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samedi 30 juillet 2016
Indifférents, divertis, accros aux Tics... Concentration 2.0
Indifférents, divertis, accros aux Tics... Concentration 2.0
Les élèves n’aiment plus les études. Ils ne savent
plus pourquoi ils sont à l’école. Selon les enseignants, les enfants ont
d’autres rêves et d’autres modèles de réussite. Conséquence : ils ne font plus
d’efforts et sont davantage divertis par les Tics qui sont mal utilisées.
L’élève doit être au cœur du savoir, il doit être au
centre de tout. En voilà des déclarations du ministre de l’Education nationale
qui font sourire les enseignants. Au fond d’eux-mêmes, certains se demandent si
le ministre sait ce qu’il y a dans la tête des élèves. En effet, pendant que
tous les acteurs s’activent et se battent même entre eux pour leur offrir le
meilleur système possible, les apprenants eux se détournent progressivement de
l’école. Un facteur explicatif de la baisse du niveau vient justement de
l’attitude de l’élève. Une posture invariable, que ce soit à la maison ou en
classe.
Si l’on en croit les enseignants, les élèves ont
l’esprit et les yeux ailleurs. ‘’Les études ne font plus rêver’’ ; ‘’les élèves
ont d’autres modèles maintenant’’ ; ‘’le temps qu’on perd à l’école est jugé
trop long, comparé aux raccourcis’’. Ceci n’est qu’un échantillon de ce qui est
sorti de la bouche des professeurs de Blaise Diagne. En fait, pendant
longtemps, l’école était le principal tremplin pour l’ascension sociale. De nos
jours, la courbe s’est inversée. Ceux qui étaient les moins considérés sont
devenus les riches et surtout les stars. Par contre, les grands diplômés bardés
de leurs connaissances sont devenus les derniers de la société. ‘’Le savoir ne
mène à rien’’, tranche un enseignant. Pour eux, il suffit juste de faire une
comparaison entre un lutteur ou une danseuse et un professeur, de quelque
niveau que ce soit. Les vocations ont donc changé depuis lors.
Le CEM Scat urbam interdit les appareils au sein de
l’établissement
En fait, d’après les éducateurs, les élèves vont à
l’école parce qu’ils ne peuvent pas ne pas y aller. ‘’On n’apprend plus pour
savoir, mais pour réussir. Or, l’école ne garantit plus la réussite. En
quittant la maison, les enfants laissent derrière eux des grands frères ayant
des diplômes universitaires et qui passent leur temps à préparer du thé’’, se
désole-t-on. Cette rupture entre l’élève et le savoir fait que celui-ci ne
participe plus à son éducation. Les technologies de l’information et de la
communication (Tic) devaient être un atout considérable, mais ils se sont
révélés en fin de compte comme étant des outils nuisibles à l’élève.
Tous les enseignants décrient l’usage qu’en font les
élèves. ‘’Ils ont une conception réduite de Internet. Ils n’y sont que
pour des futilités’’, déplore l’un d’eux. Au lycée Blaise Diagne, par exemple,
la salle informatique a été fortement fréquentée. L’administration a décidé de
bloquer Facebook et Youtube. Depuis lors, elle a été désertée. ‘’Je passe tout
mon temps à prier les élèves d’accorder quelques mégaoctets (Mo) de leurs
passes internet aux études, mais rien. Tout ce qu’ils savent faire, c’est
attendre un exposé pour aller à wikipédia et prendre le premier document qui
leur tombe sous la main’’. ‘’Tout ce qui les intéresse, c’est la dernière danse
de Beyoncé et le dernier but de Christiano Ronaldo’’, ajoute un autre.
Pourtant, même lorsque le téléphone n’est pas connecté à Internet, il est
source de distraction. C’est pourquoi au CEM Scat urbam, on interdit les
appareils au sein de l’établissement. Ils sont pris et ne sont restitués qu’à
la fin de l’année.
Classement du Barça : zéro faute. Dictée : zéro
Parmi les téléphones qui ont été saisis, il a été
découvert qu’un élève filmait ses camarades pendant que le professeur faisait
son cours. ‘’Il est évident que cet élève ne suivait pas’’, commente le
Principal. Justement, ces appareils permettent également aux enseignants et aux
administrations scolaires d’incriminer les parents. Ils ne comprennent pas
comment un élève qui n’a pas tous les livres au programme, qui n’a jamais vu la
couleur de certains d’entre eux, peut disposer d’un téléphone de luxe qui peut
coûter au bas mot 50 000 F.
En dehors des Tics, il y a aussi la conduite en classe
qui prouve davantage l’aversion que les jeunes ont pour les études. Pendant le
cours, les enseignants ont le sentiment qu’ils s’adressent à des statues.
Aucune réaction ou presque. Sur un effectif de 60 à 70 élèves, c’est à peine si
on a un groupe restreint de cinq participants et un groupe élargi qui fait 10
au maximum. Et le reste alors ? ‘’Ils ne sont là que pour accompagner les
autres’’, répond Ibrahima Gnabaly d’un ton très sérieux. Dans ces conditions,
les enseignants n’espèrent même pas que les élèves fassent le pas vers eux. Ce
qui peut facilement déboucher sur le découragement de l’enseignant. Presque
tous se disent désarmés. Et pourtant les élèves sont très intelligents quand le
sujet les intéresse. Un professeur déclare avoir l’habitude de demander à ses
élèves de lui faire le classement du Fc Barcelone. Ainsi, du gardien de but à
l’attaquant de pointe, c’est toujours zéro faute. Tout le contraire, lorsqu’il
s’agit de la dictée.
Un petit groupe comme bouée de sauvetage
Il y a quand même quelques exceptions. Des élèves très
brillants et dévoués aux études. Ils participent au cours et anticipent même
les leçons. La remarque faite est que, de plus en plus, ce sont les filles qui
travaillent pendant que les garçons s’occupent de filles et d’autres choses.
D’ailleurs, beaucoup de professeurs avouent compter sur ces quelques élèves, à
chaque fois qu’ils sont inspectés. Il y a tout de même un phénomène qui peut
être inquiétant. Non seulement la majorité des élèves ne participe pas, mais
surtout elle a tendance à vouloir décourager la minorité. Celle-ci est
caricaturée, méprisée et qualifiée de ‘’xobe’’ (terme parfois péjoratif qui
veut dire jouer au sérieux à l’excès) par le reste. Une enseignante confie
qu’elle se bat, tous les jours, avec un groupe de sa classe pour que la fille
la plus travailleuse ne soit pas intimidée.
Face à ce cocktail, l’école n’est plus attractive ; ni
pour l’élève, ni pour l’enseignant. Le premier parce que les perspectives sont
sombres et le rêve ailleurs, et le second parce que sous payé et mal considéré
par les pouvoirs publics.
Auteur: B. Willane -
EnquetePlus
jeudi 28 juillet 2016
ARRESTATIONS DES HANDICAPÉS
Macky Sall pique une colère noire et ramasse Sidiki Kaba
C'est un Macky Sall dans tous ses états qui a étalé une colère noire hier lors de la réunion du conseil des ministres. Le Président était choqué pour ne pas dire dégoûté par l'arrestation d’handicapés alors qu'il n'était même pas au courant. Et c'est le Garde des Sceaux, Sidiki Kaba qui en a eu pour son grade.
Le Chef de l'État était plus irrité par le fait qu'il n'a même pas été informé de cette mesure pour le moins scandaleuse. Les mêmes sources renseignent que le président Macky Sall s'est déchainé sur le Garde des Sceaux, ministre de la Justice Sidiki Kaba qui a le parquet sous son autorité.
