VIDEO
jeudi 31 octobre 2024
mercredi 30 octobre 2024
mardi 29 octobre 2024
lundi 28 octobre 2024
dimanche 27 octobre 2024
samedi 26 octobre 2024
Bassirou Diomaye Faye veut des législatives « libres et transparentes »
Article de Jeune Afrique avec AFP
À la veille du début de la campagne, le président sénégalais a appelé les acteurs politiques à se garder de toute « dérive » et à faire preuve de « responsabilité, de retenue et de modération » en vue des élections du 17 novembre.
La campagne débutera ce 26 octobre à minuit. Les Sénégalais éliront une nouvelle Assemblée le 17 novembre, huit mois après la présidentielle qui a vu la victoire de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour avec 54 % des voix.
« À l’approche de la campagne électorale pour les élections législatives, j’invite tous les Sénégalais, en particulier les acteurs politiques, quels que soient leur bord, à éviter les dérives dans leurs discours et leurs actes », a déclaré Bassirou Diomaye Faye le 25 octobre, devant plusieurs journalistes, au palais de la République.
« Relents communautaires »
« Nous avons observé, ces derniers jours, des propos et des comportements qui portent des relents communautaires, ainsi que des menaces verbales et physiques dans l’espace public, médiatique, sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas ainsi que nous devons exprimer nos divergences », a-t-il ajouté. Il a appelé les acteurs à faire preuve de « responsabilité, de retenue et de modération », assurant que les « élections seront libres, démocratiques et transparentes ».
Bassirou Diomaye Faye, élu sur la promesse de rupture, de justice sociale et de lutte contre la corruption, et son Premier ministre Ousmane Sonko, se sont heurtés pendant huit mois à une majorité parlementaire hostile issue des élections de 2022. Pour pouvoir s’assurer une nouvelle majorité, le président a dissous l’Assemblée en septembre, dès que la Constitution le lui permettait, ouvrant la voie à des élections anticipées.
Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs affirmé que le Sénégal était sur la voie du redressement. « Le fruit de nos réformes commence à se faire sentir à travers des résultats concrets », a-t-il assuré.
(avec AFP)
vendredi 25 octobre 2024
jeudi 24 octobre 2024
Conseil des ministres du 23 octobre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 23 Octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations des régions de Kédougou et de Tambacounda pour l’accueil chaleureux qu’elles lui ont réservé à l’occasion de sa visite de travail de 48 heures. Il a félicité les Ministres des Forces armées, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de l’Energie, du Pétrole et des Mines, de l’Environnement et de la Transition écologique, les Gouverneurs, Préfets et Sous-préfets, les Présidents de Conseil départemental, les Maires et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour la bonne préparation et le déroulement satisfaisant de la tournée. Il a salué les efforts déployés pour assurer la sécurisation des personnes et des biens, mais également l’application effective sur le terrain de la nouvelle réglementation portant suspension des activités minières à 500 mètres des berges de la Falémé. Par ailleurs, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de mettre en œuvre un programme d’urgence de préservation et de restauration des écosystèmes de la Falémé. Pour clore ce chapitre, il a indiqué l’urgence d’un renforcement de la région de Kédougou en infrastructures administratives, économiques, sociales et culturelles de base afin de mieux valoriser le potentiel exceptionnel de cette localité.
Dans le cadre du suivi de la situation des crues exceptionnelles des fleuves Sénégal et Gambie, le Chef de l’Etat est revenu sur sa visite à Bakel, le samedi 19 octobre 2024, pour manifester la solidarité de la Nation aux populations sinistrées par les crues exceptionnelles du fleuve Sénégal. Il a demandé au Gouvernement, dans l’immédiat, de mettre en œuvre un Programme consolidé de résilience et de solidarité dont la phase d’urgence est dotée d’une enveloppe de huit (8) milliards de fcfa pour apporter une assistance rapide et efficace aux populations sinistrées et déplacées des localités touchées, en particulier dans les départements de Bakel, Podor, Dagana, Matam et Kanel. Il a invité le Premier Ministre à veiller, avec les ministères concernés, à l’exécution des actions préventives et mesures d’accompagnement requises afin d’organiser, sous la supervision et la coordination des autorités administratives, l’assistance adéquate aux populations dans toutes les localités sinistrées.
Le Président de la République a souligné que l’ampleur des crues appelle à une vigilance permanente de l’Etat et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les localités impactées par les crues et débordements des fleuves Sénégal et Gambie. Dès lors, les services de l’Etat et les Forces de Défense et de Sécurité, doivent être davantage mobilisés dans les zones fortement touchées comme les villages du « Dandé Maayo » dans la région de Matam et les localités actuellement en mode « alerte précoce » comme la ville de Saint-Louis et les villages des départements de Dagana et Podor.
Evoquant la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 qui s’ouvre le samedi 26 octobre à minuit, le Président de la République a lancé un appel à tous les citoyens et aux acteurs politiques en vue d’un bon déroulement de la campagne électorale dans la paix, le sens des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la Nation conformément aux lois et règlements. Il a demandé au Gouvernement de déployer les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la campagne électorale et des élections législatives sur l’étendue du territoire national et à l’étranger. A ce propos, il a exhorté le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à accorder une attention particulière au cas spécial des zones sinistrées par les crues.
Abordant les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions en vue de l’accomplissement par tous les ministères et autres secteurs concernés des diligences attendues de la partie sénégalaise en terme de réalisation d’infrastructures sportives, routières, ferroviaires, touristiques et logistiques de qualité.
Le Président de la République a rappelé au Gouvernement la nécessité d’une bonne maitrise du budget de l’organisation et d’un suivi permanent de l’agenda de réception des infrastructures découlant du cahier de charges validé avec le CIO. Il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’engager avec le CNOSS, un programme national et international de sensibilisation des jeunes et acteurs sportifs et culturels tout en veillant à la préparation adéquate de nos jeunes compétiteurs et à la relance du sport scolaire et universitaire. Il a aussi souligné l’impératif d’améliorer le cadre de vie dans les communes et sites d’accueil des compétitions des JOJ.
Le Chef de l’Etat est revenu sur l’organisation des Etats généraux de l’industrie, du commerce et des PME/PMI et des Etats généraux des transports publics sous la supervision du Premier Ministre, après le lancement réussi de la « Vision Sénégal 2050 ». Il a félicité le Premier Ministre, les Ministres de l’Industrie et du Commerce, des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires pour l’approche consensuelle et le succès notable de ces assises inclusives de concertation sur les problématiques et l’avenir des secteurs indiqués. Il a demandé au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et aux autres Ministres concernés de veiller à la traduction rapide des recommandations validées des Etats généraux organisés.
Le Chef de l’Etat s’est félicité du rapatriement de nos compatriotes qui vivaient au Liban. Il a salué le rôle déterminant du Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et de ses collaborateurs dans cette opération.
Enfin, au chapitre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, du 27 au 30 octobre 2024 en Arabie saoudite, au « Forum Future Investment Initiative 2024 » avant d’effectuer, du 31 octobre au 1er novembre 2024, une visite officielle en Türkiye.
Dans sa communication, le Premier Ministre s’est appesanti sur le dispositif de suivi de l’exécution rigoureuse des mesures d’urgence relatives à la riposte et à l’assistance des populations impactées par les crues des fleuves Sénégal et Gambie, prises à l’issue de la réunion interministérielle consacrée à cette question. Il a rappelé que la coordination de l’exécution des plans d’action sectoriels des différents départements ministériels impliqués a été confiée au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. À cet égard, il a relevé l’impérieuse nécessité de prendre en charge les préoccupations exprimées par les populations et de lui faire la situation quotidienne en vue de la prise de mesures correctives ou complémentaires le cas échéant.
Le Premier Ministre a ensuite porté à la connaissance du Conseil l’état d’avancement satisfaisant des travaux du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le 1er décembre 1944, présidé par le Professeur Mamadou Diouf. Les travaux de recherche par l’exploitation des sources primaires et secondaires des archives existantes sont bien avancés pour rétablir la vérité historique sur ce tragique événement. Ils seront complétés par une prochaine mission en France pour approfondir la collecte documentaire. Concernant le programme de commémoration, une démarche inclusive a été adoptée avec l’implication active des collectivités et des acteurs culturels nationaux ainsi que des autres pays africains d’origine des tirailleurs.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale ;
Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication relative aux inondations suite au débordement des eaux des fleuves Sénégal et Gambie ;
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point de la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Présidence de la République :
Monsieur Abdoulaye TINE, Avocat, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA-SN), en remplacement de Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE.
Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :
Monsieur Samba NDIAYE, Ingénieur en génie Civil, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Habitations à Loyer modéré (SN-HLM), en remplacement de Monsieur Moustapha FALL ;
Monsieur Ousseynou FAYE, Architecte urbaniste, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP)-SA, en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;
Monsieur Ibrahima THIOYE, Administrateur civil principal est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement Foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU SA), en remplacement de Monsieur Maissa Mahécor DIOUF ;
Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :
Madame Mané THIAM, Expert-comptable, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale La Poste (SN-LA POSTE) en remplacement de Monsieur Lansana SANO ;
Monsieur Oumar WATT est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Sénégal Numérique (SENUM SA), en remplacement de Monsieur Diégane SÈNE ;
Monsieur Sadikh TOP est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Presse sénégalaise (SN-APS), en remplacement de Monsieur Moustapha SAMB ;
Ministère des Finances et du Budget (MFB) :
Monsieur Boubacar SOLLY, Docteur en géographie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP - SA), en remplacement de Monsieur Meissa Ndao WADE ;
Madame Ndèye Fatou FALL, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit économique et des affaires, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Pape DIOUF ;
Monsieur Moustapha Camara, titulaire d’un master 2 en ingénierie des systèmes d’information, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Ciré DIA ;
Monsieur Sidy FALL, Opérateur économique, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie automobile (FGA), en remplacement de Monsieur Mor Dia THIAM ;
Monsieur Momath CISSE, Ingénieur statisticien, est nommé Directeur général Adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), poste vacant ;
Monsieur Oumar REMY, Expert en Commerce international, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP), en remplacement de Monsieur Oumar NDOYE ;
Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens :
Monsieur Laurent SINA, Consultant en système de management qualité, est nommé Président du Conseil d’Administration du Laboratoire national de référence dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics (LNR-BTP) (ex CEREEQ-SA), en remplacement de Monsieur Dame DIOP ;
Monsieur Youssoupha CISS, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Les Autoroutes du Sénégal (SN-LAS), en remplacement de Madame Ndèye Saly Diop DIENG ;
Ministère de la Santé et de l’Action sociale :
Monsieur Mamadou SANE, titulaire d’un doctorat en Pharmacie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA), en remplacement de Madame Aïssatou Mbéne Lo NGOM ;
Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :
Monsieur Famara MANÉ, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société d’Aménagement agricole des Grandes Vallées rizicoles (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Cherif SABALY.
Ministère de la Famille et des Solidarités :
Madame Mame Mbissine NDIAYE, Technicienne Supérieure en commerce international, est nommée Président du Conseil d’Administration de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Abdou Aziz NDIAYE.
Date de publication
2024-10-23
mercredi 23 octobre 2024
mardi 22 octobre 2024
lundi 21 octobre 2024
dimanche 20 octobre 2024
samedi 19 octobre 2024
« La Noire de… », le film brûlot d’Ousmane Sembène contre la Françafrique, enfin restauré
Article de Eva Sauphie
Considérée comme le premier long-métrage réalisé par un Africain, cette œuvre, qui date de 1966, s’attaquait aux relations entre la France et l’Afrique au lendemain de l’indépendance, à travers le destin tragique d’une jeune Sénégalaise qui vit en exil à Antibes. Elle ressort aujourd’hui en salles.
« Pour mon père, le cinéma était un outil, nettement plus accessible que la littérature, pour faire passer des messages et éduquer les masses. Dans ce film, il s’attaque à des tabous en Afrique, comme le suicide. Et, en même temps, il adopte une approche très critique de la société et de la Françafrique, témoigne Alain Sembène. Il n’a reçu [à l’époque] aucun soutien de la part du Sénégal, car les autorités locales jugeaient que le film était simpliste, qu’il présentait une vision réductrice du pays. »
Portrait d’un Sénégal corrompu
Communiste (il avait fait ses classes à Moscou) et militant syndicaliste, le très politisé Ousmane Sembène dresse en creux le portrait d’un pays qui, six ans à peine après son accession à l’indépendance, est en proie à la corruption. Tourné entre le Sénégal et la France, le film fourmille de scènes qui en témoignent. Comme celle où les invités du couple blanc avouent se sentir tranquilles tant que Senghor est à la tête du Sénégal, ou encore celle où Diouana croise deux députés sénégalais, symboles d’une bureaucratie corrompue, qui sortent de l’Assemblée nationale. « Mon père a tout de suite perçu la relation malsaine qui naissait entre le Sénégal et la France. Il a toujours ressenti une sorte de tension intérieure, comme une urgence à raconter les choses », confie Alain Sembène.
