lesoleil.sn 23 Déc 2017
Le
monde culturel de la ville de Saint-Louis est plongé dans la tristesse, avec la
mort accidentelle, hier, du musicien Khabane Thiam. Membre du quartet Ndar afro
jazz, il revenait avec son groupe de la 10ème édition du Fesnac à Louga.
Khabane
Thiam faisait partie du paysage culturel de la ville avec ses 60 années
révolues. Lui, frère de Guilla Thiam, ancien Dg de la Rts, a fait ses études en
France avant de s’installer à Saint-Louis. Dans sa vie, il a œuvré également
sans relâche à la promotion des jeunes talents au niveau de la ville.
Dans
ses interviews avec la presse, il rappelait son amour pour le jazz qui date de
longtemps. En effet, soulignait-il, Saint-Louis a toujours été une ville
fortement imprégnée de jazz et « nous voyions nos aînés jouer des instruments
comme la contrebasse qu’on ne voit plus d’ailleurs ici ».
Le
défunt confiait avoir commencé la musique très jeune et partageait son premier
orchestre avec Kabou Gueye (maintenant dans la production), compagnon musical
de Youssou Ndour.
Khabane Thiam a fait une formation à l’Ecole normale où il est sorti major avant d’être envoyé au Conservatoire de Versailles dans le cadre de la formation pour la relève de l’assistance technique. « Malheureusement, à mon retour, je peinais à intégrer les structures étatiques et je suis rentré à Dakar pour faire ce que je sais faire le plus: jouer du jazz », disait-il.
Khabane Thiam a fait une formation à l’Ecole normale où il est sorti major avant d’être envoyé au Conservatoire de Versailles dans le cadre de la formation pour la relève de l’assistance technique. « Malheureusement, à mon retour, je peinais à intégrer les structures étatiques et je suis rentré à Dakar pour faire ce que je sais faire le plus: jouer du jazz », disait-il.
Le
journaliste Mbagnick Kharachi Diagne, témoignant sur Khabane Thiam son ami
d’enfance, retient sa dextérité devant la guitare solo, et plus tard le piano.
Pour le chef du Bureau régional du «Soleil», avec la disparition de Khabane
Thiam, Saint-Louis perd un professionnel aguerri, qui toute sa vie a marqué les
artistes locaux. En effet, confie M. Diagne, « Khabane est prof de musique et a
appris à beaucoup d’artistes la manière de lire les partitions, avec les
solfèges et les différentes clés ». A sa femme Soukheina Khalil, plasticienne
de talent, et ses enfants, dont l’une est romancière, nous présentons nos
condoléances attristées.
A. M. NDAW
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire