Le procureur vient de requérir 3 mois avec sursis pour Kémi Séba. Le
célèbre activiste a, selon notre source, regretté son geste.
Parrallèlement, le parquet a requis la relaxe pure pour Benghaleb Sow,
autre compagnon de lutte de Séba. Par ailleurs, la BCEAO, qui s’est
constituée en partie civile, demande le franc symbolique.
Pour
rappel, Kémi Séba a été interpellé, le 25 Août dernier, suite à une
plainte de la Banque centrale pour avoir brûlé un billet de 5.000 francs
CFA lors d’une manifestation contre le franc CFA.
VIDEO
jeudi 31 août 2017
mercredi 30 août 2017
Me El hadji Diouf :
" Il ne peut être jugé au Sénégal parce qu'il n'a rien fait. Ce sont les insulteurs qui sont insultés ! "
Me El hadji Diouf est un avocat à part. Venu à l'aéroport Léopold Sédar Senghor pour se constituer en avocat de Assane Diouf, le tonitruant avocat Me El hadji Diouf n'a pas mâché ses mots. Selon Me El hadji Diouf : " il y'a beaucoup de brouhaha et de manipulation dans ce dossier. Je vois que Assane Diouf les a poussés à l'affolement. Il n'a ni tué ni vendu de la drogue. Il a insulté, a-t-on dit. Combien de fois, moi, El hadji Diouf, on m'a insulté. On m'a insulté de mère et de père. Ce régime a des insulteurs. Ce sont les insulteurs qui sont insultés. Ahmed Suzanne Kamara m'a insulté de mère devant le président de l'assemblée nationale, Moustapha Niasse. Assane n'a rien fait, on doit le laisser rentrer chez lui"
dakaractu
Boubacar Boris Diop : « les intérêts de la France n’ont jamais été mieux servis qu’avec Macky Sall »
L’écrivain Boubacar Boris Diop prend la défense de Kémi Séba, arrêté et jugé en ce moment, pour avoir brûlé un billet de banque Cfa. Dans un entretien accordé à Seneweb le philosophe pense le délit pour lequel l’activiste est poursuivi n’est qu’un prétexte pour lui faire payer son engagement contre certains intérêts français en Afrique.
« Ce militant politique a été arrêté non pas à cause d’un billet de banque brûlé mais bien parce qu’il s’attaque depuis quelques années à la Françafrique. Ce faisant, il a franchi une ligne rouge et ça, ça se paie. On l’attendait au tournant. », a déclaré Boris Diop. Qui ajoute: « Nous sommes trop nombreux au Sénégal- politiciens, intellectuels, artistes- à faire comme si la France nous est aussi lointaine et indifférente que la Slovénie ou l’Islande. C’est bizarre de penser de la sorte quand on sait de quel poids elle pèse dans les choix de nos dirigeants, des choix qui affectent négativement la vie de nos populations. »mardi 29 août 2017
Le verdict dans l'affaire Kemi Seba vient de tomber
Il est accusé par la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest
(BCEAO) d'avoir brûlé un billet de 5000 francs CFA la semaine dernière.
.dakarmatin.
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lundi 28 août 2017
samedi 26 août 2017
Il faut supprimer le baccalauréat au Sénégal
dakaractu
Mamadou Sy Tounkara
Les faibles résultats et les infractions pénales liés
au baccalauréat 2017 doivent nous rappeler que ce diplôme a fait son temps et
est inadapté à nos réalités.
Le baccalauréat est le diplôme qui, en France, sanctionne la fin des études du cycle secondaire. Son ancêtre date du 13e siècle avec l’Université de Paris. Le nom serait une altération du bas-latin « bachalariatus » qui désigne un rang de débutant dans la chevalerie ou dans la hiérarchie religieuse et universitaire au Moyen-Âge. Napoléon introduira une réforme en 1808 (huit ans avant le début de la colonisation au Sénégal) qui lui donne ses contours actuels. Il était uniquement réservé aux garçons de la Bourgeoisie et n’a été largement ouvert aux filles qu’en 1924. La France l’introduit dans ses colonies à la fin de la Seconde Guerre en 1945 avec l’appellation Brevet de capacité colonial qui devait s’obtenir en deux parties (en Première et en Terminale).
