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dimanche 30 mars 2014

La population du Sénégal estimée à 12.873.601 habitants

PopulationL’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) a présenté, hier, les résultats provisoires du quatrième Recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (Rgphae). Elle évalue la population du Sénégal à 12.873.601 habitants, dont 6.428.189 hommes et 6.445.412 femmes. Le taux d’accroissement moyen s’établit à 2,5%.
Les résultats du dernier Recensement de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (Rgphae) ont été rendus publics, hier, par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). L’enquête, qui a été réalisée  dans la période du 19 novembre au 9 décembre 2013, a estimé la population du Sénégal à 12.873.601 habitants, dont 6.428.189 hommes et 6.445.412 femmes. En 2002, cette population s’établissait à 9.858.482 habitants, soit un taux d’accroissement moyen annuel entre 2002-2013 de 2,5%. En 1976, les Sénégalais étaient 4.958.085 et 6.881.919 en 1988, les taux d’accroissement étaient alors respectivement de 2,7% et 2,5 % pour 1976-1988 et 1988-2002. Pour ce qui est de la structure, l’étude révèle que la population sénégalaise se caractérise par sa grande jeunesse, car la majorité est âgée de moins de 18 ans (17 chez les hommes contre 19 chez les femmes). Les moins de 20 ans représentent 52,7%.
Une population très jeune
Les enfants âgés de moins de 15 ans constituent 42,1 % de la population globale. La proportion est plus importante chez les garçons (43,6%) que chez les filles (40,5 %). Par ailleurs, le document indique que 3,5% de la population a 65 ans et plus. Concernant la population électorale, celle âgée de 18 ans ou plus, l’Ansd l’évalue à 51,4%. Elle est plus importante chez les femmes (53,0%) que les hommes (49,7%). Dans ce dernier recensement, l’enquête relève une quasi égalité entre l’effectif des hommes et celui des femmes. En effet, le rapport global de masculinité s’élève à 99,7% hommes pour 100 femmes. En 2002, rappelle-t-il, ce rapport était de 96,9%. 
La densité passe de 50 à 65 habitants au km2
S’agissant de la répartition de la population par région et milieu de résidence, l’Ansd note une concentration dans la capitale, au détriment des régions périphériques. La densité de la population, qui était de 50 habitants au km2 en 2002, est passée à 65 habitants au km2 en 2013, observe-t-on dans le rapport provisoire. La région de Dakar se démarque de loin des autres avec une densité de 5404 habitants au Km2. Sa population est de 2.956.023 habitants en 2013, soit près du quart de la population totale (23%), sur une superficie représentant 0,3% seulement de celle du pays. La région de Tambacounda, qui représente la région la plus vaste du pays (21,5% de la superficie du pays), ne compte que 5,0% de la population du Sénégal, soit une densité de 15 habitants au km2.
Les ruraux reculent de 59,3% à 55%
La population du Sénégal en 2013 est en majorité rurale avec 7.048.624 (55% contre 59,3% en 2002), mentionne l’étude de l’Ansd. Quant à la population urbaine, elle est estimée à 5.824.977 habitants, soit un taux d’urbanisation de 45%. En 2002, ce taux s’établissait à 40,7 %. Selon les résultats de l’enquête, ce chiffre cache ainsi d’énormes disparités régionales, car la région de Dakar, avec un taux d’urbanisation de 96%, regroupe presque la moitié de la population urbaine du pays (49%). Elle est suivie de loin par la région de Thiès avec 49% de taux d’urbanisation, représentant 14 % de la population urbaine. A souligner que les trois régions de Diourbel, Fatick et Kafrine sont les moins urbanisés avec un taux de 16% chacune.
Pikine, département le plus peuplé au Sénégal
L’autre fait marquant révélé par l’enquête de l’Ansd est le nombre important d’habitants noté à Pikine, considéré comme le département le plus peuplé dans le pays avec 1.101.859 habitants. Il est suivi du département de Dakar peuplé de 1.081.222 habitants. L’étude note également qu’à l’exception des régions de Diourbel, Saint-Louis, Thiès, Kolda et Sédhiou, la population se concentre en général dans les départements chef-lieu de région. L’exemple le plus illustratif est la région de Diourbel où plus de six habitants sur dix vivent dans le département de Mbacké (62%). Ainsi, cette ville est le troisième département le plus peuplé du Sénégal avec 864.046 habitants. Les départements de Ranérou (48.936 habitants), Oussouye (46 309 habitants) et Salémata (21 233 habitants) sont les moins peuplés.
Abdou DIAW

1,52 MILLION DE MÉNAGES RECENSÉS
RecensementLes ménages au Sénégal sont au nombre de 1.526.794, dont 10.594 ménages collectifs, soit 0,7%. Dakar et Diourbel regroupent l’essentiel des ménages collectifs (29%) avec 1245 et 1844 respectivement. En 2013, souligne l’Ansd, on compte huit individus par ménage. Cette taille, explique-t-elle, est plus importante en milieu rural (10) qu’en milieu urbain (7). Par rapport à 2002, le nombre moyen d’individus a diminué, quel que soit le milieu de résidence. On dénombrait en moyenne neuf individus par ménage avec huit pour le milieu urbain et 10 en milieu rural. Un ménage est défini généralement comme étant un groupe de personnes, apparentées ou non, qui vivent ensemble sous le même toit et mettant en commun tout ou partie de leurs ressources pour subvenir à leurs besoins essentiels, notamment le logement et la nourriture. Un ménage collectif est un groupe de personnes qui, pour des raisons extra familiales, notamment professionnelles, vivent ensemble dans un établissement ou une institution spécialisée.
A. DIAW

49,5% DES MÉNAGES DU SÉNÉGAL SONT AGRICOLES
Le recensement de l’Ansd a également permis d’évaluer le nombre de ménages agricole à 755.559, soit 49,5% des ménages du Sénégal (1.537.389). Parmi ces ménages, l’essentiel se livre à la culture pluviale (60,7%) et à l’élevage (60,1%). L’étude  précise que la pratique agricole est plus répandue à Fatick, à Matam et à Sédhiou où plus de 8 ménages sur 10 s’y adonnent. Tandis qu’à Dakar, moins de 2 ménages sur 10 pratiquent l’agriculture (13,5).
On parle ainsi d’agriculture au sens large si l’une au moins des activités est pratiquée. Il s’agit, par exemple, des cultures (pluviales, de décrue, de bas-fonds, maraîchères, plantations fruitières, florales ou ornementales, fourragères), de l’élevage, de la pêche et du forestier. 6 ménages sur 10 évoluent dans le secteur de l’élevage. Cependant, souligne l’enquête de recensement de l’Ansd, la floriculture ou l’exploitation des cultures (fleurs, plantes ornementales et feuillage) n’est pas très répandue, elle occupe moins d’un ménage agricole (0,5%). De même, la sylviculture (la culture des arbres et l’entretien des forêts) n’occupe que 0,6% des ménages agricoles.
A. DIAW

CES FACTEURS QUI ONT MOTIVÉ LE RECENSEMENT
Le directeur général de l’Ansd, Babakar Fall, explique que les raisons qui ont milité en faveur de la réalisation de ce quatrième recensement en 2013 découlent d’une accélération des besoins en données, du fait de plusieurs mutations observées dans la société sénégalaise. C’est dans ce sens, justifie-t-il, que le Sénégal a inscrit cette opération dans sa Stratégie nationale de développement de la statistique (Snds), à travers le plan d’actions du Schéma directeur de la statistique (Sds) 2008-2013. « La satisfaction de ces besoins était d’autant plus urgente à faire que le Sénégal a revu son organisation territoriale qui consacre la création de trois nouvelles régions avec des subdivisions administratives remaniées », a indiqué M. Fall.
Cette mesure, en plus de réorganiser considérablement la carte du Sénégal, a ainsi contribué à faire naître un besoin urgent en données sociodémographiques et économiques pour les entités nouvelles ou celles qui ont été réorganisées. Les objectifs visés par ce recensement consistent à fournir des données sur la structure de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage ; fournir des bases de sondage pour les enquêtes sociodémographiques et agricoles ; disposer des données pour le suivi de l’avancement vers les objectifs de développement nationaux et mondiaux, en particulier les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).
A. DIAW