Une source autorisée confirme : «C'était vraiment chaud et on aurait cru que le Président allait sauter de sa chaise. Il était mal, très mal". Les mêmes interlocuteurs renseignent que cette colère présidentielle a été à l'origine de la relaxe des handicapés en l'occurrence Sokhna Kébé, Awa Fall, Awa Gning, Awa Seck, Khoudia Lèye, Koura Ndiaye et Mamadou Sy qui ont comparu hier devant le tribunal départemental de Dakar.
A vrai dire cette affaire était plus que ridicule si on sait que ces handicapés étaient jugés pour...mendicité sur la voie publique après avoir été interpellés en ville, vers l'hôtel des députés." Le Président compte tirer toutes les conséquences de cette affaire. Il va sévir. " En tout cas cette affaire au- delà même du Président a heurté toute l’opinion et certains observateurs parlaient hier de "procès de la honte".
Conseil des ministres du 27 juillet 2016
Conseil des ministres du 27 juillet 2016
Le Président
Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 27 juillet 2016, à 11
heures, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la
République magnifie, encore une fois, le travail de qualité remarquable des
ingénieurs et experts sénégalais, ainsi que la contribution précieuse et
significative des entreprises locales qui ont démontré leur savoir-faire
déterminant dans la réalisation, à temps, des infrastructures qu’il a
inaugurées, lors de sa tournée économique dans la Région de Dakar. Il adresse,
à cet égard, ses félicitations au Ministre chargé des infrastructures, à la
direction générale d’AGEROUTE, qui viennent de confirmer, à travers les ouvrages
réalisés, l’exemplarité, le pragmatisme et le professionnalisme de leurs
services.
Après avoir félicité, à nouveau, les populations de la
Région de Dakar, pour leur mobilisation exceptionnelle, le Chef de l’Etat
demande au Gouvernement d’assurer, en relation avec les collectivités
territoriales et dans le respect scrupuleux du cadre de vie des populations
polarisées, le fonctionnement optimal et l’entretien adéquat des ouvrages de
débarquement de produits halieutiques et des infrastructures routières, scolaires
et sanitaires inaugurées, visitées ou dont les travaux ont été lancés.
Par ailleurs, le Président de la République invite le
Premier Ministre à veiller à l’exécution, à date, de tous les engagements pris,
notamment du programme triennal régional d’investissements prioritaires
consacré à la Région de Dakar.
Abordant la gestion préventive des inondations, le
Chef de l’Etat exprime la solidarité agissante de la Nation aux populations
sinistrées, suite aux fortes pluies enregistrées ces derniers jours. Ainsi, le
Président de la République demande au Gouvernement de prendre toutes les
dispositions requises pour déployer, en urgence, les moyens logistiques
sollicités et les soutiens appropriés aux populations touchées par les
inondations.
Rappelant par ailleurs son attachement à l’exécution
effective, dans les délais prescrits, des travaux projetés dans le cadre du
Programme décennal de lutte contre les inondations, le Chef de l’Etat réitère
les directives qu’il a données au Gouvernement, le 27 avril 2016, pour la
réalisation optimale, dans les villes capitales régionales et départementales,
des opérations de pré-hivernage et de gestion des eaux pluviales, en mettant en
synergie les actions des collectivités territoriales et de l’Office national
d’Assainissement du Sénégal (ONAS). En outre, le Président de la République
exhorte le Premier ministre à réactiver, sans délai, le cadre gouvernemental et
le dispositif territorial de gestion stratégique et de suivi opérationnel des
inondations.
Poursuivant sa communication autour de la préparation
du projet de loi de finances 2017 et à son vote par l’Assemblée nationale, dans
les meilleures conditions, le Chef de l’Etat indique au Gouvernement
l’impératif d’assurer, dans le cadre du dialogue de gestion à asseoir en
permanence avec les services du Ministère de l’Economie, des Finances et du
Plan, la programmation prioritaire des investissements publics productifs,
conformes à ses orientations et aux ambitions du Plan Sénégal Emergent (PSE).
A ce titre, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à
élaborer des rapports annuels d’activités et de performances de qualité, afin
de promouvoir une communication publique dynamique sur les missions,
programmes, actions et réalisations de l’Etat.
Abordant par ailleurs la place primordiale de l’école
dans le Sénégal émergent, le Président de la République adresse ses
félicitations aux lauréats primés du concours général, dont il va présider la
cérémonie du 50ème anniversaire, le jeudi 28 juillet 2016. Il confond dans ses
félicitations, les établissements d’excellence classés, les parents d’élèves,
ainsi que les enseignants encadreurs qui ont accompagné le succès des élèves et
le déroulement normal de ce concours d’excellence.
Dans cette perspective, le Chef de l’Etat en appelle
encore, au sens des responsabilités de chaque acteur du système éducatif, afin
que l’école publique retrouve, à partir de cette année, sa sérénité
indispensable, une situation académique normale, et son caractère historique de
creuset de formation à l’excellence citoyenne. Outre la consolidation de
l’encadrement et du soutien aux établissements scolaires privés, il convient
d’engager le processus d’évaluation de l’année scolaire 2015 - 2016, ainsi que
la préparation, dans les meilleurs délais, de la prochaine rentrée scolaire. Le
Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique
et le suivi de la coopération.
Le Premier Ministre, après avoir félicité le Président
de la République pour sa généreuse initiative saluée par l’ensemble des
populations visitées, consistant à apporter des réponses concrètes à leurs
attentes et de réaliser, partout, les conditions d’une croissance plus forte et
plus inclusive, a rendu compte du suivi et de la coordination de l’activité
gouvernementale Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le
point de la conjoncture économique nationale et internationale.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural
a présenté au Conseil le dossier de candidature du Sénégal pour abriter le
bureau régional de FAO, avant de faire le point sur la campagne agricole
2016/2017.
Après examen, le Conseil a approuvé le dossier de
candidature du Sénégal, et le Président de la République a demandé au
Gouvernement d’en assurer un suivi rapproché.
Le Ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du
Cadre de Vie a rendu compte de sa tournée dans la Région de Kaffrine et de la
gestion des inondations.
Le Ministre auprès du Président de la République en
charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement
des différents projets et réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le
conseil a adopté :
- le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Lycée scientifique d’Excellence de Diourbel.
mercredi 27 juillet 2016
PRODUITS IMPROPRES A LA CONSOMMATION : 25 tonnes de riz et des tomates saisies
Les agents du ministère du Commerce ont procédé à une saisie de produits impropres à la consommation d’une valeur de 115 millions de francs Cfa. Il s’agit de 15 tonnes de double concentré de tomate d’une valeur de 20 millions de francs Cfa saisies dans un entrepôt d’un importateur à Rufisque, de 20 tonnes de bonbons alimentaires pour enfant périmés, saisis à la Sodida et de 25 tonnes de riz brisé saisies à Dakar et de produits divers.Le deuxième lot de produits saisis concerne des bonbons alimentaires périmés impropres à la consommation d’une quantité de 20 tonnes, soit 1800 cartons de 12 grands bocaux contenant chacun 100 unités de ces bonbons pour enfant. Ces produits ont été saisis à Dakar à la Sodida chez un importateur. Le troisième lot de produits saisis concerne 25 tonnes de riz brisé 100% indien et périmé. Ce riz a été saisi à Dakar dans un entrepôt d’un importateur après une descente sur le terrain des contrôleurs du ministère du Commerce. Cette quantité est l’équivalent de 6,250 millions francs Cfa. Le quatrième et dernier lot saisi par les agents de la Division de la consommation concerne des produits divers périmés saisis au niveau de plusieurs marchés de Dakar. Il s’agit entre autres de petits pois, de bonbons, de jus de fruits, de canettes etc.
