Mariages : les stars africaines, «Maîtres» du divorce
Les années passent, la mode prend le dessus sur les gens, et le
mariage n’est plus ce qu’il était chez certains artistes. Ces derniers
changent de partenaires comme ils changent de tenue de scènes et
deviennent sans le savoir des bourreaux de la vie de couple.
S’il
est vrai que les liens du mariage sont scellés depuis «harass» par le
Seigneur et que nul ne peut échapper à son destin, il faut aussi
reconnaître que les artistes africains sont les «As» des ménages brisés.
Les querelles se multiplient et les couples volent en éclats.
Rançon
de la célébrité ou simple caprices, en tout cas, certaines stars ont
perdu le sens du groupe de mots: «jusqu’à ce que la mort vous sépare.»
Pour certains, leur divorce arrive naturellement après plusieurs années de lutte acharnée pour préserver le mariage.
D’autres par compte, comme le chanteur sénégalais Fallou Dieng, n’ont pas hésité à se remarier à plusieurs reprises.
Interrogé sur la question, le roi des ambianceurs dira dans le journal people, Le Populaire :
«le divorce est comparable à l’âme humaine» et tout comme la mort, il
est décrété par Dieu et personne n’y échappe. Fallou Dieng a aussi parlé
d’un atout non négligeable dans le mariage: «la chance.» Selon lui
certaines personnes sont chanceuses en ménages tandis que d’autres ne le
sont pas.
Autre
musicien à s’être marié plus d’une fois, l’artiste Mapenda Seck (frère
de Thione Ballago). Ce dernier et son ex- femme, Fatou Guéwel ont fait
la une des journaux dakarois. Leur mérite, c’est d’avoir étalé leur
linge sale dans la presse. Le monde du people n’oubliera jamais ce
divorce tant médiatisé des deux chanteurs sénégalais.
En effet, après avoir tourné le dos à celui qu’il surnommé Petit La,
la chanteuse sénégalaise a convolé en justes noces avec l’oncle de Waly
Seck, Mapenda ,avant de divorcer. Il faut aussi dire que Fatou Guewel
n’est pas facile à satisfaire en terme de mariage quand on sait qu’elle
en est actuellement à son troisième mari avec Joseph Mbaye.
Donc,
Fatou Guéwel Kara Noreyni ne chôme pas en mariage, au moment où Coumba
Gawlo Seck peine à trouver son homme. La diva à la voix d’or «namoul
dara», (Ndlr: n’envie personne) certes, mais n’arrive pas à se dénicher
un époux et ce, malgré ses nombreux appels en détresse.
Ses
chansons d’amour «Amadou», «Kouy feug» ou encore «Gneuweul gnou fecc»
n’ont pas convaincu… Coup du destin ou choix personnel, le fait est que
du haut de ses quarante deux ans, l’auteur de «Fa fa fa fa» n’a pas
encore connu les délices du mariage et elle va bientôt ateindre l’âge de
la ménopause.
Sur
la cette «scène», il y a aussi, ceux là qui, dégouttés par leur
première union font une croix sur la vie de couple. Après une première
expérience ratée, Queen Biz voit le mariage en général et les hommes en
particulier d’un autre œil. Faisant partie des rappeuses les plus sexy
du Sénégal, l’enfant de Kédougou (sud du Sénégal) n’inclut pas le
mariage dans ses projets. Elle dit ne vivre à présent que pour la
musique. Idem pour l’international Hal pullar Baba Maal.
Le
roi du Fouta semble s’être fait à la vie de célibataire. Toujours aussi
actif, vivace malgré ses soixante ans, le chef de file du groupe Dende lenol ne s’est plus remarié après son premier mariage.
Que dire de Salif Keita, Youssou Ndour, Koffi Olomidé, Tiken Jah, Meiway et Viviane Chidid?
Le
chanteur international malien qui a divorcé d’avec sa femme à cause
d’une histoire de maison et ne s’est plus remarié après cette déception
contrairement au roi du mbalax.
