de placer en notre élite actuelle et future (étudiants et
enseignants), c’est qu’il ne s’agit nullement de fiction. L’original Centre
d’Application de l’École de Médecine St Christopher Iba Mar Diop constitue
un exemple de réalisation concret et dynamique grâce à une mobilisation
planifiée des ressources pour son existence et son fonctionnement.
Ceci a été possible grâce à un partenariat
stratégique intelligent, avec un groupe d’un pays frère du SÉNÉGAL, le
MAROC, dont nous saluons les dirigeants du Conseil d’Administration ici
présents.
L’espoir est donc
permis grâce à ces nouvelles approches pédagogiques d’un futur
prometteur, pour une meilleure santé de nos populations et de nos économies.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités
Je voudrais avant de conclure rappeler que l’Etat du
Sénégal a pris l’option d’accompagner les Facultés et Unités de Formation et de
Recherche en Sciences de la Santé des universités du Sénégal, qui se sont
inscrites dans une dynamique d’adaptation de leurs enseignements et programmes
aux besoins de la société, à travers de nouvelles méthodes pédagogiques et
d’évaluation.
C’est dans cette optique que des réformes majeures ont
été engagées, avec beaucoup de dynamisme par le Ministre Mary Teuw Niane,
notamment avec le décret 2015-582 du 11 Mai 2015 relatif à la reconnaissance,
au classement et à l’équivalence des diplômes de l’Enseignement Supérieur.
L’objet de décret est justement d’harmoniser et de simplifier les procédures et
mécanismes de reconnaissance, d’équivalence et de classement des diplômes de
l’Enseignement supérieur.
L’Autorité nationale d’Assurance Qualité de
l’Enseignement supérieur (ANAQ-sup), dont je salue le Directeur Général ici
présent, a été mise en place à cet effet pour veiller sur le respect des
référentiels définis et les règles contenues dans les conventions signées et
ratifiées par le Sénégal en matière de reconnaissance et d’équivalence des
diplômes.
C’est dire que tout le monde peut être aujourd’hui
rassuré sur la qualité de notre dispositif d’évaluation et de veille sur la
qualité des diplômés sortants de nos établissements d’enseignements supérieurs.
Je me réjouis, Monsieur le Président de l’Université,
de l’existence d’un corps de contrôle interne au sein de votre administration
académique dont vous avez présenté pour chaque Décanat l’activité et les
innovations à apporter pour votre rentrée semestrielle de Janvier 2017.
J’ai aussi écho et suis avec beaucoup d’intérêt la
participation de vos étudiants au service public de la santé, par des soins
aux populations jusque dans les lieux de culte en toute discrétion et
efficacité.
Nous saluons et encourageons pareilles actions.
Je voudrais pour terminer vous renouveler à tous mes
félicitations les plus chaleureuses et vous donner rendez vous pour d’autres
célébrations.
Je vous
remercie pour votre aimable attention
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