La Noire de... est, aussi, un portrait de femme. Bien que naïve, Diouana rêve d’émancipation et refuse de se soumettre aux ordres du couple qui l’emploie. Et encore moins au comportement à l’intersection du racisme et du sexisme de l’un des convives de ses employeurs, qui l’embrasse sans son consentement. « Je n’ai jamais embrassé une négresse », lance-t-il, hilare.
« Le titre du film est explicite. Diouana n’est pas considérée comme une personne. C’est un objet qui ne s’appartient pas. » Songe-t-elle à retrouver sa dignité humaine dans la mort ? Féministe, intersectionnel, décolonial… Autant de termes qu’on utiliserait volontiers, aujourd’hui, pour qualifier ce film décidément très en avance sur son temps.
La Noire de… d’Ousmane Sembène, en salles en France le 9 octobre 2024.
« La Noire de… », d’Ousmane Sembène, sort dans une version restaurée le 9 octobre 2024.© Les Acacias
vendredi 18 octobre 2024
jeudi 17 octobre 2024
mercredi 16 octobre 2024
mardi 15 octobre 2024
lundi 14 octobre 2024
dimanche 13 octobre 2024
samedi 12 octobre 2024
Le Point ; Sénégal : le gouvernement lève l’interdiction des signes religieux dans les écoles Article de Clémence Cluzel
le gouvernement lève l’interdiction des signes religieux dans les écoles
© Leo Correa/AP/SIPA
Ce lundi 7 octobre, les sonneries des établissements scolaires mettaient fin aux grandes vacances des écoliers sénégalais, qui effectuaient ainsi leur rentrée pour l'année scolaire 2024-2025. Alors qu'un climat tendu flotte dans l'air depuis fin juillet à la suite d'un vif débat sur le port du voile dans les structures scolaires privées, le ministre de l'Éducation nationale, Moustapha Guirassy, profitait de sa tournée de supervision pour tenter de rassurer. De passage au collège de la Cathédrale, un établissement scolaire catholique privé, le ministre est revenu sur l'adoption la veille d'un arrêté afin d'« harmoniser les règlements intérieurs de toutes les écoles du Sénégal » pour respecter les croyances religieuses et maintenir le vivre-ensemble. « Ce n'est pas un arrêté pour créer des problèmes », a-t-il insisté, avant de préciser que celui-ci devait au contraire « anticiper, prévenir, asseoir et garantir la cohésion que nous avons ».
Daté du 6 octobre et rendu public trois jours plus tard, l'arrêté bannit l'interdiction du port de signes religieux, comme le voile, la croix ou les perles sacrées, dans l'enceinte des établissements scolaires, publics et privés, à condition que cela ne nuise pas à l'identification de l'élève. Cette nouvelle réglementation avait été réclamée par le Premier ministre Ousmane Sonko, lors d'une réunion interministérielle du 19 septembre.
Polémique récurrente
Assistant à la remise de prix des meilleurs élèves du Sénégal le 30 juillet dernier, Ousmane Sonko est interrogé par une lauréate voilée sur le port du foulard islamique. « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. Nous ne permettrons plus à certaines écoles d'interdire le port du voile », déclare alors le Premier ministre, réclamant également aux écoles françaises privées de ne pas interdire leur accès aux filles voilées afin que tous les élèves puissent bénéficier des mêmes droits. Des propos qui ont aussitôt relancé le débat sur cette question loin d'être nouvelle. « La controverse actuelle rappelle d'autres cas depuis les années 1990 », note Abdoulaye Sounaye, enseignant-chercheur, spécialiste des religions, États et sociétés pour l'Afrique de l'Ouest, citant le dernier cas en date en 2019 où une vingtaine de filles voilées n'avaient pas été acceptées par l'Institut Jeanne-d'Arc à Dakar. Hormis de rares situations, c'est plutôt l'indulgence et la tolérance sur le port du voile qui priment dans les écoles catholiques sénégalaises. « Les interdictions du port de signes religieux ne sont pas inscrites dans les règlements intérieurs de ces établissements. Mais, dans la pratique et la réalité, certaines écoles peuvent se retrouver gênées par la présence de symboles religieux », commente le spécialiste. Au-delà du voile, ces établissements pointent surtout des comportements qui contreviendraient à la cohésion et à l'harmonie dans leur enceinte. « Certaines écoles catholiques ont pointé le voile comme un révélateur du comportement sectaire de certains élèves en disant qu'ils ont aussi des comportements problématiques, comme ne pas partager les mêmes bancs que les élèves de l'autre sexe », développe Cheikh Gueye, secrétaire général du Cadre unitaire de l'islam. Ainsi, pour s'en prémunir, l'arrêté précise que la nouvelle réglementation « ne soustrait pas l'élève à participer aux activités pédagogiques et sportives » et insiste sur la mixité et le respect du vivre-ensemble.