(L'AS)
Affaire des mendiants handicapés arrêtées : Le procureur requiert 10 jours assortis de sursis
L’affaire des mendiants handicapés a été appelée ce mercredi à la barre du tribunal de Dakar. Au cours des débats, la défense a tout simplement dénoncé l'Etat du Sénégal de n'apporter aucune aide à ces personnes vulnérables qui ont été arrêtés devant l'hôtel des députés le vendredi 22 Juillet dernier.
La représente du parquet a, lors de son réquisitoire, expliqué que l'article 245 du code pénal interdit la mendicité sauf le vendredi. Continuant, le procureur affirme en cas de mendicité pour le jour du vendredi, seul les mosquées sont les lieux autorités. Après avoir rappelé la loi condamnant la mendicité, le Procureur de la République a déclaré coupable les prévenus mendiants et demande une condamnation de 10 jours d'emprisonnement assortis de sursis.
Pour l'avocat de la défense, les mendiants ne sont pas coupable au contraire c'est l'Etat qui est responsable de cette situation. Pointant du doigt le gouvernement, Me Jacques N'diaye a estimé que de Senghor à nos jours, aucun gouvernement ne s'est jamais soucié des handicapés. Pour la robe noire, la carte d'égalité des chances n'est qu'une simple formalité et rien d'autre. Il dénonce aussi la condition de détention de ces mendiants handicapés qui était d'une extrême gravité. Ainsi Me Souleymane Ndéné Ndiaye qui était aussi de la défense, atteste l'article du code pénal n'est pas établi sur ces faits. Car, soutient-il, ces derniers n'étaient pas en train de mendier, même s’ils en ont le droit, parce que ne pouvant pas travailler du fait de leur handicap.
Selon Me El Hadji Diouf qui est venu, dit il, en tant que député du peuple, il a plaidé pour la relaxe pure et simple de ses clients.
mardi 26 juillet 2016
"Résultats brillants’’ des enseignants de l’UCAD aux examens du CAMES
"Résultats brillants’’ des enseignants de l’UCAD aux examens du CAMES
Les candidats de l’Université Cheikh Anta
Diop de Dakar "se sont brillamment comportés" aux examens du CAMES, le
Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur, avec
notamment un taux de réussite de 100 pour cent dans trois spécialités,
dont les Lettres et Sciences humaines, a-t-on appris lundi des services
de l’UCAD.
"Les candidats appartenant à la Faculté de Lettres et Sciences humaines (LSH) et à celles des Sciences et techniques de l’ingénieur (STI) et des Sciences naturelles et agronomie (SNA) ont tous été reçus", peut-on lire dans un communiqué signé du directeur de la communication de l’UCAD, Mamadou Koumé.
"Ce sont des résultats exceptionnels puisque c’est un carton plein (100%). Ils sont au total vingt-huit, sept et six enseignants-chercheurs admis aux différentes fonctions et provenant respectivement des facultés, écoles et instituts formant dans ces spécialités", indique le communiqué.
Il ajoute : "Suivent Médecine humaine et vétérinaire, Pharmacie et Odontologie (MPO) avec 86,6% de reçus, Mathématiques, physique et chimie (MPC) avec 85,7%, Sciences économiques et de gestion (SEG) 83,3%, Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) 75% et Sciences juridiques et politiques (SJP) (42,5%)".
"Sur 225 candidats au total, 152 ont été admis à un grade supérieur" à l’issue des Comités techniques spécialisés (CTS) des Comités consultatifs interafricains (CCI) du CAMES, tenus à Bamako, du 08 au 20 juillet, précise la même source.
"Les candidats appartenant à la Faculté de Lettres et Sciences humaines (LSH) et à celles des Sciences et techniques de l’ingénieur (STI) et des Sciences naturelles et agronomie (SNA) ont tous été reçus", peut-on lire dans un communiqué signé du directeur de la communication de l’UCAD, Mamadou Koumé.
"Ce sont des résultats exceptionnels puisque c’est un carton plein (100%). Ils sont au total vingt-huit, sept et six enseignants-chercheurs admis aux différentes fonctions et provenant respectivement des facultés, écoles et instituts formant dans ces spécialités", indique le communiqué.
Il ajoute : "Suivent Médecine humaine et vétérinaire, Pharmacie et Odontologie (MPO) avec 86,6% de reçus, Mathématiques, physique et chimie (MPC) avec 85,7%, Sciences économiques et de gestion (SEG) 83,3%, Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) 75% et Sciences juridiques et politiques (SJP) (42,5%)".
"Sur 225 candidats au total, 152 ont été admis à un grade supérieur" à l’issue des Comités techniques spécialisés (CTS) des Comités consultatifs interafricains (CCI) du CAMES, tenus à Bamako, du 08 au 20 juillet, précise la même source.
Auteur: Aps - APS
Le Sénégal découvre son 1er camp de vacances d’éducation à l’entreprenariat
Camp de Vacances YawCamp - Entrepreneuriat au Sénégal
C’est sur l’île historique de Gorée qu’une trentaine d’élèves de
différentes écoles sont réunis pour un camp de vacances d'un tout autre
genre. Yaw camp est un camp de vacances axé sur le développement
personnel d’une durée de 3 semaines qui sera offert à 30 jeunes
sénégalais en classes de 2nde et de 1ere.
« Nous croyons fermement que ceci est une tranche d’âge cruciale pour le développement d’aptitudes qui leur permettront de contribuer de façon considérable à la paix et au développement économique et durable du Sénégal. » Déclare Mara Ndiaye, l’un des jeunes initiateurs du projet.
Cette première édition du YawCamp se déroule sur deux modules. Le premier, le Module Académique, permettra aux participants d’acquérir des compétences essentielles en anglais grâce à des activités interactives. Ceci a permis au participants d’appliquer leurs connaissances bien au-delà de la classe. Le second module porté sur le Développement Personnel est consacré à l’aspect social : créativité, développement professionnel et entreprenariat.
Ce camp est conçu avec un accent considérable sur les participants et leur développement personnel. Yaw camp selon Mara Ndiaye est « une opportunité pour les participants d’évoluer dans un environnement centré sur l’esprit critique, la créativité et la pro activité en fournissant un espace dans lequel leurs idées pourront être exprimées mais aussi mises à l’épreuve ».
« Nous croyons fermement que ceci est une tranche d’âge cruciale pour le développement d’aptitudes qui leur permettront de contribuer de façon considérable à la paix et au développement économique et durable du Sénégal. » Déclare Mara Ndiaye, l’un des jeunes initiateurs du projet.
Cette première édition du YawCamp se déroule sur deux modules. Le premier, le Module Académique, permettra aux participants d’acquérir des compétences essentielles en anglais grâce à des activités interactives. Ceci a permis au participants d’appliquer leurs connaissances bien au-delà de la classe. Le second module porté sur le Développement Personnel est consacré à l’aspect social : créativité, développement professionnel et entreprenariat.
Ce camp est conçu avec un accent considérable sur les participants et leur développement personnel. Yaw camp selon Mara Ndiaye est « une opportunité pour les participants d’évoluer dans un environnement centré sur l’esprit critique, la créativité et la pro activité en fournissant un espace dans lequel leurs idées pourront être exprimées mais aussi mises à l’épreuve ».
Auteur: 123Dakar.Com - Webnews
vendredi 22 juillet 2016
Projet d’Appui à l’Enseignement moyen
Cérémonie officielle de lancement des travaux de construction d’infrastructures du Projet d’Appui à l’Enseignement moyen dans la région de Dakar (ADEM/Dakar)-Allocution de SEM Macky SALL Président de la République du Sénégal
Keur Massar, 21 juillet 2016
Monsieur le Premier ministre,Monsieur le Ministre de l’Education nationale,
Mesdames, Messieurs,
Monsieur l’Ambassadeur de la République française,
Monsieur le Gouverneur de la région de Dakar,
Mesdames, Messieurs les autorités locales,
Mesdames, Messieurs en vos rang et qualité,
C’est toujours avec un plaisir renouvelé que je me retrouve au milieu des populations laborieuses et accueillantes de la banlieue. Merci du fond du cœur, à tous et à toutes, chères populations de Keur Massar, pour votre accueil convivial et votre hospitalité généreuse.
Je me réjouis d’être parmi vous aujourd’hui afin d’investir dans le futur en renforçant les moyens d’action de l’école sénégalaise.
L’avenir d’un pays se lit sur le miroir que reflète le savoir et le savoir-faire de sa jeunesse. C’est tout le sens du lancement des travaux de construction des infrastructures du Projet d’Appui à l’Enseignement moyen dans la région de Dakar (ADEM/Dakar) qui nous réunit ici.
Ce projet, financé avec le soutien de la Coopération française, à travers l’Agence française de Développement (AFD), pour un montant total de 7,8 milliards FCFA, vise l’amélioration du capital humain, en contribuant au renforcement de l’accès à l’Enseignement moyen dans la région de Dakar. Il est donc en parfaite cohérence avec l’Axe II du Plan Sénégal émergent (PSE).
Ce projet, je le rappelle, porte sur la construction et la réhabilitation de 17 collèges dans les quatre départements de la région de Dakar ; soit 4 collèges à Dakar, 4 à Pikine, 2 à Guédiawaye et 7 à Rufisque.
Ces établissements seront livrés clefs en main, entièrement équipés en tables bancs, mobilier de bureau, matériel informatique et de laboratoire. De plus, je suis heureux d’annoncer qu’ils seront dotés d’énergie solaire pour alléger la facture d’électricité.
Ces efforts que nous déployons ainsi s’inscrivent dans une dynamique amorcée depuis quatre ans.
En effet, rien que pour la région de Dakar, l’Etat a investi 18,427 milliards FCFA, de 2012 à 2016, pour la construction, la réhabilitation et l’équipement d’infrastructures scolaires et d’ouvrages annexes.
- 11,123 milliards FCFA ont servi à la construction de 538 salles de classes, 44 blocs administratifs et 61 blocs d’hygiène ;
- 7,304 milliards FCFA ont été consacrés à la réalisation de 13 collèges, de 2 blocs scientifiques, 2 inspections d’Académie, et 1 lycée.
Mais ce n’est pas fini. Nous poursuivrons nos efforts en 2017, avec un investissement de 3,248 milliard FCFA dédié à la réalisation d’un lycée, d’un collège, de 2 écoles élémentaires et de 2 écoles préscolaires au Pôle urbain de Diamniadio ; ainsi que la construction de salles de classe, l’équipement et la réhabilitation de blocs scientifiques et technologiques.
Pour moi, l’éducation n’a pas de prix. Et ce que le gouvernement fait pour la région de Dakar est à l’image de ce qu’il fait sur l’étendue du territoire national, donnant ainsi corps à l’ambition du développement inclusif qui me tient tant à cœur : Le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.
Voilà pourquoi sur la période 2012-2016, l’Etat a investi 116,713 milliards FCFA pour la réalisation d’infrastructures scolaires dans toutes les régions du pays :
- 69,172 milliards FCFA sont consacrés à la construction et l’équipement d’infrastructures scolaires et d’ouvrages annexes, dont 8777 salles de classe, 821 blocs administratifs, 1 388 blocs d’hygiène et 487 points d’eau ;
- 47,541 milliards FCFA pour la construction et l’équipement de 20 blocs scientifiques et technologiques, 158 collèges, 316 écoles élémentaires, 11 lycées, 7 inspections d’académie, 5 inspections de l’Education et de la Formation, et 5 centres régionaux de formation des personnels de l’éducation.
Grâce à ces efforts soutenus, nous avons ramené le pourcentage d’abris provisoires de 18 en 2011 à 11 en 2015, avec comme objectif zéro abri provisoire au plus tard en 2019.
Tout cela pour dire que le secteur éducatif reste une de mes priorités quotidiennes. Je souhaite, par conséquent, que tous les partenaires sociaux s’inscrivent dans le même état d’esprit pour le devenir de l’école sénégalaise ; une école où tous les enfants, sans considération de leur origine sociale et de la fortune de leurs parents, auront un égal accès à une éducation de qualité.
Monsieur l’Ambassadeur,
Pour en revenir au projet ADEM qui nous réunit ici, je voudrais me réjouir de sa vocation à contribuer à la déconcentration de notre système éducatif et au développement de l’enseignement des sciences. Ce dernier volet s’inscrit harmonieusement dans la mise en œuvre de la décision n°1 issue du Conseil présidentiel sur les recommandations des Assises de l’Education et de la Formation. Cette décision porte notamment sur la réorientation du système éducatif vers les sciences, les mathématiques, le numérique, les technologies et l’entreprenariat.
Voilà donc un exemple type de coopération où l’action du partenaire cadre parfaitement avec nos priorités et besoins. Je m’en félicite et vous prie de transmettre à vos autorités tous mes remerciements pour ce jalon de plus qui marque notre partenariat dans un secteur aussi stratégique que l’éducation et la formation.
Je saisis l’occasion pour remercier l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans l’amélioration de la qualité de notre système éducatif.
Je vous félicite en même temps, Monsieur le Ministre de l’éducation nationale, pour tous les efforts que vous consacrez à ce secteur réputé difficile dans tous les pays. Avant de conclure, je voudrais dire aux responsables des entreprises et bureaux de contrôle combien me tiennent à cœur les normes de qualité des infrastructures et équipements et le respect des délais convenus pour leur livraison.
Monsieur le ministre, je vous engage à y veiller et à prendre toutes les dispositions appropriées dans ce sens.
J’invite également les collectivités locales et la communauté éducative à ne ménager aucun effort pour l’entretien de ces infrastructures.
A vous chers élèves, vous ferez notre fierté et celle de vos parents en étant à la hauteur des investissements consentis ; c’est-à-dire en travaillant sans relâche pour réussir et être utiles à vous-mêmes, à vos familles et à votre pays. Et surtout, n’oubliez jamais que nos espoirs et l’avenir de la Nation reposent sur vous. Je vous remercie.
jeudi 21 juillet 2016
Lancement du programme de modernisation des villes du Sénégal PROMOVIL- Discours de SEM Monsieur Le Président de la République
Rufisque, le 19 juillet 2016
Madame la Présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental ;Monsieur le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement ;
Mesdames, Messieurs les Ministres ;
Mesdames, Messieurs les Membres des Représentations diplomatiques accréditées au Sénégal ;
Monsieur le Gouverneur de la Région de Dakar ;
Mesdames, Messieurs les Préfets et Sous-préfets ;
Mesdames, Messieurs le Président du Conseil départemental ;
Mesdames, Messieurs les Maires et élus locaux ;
Notabilités religieuses et coutumières ;
Chères populations ;
Mesdames, Messieurs ;
Honorables Invités, C’est avec un immense plaisir que je procède au lancement du Programme de Modernisation des Villes du Sénégal (PROMOVIL), ici à Rufisque, ville emblématique de notre prestigieux processus de développement urbain.
C’est donc bien heureux que cette nouvelle ère de modernisation de nos villes soit amorcée dans cette cité, Teung Guedj, au riche patrimoine architectural, reflets de son histoire exceptionnel et de son passé glorieux, qui font la fierté de ses illustres fils, acteurs émérites de la construction nationale.
