Meurtre à Rufisque : le véritable mobile de la mort Saliou Sidibé…
Le mobile du meurtre de Saliou Sidibé, tué à Rufisque
par le sieur Oumar Dia, n’est pas lié à une histoire de la langue contrairement
à ce qu’a avancé le journal L’Observateur dans son édition du mardi 1er aout
2017 sous le titre : « ’Oumar Dia a tué son colocataire parce qu’il a parlé le
wolof… »’.
Cet article, repris par beaucoup de sites en ligne, a
entrainé beaucoup de dérapages sur les forums et les réseaux sociaux.
En se rapprochant de la famille d’Oumar Dia, un
Sénégalais d’origine mauritanienne du village de Monguel plus exactement, on
apprend davantage sur les raisons de l’altercation fatale.
Selon Hawa Ba, la tante d’Oumar Dia, le mobile de la
mort de Saliou Sidibé n’est pas lié au fait que le présumé meurtrier n’accepte
pas que les gens parlent wolof chez lui. Même si elle reconnait qu’auparavant,
Oumar Dia a demandé à Sadio Sidibé de ne s’adresser pas aux enfants de son
grand-frère dans la langue wolof.
Cette fois-ci, le mobile de la dispute fatale est lié
à un problème de branchement téléphonique dans le salon où dormait le sieur
Dia.
Oumar dia qui voulait dormir dans le salon a demandé
qu’on éteigne le poste téléviseur. Et il y a eu altercation entre les deux
hommes en dehors de la maison.
Cet émigré sénégalais en Angola a tabassé le jeune
guinéen qui a été hospitalisé pendant 10 jours avant de rendre finalement
l’âme.
Décédé mercredi dernier, Saliou Sidibé a été enterré
le vendredi après une autopsie.
Saliou Sidibé n’est pas locataire, mais il est adopté
dans la famille, car il a perdu ses parents.
Oumar dia est actuellement entre les mains de la police
à Dakar.
Cette information devrait être traitée avec beaucoup
de prudence, car sur les réseaux sociaux, un débat aux relents ethniques a pris
naissance. Et il peut avoir des conséquences fâcheuses.
Le Sénégal est un havre de paix. Et à l’ère du 3e millénaire,
la problématique des langues nationales doit être abordée avec beaucoup de
prudence.
PHENOMENE BIZARRE A SEBIKOTANE
Un trou d'environ 30m de longueur avec une profondeur qui varie de 2 à 10.
L'endroit se situe à moins de 200m au nord l'autoroute à péage et au sud du
quartier de KIP KIP, n'est ni sûr ni sécurisé. Le danger y est permanent.
Explique l’internaute ALassane Ciss. Il explique qu’une équipe de la DPC
Direction de la protection civile doit envoyer une équipe sur place pour
déterminer la nature de ce phénomène et nous édifier sur ses causes.
Affaire à suivre………………..
Affaire à suivre………………..
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