LE RECENSEMENT A COÛTÉ 13,237 MILLIARDS DE FCFA
Le budget du quatrième Recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (Rgphae) a été estimé à 13,273 milliards de FCfa, révèle le directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), Babakar Fall. Ce montant a été couvert à hauteur de 90% par l’Etat du Sénégal. Le patron de l’Ansd indique que les résultats sortis de la présente enquête sont le fruit de l’appui considérable du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) et de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid). Le Brésil a également apporté son concours en mettant « gracieusement » à la disposition de l’Ansd des outils de collecte performants, qui ont contribué à la disponibilité des résultats, non sans oublier le Cap-Vert pour son appui technique.

samedi 29 mars 2014

Sénégal : Le pays se dote d’une plateforme de données géospatiales Imprimer Envoyer
Écrit par infomediaire.ma   
(www.infomediaire.ma) - Le Groupe interinstitutionnel de concertation et de coordination en géomatique du Sénégal a procédé, hier, au lancement officiel du Plan national géomatique (PNG). Il s’agit de doter les citoyens des outils opérationnels qui permettent d’organiser, diffuser et mettre à jour l’information géographique sous forme numérique. A noter que, en gestation depuis 2009, le Plan national géomatique du Sénégal est financé par la coopération canadienne à hauteur de 4 milliards FCFA (8,4 millions de dollars).

vendredi 28 mars 2014

Recensement général de la population : Nous sommes moins de 13 millions !

Contrairement aux idées reçues, la population du Sénégal ne croît pas à un rythme incontrôlable. Cela ne signifie pas pour autant que le nombre actuel ne pose pas problème pour sa gestion. Les résultats du recensement général de la population que l’Ansd publie aujourd’hui, recèlent encore d’autres surprises.


Recensement général de la population : Nous sommes moins de 13 millions !
Partant des projections effectuées à partir du dernier recensement de la population, on a pris l’habitude de penser et de considérer que, avec son taux de natalité, la Sénégal devrait avoir une population légèrement supérieure à 13 millions d’habitants. Et tout le monde, les décideurs comme l’opinion nationale, attendait que les résultats du recensement effectué à la fin de l’année écoulée, viennent conforter cette présomption. Or, d’après les informations recueillies par Le Quotidien, il semble que les résultats qui seront annoncées aujourd’hui vont apporter bien de surprises.
Ainsi, l’information de taille est que le taux de natalité des Sénégalais a légèrement baissé, passant de 2,7 à 2,5%. Ce qui fait que la population totale du pays n’atteint actuellement pas les 13 millions d’habitants, bien en-deçà des prévisions. Ces dernières prévoyaient en effet, un total d’au moins 14 millions d’habitants. Le Recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (Rgphae) va pourtant confirmer d’autres présomptions, notamment celles qui concernent la jeunesse de notre population.
Comme tout le monde la sait, la majorité des Sénégalais ont moins de dix-huit ans. Et une bonne partie de cette masse de jeunes a une instruction des plus élémentaires.
Cet élément va fortement jouer dans les années à venir, surtout quand il va s’agir  de concevoir et de mettre en place des politiques de création d’emplois. Même si les pouvoirs publics mettaient en place des conditions pour obtenir des milliers d’emplois, ces postes ne s’adresseraient qu’à des personnes instruites, ou à tout  le moins, dotées d’un certain niveau de formation. D’où le besoin de penser à la formation.
En plus de cela, les questions d’aménagement du territoire vont devenir de plus en plus urgentes, car le recensement démontre que les Sénégalais s’urbanisent à un rythme effréné. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle la proportion ruraux-urbains est de 65 à 35%, l’enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) révèle que nous en sommes presque à un nombre égal entre ruraux et urbains, ces derniers étant un tout petit peu moins nombreux, dans une variation de 50 à 55% de ruraux.
Un domaine où la parité se concrétise encore plus est celui du nombre d’hommes et de femmes, qui est quasiment équitable. Le Sénégal est sur ce point-là, l’un de ces rares pays qui voient ses citoyens se répartir de manière quasi égale entre les sexes.
Bien entendu, les documents de l’Ansd ne commentent pas les données publiées par les services de la statistique de l’Etat. Il n’empêche qu’en privé, les fonctionnaires, entre eux ou avec leurs supérieurs, n’hésitent pas à indiquer que certaines des données révélées par ce recensement imposeront d’énormes défis au pays, et surtout à ses dirigeants. On a parlé plus haut de l’aménagement du territoire, qui est une absolue nécessité, pour stopper la macrocéphalie de Dakar, qui s’accentue avec les années et les crises. Mais il y a également le besoin d’assurer un système de sécurité sociale solide et pérenne, car l’équilibre homme-femme n’est atteint, dans une pyramide normale, qu’à la maturité. Dans un système normal, on note à l’enfance plus de garçons que de filles, et à la vieillesse, on a plus de femmes que d’hommes. Pour éviter une plus grande féminisation de la pauvreté, des mesures de protection doivent déjà être prises, ou renforcées là où elles existent.
Au vu de ces éléments préalables, on peut s’attendre que le document publié par les services du directeur général, Babakar Fall, révèle d’autres secrets encore plus intéressants. Il faudra toutefois noter que ces informations préalables ne renseigneront pas totalement sur les secteurs de l’agriculture, de la pêche ou de l’élevage, où les enquêtes se poursuivent encore.


Le Quotidien

A vos réserves : le tuyau « Y » peint ce vendredi


A vos réserves : le tuyau « Y » peint ce vendredi



Il ne s’agit pas de travaux en tant que tels mais d’opération de renforcement et de sécurisation de la fameuse pièce de remplacement du tuyau au cœur de la pénurie d’eau d’octobre et septembre dernier. Ladite opération initialement prévue le mois dernier avait été reportée en raison du Groupe Consultatif de Paris sur le Plan Sénégal Emergent des 24 et 25 février derniers. Et ce n’est que le week-end dernier que le premier ministre Aminata Touré avait annoncé la reprogrammation de l’opération lors d’une rencontre avec les élèves et étudiants de Grand-Yoff, en ces termes :


«Nous allons repeindre le fameux tuyau de Keur Momar Sarr, donc il y aura une coupure d’eau pendant deux jours». Et ces deux(2) jours commencent ce vendredi 28 mars et ce, jusqu’au dimanche 30 mars 2014. Selon le Directeur de la Sénégalaise des Eaux (SDE), Mamadou Dia, c’est à travers un trou d’accès que les techniciens vont peindre la pièce dont le temps de séchage est de 12 heures entre « opérations d’arrêt » et de « mise en service » où « l’aspect sécurité » sera « excessivement important ». Tout « pour éviter de générer d’autres dysfonctionnements».


Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Pape Diouf et le Directeur de la SDE qui précisent que l’arrêt ne sera pas long, annoncent que toutes les mesures d’accompagnement seront mises en œuvre par la SDE, des citernes vont sillonner les quartiers, les  111 points d’eau installés dans les rues de Dakar au plus fort de la première pénurie seront aussi rétablis. Mais ce qui n’empêche pas à la cheffe du gouvernement de demander aux jeunes à « œuvrer dans le volontariat pour aider leur parents dans l’approvisionnement en eau durant ces deux jours ».