Mesdames, Messieurs, Le Sénégal s’est résolument engagé dans une nouvelle dynamique de croissance économique à fort impact sur le développement humain à travers le Plan Sénégal Emergent qui vise une croissance durable et inclusive.
En initiant, l’Acte III de la décentralisation, base de la nouvelle politique territoriale, pillier important du PSE, j’ai voulu marquer ma volonté de renforcer la démocratie locale tout en assurant la correction des disparités spatiales, dans l’équité, afin de répondre efficacement aux aspirations des citoyens. Cette réforme de la décentralisation, faudrait-il le rappeler, traduit mon ambition de bâtir le Sénégal à partir de territoires viables portés par un réseau de villes modernes, hiérarchisées et complémentaires aptes à dynamiser l’économie locale.
Le pôle urbain de Diamniadio, érigé au cœur du Département de Rufisque, constitue le modèle le plus achevé de cette nouvelle politique urbaine. C’est dans cette perspective que j’ai pris l’option de mettre en œuvre plusieurs programmes et projets de modernisation de nos villes, afin d’améliorer la qualité de vie, le dynamisme des relations et la compétitivité, facteurs d’attractivité des territoires.
C’est le sens du PUDC, du PUMA et du PROMOVIL qui forment, ensemble, le levier privilégié de valorisation des potentialités de nos territoires. Mesdames, Messieurs, Le programme PROMOVIL a pour objectif d’impulser une dynamique de croissance économique endogène, intégrée et soutenue à travers une démarche qui prend en compte la sécurité, l’emploi, la mobilité, la résilience aux changements climatiques, l’équité et la cohésion sociale. Le PROMOVIL, en parfaite cohérence avec la politique d’aménagement du territoire, contribuera, ainsi, à améliorer la Gouvernance urbaine et à restaurer l’armature de nos communes en particulier celles qui sont les chefs-lieux de capitale départementale.
Ce nouveau programme qui couvrira toutes les grandes villes du Sénégal, financé à hauteur de plus de 200 milliards, dans sa première phase, par l’Etat avec le concours de la Banque Africaine de Développement et la Banque Islamique de Développement, portera sur quatre (4) composantes suffisamment décrites par le Directeur général de l’AGEROUTE.
La phase pilote concernera les communes de Yeumbeul Nord, Yeumbeul Sud, Keur Massar, Pikine, Guédiawaye, Thiès, Mbour, Kaolack, Médina Gounass, Diourbel, Louga, Saint Louis, Matam, Ziguinchor, Kolda, Tambacounda et, bien sûr Rufisque.
Mesdames, Messieurs ;
Honorables Invités,
Dans le cadre de ce programme, j’ai décidé de faire des actions de grande envergure pour que la ville de Mame Coumba Lamb qui faisait partie des 4 communes françaises, puisse retrouver son lustre d’antan. Ainsi il est prévu la réalisation de 10 kms de route à l’intérieur des quartiers de la vieille ville. Les travaux vont concerner un dispositif d’éclairage moderne, un réseau d’assainissement le long du réseau routier et un aménagement paysager sur les grandes places publiques de la ville. J’ai également instruit mes services d’intégrer dans le projet des équipements collectifs (écoles, infrastructures sanitaires).
A cet effet, je suis heureux de vous annoncer le démarrage imminent des travaux d’aménagement et d’élargissement de la route qui mène à l’hôpital Youssou Mbargane en 2x2 voies, Ces travaux financés par la Banque Mondiale vont durer 08 mois. Le coût global des investissements des travaux d’infrastructures routières à Rufisque s’élève environ 6 milliards de FCFA et généreront un nombre important d’emplois pour les jeunes. Par ailleurs, Rufisque fait partie du programme d’assainissement de dix villes au Sénégal.
Les travaux vont concerner :
- la réalisation de 21.4 kms de réseau ;
- la mise en place de 2500 branchements ;
- la construction d’une nouvelle station de pompage appelée station de l’Est la réhabilitation de trois stations de pompage existant le renforcement de la capacité de la STEP (Station de Traitement et d’Epuration).
- la construction de 50 édicules publics.
Toujours dans le cadre de la protection de l’environnement, j’ai donné des instructions pour poursuite des actions de lutte contre l’avancée de la mer et les canaux à ciel ouvert seront aussi fermés pour la gestion de la salubrité et une meilleure prévention de la santé des populations.
Mesdames, Messieurs ;
Honorables Invités,
Mesdames, Messieurs Honorables Invités
Le PROMOVIL nous engage résolument sur la voie d’un développement équilibré des infrastructures à travers le territoire national. C’est pourquoi, j’invite les collectivités locales bénéficiaires et toutes les parties prenantes à veiller à l’exécution correcte des travaux ainsi qu’à la bonne gestion des ouvrages qui seront mis à leur disposition. C’est le lieu, également, de remercier particulièrement la Banque Africaine de Développement et son Président qui ont accepté, dans des délais record, de financer le projet pour un montant de 75 milliards FCFA.
J’associe à ses remerciements tous nos Partenaires au Développement pour le soutien multiforme apporté à notre pays dans sa marche vers l’émergence. Je félicite, le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Monsieur Mansour Elimane KANE et toute son équipe, notamment l’AGEROUTE, ainsi que l’ensemble des entreprises sénégalaises partenaires (Eiffage, CSE, CDE) pour le travail de qualité déjà accompli.
Je vous encourage à persévérer sur cette voie de l’excellence, pour que, ensemble, nous puissions hisser rapidement notre pays au niveau des nations les plus développées.
Je déclare officiellement lancé le Programme de Modernisation des Villes du Sénégal et vous remercie de votre aimable attention.
Conseil interministériel de Dakar Rufisque-Mot introductif de Monsieur le Premier Ministre Mahammed Boun Abdallah DIONNE
Honorables Députés et membres du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Monsieur le Gouverneur, Mesdames, Messieurs les Préfets et Sous-préfets,
Monsieur le Président du Conseil Départemental de Rufisque,
Mesdames, Messieurs les Maires,
Mesdames, Messieurs les partenaires, représentants du secteur privé, des organisations paysannes, des associations de femmes, de jeunes et de la société civile,
Autorités religieuses et Coutumières,
Chères populations de Dakar,
Mesdames, Messieurs,
En lançant en 2012 le concept de conseil délocalisé de développement, Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République, a posé un acte majeur concernant un nouveau modèle de gouvernance et de prise de décision pour traiter les problématiques de développement.
En effet, les attentes et préoccupations des populations n’étaient souvent portées à la connaissance des autorités centrales, que par voix épistolaire, de rapports ou de comptes rendus ou à l’occasion de campagnes ou de tournées économiques souvent éloignées.
Aujourd’hui, c’est le Chef de l’Etat, le gouvernement, les directeurs et chefs de services centraux qui se déplacent dans les régions, dans une approche de proximité planifiée, pour dialoguer directement avec les populations et leurs élus pour mieux apprécier leurs difficultés et leurs attentes, afin d’y apporter des réponses appropriées. Il en résulte la prise en charge correcte au niveau national des programmes d’investissements des collectivités locales.
Cette nouvelle approche du Président de la République Macky Sall, cette rupture devrais-je dire, dans la façon d’adresser les questions de développement avec les populations, trouve sa source dans les enseignements tirés, notamment, de sa longue marche à travers le Sénégal entre 2009 et 2012. Le candidat d’alors, futur Chef de l’Etat, s’est en effet, rendu compte à cette occasion, que l’un des meilleurs moyens pour connaitre les difficultés du Sénégal des profondeurs et de leur trouver des solutions, c’est d’aller sur le terrain pour voir, écouter et discuter directement avec les concernés.
