L'ancien Premier ministre Souleymane N'déné N'diaye a lors de son intervention à une conférence organisée par l'école IAM, donné sa position par rapport à la transhumance. Selon Me Ndiaye : "je rejette et bannis la transhumance, car elle fait partie des comportements qui discréditent aujourd'hui les acteurs politiques. C'est l'un des défauts de notre vie politique. Je ne ferais jamais l'apologie de la transhumance. Quelqu'un qui quitte le parti au pouvoir pour rejoindre l'opposition, n'est pas taxé de transhumant. Un simple citoyen qui change d'allégeance politique n'est pas taxé de transhumant. Un transhumant en politique est celui qui n'est qu'aux côtés du pouvoir. Ce comportement est à décrier, car le transhumant véhicule un manque de volonté politique de franchise et c'est un opportuniste politique. Il vend son âme pour de l'argent et tout ce qui l'intéresse c'est avoir un siège au pouvoir pour ses intérêts strictement personnels.
On a assez vu des hommes politiques qui étaient toujours aux services de Me Abdoulaye Wade et Karim Wade avec sa génération du Concret et après la défaite, ces mêmes personnes font comme si elles étaient frappées d'amnésie ou d'oubli historique. Ou des gens qui sont d'éternels transhumants politiques qui ne cherchent qu'à être récupérés par le pouvoir afin d'avoir des privilèges. L'apologie de la transhumance politique ne fait qu'asphyxier notre démocratie"
"Je l'ai dit et je le répète, le procès de Karim Wade n'a pas été juste"
Dans une conférence animée à l'Institut Africain de Management (IAM), l'ancien premier ministre Souleymane N'déné N'diaye est revenu sur le procès de Karim Wade.Parlant de son départ du PDS, Souleymane N'déné est revenu sur les conditions du choix du candidat devant représenter le parti aux prochaines élections.
Pour cela, il déclare : "je n'ai jamais été contre le choix sur Karim Wade, c'est la manière avec laquelle il a été choisi qui ne m'a pas plu. Au contraire, je l'ai soutenu et je le soutiens toujours contre le procès sur l'enrichissement illicite et je persiste et signe que ce procès n'est pas équitable ni juste. C'est pas sa personne qui est mise en cause, mais un mode de fonctionnement, une stratégie de dévolution monarchique familiale du PDS enclenchée depuis longtemps qu'Idrissa Seck n'a pas accepté, Macky Sall n'a pas accepté, que le président Pape Diop n'a pas accepté, Aïda M'bodj, Modou Diagne Fada entre autres..."
Pour revenir sur son départ, l'ancien PM souligne : "Je ne suis plus au PDS, mais je garde d'excellents rapports avec mes amis et camarades. Je me suis nourri de la pensée libérale et jamais je n'oublierai ce que le président Wade a fait pour nous et pour le Sénégal."
Dakaractu
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