Dans la journée de ce jeudi 7 juillet,
prenant prétexte du retrait des enfants talibés de la rue, les forces de
sécurité ont procédé à des rafles et arrestations de personnes
handicapées à Dakar et dans sa banlieue, notamment, à Thiaroye et à
Guédiawaye. Un fait que dénonce la Fédération sénégalaise des
associations de personnes handicapées (Fsaph). Dans un communiqué
publié, hier, en fin de soirée, Yatma Fall et ses camarades s’en sont
offusqués : «ces rafles perpétrées contre des personnes démunies et sans
soutien de l’Etat le lendemain de la Korité, fête de solidarité et de
partage sont choquantes. Alors que la Délégation à la solidarité
nationale et à la protection sociale, service dédié à ce soutien n’a
jamais rien fait pour les personnes handicapées et, à ce jour ne fait
aucune action en leur faveur»
«Malgré les centaines de milliards déclarés dépensés pour acheter des vivres (riz, sucre, huile…). Seuls certains politiciens véreux et chefs religieux souteneurs du parti au pouvoir en bénéficient au détriment des véritables ayants droit», souligne le communiqué qui parle d’une «énième opération de brutalités exercées sur des personnes sans défense et de surcroît porteuses de handicap est inacceptable dans un Etat qui se déclare de droit». Pour la Fsph, «si aujourd’hui des personnes handicapées en sont arrivées à la mendicité, c’est qu’elles sont des victimes vivantes et des produits d’un système d’exclusion mis en place au Sénégal. Un système qui les exclut de l’école, des centres de formation, de l’emploi et de tout soutien de l’Etat».
«Dans un contexte de mise en œuvre laborieuse de la Loi d’orientation sociale censée protéger et promouvoir les droits des personnes handicapées, la Fsaph s’attendait à une attitude plus responsable de la part de l’Etat qui doit garantir à tous ses enfants, y compris ceux porteurs de handicap, les meilleures conditions d’épanouissement et de quiétude», ajoute le document. Selon qui, «l’Etat ne peut donc se prévaloir de sa propre turpitude pour s’acharner sur les personnes handicapées dont, malheureusement, aucun de leurs droits reconnus n’est respecté». La Fsph «condamne avec la dernière énergie les rafles contre les personnes handicapées et exige leur libération immédiate et sans condition. Aussi, elle dit se réserver le droit de saisir les juridictions nationales et internationales compétentes en vertu des dispositions pertinentes de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées déjà ratifiée par le Sénégal et qui sont ainsi violées».
«Malgré les centaines de milliards déclarés dépensés pour acheter des vivres (riz, sucre, huile…). Seuls certains politiciens véreux et chefs religieux souteneurs du parti au pouvoir en bénéficient au détriment des véritables ayants droit», souligne le communiqué qui parle d’une «énième opération de brutalités exercées sur des personnes sans défense et de surcroît porteuses de handicap est inacceptable dans un Etat qui se déclare de droit». Pour la Fsph, «si aujourd’hui des personnes handicapées en sont arrivées à la mendicité, c’est qu’elles sont des victimes vivantes et des produits d’un système d’exclusion mis en place au Sénégal. Un système qui les exclut de l’école, des centres de formation, de l’emploi et de tout soutien de l’Etat».
«Dans un contexte de mise en œuvre laborieuse de la Loi d’orientation sociale censée protéger et promouvoir les droits des personnes handicapées, la Fsaph s’attendait à une attitude plus responsable de la part de l’Etat qui doit garantir à tous ses enfants, y compris ceux porteurs de handicap, les meilleures conditions d’épanouissement et de quiétude», ajoute le document. Selon qui, «l’Etat ne peut donc se prévaloir de sa propre turpitude pour s’acharner sur les personnes handicapées dont, malheureusement, aucun de leurs droits reconnus n’est respecté». La Fsph «condamne avec la dernière énergie les rafles contre les personnes handicapées et exige leur libération immédiate et sans condition. Aussi, elle dit se réserver le droit de saisir les juridictions nationales et internationales compétentes en vertu des dispositions pertinentes de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées déjà ratifiée par le Sénégal et qui sont ainsi violées».
Le Populaire
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