Le présent Conseil interministériel vient clôturer une série de rencontres engagées dans les 13 régions du Sénégal dont la première s’est tenue le 6 juin 2012 à Saint Louis. Cet exercice a donné lieu à des programmes d’investissements pluriannuels dont on peut à présent se réjouir du niveau de réalisation.
A la date du 31 août 2015, les besoins en matière d’investissements avaient été évalués à deux mille huit cent soixante douze milliards trente quatre millions (2 872 034 000 000) francs CFA. Ils ont été pris en charge à hauteur de 1 573 milliards de francs CFA à fin août 2015, soit un taux d’exécution de 55%.
Les niveaux d’exécution des investissements varient naturellement d’une région à l’autre avec 73% pour Saint Louis, 57% pour Kaolack, 73% pour Ziguinchor, 34% pour Fatick, 46% pour Tambacounda, 141% pour Matam, 78% pour Louga, 72% pour Kolda, 59% pour Diourbel, 72% pour Thiès, 20% pour Kédougou, 12% pour Kaffrine, 20% pour Sédhiou. Ces taux sont aujourd’hui largement dépassés et une nouvelle évaluation sera faite à fin août 2016.
J’évoquerai seulement quelques unes des réalisations de ces programmes d’investissements, en attendant de revenir sur un bilan plus détaillé pour les différentes régions.
En ce qui concerne l’agriculture, on note une progression des aménagements de 111.000 à 130.000 ha, avec un potentiel accru grâce à la réalisation de l’émissaire du Delta et ses adducteurs qui permettent d’irriguer plus de 36000 nouveaux ha. En matière d’acquisition d’équipements agricoles pour le monde rural, plus de cinquante-deux milliards (52 991 177 900) de francs CFA exactement ont été mobilisés entre 2012 et 2015.
Ce montant sera porté à 90 milliards de FCFA à fin 2017. Ces ressources ont permis l’acquisition par les producteurs de 14 690 unités de matériels de culture attelés, composés de 13 000 semoirs mono rang, 650 houes sine, 1040 houes occidentales, de 55 tracteurs de puissance 75-78 CV, de 350 tracteurs de 90-125 CV, 55 Offset 22 disques, 350 Offset 28 disques, 13 moissonneuses batteuses, 30 charrues à 4 socs réversibles etc.
Le soutien aux activités agropastorales, c’est aussi des parcs à vaccination, des forages pastoraux et des marchés pour le bétail à Birkilane (région de Kaffrine), Thillé Boubacar (région de Saint-Louis), Djiguinoum (région de Ziguinchor) et Séwékhaye (région de Thiès) pour un coût global de 420 000 000 de FCFA.
Les investissements en matière d’hydraulique ont donné lieu à un nouveau maillage du territoire et à une nouvelle carte de l’alimentation en eau potable dans les principaux centres urbains avec la réalisation de :
Un programme d’assainissement des 10 villes que sont Dakar, Louga, Matam, Pikine, Rufisque, Saint-Louis, Tambacounda, Tivaouane, Touba, Ziguinchor, d’un coût global de 60 milliards de FCFA, est déjà lancé afin de renforcer l’offre d’ouvrages structurants.
A cela s’ajoutent :
S’agissant des pistes rurales, 2007 km ont été réalisés depuis 2012, pour un coût de 17,5 milliards FCFA.
Aujourd’hui, le nombre de villages électrifiés est passé de 1648 à 2840, et la population ayant accès à l’électricité en milieu rural est passée de 1 700 000 à 2 160 000 personnes. Ainsi, le taux d’électrification rurale est passé de 24 % en 2012 à 31,5% en 2016.
A ce jour 110 milliards FCFA ont été mobilisés pour électrifier 1400 villages entre 2016 et 2017 dans le cadre du Programme d’Urgence d’Electrification Rurale.
Le PUDC est en train d’amplifier toutes ces réalisations au profit du monde rural avec la réalisation de :
Les populations de la ville de Dakar, qui bénéficient aussi d’une partie de ces investissements structurants, puisque nous sommes dans un processus d’investissement continu depuis 2012, souhaitent elles aussi, avec raison, une prise en compte adéquate de leurs préoccupations spécifiques.
C’est ce qui justifie nos échanges d’aujourd’hui ; échanges que nous souhaitons franc et direct pour dégager ensemble un consensus sur un programme d’investissements sur le court, moyen et long termes, répondant aux attentes des populations.
Le gouvernement s’est prêté à cet exercice avec un engagement résolu depuis le conseil délocalisé de Saint-Louis jusqu’à celui de Dakar qui se tient aujourd’hui à Rufisque, ville emblématique, dont d’illustres fils ont marqué de leur empreinte, l’histoire politique, économique, culturelle et religieuse du Sénégal et de l’Afrique. Je peux citer Ngalandou DIOUF, 1er élu africain en 1909 au Conseil Général du Sénégal, le professeur Abdoulaye Sadji, le Ministre Alioune Badara Mbengue, le médecin Thianar Ndoye, le député Mbaye Jacques Diop, l’éminent Chef religieux El Hadji Ibrahima Sakho et tant d’autres encore.
Nous rendons donc grâce à Dieu de nous avoir permis de relever jusqu’ici le défi de l’organisation du Conseil Interministériel et du conseil des Ministres dans toutes les régions visitées. Je suis convaincu que la région de Dakar, la dernière mais pas la moindre ne sera pas en reste.
Située à la pointe la plus avancée de l’Afrique occidentale, la région de Dakar, jadis région du Cap Vert jouit de l’enviable statut d’héberger la capitale économique et politique de notre pays. Historiquement, Dakar a toujours occupé une place stratégique et joué un rôle de premier plan dans la période pré coloniale comme coloniale qui ont fait de cette aire géographique, le témoin d’une riche histoire que nous partageons avec l’Afrique et le reste du monde.
En effet, l’objectif de notre présente rencontre est de permettre aux forces vives réunies dans cette salle, les élus, les membres du secteur privé et de la société civile, les représentants des associations de jeunes et de femmes, chefs de services, chefs religieux et coutumiers, partenaires techniques et financiers, d’examiner les problèmes de la région de Dakar en vue de leur trouver des solutions dans un horizon temporel approprié.
En plus d’être la capitale administrative et politique du Sénégal, Dakar est le siège d’une intense activité économique et sociale. En tant que pôle d’attraction et en raison de sa macrocéphalie par rapport au reste du pays, la région connaît de plus en plus des difficultés d’urbanisation liées à l’occupation anarchique de l’espace, au chômage des jeunes, aux problèmes d’encombrement, à la sécurité, à l’insalubrité, au déficit d’infrastructures et de services sociaux de base dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’eau et de l’assainissement, de l’énergie, du transport, etc.
Eh oui, les difficultés sont importantes et les défis à relever également.
Nous sommes ici pour les affronter courageusement de manière concertée et planifiée.
Tels sont le sens et la portée de ce Conseil interministériel de Développement.
Je dois dire que dans tous les secteurs, des programmes d’investissement hardis, chevillés à des politiques sectorielles sont en cours d’exécution. Les ministres concernés vous en feront tout à l’heure l’économie dans leurs secteurs respectifs.
Le gouvernement est donc là pour écouter tous les acteurs, de manière à bâtir un programme d’investissement cohérent et pertinent, pour inscrire la région de Dakar dans une dynamique irréversible d’émergence.
J’ai pu noter avec satisfaction que rien n’a été négligé pour créer les conditions d’une discussion directe, ouverte et franche sur les contraintes et les défis à relever.
Je n’en veux pour preuve que la forte mobilisation des populations, de leurs élus et des autorités administratives pour une organisation réussie du Conseil. Je remercie les populations de Rufisque et de la région de Dakar pour leur accueil chaleureux.