A l’indépendance, nous avons embrassé ce diplôme médiéval et colonial en lui donnant le nom et le contenu de ceux du colonisateur. Cent-quarante-quatre ans de colonisation (1816-1960) sont largement suffisants pour fabriquer des complexés qui pensent et réfléchissent uniquement par et pour le colonisateur.
Trois évidences nous interpellent. La première est que ceux qui obtiennent le baccalauréat sénégalais ont des niveaux toujours plus faibles en langue, en culture générale et en sciences ; la seconde est que le taux réussite baisse d’année en année (36 en 2016 et 31% en 2017 pour ne prendre que les deux dernières années) ; et la troisième est que le diplôme ne s’obtient plus que par la fraude et la tricherie organisées. Quarante-deux personnes sont présentement devant le juge pour réponde de ces délits.
A l’évidence, ce diplôme colonial qui doit ouvrir la porte à l’enseignement supérieur, a fait son temps et doit tout simplement disparaitre et, avec lui, tout le système scolaire et universitaire hérité de la colonisation qui n’a jamais eu d’autre but que de faire de nous de bons colonisés, méprisant leur propre culture et servant les intérêts exclusifs du colonisateur.
En lieu et place du baccalauréat colonial qui nous prépare, dans une langue qui n’est pas la nôtre, à parler beaucoup et agir très peu, nous pouvons innover avec un diplôme qui assure une qualification et un métier véritables. Nous attaquerions ainsi la déperdition scolaire, le chômage, la sous-productivité et l’échec social de manière précoce et efficace. Beaucoup d’énergies dormantes s’en trouveraient libérées par la stimulation des vocations ; la créativité et l’inventivité s’en porteraient mieux ; bref, le vrai génie sénégalais serait enfin réveillé.
Le baccalauréat est le diplôme qui, en France, sanctionne la fin des études du cycle secondaire. Son ancêtre date du 13e siècle avec l’Université de Paris. Le nom serait une altération du bas-latin « bachalariatus » qui désigne un rang de débutant dans la chevalerie ou dans la hiérarchie religieuse et universitaire au Moyen-Âge. Napoléon introduira une réforme en 1808 (huit ans avant le début de la colonisation au Sénégal) qui lui donne ses contours actuels. Il était uniquement réservé aux garçons de la Bourgeoisie et n’a été largement ouvert aux filles qu’en 1924. La France l’introduit dans ses colonies à la fin de la Seconde Guerre en 1945 avec l’appellation Brevet de capacité colonial qui devait s’obtenir en deux parties (en Première et en Terminale).
A l’indépendance, nous avons embrassé ce diplôme médiéval et colonial en lui donnant le nom et le contenu de ceux du colonisateur. Cent-quarante-quatre ans de colonisation (1816-1960) sont largement suffisants pour fabriquer des complexés qui pensent et réfléchissent uniquement par et pour le colonisateur.
Trois évidences nous interpellent. La première est que ceux qui obtiennent le baccalauréat sénégalais ont des niveaux toujours plus faibles en langue, en culture générale et en sciences ; la seconde est que le taux réussite baisse d’année en année (36 en 2016 et 31% en 2017 pour ne prendre que les deux dernières années) ; et la troisième est que le diplôme ne s’obtient plus que par la fraude et la tricherie organisées. Quarante-deux personnes sont présentement devant le juge pour réponde de ces délits.
A l’évidence, ce diplôme colonial qui doit ouvrir la porte à l’enseignement supérieur, a fait son temps et doit tout simplement disparaitre et, avec lui, tout le système scolaire et universitaire hérité de la colonisation qui n’a jamais eu d’autre but que de faire de nous de bons colonisés, méprisant leur propre culture et servant les intérêts exclusifs du colonisateur.