Pressafrik

Conseil des Ministres du jeudi 27 mars 2014

Le Conseil des Ministres s’est réuni le jeudi 27 mars 2014 au palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication au Conseil, le Président de la République a rappelé que le 25 mars 2012, le peuple sénégalais en quête d’un autre devenir le portait à la magistrature suprême. Au-delà de l’aspect historique, qui confirme la vitalité démocratique de notre pays, cette élection révélait l’espoir que le peuple sénégalais avait placé en lui et en ceux qui partageaient ses convictions pour un autre Sénégal ; un espoir soutenu en vue de mener les ruptures exigibles et urgentes pour la modernisation et l’émergence de notre pays.
Aussi, le Chef de l’Etat tient à réitérer ses remerciements et sa gratitude à la nation toute entière et réaffirme son engagement sans faille au service exclusif des aspirations légitimes du peuple sénégalais. Il exhorte en conséquence le gouvernement à intensifier les réformes et les réalisations effectives afin de consolider, dans l’équité et la gouvernance vertueuse, le bien-être des populations.
Le Président de la République lance également un appel à tous les acteurs publics, au secteur privé, à toutes les forces vives de la nation pour créer, dans le consensus, un nouvel élan d’efficacité, tourné vers la satisfaction notable des aspirations des populations. Ce renouveau de l’action publique ne pourra prospérer que dans le cadre d’une culture civique affirmée et d’une discipline nationale exemplaire.
Abordant le premier point de sa communication relatif à la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), le Chef de l’Etat a évoqué la réunion du Comité d’orientation stratégique du PSE, consacrée à la validation de l’agenda de mise en œuvre et au système de pilotage du plan.
A ce sujet, le Chef de l’Etat invite :
  • le Gouvernement, en relation avec le Ministre chargé du suivi du PSE, à prendre toutes les dispositions immédiates pour assurer le lancement des dix (10) projets prioritaires au plus tard en mai 2014,
  • le Premier Ministre, à veiller au niveau des ministères sectoriels à l’achèvement de la conception des vingt-sept (27) projets prioritaires du Plan Sénégal Emergent, et à l’exécution des dix-sept (17) réformes identifiées.
Concernant la gouvernance du Plan Sénégal Emergent, le Chef de l’Etat demande à Madame le Premier ministre, en rapport avec les ministres responsables de l’exécution, d’engager le processus de sélection des chefs de projets PSE, managers aux compétences techniques avérées en vue de l’implémentation rapide des projets.
Le Président de la République invite également le Ministre de l’Economie et des Finances à prendre toutes les dispositions nécessaires à la création et à la mise en place, avant le 7 avril 2014, du Fonds Sénégal émergent.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, appelé à la mobilisation solidaire du gouvernement pour assurer le succès du lancement effectif du Plan Sénégal Emergent, tournant majeur qui exige, une communication adéquate, des concertations régulières avec le secteur privé, une appropriation générale par l’administration, dont les capacités et moyens d’actions doivent être renforcés en vue de la rendre moderne et plus performante.
Abordant le deuxième point de sa communication au Conseil, relatif au renouveau industriel et productif, le Chef de l’Etat a rappelé que les vingt-sept projets du PSE sont des catalyseurs à haute valeur ajoutée et à réel impact sur la création d’emplois pour tous les secteurs de production, notamment l’industrie et l’artisanat.
Aussi, le Président de la République demande au gouvernement d’achever la finalisation dans les meilleurs délais du Schéma directeur de Redéploiement industriel, cadre opérationnel de référence qui doit intégrer :
  • l’aménagement attractif des territoires et la valorisation de leur potentiel,
  • l’adaptation des produits de la formation professionnelle aux besoins des branches,
  • la maîtrise des coûts de production,
  • le financement et l’équipement des petites et moyennes industries (PMI)
  • la restructuration et la redynamisation du secteur manufacturier et des entreprises en difficultés.
Dans la même perspective, le Chef de l’Etat invite le gouvernement d’une part, à faire de l’artisanat un pilier de la relance de l’économie nationale, d’autre part, à associer les artisans sénégalais à l’exécution des projets du PSE, afin de créer un véritable « Label Sénégal », à même de conquérir les marchés internationaux.
Concluant sa communication, le Président de la République a informé le Conseil de sa décision de recevoir, dans les prochaines semaines, les Présidents de Chambres de Commerce, d’Industries et d’Agriculture, ainsi que ceux des Chambres des métiers afin d’asseoir le renouveau productif du Sénégal, à travers la mise en œuvre consensuelle et pragmatique du PSE.
Le Premier Ministre a présenté au Conseil une communication rendant compte des activités gouvernementales marquantes de la semaine écoulée, en mettant l’accent entre autres, sur :
  • la réunion technique consacrée à la situation du marché central de Pikine et à d’autres questions relatives à la commercialisation des produits halieutiques, à la rénovation des équipements frigorifiques, à la sécurisation du site, à l’appui à la professionnalisation et à la dynamisation de la mutuelle des mareyeurs ;
  • la réunion technique consacrée à la prévention et à la lutte contre les inondations ;
  • la réunion de suivi des projets d’infrastructures en vue de diligenter leur exécution.
A la suite de Madame le Premier ministre, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur les mesures préventives prises face à la menace de contamination de notre pays par le virus Ebola, qui devront faire l’objet d’une communication large et soutenue.
Le ministre chargé du suivi du PSE a fait le point sur l’état d’avancement des projets prioritaires du dit plan en insistant sur les diligences à mettre en œuvre et les documents à finaliser.
Le ministre de la Culture et du Patrimoine, dans sa communication a informé le Conseil des différentes initiatives en cours pour le développement du cinéma dans notre pays, en insistant notamment sur le projet du Complexe de la Galerie nationale, ceux du Monument de la Renaissance africaine et de la Cité du Cinéma et du Multimédia. Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
  • le projet de loi modifiant les articles 31, 92 et 95 de la loi n°2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
 Monsieur Papa Ousmane GUEYE, Inspecteur général d’Etat de 1ère classe, matricule de solde 505 827/C, est nommé, Secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances, en remplacement de Monsieur Ngouda Fall KANE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Amadou Lamine SALL, Commissaire général à la réalisation du Mémorial de Gorée, matricule de solde n°816 691/O, est nommé Secrétaire général de la Fondation mondiale pour le Mémorial et la Sauvegarde de Gorée ;
 Monsieur Abdoulaye THIAM, Inspecteur principal des Impôts et Domaines, matricule de solde n°505 381/N, est nommé directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion touristique ;
 Monsieur Mamadou Amadou SECK, Docteur en Biologie et Physiologie végétale, est nommé Directeur général de l’Institut de Technologie alimentaire, en remplacement de Monsieur Ababacar Sadikh NDOYE ;
 Monsieur Abdoul Aziz DIOP, Economiste Ingénieur, matricule de solde n°502 113/D, est nommé Directeur du Cadre de Vie et des Espaces verts urbains, au Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat en remplacement de Monsieur Saliou NIANG admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

jeudi 27 mars 2014

Film Starts Discussions on Child Marriage in Senegal

Jennifer Lazuta

 

mercredi 26 mars 2014

Ebola : cinq choses à savoir sur un tueur impitoyable

La fièvre Ebola est de retour en Afrique de l'Ouest. En Guinée, le virus serait déjà responsable d'une soixantaine de morts depuis janvier, tandis qu'il a été signalé aussi au Liberia et serait suspecté en Sierra Leone. Voici les cinq principales caractéristiques d'un tueur impitoyable.

1 – Quels sont les symptômes de la fièvre Ebola ?

Le virus Ebola fait partie de la famille des fièvres hémorragiques africaines. Celle-ci comprend également la fièvre de Lassa et celle de Marburg. Dans un premier temps, ces maladies détruisent le système immunitaire de la victime. Les symptômes ressemblent alors à ceux d'une terrible grippe : fièvre, faiblesse intense, céphalées et irritation de la gorge. Puis surviennent des diarrhées, une insuffisance rénale, de la tachychardie et enfin des hémorragies internes et externes : vomissements de sang, pétéchies, éruption maculo-papuleuse, purpura... Le plus souvent, la mort intervient par embolie cérébrale.
L'Ebola se distingue de ses cousins par sa très forte létalité. Selon les souches (il existe cinq espèces différentes, toutes africaines), le taux de mortalité des personnes infectées varie de 25 à 90%. Pour l'heure, il n'existe aucun traitement curatif malgré les quelques essais effectués pour un vaccin.

2 – Le virus Ebola se transmet-il facilement ?

Pas franchement. Généralement, le "patient zéro" contracte le virus par une contamination accidentelle avec des animaux (le plus souvent via des singes, eux-mêmes infectés par des chauve-souris frugivores, vraisemblablement la roussette d'Égypte, déjà identifiée comme le réservoir naturel de la fièvre de Marburg ). Ce premier malade ne peut contaminer d'autres individus que s'ils ont un contact direct avec son sang, ses sécrétions, sa salive, son sperme, son urine ou encore ses organes. Par manque d'hygiène, de protection ou de stérilisation du matériel médical, le personnel soignant peut lui aussi être exposé au virus.
Enfin, une longue enquête a prouvé que la transmission par voie aérienne était impossible.
 
3 – Le virus tue-t-il beaucoup?

Non, l'Ebola n'est pas un tueur prolifique. Depuis son apparition en 1976 au Soudan et en RDC (dans un village proche de la rivière Ebola, d'où son nom), le virus est à l'origine de la mort d'environ 1 500 personnes (source : OMS). En comparaison, le paludisme tue 660 000 Africains chaque année, pour l’essentiel des enfants de moins de 5 ans. Les pays les plus touchés par Ebola sont la RDC (ou ex-Zaïre, avec plusieurs foyers de contamination en 1976, 1977, 1995, 2001-2002, 2002-2003, 2005, 2007, 2008, 2012) ainsi que le Soudan (1976, 1979, 2004), le Gabon (1994, 1996, 2001-2002) et l'Ouganda (2000, 2007, 2011, 2014).
Les seuls pays non africains touchés l’ont été par une souche peu dangereuse pour l’homme, “Ebola Reston”, du nom de la ville américaine où elle a été détectée en 1989 dans une animalerie de singes importés des Philippines, avant de réapparaître dans ce dernier pays en 2007-2008, dans un élevage de porcs. Aucune victime humaine n'est alors à déplorer.
La forte létalité d'Ebola est paradoxalement son principal point faible.
La forte létalité d'Ebola est paradoxalement son principal point faible. Tuant trop vite son hôte, il ne peut se propager rapidement et discrètement. Cela explique pourquoi d'autres virus comme la grippe espagnole ou dans une moindre mesure la fièvre de Lassa, toutes deux moins virulentes pour l'homme, ont fait bien plus de morts que Ebola (jusqu'à 100 millions pour la grippe de 1918...). 

4 - Est-il facile de se protéger d'Ebola ?

Oui. Vu que la maladie n’est transmissible que par le sang ou les sécrétions, le patient n’est pas contagieux pendant la période d’incubation. Lorsque les symptômes apparaissent, les proches et le personnel médical doivent se protéger les mains, les yeux et la bouche, tout en plaçant le malade à l'isolement. L’information des populations touchées et la distribution de kits d'hygiène sont donc des armes essentielles dans la lutte contre la propagation du virus.
 
5 - Les scientifiques craignent-ils une pandémie ?

Non. Selon toute vraisemblance, Ebola devrait rester circonscrit à certaines zones géographiques du continent et ne pas déboucher sur une catastrophe sanitaire mondiale. Redoutable en raison de l'absence de traitement, le virus rappelle les catastrophes historiques liées à l'apparition de la peste, notamment. Mais si certaines pratiques culturelles, comme le fait de laver le corps d'un mort, peuvent toujours engendrer de nombreuses contaminations, le mode de transmission du virus ne fait pour l'heure pas craindre de pandémie. Reste qu'une mutation d'Ebola lui permettant de survivre dans l'air n'est pas totalement à exclure...

SOUVENIR - 25 MARS 1957 - 25 MARS 2014 : Khalifa Ababacar Sy, Le Diamant Noir


SOUVENIR - 25 MARS 1957 - 25 MARS 2014 : Khalifa Ababacar Sy, Le Diamant Noir
Le diamant noir singularise l’exceptionnalité de la pierre précieuse dans sa géométrie pure et parfaite. J’ai choisi ce qualificatif pour rendre hommage à Khalifa Ababacar Sy, le guide spirituel qui a le mieux réussi la jonction entre l’impératif spirituel et les exigences du temporel.
 
Ses enseignements divers et variés, nous ont donné les ressources nécessaires pour retrouver notre équilibre spirituel et être pleinement heureux en Dieu.
C’est avec cette étincelle, née dans la brume des songes, que j’ai trouvé la flamme vive de la foi sur le chemin lumineux de la tariqa tidjane dont il a contribué, de manière décisive, à consolider les fondements et le rayonnement.
 
Khalifa Ababacar Sy n’est pas seulement un guide spirituel, mais un confident à qui je me suis voué et dévoué pour rompre l’étau de l’angoisse humaine afin de nouer avec la quiétude infinie qui baigne les plages de la foi.
 
Il y a en ce vénérable homme quelque chose de comparable au Diamant ; parce que non seulement on retrouve en lui l’esthétique de la foi, la luminosité frontale de l’orthodoxie islamique mais aussi ce formidable et intouchable élan de l’étoile filante qui parcourt les nuits pleines du monde.
Il n’est pas seulement le reflet de la lumière, il en est aussi la source humane et à chaque fois que mon regard manque de lumière, à chaque fois que la nuit inonde ma vie ou plonge mon entourage dans l’incertitude, je puise en cette source lumineuse le rayon de soleil qui me permet de voir au loin et d’avancer.
 
Khalifa Ababacar Sy jouait un rôle missionnaire car il était investi d’une mission divine, celle de fonder un humanisme religieux où l’être humain, quelles que soient ses origines, devr.ait pouvoir se rapprocher de Dieu et s’améliorer.
 
Il entretenait des relations constructives avec tous les acteurs de la vie publique, des chefs de confréries religieuses, les pouvoirs publics de l’époque et l’ensemble des parties prenantes de la vie nationale.
 
Sa fonction médiatrice débordait même le Sénégal et embrassait l’Afrique Occidentale Française.
 
A force d’humanisme, de foi, de médiation, de charisme et d’autorité, il avait acquis la légitimité générique qui lui permit, au nom de l’Islam confrérique, d’être l’interlocuteur incontournable, au nom de tous, des pouvoirs publics.
 
Né en 1885 à Saint-Louis, fils de feu d’El Hadj Malick SY et de Sokhna Rokhaya NDIAYE, il verra au cours de sa vie beaucoup de choses se faire et se défaire : la chute des monarchies sénégalaises ; les conflagrations mondiales de 1914 – 1918 et 1939 – 1945, et l’effervescence politique qui a précédé les indépendances.
 
Il trouva, dans les ressources de sa sagesse, la force nécessaire pour sauvegarder son pays de la violence, de la discorde et des tourments de l’histoire en usant, à chaque fois, de la vertu du dialogue et de la concorde.
 
Grand entrepreneur de la foi, il mit sur pied dès les premières années de son khalifa en 1922, les dahiras dont il fera un modèle d’organisation, de solidarité et de développement de l’éthique religieuse.
 
Notre mémoire historique garde encore le souvenir du plus célèbre des dahiras de notre pays, le Dahiratoul Kiram Tidianiya. 
 
Premier successeur de son auguste et inoubliable Père, le vénéré feu El Hadj Malick Sy, il considéra la succession comme un défi et un don de soi à la mission divine. Il fera du Gamou un modèle d’institution de la piété et de célébration du culte musulman. Il liera ainsi, de façon irréversible, la foi à la connaissance, donnant acte à un Islam des lettrés sans lequel le croyant tomberait dans l’aveuglement et l’obscurantisme.
 
Il nous a enseigné les vertus de l’Islam libérateur, faisant de chacun d’entre nous un musulman éclairé, maître et responsable de ses actes devant DIEU et en connaissance de cause. Il a contribué de manière remarquable à la formation de la conscience citoyenne au Sénégal et a permis à nombre d’élites de nouer avec le sens du devoir national.
 
Son rappel à Dieu le 25 mars 1957, à la veille de l’indépendance du Sénégal, est l’achèvement d’une vie exemplaire au service de la divinité suprême et unique et dans le continuum intangible de Seydi El Hadj Malick SY son vénérable père et chantre majeur de l’islam.
 
Je rends grâce à Dieu et à son Prophète (PSL) ; à Khalifa Ababacar Sy, à sa famille, à sa descendance spirituelle, pour son œuvre et son héritage qui ont essaimé des qualités d’humanités exceptionnelles jusque dans les contrées les plus reculées de l’esprit et du cœur humain, faisant de la tariqa tidjane un Modèle de réussite islamique.
 
A Khalifa Ababacar Sy, le diamant noir qui brille de toutes les promesses divines, j’adresse ma poésie et ma prière d’espérance pour qu’il continue à être la pierre précieuse de la foi et du monde des croyants.
 
Que Dieu dans sa générosité intarissable inonde de lumière sa demeure en récompense à sa vie exemplaire entièrement consacrée à l’islam. 
 

Majib Sene
Ecrivain, Ancien Journaliste
President du Comite Préparatoire de l'hommage
à Serigne Mansour Sy Borom Daara ji du 30 Mars 2014

Cairn outlines deepwater targets offshore Senegal

Offshore staff
EDINBURGH, UK – Cairn Energy expects to start a two-well deepwater exploration program offshore Senegal next month.
The company’s three blocks (Sangomar Offshore, Sangomar Deep, and Rufisque) extend more than 7,490 sq km (2,892 sq mi) of near-shore to deepwater over the shelf, slope, and basin floor of the Mauritania-Senegal-Guinea-Bissau basin. The deeper water western portion of the acreage is covered by a 2,050-sq km (791-sq mi) 3D seismic survey.
Cairn’s initial FAN-1 well will be drilled on the North Fan prospect in 1,427 m (4,682 ft) of water, targeting multiple stacked deepwater fans interpreted as potentially thick, high-quality clastic reservoirs. The two largest could hold combined prospective resources of 617 MMbbl.
The second exploration well, SNE-1, to be drilled after operations on FAN-1 have been completed, will be on the Shelf Edge prospect in 1,100 m (3,609 ft) of water. It will target stacked Cretaceous clastics and deeper-lying karstified and fractured lower Cretaceous shelf carbonates. Combined resources could be 436 MMbbl.
Offshore Morocco, Cairn has agreed to farm into 20% of the Cap Boujdour permit operated by Kosmos Energy, subject to government approval. The concession covers 29,740 sq km (11,482 sq mi) in the Aaiun basin in water depths of 1,000-3,000 m (3,281-9,842 ft). It is covered by a regional 2D grid and 2,000 sq km (772 sq mi) of 3D seismic surveys.
Kosmos has identified several prospects within the 3D area, the largest of which is Gargaa, in water depths of around 2,135 m (7,004 ft), with prospective resources of 1 Bboe.
The drillship Atwood Achiever is expected to begin drilling operations this fall, and the partner plans another 3D survey later this year.
Offshore northeast Spain, Cairn is seeking authorization for a 3D seismic survey over its licenses in the Valencia basin. To the east in Malta’s offshore Area 3 (blocks 1, 2, and 3), the company and partner Mediterranean Oil and Gas are preparing to acquire around 1,500 km (932 mi) of broadband 2D seismic.

Décentralisation : L’Acte 3 expliqué aux populations de la commune Ouest de Rufisque

Les aspects positifs de l'Acte 3 de la décentralisation sur la gestion des collectivités locales ont été expliqués dimanche aux populations de la commune d'arrondissement de Rufisque-ouest (Caro) à l'initiative du Mouvement Taxawu sa gox (Mtg).
«Avec l'érection des communes d'arrondissement en communes de plein exercice, il apparaît important que les acteurs locaux et les populations soient informés des effets bénéfiques de cette réforme territoriale en matière de prise en charge de leurs préoccupations», a dit le président du Mtg Djiby Samba, qui déclare avoir suscité ce débat au sein de la Caro pour réfléchir avec les différents acteurs locaux sur les enjeux majeurs du développement local et la participation citoyenne avec la mise en œuvre de l'Acte 3 de la décentralisation.  Selon lui, cette réforme territoriale qui va profondément changer le mode administration et de gestion du pouvoir local, mérite qu'un échange fructueux soit mené avec les populations, pour une meilleure appropriation de son contenu. «Le mérite de l'Acte 3 de la décentralisation, en tant que concept de territorialisation, est qu'il place le citoyen au cœur de l'action publique avec une participation citoyenne et une transparence dans la gestion des collectivités locales», a-t-il souligné.
Pour lui, le nouveau Code général des collectivités locales donnera à terme au citoyen la latitude d'exercer un contrôle citoyen sur les actes de la gestion des élus locaux. Parallèlement, le président du Mtg a fait part de l'intention de son mouvement d'impliquer davantage les citoyens dans la gestion de leurs collectivités avec notamment une formation plus accrue sur certains enjeux liés au développement local.                    
(APS)

mardi 25 mars 2014

Despite Education, African Youth Remain Stubbornly Unemployed

Jennifer Lazuta

dimanche 23 mars 2014

  Usant de l'application ICloud suite à des plaintes de vol de téléphones portables: Comment le commissaire Diop a fait tomber plus d'une...dizaine de personnes 

DAKARACTU.COM Le fait s'avère inédit et mérite d'être porté à l'attention de nos lecteurs. Pour une prouesse, c'en est vraiment une. En effet, l'actuel patron de la Sûreté Urbaine de Dakar, qui a vu des plaintes pour vol de portables s'amonceler sur son bureau, vient de réussir à cravater pas moins d'une dizaine de personnes. Ce, pour les délits de recel et vol de téléphones mobiles. 
Convenons-en: égarer son téléphone n'en demeure pas moins très fâcheux. Fort heureusement, les nouvelles applications installées sur les téléphones mobiles dernier cri peuvent aider à les récupérer. Seulement, nombre de personnes ignorent cette possibilité. 
C'est ce qu'a compris le commissaire Ibrahima Diop, lequel pilote la Sûreté Urbaine de la capitale. 
De manière succincte, il a exploité avec ses éléments cette piste des fonctionnalités qu'offrent les mobiles de dernière génération. 
Tout est parti du vol déclaré d'un téléphone portable appartenant à un certain Adem Ergoun ressortissant Turc résidant à Dakar. Lequel s'est fait chiper son appareil cellulaire  en plein cœur de Dakar.
Les recherches entreprises dans un premier temps ont été sans suite. Mais comme un crime n'est jamais parfait, l'un des héritiers d'Arsene Lupin, c'est-à-dire ceux qui ont volé le téléphone offrira le mobile à une de ses belles sœurs. Cette dernière se fera elle également chiper le téléphone. Malheureusement, celui à qui le téléphone sera vendu n'a pu l'utiliser à cause de l'application ICloud. Il commettra l'erreur de vouloir désactiver l'identifiant. C'est ainsi que de fil en aiguille, le propriétaire légitime se fera contacter par la Sûreté Urbaine qui a eu vent que l'appareil (une IPhone 5 S) se trouvait entre les mains d'un revendeur, disons plutôt un receleur. Le reste sera alors un jeu d'enfant pour le commissaire Diop et ses enquêteurs. Pas moins d'une dizaine de personnes seront mis aux arrêts à l'issue de l'enquête rondement menée. Mais, seul six seront présentés au Procureur de la République. 
Il s'agit des nommés Babacar Sow, Aliou Thioye dit Gambien, Mor Talla, Pape Kante, Éric Dole et Abdou Ngom. Lesquels, établis entre les marchés Sandaga et Colobane ont été placés sous mandat de dépôt pour vol et recel.

En aparté avec Wasis Diop

En aparté avec Wasis Diop, musicien : « Je ne veux pas qu’on m’associe à mon frère car nous sommes deux entités différentes »

Abdoul Aziz Diop, Wasis de son nom de scène, est une icône de la musique mondiale qui est retournée sur ses pas. Le frangin de feu Djibril Diop Mambetty a décidé de sortir un album regroupant toutes les musiques de films qu’il a composées. A l’occasion de son point de presse annonçant la soirée de Gala de la Francophonie, il a bien voulu répondre à nos questions. Le chanteur atypique, qui refuse de jouer à la star, nous a une nouvelle fois servi des réponses déroutantes mais avec sa disponibilité et sa bonhommie légendaires.

 En aparté avec Wasis Diop, musicien :  « Je ne veux pas qu’on m’associe à mon frère car nous sommes deux entités différentes »

Le Témoin - Parlez nous des raisons de votre séjour actuel à Dakar, qu’y faites-vous ?
Wasis DIOP -Il faut savoir que je ne suis pas un artiste étranger à Dakar. Je vis un peu à l’étranger mais je suis très présent ici. J’ai profité positivement de l‘invitation de l’Institut Français pour venir rencontrer à nouveau des gens d’ici et me ressourcer. Cela fait longtemps que  je ne me suis pas produit à Dakar et je n’ai pas hésité quand on m’a proposé de le faire. J’ai alors suggéré ce nouveau concept de ciné-concert. Comme je suis un peu happé par le cinéma, d’ailleurs je viens de là, je veux désormais faire des concerts dont la première partie sera consacrée à la projection d’un film. C’est ainsi que jeudi prochain (l’entretien a eu lieu le mardi 18 mars 2014, Ndlr),  le film titré « La Galerie Nationale » que j’ai réalisé sera projeté avant le début   du spectacle musical. Je ne dirai rien de ce documentaire qui, pour moi, est un excellent film puisque je l’ai réalisé moi-même ! (Rires)
Vous jouez pour la Francophonie mais, malgré tout, vous arrivez à préserver la richesse de la langue wolof dans vos chansons. Comment faites-vous pour  réaliser cet équilibre ?
Je crois que j’y arrive  plus par devoir bien que je  n’aime pas trop user de ce terme qui est un peu lourd. Je  le fais aussi par conviction. On ne doit jamais oublier ses origines et il faut savoir que cette notion de venir  de  quelque part a une grande signification pour moi. On ne doit jamais oublier ses origines.  Finalement, comme le disait si bien Senghor dans sa fameuse formule relative à la notion du « Donner et du Recevoir », il faut bien savoir  ce que nous pouvons apporter au monde. Je suis  très fier de la culture du Sénégal en général, pas seulement de la culture wolof.  C’est tellement important que je pense que je ne peux  pas vivre avec l’idée que nous n’avons rien à apporter au monde. Nos parents nous ont apporté tellement de choses que nous avons le devoir de  les partager. Cela ne fait pas de moi un gardien de musée. Je suis très avant-gardiste  et  je vais vers le futur avec tous les éléments d’une civilisation sénégalaise et, au-delà, africaine. Souvent, dans mes concerts, je prononce une phrase que l’on applaudit souvent mais j’y crois fermement. Cette phrase c’est « J’espère qu’un jour l’Afrique arrivera à sauver le monde ». Vous  voyez à quel point je pense que l’Afrique peut être importante pour le monde ! Nous sommes, ici, dans le berceau de l’humanité et il faut y croire.  Cheikh Anta Diop disait que seuls les Africains  croient qu’ils sont sous-développés et qu’ils seront les derniers à croire que nous pouvons apporter quelque chose à l’humanité. Nous sommes loin d’être sous-développés. Je crois que c’est quelque chose de très important que de cultiver cette langue afin de pouvoir la transmettre. Je suis convaincu qu’il ne suffit pas de comprendre une langue pour écouter une musique. Car si ce sont les oreilles qui écoutent, c’est bien le cœur qui entend. Voyez cette belle expression qui est typiquement  sénégalaise ! Ici, c’est la terre des grands philosophes. Nous utilisons des langues riches qui usent et abusent de belles métaphores. Je suis donc très fier d’appartenir à cette culture et d’être dépositaire de cette belle langue et je vous assure que ce n’est pas de la prétention.
Vous disiez tantôt que vous êtes de plus en plus happé par le cinéma. Êtes-vous en train de marcher sur les traces de votre grand-frère (Ndlr, le défunt réalisateur Djibril Diop Mambetty) et peut-on s’attendre à vous voir réaliser un long-métrage ? D’autre part,  quand allez vous sortir votre prochain album ?
Pour répondre à votre seconde  question, je vous annonce que mon prochain disque va sortir dans deux mois. C’est un album qui est différent des autres  parce que j’ai voulu mettre sur un disque l’ensemble de mes compositions écrites  pour le cinéma. Evidemment,  il ya des chansons inédites et je crois qu’il y en a cinq ou six. C’est un joli album et je pense qu’il vous plaira. Les gens ont envie d’écouter de la musique et de belles mélodies et d’entendre de nouvelles histoires. Pour ce qui est de mon frère, j’ai toujours marché sur ses traces. En réalité, nous avons toujours tracé et marché ensemble. Je n’ai jamais été un suiveur de mon frère. Je l’ai accompagné  en étant à ses cotés car les frères marchent ensemble, ils se fâchent ensemble et se battent souvent. Il faut savoir que j’ai commencé par l’image. On ne refait pas Djibril. C’est pour cela que je dis que je ne suis pas un cinéaste. Mon frère était un artiste au vrai sens du terme. Je n’ai pas la prétention d’être son héritier  car je n’en suis même pas capable. Je n’ai pas  la même vision cinématographique que mon frère. Je fais ce que j’ai à faire et il peut arriver qu’il  y ait  des connexions car nous sommes des frères. Forcément, il ma influencé surtout sur le plan philosophique.  Il m’a ouvert beaucoup de voies car il lisait beaucoup. Je  réalise un de ses rêves  en faisant des films comme on ferait des reportages photographiques. Je promène mon objectif pour témoigner et montrer des choses qui me tiennent à cœur. Je ne veux pas qu’on m’associe à mon frère car nous sommes deux entités.
D’ou vous vient cette constante inspiration et quel regard portez vous sur la musique sénégalaise actuelle ?
La seule constance reste le Sénégal. Nous vivons dans un univers d’une extrême richesse. Etre né sur cette terre est une bonne fortune. C’est d’ailleurs ce que je véhicule dans mon dernier album « Judu Bek » (Naître de bonne humeur, Ndlr). Le terme sous-développé est un vocable qui nous est inconnu car nos ancêtres nous ont légué des richesses extraordinaires. Le problème se situe au niveau de la perte des repères. Cela crée forcement un malaise et on se tourne vers des choses superficielles. Il faut comprendre son environnement. Je crois que nous sommes riches et que nous pouvons aller à la conquête du monde. Je parle de valeurs essentielles et non   pas de religion. Je refuse de juger les autres. Sur le plan musical, ce qui se passe actuellement au Sénégal sera très enrichissant pour le monde de demain. C’est pourquoi je n’aime pas juger les autres. Le Mbalakh récurrent est très fort car nous avons des musiciens très talentueux. Avec ce temps qui nous sépare des précurseurs comme feu Abdoulaye Mboup du « Baobab », il faut relativiser et approuver positivement cette forte émulation et cette créativité phénoménale. Il ya aussi Youssou Ndour qui fait maintenant de la politique mais il a balisé la voie. Je n’oublie pas Carlou D qui a un talent fou. C’est donc quelque chose qui est en mouvement et de cela naitra un jour un formidable challenge qui ne peut être que bénéfique pour notre musique. En résumé, c’est un jugement très positif que je porte sur cette musique sénégalaise.
 
Parlez-nous un peu de cet attrait actuel  qu’exercent sur vous l’image et le cinéma et, surtout, de vos influences musicales…
 
 
 J’étais photographe. D’ailleurs, j’étais parti en France pour apprendre la photo à l’ISEC. J’ai même fait des  stages et j‘ai  aussi travaillé dans une grande agence de photo. J’ai donc commencé par la photo avant d’être happé définitivement par la musique. La musique m’a été transmise par les griots de mon quartier Colobane mais aussi par les « Kassaks » et autres événements nocturnes. C’est tout cela qui constitue mon école. Il y a aussi cette incursion dans le sacré avec ces grandes prêtresses que sont Mame Mbissine Pouye et Adja Fatou Diouf. L’art est la voie et il faut y croire et  vivre la musique intensément. C’est ce que j’essaye de faire. J’y trouve cette grande émotion car en Afrique la musique n’est pas que festive. Elle délivre toujours un message et elle n’est pas coupée de la vie. L’Art en Afrique est une composante de la vie. On a grandi dedans et cela nous a beaucoup apporté. Franchement, on n’a aucun mérite car nos anciens nous ont bien déblayé le terrain. Il ya tellement de choses cachées en Afrique et il faut essayer de les mettre en valeur.
Vous faites beaucoup de musiques de films, peut-on s’attendre à retrouver le Wasis chanteur de tous les instants ?
Il faut savoir que la culture ne se limite pas à la peinture et à la sculpture. La langue est profondément ancrée dans la culture. A ce propos, je vais vous   raconter une anecdote. Une fois, je voyageais par feue notre compagnie Air Sénégal  International. Et en présentant notre pays, ils ont commis une bourde. A la fin du document, j’ai remarqué qu’ils avaient mentionné le terme « Assalamou aleikoum » pour dire bonjour. J’étais choqué parce que personne ne pourra enlever au Français son bonjour ou à l’Américain son How Are You. C’est pour dire qu’il ne faut pas confondre religion et langue. Mon père était imam et j’ai eu des souvenirs pénibles avec l’apprentissage du Coran. Avec le temps, j’ai compris que c’est une bonne démarche car nos parents ont voulu nous léguer quelque chose. J’étais donc choqué parce que chez nous la manière de saluer est si belle et si poétique. Car dans le terme « Mba diame ngua ame » (as-tu la paix ? Ndlr), on parle de paix. Avant l’islamisation, nous avions de belles langues. Et dans un pays laïc on ne peut pas dire « Assalamou aleikoum »  car il ya des animistes et des chrétiens. J‘ai protesté en écrivant une lettre au directeur de la compagnie pour me plaindre et évidemment je n’ai jamais reçu de réponse. Ce qui est dommage.
Pouvez-vous nous expliquer la différence entre écrire une chanson et composer une musique de film ?
Je pense  que, dans la vie, on est toujours accompagné par des musiques différentes. Elles nous suivent dans nos vies. La difficulté d’écrire une musique de film c’est d’écrire sur une histoire qui n’est pas la nôtre. On s’approprie des émotions qui ne sont pas les nôtres. C’est cette difficulté qui fait tout son charme.
Avez-vous déserté le champ musical alors ?
Je vais là ou on m’amène. C’est pourquoi, je suis de moins en moins présent sur le champ musical. La création est très complexe. C’est le renouvellement de ce que nous sommes. J’ai toujours envie de changer. Pour moi, le cinéma c’est quelque chose d’aussi naturel que la musique. J’ai commencé par la photo, je peux démonter un objectif. J’ai su apprendre à maitriser des termes et notions de lumière, les diaphragmes, les plans etc. Ce sont de choses que j’ai apprises. J’ai fait des reportages sur des combats de lutte pour le compte du quotidien « Le Soleil. » Il faut donc sortir de ce que l’on fait pour se réaliser. J’aime faire beaucoup de choses. Ce n’est pas de la prétention mais certainement de l’avidité.
Wasis détonne par la profondeur de sa pensée. Avez-vous des projets musicaux pour votre pays ?
Pour répondre sincèrement à votre question, je dirai que je n’ai pas de projets parce que je ne les aime pas. Je suis toujours sur de nouvelles choses. Je ne prépare rien car ce sont les articulations pour des choses qui me poussent. Pour moi, un projet c’est une immixtion dans le futur et cela me rebute. Les idées sont faites pour être réalisées. Je suis très attaché à l’Afrique et cela m’inspire beaucoup. Mon père et ma mère n’ont jamais eu de projets et je ne vois pas pourquoi j’en aurais. Pour moi, la chose la plus importante est le Présent. Les projets nous plongent dans le futur, or on a vraiment beaucoup de choses à faire tous les jours.
                                                Propos recueillis  par :
Fadel Lo
 Article paru dans « Le Témoin » N° 1157 –Hebdomadaire Sénégalais (Mars  2014)

vendredi 21 mars 2014

Mode de scrutin aux élections locales

Dakar, 20 mars (APS)

Le chef de l’Etat a décidé, jeudi, en Conseil des ministres, ‘’de faire valoir la position de certains membres des partis de l’opposition qui ont proposé un scrutin départemental avec une clé de répartition privilégiant 55% d’élus sur la liste proportionnelle et 45% d’élus à partir de la liste majoritaire’’.
Ainsi, ‘’pour ce qui concerne les villes (Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque, Thiès), les candidats élus proviendront des scrutins majoritaire et proportionnel organisés dans les communes qui constituent l’agglomération urbaine’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo a présenté une communication sur les réformes du code électoral. ‘’Il a relevé pour l’ensemble des négociations engagées sous son autorité, 75 points d’accord et deux points de désaccord’’, souligne le communiqué.
le texte rappelle que les deux points de désaccord portent sur la clé de répartition des élus sur les listes majoritaire et proportionnelle pour le scrutin départemental et sur le mode d’élection des membres des conseils de ville qui concernent Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès.
Selon le communiqué, Macky Sall ‘’s’est félicité du déroulement des négociations, attestant de la maturité de notre système, capable de générer ses propres mécanismes d’autorégulation’’.
Il a par ailleurs décidé d’alléger les procédures de constitution des dossiers de candidature. ‘’Ainsi, souligne le texte, l’extrait de casier judiciaire sera versé dans le dossier après la proclamation des résultats, par chaque candidat élu’’.
Aussi, ajoute le communiqué, ‘’le dossier comprendra, en plus, une photocopie légalisée de la carte nationale d’identité ou un extrait de naissance datant de moins de trois mois’’.
Le chef de l’Etat a, en outre, décidé de raccourcir, le délai qui sépare la date limite de dépôt des candidatures et le jour de la tenue du scrutin, en le portant de 80 à 60 jours.
Les élections locales auront lieu le 29 juin. Elles seront marquées par la disparition de la région en tant qu’ordre de collectivité, la communalisation intégrale et l’avènement du département comme ordre de collectivité.
Dakar, 20 mars (APS)

Conseil des Ministres du jeudi 20 mars 2014

Le Conseil des Ministres s’est réuni le jeudi 20 mars 2014 au palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication au Conseil, le Président de la République a tenu à remercier chaleureusement toutes les populations de Casamance, qui lui ont réservé un accueil mémorable, à l’occasion de sa visite de trois (03) jours à Ziguinchor.
Le Chef de l’Etat a aussi félicité les autorités universitaires pour le succès de la cérémonie de baptême de l’Université de Ziguinchor, au nom de l’ancien Ministre Assane SECK, qui a été un citoyen modèle, un grand universitaire et un homme d’Etat émérite.
Le Président de la République a, par ailleurs, saisi l’occasion du Conseil pour remercier les pays amis, l’ensemble des partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale, pour leur soutien multisectoriel et complémentaire aux actions de l’Etat dans la dynamique de consolidation de la paix et du développement de la Casamance.
La visite à Ziguinchor et le lancement du premier pôle de développement du pays ont été mis à profit par le Chef de l’Etat pour engager le Gouvernement à mettre en œuvre le Plan d’Actions stratégiques de l’Etat en Casamance (PASEC), qui sera fondé sur les plans régionaux finalisés.
Le Président de la République a, en outre, demandé au Gouvernement de procéder dans les meilleurs délais, à la création de l’Agence territoriale de Développement de la Casamance, qui va polariser les neuf (09) départements concernés.
Le Chef de l’Etat a aussi invité le Gouvernement à élaborer et à mettre en application, dans l’immédiat, un plan spécial de relance du tourisme en Casamance, avec comme piliers majeurs, le renforcement notable des dessertes aériennes et maritimes ainsi que l’aménagement des sites touristiques.
Tirant les enseignements pratiques de sa visite en Casamance, le Président de la République a décidé de présider très prochainement, une conférence des partenaires pour le développement durable de la Casamance, en vue d’asseoir la paix par le développement intensif et optimal du nouveau Pôle Territoire.
Le Chef de l’Etat a, enfin, engagé le Premier Ministre à inciter et à intensifier, dans l’esprit de l’acte III de la décentralisation et la dynamique du Plan Sénégal Emergent, la création des pôles Territoires, à partir des régions volontaires.
Saisissant l’occasion offerte par la célébration le 20 mars 2014, de la journée internationale de la Francophonie, le Président de la République a adressé un message de paix, de solidarité et de progrès à toute la communauté francophone et rendu un hommage solennel aux fondateurs historiques de la Francophonie, au Président Abdou DIOUF, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), pour son leadership et son travail remarquable, au service de la langue française et de l’immensité culturelle qui fait la force de cet espace communautaire.
Evoquant l’organisation prochaine du XVème Sommet de la Francophonie, le Président de la République a engagé le Gouvernement à relever le double défi de l’organisation et de la mobilisation, afin d’assurer le succès total de la manifestation.
Sur le plan scientifique, le Président de la République a demandé au Gouvernement, ainsi qu’aux membres du comité scientifique, de veiller, en rapport avec l’OIF, à la finalisation, dans les délais indiqués, du projet de « Déclaration de Dakar », et d’engager dans l’immédiat, une campagne de communication appropriée envers toute la communauté francophone, les cibles institutionnelles, économiques et sociales, en particulier, les jeunes et les femmes, qui seront au cœur de ce Sommet.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Gouvernement d’intégrer dans l’agenda unique du Sommet, un Forum des investisseurs afin de consolider la dynamique économique de l’évènement
Le Premier Ministre a présenté au Conseil une communication rendant compte des activités gouvernementales marquantes de la semaine écoulée, en mettant l’accent entre autres, sur :
  • la réunion technique sur la sécurité des transports ;
  • sa visite à la Foire internationale de l’Agriculture et des Ressources animales (FIARA) ;
  • la réunion sur la commercialisation des produits locaux ;
  • la réunion sur le programme de lutte contre inondations 2014.
Concernant sa visite à la FIARA, le Premier Ministre a relevé la bonne qualité de nos produits agricoles, qui contraste avec les difficiles conditions de leur mise en marché et leur faible présence dans les chaînes de distribution.
Auparavant, le Premier Ministre s’est réjoui de la visite du Président de la République en Casamance et du lancement du projet de pôle de développement, étape déterminante de la politique du Chef de l’Etat de retour à la paix et de dynamique de développement.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point au Conseil de l’évolution de la campagne de commercialisation, en particulier pour les spéculations arachide et coton. Concernant l’arachide, à la date du 18 mars 2014, la quantité totale collectée sur l’ensemble du territoire est évaluée à 224.952 tonnes pour l’arachide d’huilerie et les semences écrémées.
Les quantités évacuées et réceptionnées dans les usines représentent 127.800 tonnes, dont 65.500 tonnes pour la SUNEOR, 43.900 tonnes pour COPEOL et 15.400 tonnes pour CAIT, pour une enveloppe globale de 21,1 milliards de FCFA.
Pour le coton, la production collectée est de 28.817 tonnes soit 90,4% des prévisions. Les financements injectés sont de l’ordre de 4,5 milliards.
Le Ministre de la Fonction publique, du Travail et des Organisations professionnelles a rendu compte au Conseil du déroulement des négociations en cours avec le syndicat des médecins (SAMES).
Le Ministre a noté les progrès réalisés et réaffirmé la disponibilité de l’Etat à favoriser le dialogue, en vue de trouver des solutions raisonnables aux revendications posées.
Le Ministre de la Restructuration et de l’Aménagement des Zones d’Inondations a informé le Conseil de la disponibilité d’une enveloppe de 11 milliards de FCFA, destinée, suivant les instructions du Chef de l’Etat, à réaliser dans le périmètre de la Commune d’arrondissement de Médina Gounass, zone vulnérable, entre autres les projets suivants :
  • le drainage des eaux fluviales de Médina Gounass ;
  • l’équipement de la station de pompage de Médina Gounass ;
  • l’entretien et le curage des réseaux ;
  • la réalisation d’ouvrages de captage.
Le Ministre de l’Industrie et des Mines a fait rendu compte au Conseil de certaines activités en cours dans son département. Il a notamment évoqué le grave incendie qui a ravagé l’usine textile de Diourbel, qui emploie plus de 300 travailleurs.
Le Ministre a entretenu le Conseil de sa participation à la Conférence internationale sur les mines tenue au Canada, courant de ce mois de mars. Le Ministre a également fait état des contacts noués avec des professionnels, en particulier dans le secteur des phosphates.
Le Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance a rendu compte au Conseil de sa participation à la 58eme session de la Commission de la condition de la Femme des Nations Unies, du 09 au 16 mars 2014 à New York.
Appréciant les résultats obtenus et les difficultés rencontrées dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement en faveur des femmes et des filles, le Ministre a indiqué tout l’intérêt que la rencontre a accordé aux questions d’égalité entre les sexes et d’autonomisation des femmes dans le futur programme de l’après 2015.
Le Ministre Délégué au Budget a fait le point sur l’exécution budgétaire en cours qui reste marquée selon lui, par un niveau appréciable de collecte des recettes fiscales, projetées à 329 milliards en fin mai 2014.
Concernant l’exécution des dépenses courantes, les dépenses engagées sont de l’ordre de 237 milliards, représentant 18% des crédits ouverts, tous titres confondus.
Pour ce qui est de la trésorerie, le Ministre a révélé un total de 532 milliards mobilisés (recettes, dons et emprunts), pour 491 milliards de liquidité injectés dans l’économie.
Le Ministre a souligné dans l’ensemble une exécution budgétaire correcte, qui se déroule selon les prévisions arrêtées.
Le Ministre a invité ses collègues du Gouvernement à s’assurer des mesures appropriées, pour garantir une absorption optimale des ressources mises à leur disposition.
Le Ministre de l’Intérieur a présenté au Conseil une communication sur les réformes du code électoral. Il a relevé pour l’ensemble des négociations engagées sous son autorité, 75 points d’accord et deux points de désaccord.
Les deux points de désaccord portent sur la clé de répartition des élus sur les listes majoritaire et proportionnelle pour le scrutin départemental et sur le mode d’élection des membres des conseils de ville qui concernent Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès.
Le Chef de l’Etat s’est félicité du déroulement des négociations, attestant de la maturité de notre système, capable de générer ses propres mécanismes d’autorégulation.
Sur ce, le Président de la République a décidé de faire valoir la position de certains membres des partis de l’opposition qui ont proposé un scrutin départemental avec une clé de répartition privilégiant 55% d’élus sur la liste proportionnelle et 45% d’élus à partir de la liste majoritaire.
Pour ce qui Concerne les villes (Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque, Thiès), les candidats élus proviendront des scrutins majoritaire et proportionnel organisés dans les communes qui constituent l’agglomération urbaine.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a décidé d’alléger les procédures de constitution des dossiers de candidature. Ainsi, l’extrait de casier judiciaire sera versé dans le dossier après la proclamation des résultats, par chaque candidat élu.
Aussi, le dossier comprendra, en plus, une photocopie légalisée de la carte nationale d’identité ou un extrait de naissance datant de moins de trois mois.
Le Président de la République a, en outre, décidé de raccourcir, le délai qui sépare la date limite de dépôt des candidatures et le jour de la tenue du scrutin, en le portant de 80 à 60 jours.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
  • « le projet de loi abrogeant et remplaçant la loi 2012-01 du 03 janvier 2012 portant code électoral (partie législative), modifiée » ;
  • « projet de loi portant code de l’aviation civile ».
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
 Monsieur Momar DIOP, Ambassadeur du Sénégal en Afrique du Sud, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Hifikepunye Pohama, Président de la République de Namibie, avec résidence à Prétoria ;
 Monsieur Momar DIOP, Ambassadeur du Sénégal en Afrique du Sud, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Michael Chilufya Sata, Président de la République de Zambie, avec résidence à Prétoria ;
 Monsieur Samba Alassane THIAM, Expert en Communication, est nommé Chef du Bureau économique à l’Ambassade de la République du Sénégal à Prétoria, en Afrique du Sud ;
 Monsieur Ababacar NDAO, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Secrétaire général de la Caisse de dépôts et Consignations, en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 Monsieur Alassane NDOUR, Economiste planificateur, précédemment Secrétaire général de la région de Fatick, est nommé Secrétaire général de l’Agence de Développement local, en remplacement de Madame Rose GAYE NDAO ;
 Monsieur Diadia DIA, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Thiès chargé des Affaires administratives en remplacement de Monsieur Amadou Lamine GUISSE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Mamadou GUEYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaffrine, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Matam, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Pape Malick NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, précédemment Chef de la Division des Agréments, des Programmes d’Investissement et des Accords de siège à la Direction du Partenariat avec les Organisations Non gouvernementales de la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaffrine, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
 Madame Mame Sané NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès, chargée du Développement, en remplacement de Monsieur Diadia DIA, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Hamdy MBENGUE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Mame Less CABOU, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Ousseynou MBAYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Fodé FALL, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Amadou DIOP, Administrateur civil, précédemment Chef de la Division des Ressources humaines à la Direction des Ressources humaines et matérielles de la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kolda, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Ousseynou MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Chef de la Division du Cadre de Vie et de Travail à la Direction des Ressources humaines et matérielles de la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Hamdy MBENGUE, appelé à d’autres fonctions.