A cet égard, je voudrais saluer la bonne préparation et la coordination de l’organisation de ce Conseil ainsi que la qualité du rapport introductif réalisé grâce au travail rigoureux et aux efforts consentis depuis de longs mois, dans un bel élan de synergie et de générosité, par les chefs de services techniques, les élus, les chefs de projets et de programmes, les responsables d’ONG et le personnel de l’Agence régionale de Développement, sous la supervision rapprochée du Gouverneur de la région de Dakar et de ses collaborateurs, des Préfets et des Sous Préfets.
Je voudrais, à cet égard, exprimer à tous et à toutes, ma satisfaction et mes vives félicitations. Votre travail remarquable a permis, dans le cadre d’un exercice de planification stratégique, de mettre en évidence les potentialités et les atouts de la région et d’identifier les investissements pertinents, aptes à apporter les réponses idoines.
Nous allons les examiner en gardant à l’esprit la nécessité : 1. d’un bon ciblage des interventions prioritaires ; 2. et l’adoption d’une programmation pluriannuelle réaliste des investissements, soutenable financièrement, et bien articulée au Plan Sénégal Emergent.
Je souhaite que le conseil se déroule dans d’excellentes conditions et que ces conclusions soient à la hauteur de nos attentes.
Je donne, à présent, la parole au Secrétaire général du gouvernement pour préciser les modalités de déroulement des travaux.
Je vous remercie pour votre bien aimable attention.
Rufisque, le 19 juillet 2016
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement,Honorables Députés et membres du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Monsieur le Gouverneur, Mesdames, Messieurs les Préfets et Sous-préfets,
Monsieur le Président du Conseil Départemental de Rufisque,
Mesdames, Messieurs les Maires,
Mesdames, Messieurs les partenaires, représentants du secteur privé, des organisations paysannes, des associations de femmes, de jeunes et de la société civile,
Autorités religieuses et Coutumières,
Chères populations de Dakar,
Mesdames, Messieurs,
En lançant en 2012 le concept de conseil délocalisé de développement, Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République, a posé un acte majeur concernant un nouveau modèle de gouvernance et de prise de décision pour traiter les problématiques de développement.
En effet, les attentes et préoccupations des populations n’étaient souvent portées à la connaissance des autorités centrales, que par voix épistolaire, de rapports ou de comptes rendus ou à l’occasion de campagnes ou de tournées économiques souvent éloignées.
Aujourd’hui, c’est le Chef de l’Etat, le gouvernement, les directeurs et chefs de services centraux qui se déplacent dans les régions, dans une approche de proximité planifiée, pour dialoguer directement avec les populations et leurs élus pour mieux apprécier leurs difficultés et leurs attentes, afin d’y apporter des réponses appropriées. Il en résulte la prise en charge correcte au niveau national des programmes d’investissements des collectivités locales.
Cette nouvelle approche du Président de la République Macky Sall, cette rupture devrais-je dire, dans la façon d’adresser les questions de développement avec les populations, trouve sa source dans les enseignements tirés, notamment, de sa longue marche à travers le Sénégal entre 2009 et 2012. Le candidat d’alors, futur Chef de l’Etat, s’est en effet, rendu compte à cette occasion, que l’un des meilleurs moyens pour connaitre les difficultés du Sénégal des profondeurs et de leur trouver des solutions, c’est d’aller sur le terrain pour voir, écouter et discuter directement avec les concernés.
Le présent Conseil interministériel vient clôturer une série de rencontres engagées dans les 13 régions du Sénégal dont la première s’est tenue le 6 juin 2012 à Saint Louis. Cet exercice a donné lieu à des programmes d’investissements pluriannuels dont on peut à présent se réjouir du niveau de réalisation.
A la date du 31 août 2015, les besoins en matière d’investissements avaient été évalués à deux mille huit cent soixante douze milliards trente quatre millions (2 872 034 000 000) francs CFA. Ils ont été pris en charge à hauteur de 1 573 milliards de francs CFA à fin août 2015, soit un taux d’exécution de 55%.
Les niveaux d’exécution des investissements varient naturellement d’une région à l’autre avec 73% pour Saint Louis, 57% pour Kaolack, 73% pour Ziguinchor, 34% pour Fatick, 46% pour Tambacounda, 141% pour Matam, 78% pour Louga, 72% pour Kolda, 59% pour Diourbel, 72% pour Thiès, 20% pour Kédougou, 12% pour Kaffrine, 20% pour Sédhiou. Ces taux sont aujourd’hui largement dépassés et une nouvelle évaluation sera faite à fin août 2016.
J’évoquerai seulement quelques unes des réalisations de ces programmes d’investissements, en attendant de revenir sur un bilan plus détaillé pour les différentes régions.
En ce qui concerne l’agriculture, on note une progression des aménagements de 111.000 à 130.000 ha, avec un potentiel accru grâce à la réalisation de l’émissaire du Delta et ses adducteurs qui permettent d’irriguer plus de 36000 nouveaux ha. En matière d’acquisition d’équipements agricoles pour le monde rural, plus de cinquante-deux milliards (52 991 177 900) de francs CFA exactement ont été mobilisés entre 2012 et 2015.
Ce montant sera porté à 90 milliards de FCFA à fin 2017. Ces ressources ont permis l’acquisition par les producteurs de 14 690 unités de matériels de culture attelés, composés de 13 000 semoirs mono rang, 650 houes sine, 1040 houes occidentales, de 55 tracteurs de puissance 75-78 CV, de 350 tracteurs de 90-125 CV, 55 Offset 22 disques, 350 Offset 28 disques, 13 moissonneuses batteuses, 30 charrues à 4 socs réversibles etc.
Le soutien aux activités agropastorales, c’est aussi des parcs à vaccination, des forages pastoraux et des marchés pour le bétail à Birkilane (région de Kaffrine), Thillé Boubacar (région de Saint-Louis), Djiguinoum (région de Ziguinchor) et Séwékhaye (région de Thiès) pour un coût global de 420 000 000 de FCFA.
Les investissements en matière d’hydraulique ont donné lieu à un nouveau maillage du territoire et à une nouvelle carte de l’alimentation en eau potable dans les principaux centres urbains avec la réalisation de :
- dix-sept (17) forages et dix-sept (17) Châteaux d’eau ;
- deux (02) usines de traitement des eaux ;
- plus de 720 km d’extension de réseaux ;
- 53 000 branchements sociaux ;
- le renouvellement de 255 km de réseaux ;
Un programme d’assainissement des 10 villes que sont Dakar, Louga, Matam, Pikine, Rufisque, Saint-Louis, Tambacounda, Tivaouane, Touba, Ziguinchor, d’un coût global de 60 milliards de FCFA, est déjà lancé afin de renforcer l’offre d’ouvrages structurants.
A cela s’ajoutent :
- les investissements concernant les infrastructures scolaires avec 7674 salles déjà réalisées, 3 lycées construits (Bambey, Nguidjilone et Khombole), 3 lycées en cours d’achèvement, 89 collèges construits et 32 en cours dont 3 collèges franco arabe pour une enveloppe globale de 82,2 milliards FCFA ;
- la réalisation des infrastructures pédagogiques des Universités de Thiès, Saint Louis, Diourbel et Ziguinchor, l’ISEP de Diamniadio, les centres de formation de Dimaniadio et Diama, les lycées professionnels de Fatick et Sandiara ;
- la réhabilitation des stades Mawade Wade de Saint Louis, Caroline Faye de Mbour, Massène Sène de Fatick, Amadou Barry de Guédiawaye, de celui de Kolda déjà fonctionnels et ceux en cours au niveau de Alassane Djigo à Pikine, et Ngalandou Diouf à Rufisque ;
- les infrastructures de transport fluviomaritimes avec l’acquisition des bateaux Aguène et Diambogne, les entrepôts frigorifiques du port de Ziguinchor, le port de Ndakhonga à Fatick ;
- la construction des quais de pêche modernes à Soumbédioune, Yoff, Pointe Saréne et Ngaparou et des aires de transformation pour les femmes de Thiaroye sur Mer, Mbao, Ngoxou Mbacc et Fass-Boye ;
- les infrastructures communautaires avec les programmes du PNDL et de l’ADM ;
- le financement d’un programme de 17,5 milliards pour la gestion des déchets solides dans la région de Dakar, les communes de Kaolack, Tivaouane et Touba Mosquée ;
- la modernisation des cités religieuses.