En lieu et place du baccalauréat colonial qui nous prépare, dans une langue qui n’est pas la nôtre, à parler beaucoup et agir très peu, nous pouvons innover avec un diplôme qui assure une qualification et un métier véritables. Nous attaquerions ainsi la déperdition scolaire, le chômage, la sous-productivité et l’échec social de manière précoce et efficace. Beaucoup d’énergies dormantes s’en trouveraient libérées par la stimulation des vocations ; la créativité et l’inventivité s’en porteraient mieux ; bref, le vrai génie sénégalais serait enfin réveillé.
vendredi 25 août 2017
KEMI SEBA: " LA BCEAO PORTE PLAINTE POUR LE BILLET COLONIAL QUE J'AI BRÛLÉ
Par-delà l’arrestation de Kémi
Séba : Le revers de la pièce de théâtre autour du F CFA
Baptisée, dans un délire paternaliste Colonie
financière d’Afrique (Cfa) à sa création, la monnaie est rebaptisée Communauté
financière d’Afrique par commodité linguistique et diplomatique pour occulter
le fait néo-colonial qui devait s’attacher à l’attribut de souveraineté devant
coller à la dignité d’Etat indépendant.
Pendant près de 70 ans, une partie de l’Afrique a subi les revers du F Cfa sans broncher. Subitement, la résistance s’organise.
Ainsi, l’activiste multi-récidiviste-dans le sens de la défense de ses idées panafricanistes, Kémi Séba est arrêté pour avoir déchiré un billet de 5 000 F Cfa. Il a violé la loi. Dont acte !
Cependant, cette arrestation survient dans un contexte où un débat sur une probable dévaluation du F Cfa, pour ce qui concerne la CEMAC, anime la gazette. Il s’agirait d’une surévaluation, qui ne présente pas que des avantages, pour la zone UEMOA.
Aucune voix officielle, venant d’un gouvernement africain, ne daigne rassurer son peuple, comme si les ordres devaient venir de l’autre rive de la Méditerranée et uniquement de ce côté-ci du monde mondialisé.
Pas plus tard que la semaine passée, le Fmi a publié un communiqué pour écarter toute perspective de dévaluation de cette monnaie.
Qu’à cela ne tienne, à l’heure des méga-zones économiques, même les chefs d’Etat africains parmi les plus « franco-feel », comme Idriss Déby, n’usent plus de langue de bois pour préconiser une réforme des politiques monétaires. Cela, d’autant plus que certaines clauses de coopération du Franc CFA sont désuètes et contre-productives.
« Il y a aujourd'hui le F CFA qui est garanti par le Trésor français. Mais cette monnaie-là, elle est africaine. C'est notre monnaie à nous. Il faut maintenant que réellement dans les faits, que cette monnaie soit la nôtre pour que nous puissions, le moment venu, faire de cette monnaie une monnaie convertible et une monnaie qui permet à tous ces pays qui utilisent encore le FCFA de se développer. Je crois que c'est une décision courageuse que nos amis français doivent prendre », a récemment souligné le Président tchadien.
Kaku Nubukpo, co-auteur dudit livre, directeur de la Francophonie économique et numérique à l’Organisation Internationale de la Francophonie, ancien ministre de la Prospective du Togo, a été reçu à l’émission « Intelligence économique » sur France 24, ce mois d’août. Le Togolais a informé que les trois premiers partenaires commerciaux de la France en Afrique sont le Nigeria, l’Angola et l’Afrique du Sud. Et aucun de ces pays n’utilise le F Cfa. Autre inconvénient, les échanges entre les économies de la Zone F sont très faibles, 15%. Pour l’Union européenne, c’est 60 %. « A part la Côte d’Ivoire qui a la manne du cacao, toutes les balances commerciales de la Zone F sont déficitaires », ajoute-t-il. A l’en croire, cette situation a des répercussions négatives sur le financement des économies puisque les taux d’intérêt imposés par les banques sont au-delà de 10 %, tandis que dans la zone euro ledit taux est de 1 %.