Youssou
N’Dour a eu un fils, Birane (Directeur ajoint du Groupe Future Média)
et une fille, Thioro, de deux mères différentes, puis s’est marié avec
Mami Camara. Ensemble, ils ont eu quatre enfants. Les Sénégalais les
décrivaient comme le couple idéal jusqu’à ce qu’un beau matin, la presse
annonce leur divorce après 17 ans de mariage. L’ex ministre de la
culture ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il s’est remarié quelques
mois après avec Aïda Coulibaly, métisse sénégalo-française, actuelle
présidente de la Fondation Youssou Ndour, avec laquelle il a eu encore
trois enfants dont le dernier porte la nom de l’ancien Président de
l’Afrique du sud, Mandéla.
La reine du Djolof Band Viviane
Chidid quant à elle est un cas à part. Elle s’est mariée deux fois avec
le même homme, Boubacar Ndour, (frère de Youssou Ndour), père de ses
deux seuls enfants.
Bouba,
pour ses nombreux mariages ratés est un «maître» du divorce. Il a à son
actif trois ex -femmes dont la top model vivant aux Etats unis, fatou
Kiné Ndiaye ex copine du rappeur Fata. L’actuel Directeur de Tfm a vu
récemment son ex-femme, la reine du Djolof Band atterrir dans les bras de son «ami», l’artiste Baba Hamdy de mille mélodies.
Il
arrive aussi que ces chanteurs se fassent larguer. Frédéric Ehui plus
connu sous le nom de Meiway ne dira pas le contraire. Le chanteur
ivoirien s’est entiché de sa danseuse Awa Ouattara avant de se faire
jeter pour un riche diamantaire sans crier gare. Le «génie de Kpalèzo» a
quitté sa première épouse Emilienne qui lui a donné trois filles et qui
selon certaines indiscrétions a joué le rôle principal dans sa
naturalisation en tant que citoyen français. Seulement les jambes de
gazelle et les reins de roseaux d’Awa ont eu raison de lui. Awa sera
donc responsable de sa chorégraphie et des danseuses. Quelque temps
après, le couple met au monde aux Etats-unis son premier fils Ehui Karl
Malick. Seulement avant même que Meiway n’ait décidé à fonder un foyer
avec Awa, elle tombe dans les bras d’un richissime diamantaire avec qui
elle s’est vite mariée en France. Le chanteur n’a eu que ses yeux pour
pleurer.
Autre
pays, autre scénario ! Déposons nos valises au Congo où le chanteur
Koffi Olomidé règne. L’artiste n’est pas lui non plus du genre à se
limiter à un seul mariage. Il s’est marié une première fois avec
Marianne Makosso. Ensuite il convole en justes noces avec Aliane le 20
mai 1993, avec qui il a 4 enfants : Diégo, Didi Stone Nike, Del Pirlo
Mourinho et St James Rolls. Ses deux autres enfants sont issus d’union
libre.
Et quand les uns se marient et se remarient les autres refusent de s’engager. C’est le cas de Tiken Jah Fakoly, le reggaeman malien,
pardon il est ivoirien. Il vit plus pour sa musique que pour toute
autre chose. Pourtant il confie que l’amour est son «moteur». Doumbia
Moussa Fakoly de son vrai nom a même dédié un album à la mère de sa
fille. Ils se sont connus à Odienné alors qu’elle avait 18 ans, lui 17.
Il n’a pas pu l’épouser, voulant d’abord percer dans la musique. La
jeune femme a attendu son retour pendant dix ans. Elle est décédée quand
la carrière de l’artiste démarrait. Elle lui aura au moins appris une
chose «l’amour est une partie de cache-cache. Quand A aime B, B ne
l’aime pas, alors A se détache et B se met à l’aimer!». Et sur le
couple, il considère qu’il est «bien de construire une relation
durable», même s’il n’a «pas envie de tout partager avec une femme.»
C’est
pour dire que les liens du mariages ne sont plus aussi sacrés qu’ils
l’étaient dans le passé du moins pour les artistes qui passent d’un
mariage à l’autre sans se soucier du reste. Chacun y va de ses «goûts»
et humeurs.
Et
pourtant le mariage est une voix sûre pour fonder une famille. Cette
dernière est une passion moderne avec au bout des enfants qui sont
sensés faire l’essence de notre vie.
Le
mariage qui avant, nous galvanisait et nous structurait n’est désormais
qu’une simple formalité chez certaines célébrités. Ces artistes le
prennent comme une gomme et un crayon, ils vous effacent sur la liste
dès qu’ils en ont envie sans se soucier du bonheur de leur famille ou de
leurs enfants.
Times24.info