- Les infrastructures routières ne sont pas en reste avec l’achèvement d’un linéaire de 965,9 km de routes revêtues et 2281 mètres linéaires (ml) de ponts, pour un coût total d’environ 238,847 milliards FCFA, entre 2012 et 2015. A cela s’ajoutent d’autres projets en cours de réalisation pour un linéaire de 810,8 km de routes, et 550 ml de ponts, pour un coût global de 815,508 milliards de FCFA et l’Autoroute Ila Touba de 113 km, pour un montant de plus de 460 milliards FCFA.
S’agissant des pistes rurales, 2007 km ont été réalisés depuis 2012, pour un coût de 17,5 milliards FCFA.
Aujourd’hui, le nombre de villages électrifiés est passé de 1648 à 2840, et la population ayant accès à l’électricité en milieu rural est passée de 1 700 000 à 2 160 000 personnes. Ainsi, le taux d’électrification rurale est passé de 24 % en 2012 à 31,5% en 2016.
A ce jour 110 milliards FCFA ont été mobilisés pour électrifier 1400 villages entre 2016 et 2017 dans le cadre du Programme d’Urgence d’Electrification Rurale.
Le PUDC est en train d’amplifier toutes ces réalisations au profit du monde rural avec la réalisation de :
- 35 km de pistes déjà réceptionnés, 787 km de pistes en cours de réalisation et plus 1000 km en cours de lancement ;
- 114 forages réalisés, 68 châteaux d’eau achevés et 1949 km de réseau ;
- la fabrication en cours de 24900 poteaux et la finalisation des études techniques pour l’électrification de 406 villages avec des projets en instance de démarrage.
- 314 équipements en cours d’installation et 3569 en cours de fabrication, pour le matériel d’allègement des travaux des femmes ;
Les populations de la ville de Dakar, qui bénéficient aussi d’une partie de ces investissements structurants, puisque nous sommes dans un processus d’investissement continu depuis 2012, souhaitent elles aussi, avec raison, une prise en compte adéquate de leurs préoccupations spécifiques.
C’est ce qui justifie nos échanges d’aujourd’hui ; échanges que nous souhaitons franc et direct pour dégager ensemble un consensus sur un programme d’investissements sur le court, moyen et long termes, répondant aux attentes des populations.
Le gouvernement s’est prêté à cet exercice avec un engagement résolu depuis le conseil délocalisé de Saint-Louis jusqu’à celui de Dakar qui se tient aujourd’hui à Rufisque, ville emblématique, dont d’illustres fils ont marqué de leur empreinte, l’histoire politique, économique, culturelle et religieuse du Sénégal et de l’Afrique. Je peux citer Ngalandou DIOUF, 1er élu africain en 1909 au Conseil Général du Sénégal, le professeur Abdoulaye Sadji, le Ministre Alioune Badara Mbengue, le médecin Thianar Ndoye, le député Mbaye Jacques Diop, l’éminent Chef religieux El Hadji Ibrahima Sakho et tant d’autres encore.
Nous rendons donc grâce à Dieu de nous avoir permis de relever jusqu’ici le défi de l’organisation du Conseil Interministériel et du conseil des Ministres dans toutes les régions visitées. Je suis convaincu que la région de Dakar, la dernière mais pas la moindre ne sera pas en reste.
Située à la pointe la plus avancée de l’Afrique occidentale, la région de Dakar, jadis région du Cap Vert jouit de l’enviable statut d’héberger la capitale économique et politique de notre pays. Historiquement, Dakar a toujours occupé une place stratégique et joué un rôle de premier plan dans la période pré coloniale comme coloniale qui ont fait de cette aire géographique, le témoin d’une riche histoire que nous partageons avec l’Afrique et le reste du monde.
En effet, l’objectif de notre présente rencontre est de permettre aux forces vives réunies dans cette salle, les élus, les membres du secteur privé et de la société civile, les représentants des associations de jeunes et de femmes, chefs de services, chefs religieux et coutumiers, partenaires techniques et financiers, d’examiner les problèmes de la région de Dakar en vue de leur trouver des solutions dans un horizon temporel approprié.
En plus d’être la capitale administrative et politique du Sénégal, Dakar est le siège d’une intense activité économique et sociale. En tant que pôle d’attraction et en raison de sa macrocéphalie par rapport au reste du pays, la région connaît de plus en plus des difficultés d’urbanisation liées à l’occupation anarchique de l’espace, au chômage des jeunes, aux problèmes d’encombrement, à la sécurité, à l’insalubrité, au déficit d’infrastructures et de services sociaux de base dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’eau et de l’assainissement, de l’énergie, du transport, etc.
Eh oui, les difficultés sont importantes et les défis à relever également.
Nous sommes ici pour les affronter courageusement de manière concertée et planifiée.
Tels sont le sens et la portée de ce Conseil interministériel de Développement.
Je dois dire que dans tous les secteurs, des programmes d’investissement hardis, chevillés à des politiques sectorielles sont en cours d’exécution. Les ministres concernés vous en feront tout à l’heure l’économie dans leurs secteurs respectifs.
Le gouvernement est donc là pour écouter tous les acteurs, de manière à bâtir un programme d’investissement cohérent et pertinent, pour inscrire la région de Dakar dans une dynamique irréversible d’émergence.
J’ai pu noter avec satisfaction que rien n’a été négligé pour créer les conditions d’une discussion directe, ouverte et franche sur les contraintes et les défis à relever.
Je n’en veux pour preuve que la forte mobilisation des populations, de leurs élus et des autorités administratives pour une organisation réussie du Conseil. Je remercie les populations de Rufisque et de la région de Dakar pour leur accueil chaleureux.
A cet égard, je voudrais saluer la bonne préparation et la coordination de l’organisation de ce Conseil ainsi que la qualité du rapport introductif réalisé grâce au travail rigoureux et aux efforts consentis depuis de longs mois, dans un bel élan de synergie et de générosité, par les chefs de services techniques, les élus, les chefs de projets et de programmes, les responsables d’ONG et le personnel de l’Agence régionale de Développement, sous la supervision rapprochée du Gouverneur de la région de Dakar et de ses collaborateurs, des Préfets et des Sous Préfets.
Je voudrais, à cet égard, exprimer à tous et à toutes, ma satisfaction et mes vives félicitations. Votre travail remarquable a permis, dans le cadre d’un exercice de planification stratégique, de mettre en évidence les potentialités et les atouts de la région et d’identifier les investissements pertinents, aptes à apporter les réponses idoines.
Nous allons les examiner en gardant à l’esprit la nécessité : 1. d’un bon ciblage des interventions prioritaires ; 2. et l’adoption d’une programmation pluriannuelle réaliste des investissements, soutenable financièrement, et bien articulée au Plan Sénégal Emergent.
Je souhaite que le conseil se déroule dans d’excellentes conditions et que ces conclusions soient à la hauteur de nos attentes.
Je donne, à présent, la parole au Secrétaire général du gouvernement pour préciser les modalités de déroulement des travaux.
Je vous remercie pour votre bien aimable attention.
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