Soupçonné de manœuvrer pour une nouvelle dévaluation du F Cfa, pour avoir eu des échanges jusqu’ici secrets avec les président Sall et Ouattara sur l’avenir de cette monnaie au lendemain de son élection, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron n’a pas encore publiquement évoqué l’affaire.
Qu’à cela ne tienne, ce débat afférent à l’avenir du Cfa n’est plus tabou, y compris dans les cercles officiels en Afrique.
Même le F français a fait sa mue avec l’entrée en vigueur de l’euro. Il se dit que le débat, plusieurs fois remis à Pâques et la Trinité, sur la création de la monnaie de CEDEAO ne serait qu’un trompe-l’œil destiné à éviter la vraie question qui fâche.
Le tout est de savoir, en définitive, quelle sera l’attitude des dirigeants africains conservateurs et aux idées « arrimées à l’euro» si l’écrasante majorité des populations se rendent compte que la farce est de mauvais « coût » et qu’elle a trop duré.
Pendant près de 70 ans, une partie de l’Afrique a subi les revers du F Cfa sans broncher. Subitement, la résistance s’organise.
Ainsi, l’activiste multi-récidiviste-dans le sens de la défense de ses idées panafricanistes, Kémi Séba est arrêté pour avoir déchiré un billet de 5 000 F Cfa. Il a violé la loi. Dont acte !
Cependant, cette arrestation survient dans un contexte où un débat sur une probable dévaluation du F Cfa, pour ce qui concerne la CEMAC, anime la gazette. Il s’agirait d’une surévaluation, qui ne présente pas que des avantages, pour la zone UEMOA.
Aucune voix officielle, venant d’un gouvernement africain, ne daigne rassurer son peuple, comme si les ordres devaient venir de l’autre rive de la Méditerranée et uniquement de ce côté-ci du monde mondialisé.
Pas plus tard que la semaine passée, le Fmi a publié un communiqué pour écarter toute perspective de dévaluation de cette monnaie.
Qu’à cela ne tienne, à l’heure des méga-zones économiques, même les chefs d’Etat africains parmi les plus « franco-feel », comme Idriss Déby, n’usent plus de langue de bois pour préconiser une réforme des politiques monétaires. Cela, d’autant plus que certaines clauses de coopération du Franc CFA sont désuètes et contre-productives.
« Il y a aujourd'hui le F CFA qui est garanti par le Trésor français. Mais cette monnaie-là, elle est africaine. C'est notre monnaie à nous. Il faut maintenant que réellement dans les faits, que cette monnaie soit la nôtre pour que nous puissions, le moment venu, faire de cette monnaie une monnaie convertible et une monnaie qui permet à tous ces pays qui utilisent encore le FCFA de se développer. Je crois que c'est une décision courageuse que nos amis français doivent prendre », a récemment souligné le Président tchadien.
Kaku Nubukpo, co-auteur dudit livre, directeur de la Francophonie économique et numérique à l’Organisation Internationale de la Francophonie, ancien ministre de la Prospective du Togo, a été reçu à l’émission « Intelligence économique » sur France 24, ce mois d’août. Le Togolais a informé que les trois premiers partenaires commerciaux de la France en Afrique sont le Nigeria, l’Angola et l’Afrique du Sud. Et aucun de ces pays n’utilise le F Cfa. Autre inconvénient, les échanges entre les économies de la Zone F sont très faibles, 15%. Pour l’Union européenne, c’est 60 %. « A part la Côte d’Ivoire qui a la manne du cacao, toutes les balances commerciales de la Zone F sont déficitaires », ajoute-t-il. A l’en croire, cette situation a des répercussions négatives sur le financement des économies puisque les taux d’intérêt imposés par les banques sont au-delà de 10 %, tandis que dans la zone euro ledit taux est de 1 %.
Soupçonné de manœuvrer pour une nouvelle dévaluation du F Cfa, pour avoir eu des échanges jusqu’ici secrets avec les président Sall et Ouattara sur l’avenir de cette monnaie au lendemain de son élection, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron n’a pas encore publiquement évoqué l’affaire.
Qu’à cela ne tienne, ce débat afférent à l’avenir du Cfa n’est plus tabou, y compris dans les cercles officiels en Afrique.
Même le F français a fait sa mue avec l’entrée en vigueur de l’euro. Il se dit que le débat, plusieurs fois remis à Pâques et la Trinité, sur la création de la monnaie de CEDEAO ne serait qu’un trompe-l’œil destiné à éviter la vraie question qui fâche.
Le tout est de savoir, en définitive, quelle sera l’attitude des dirigeants africains conservateurs et aux idées « arrimées à l’euro» si l’écrasante majorité des populations se rendent compte que la farce est de mauvais « coût » et qu’elle a trop duré.
Dakaractu
FRANC CFA : " LA BCEAO PORTE
PLAINTE POUR LE BILLET COLONIAL QUE J'AI BRÛLÉ
Kemi Seba : « Je savais qu'en effectuant cet acte purement symbolique, la BCEAO (Banque Centrale des États d'Afrique de l'Ouest), sans doute sur commande de la BANQUE DE FRANCE, engagerait une procédure visant à me mettre en prison. Je le savais, et je suis prêt à en payer le prix du PLUS PROFOND DE MON ÂME.
Bien que chroniqueur géopolitique TV sur Vox Africa, je suis LOIN d'être riche, et en brûlant ce billet, je savais aussi que je privais mes proches ainsi que moi même de ce que j'aurais pu acheter avec ce dernier.
Je tiens à préciser que j'ai agi SEUL, et que le frère qui m'a passé le briquet n'était pas au courant de mon projet de brûler le billet et donc ne pourra être accusé de complicité. Personne sauf moi, ne savait que j'allais commettre ce acte.
Le FRANC CFA est un scandale économico-politique d'ordre COLONIAL qui tue notre peuple. Au nom de nos ancêtres, je ne peux pas me taire quand je vois les nôtres se faire dépouiller (aussi bien par l'oligarchie française que par nos élites africaines qui trahissent leur mission). Si pour placer ce combat contre le FRANC CFA au centre des débats (comme nous avons su le faire de manière historique cette année), je dois être privé de ma famille que j'aime éperdument, de mes frères et soeurs d'Urgences Panafricanistes, ou encore des nombreux frères et soeurs qui nous aiment, je le ferai sans hésiter. Car la souveraineté est le combat de notre génération. Et elle mérite que l'on puisse se sacrifier pour elle.
Je précise que la BCEAO, plutôt que de vouloir me crucifier, aurait dû être la 1ère à écouter les aspirations du peuple et à chercher à bannir le Franc Cfa. Au lieu de cela, elle cherche à faire incarcérer quelqu'un qui combat cette monnaie de gorille.
Kemi Seba : « Je savais qu'en effectuant cet acte purement symbolique, la BCEAO (Banque Centrale des États d'Afrique de l'Ouest), sans doute sur commande de la BANQUE DE FRANCE, engagerait une procédure visant à me mettre en prison. Je le savais, et je suis prêt à en payer le prix du PLUS PROFOND DE MON ÂME.
Bien que chroniqueur géopolitique TV sur Vox Africa, je suis LOIN d'être riche, et en brûlant ce billet, je savais aussi que je privais mes proches ainsi que moi même de ce que j'aurais pu acheter avec ce dernier.
Je tiens à préciser que j'ai agi SEUL, et que le frère qui m'a passé le briquet n'était pas au courant de mon projet de brûler le billet et donc ne pourra être accusé de complicité. Personne sauf moi, ne savait que j'allais commettre ce acte.
Le FRANC CFA est un scandale économico-politique d'ordre COLONIAL qui tue notre peuple. Au nom de nos ancêtres, je ne peux pas me taire quand je vois les nôtres se faire dépouiller (aussi bien par l'oligarchie française que par nos élites africaines qui trahissent leur mission). Si pour placer ce combat contre le FRANC CFA au centre des débats (comme nous avons su le faire de manière historique cette année), je dois être privé de ma famille que j'aime éperdument, de mes frères et soeurs d'Urgences Panafricanistes, ou encore des nombreux frères et soeurs qui nous aiment, je le ferai sans hésiter. Car la souveraineté est le combat de notre génération. Et elle mérite que l'on puisse se sacrifier pour elle.
Je précise que la BCEAO, plutôt que de vouloir me crucifier, aurait dû être la 1ère à écouter les aspirations du peuple et à chercher à bannir le Franc Cfa. Au lieu de cela, elle cherche à faire incarcérer quelqu'un qui combat cette monnaie de gorille.
Fête de Tabaski: les salaires des fonctionnaires payés demain
C'est une bonne nouvelle pour les
pères de familles qui ne comptent pour la plupart que sur le salaire
pour s’acquitter des dépenses pour la fête de Tabaski. Le ministère de
l’Economie, des Finances et du Plan informe tous les fonctionnaires que
les salaires du mois d’Août seront virés à partir du vendredi 25 Août en
perspective de la Tabaski. A en croire nos confrères de L'as, les
retraités peuvent aussi afficher le sourire. Car, le paiement des
pensions du mois d’Août démarre aujourd’hui à partir de 08 heures..
Dakarmatin
Dakarmatin
jeudi 24 août 2017
mercredi 23 août 2017
Assane Diouf
Des jeunes sénégalais vivant aux
Etats-Unis débourse 3 millions pour payer un avocat à Assane Diouf
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"L'insulteur
du web", a été transféré à la prison d'Oaklade depuis vendredi. Assane
Diouf risque la déportation comme 90% des personnes enfermées dans ce milieu
carcéral. Mais ses compatriotes vivant aux Etats-Unis ne l'ont pas encore
abandonné, ils ont déboursé pas moins de 5000 dollars pour tirer d'affaire le
détracteur de Macky Sall.
Dans l'antichambre de la déportation, Assane Diouf ne peut plus compter
que sur un incroyable retournement de situation pour éviter le billet retour
forcé vers le Sénégal. De jeunes sénégalais vivants aux Etats-Unis ont décidé
de forcer le destin en lui trouvant un avocat pour défendre son
cas.
D'après les sources de L'As, il faudrait au minimum casquer la somme de 15 000 dollars (environs 8 millions Fcfa) pour trouver un bon avocat à même de sortir Assane de ce problème. Ce n'est pas une mince affaire de trouver une somme pareille au pays de l'Oncle Sam, en un si peu de temps. Mais les soutiens de "l'insulteur" ont pu réunir 5000 dollars (environs 3 millions Fcfa) pour se trouver un avocat. Selon toujours les sources du journal qui sont basées aux Usa, si la robe noire a accepté de prendre la somme dérisoire, c'est parce qu'il sait que le cas du client est désespéré. Livré aux services de l'immigration américaine par le Fbi, "l'insulteur du web" séjourne depuis vendredi à la prison d'Oaklade. La faute à une lettre adressée à l'administration américaine par le ministre de l'Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, pour l'ouverture d'une enquête contre Assane Diouf pour apologie du terrorisme. Et comme Diouf n'avait aucun document d'identification recevable par les services de l'émigration, la voie vers Oaklade lui était grandement ouverte. Après avoir interrogé les statistiques, 90% des pensionnaires de cette prison, qui sont dans le cas de notre compatriote sont déportés. |
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