Indignation des catholiques
Les propos d'Ousmane Sonko n'ont pas manqué de faire polémique, particulièrement auprès des catholiques, qui représentent une minorité (moins de 5 % de la population) mais une communauté très active dans le pays. Les établissements catholiques, environ 190 sur le territoire sénégalais allant du périscolaire au post-bac, sont largement fréquentés par des élèves musulmans car très réputés pour leur excellence. Le président lui-même, Bassirou Diomaye Faye, a fréquenté l'un de ces établissements lors de son cursus scolaire. Seuls 28 % des élèves inscrits seraient catholiques. Dans un communiqué daté du 4 août, le Conseil national du laïcat (CNL), qui rassemble des associations et mouvements catholiques du Sénégal, se disait « indigné » par des « déclarations maladroites » de « nature à heurter la sensibilité des Sénégalais, légitimement interpellés par les menaces proférées contre les établissements privés catholiques ». Dans une lettre au ton courroucé, l'abbé Latyr Ndiaye évoquait même des « menaces » et parlait d'une « déclaration de guerre » du Premier ministre.
Face au tollé provoqué, le ministre de l'Éducation tente alors d'éteindre l'incendie, pointant le fait que « Sonko avait été mal compris » et qu'il insistait avant tout sur « l'inclusion scolaire ». Mais le feu repart de plus belle avec la réunion interministérielle du 19 septembre lors de laquelle Ousmane Sonko remet sur la table le règlement de certaines écoles privées, qu'il considère comme « étrangères », et réclame au ministre de l'Éducation nationale un arrêté pour régler définitivement la question. Si, pour Cheikh Gueye, seules les « écoles étrangères, et spécifiquement celles françaises, et non pas les écoles catholiques », sont visées, la perception du CNL est tout autre. L'organisme déplore « la persistance dans l'erreur du chef du gouvernement de considérer les écoles privées catholiques comme des écoles étrangères » et son « acharnement à stigmatiser » son enseignement, écrit son président, Philippe Abraham Birane Tine, dans une note du 21 septembre. « L'Église est républicaine et fonde son action sur la Constitution », répond-il, précisant que les « chrétiens du Sénégal ne sauraient être considérés comme des citoyens de seconde zone ».
« Cela peut être une forme d'expression de l'anti-occidentalisme de certains milieux musulmans, surtout au niveau d'une élite. C'est une critique de certaines valeurs qui sont généralement dites occidentales et qui sont aussi parfois très rapidement associées au christianisme », analyse Abdoulaye Sounaye. Pour M. Gueye, spécialiste de l'islam, la prise de parole du Premier ministre avait pour but de « demander qu'on respecte nos spécificités culturelles et religieuses. Mais certains l'ont surinterprétée comme une critique ou une attaque des chrétiens », dit-il, ajoutant : « Il faut absolument éviter d'importer des problématiques françaises dans notre pays. Ce qui est un peu le cas dans cette polémique. »
Modèle de coexistence et laïcité sénégalaise
Le nouvel arrêté est voulu aussi comme « un rappel sur l'importance du renforcement de la cohésion nationale et de l'acceptation des différences », a souligné le ministre de l'Éducation dans un quotidien sénégalais. Car ces incompréhensions chahutent l'harmonie entre religions si chère aux Sénégalais. Le Sénégal, réputé pour sa coexistence des communautés religieuses, est un modèle de stabilité reposant notamment sur une laïcité bien particulière dans un pays particulièrement religieux (95 % de musulmans). Loin du modèle français, la religion est partie intégrante de la société sénégalaise mais aussi de la politique et joue un rôle majeur, notamment par la voie des confréries musulmanes mais aussi de l'Église catholique, en cas de crise. « Aucun pouvoir au Sénégal ne peut véritablement fonctionner et préserver la cohésion sociale sans s'appuyer sur ce ressort religieux, qui est aussi un ressort de socialisation, un lieu de préservation de la morale et du vivre-ensemble. Même si on dit que notre République est laïque, la pratique de cette République est très corrélée à une interaction entre la sphère religieuse et la sphère étatique », appuie Cheikh Gueye. Tous les régimes politiques successifs ont redéfini, ajusté et pratiqué cette laïcité avec, à chaque fois, « une recherche d'équilibre entre le temporel et le religieux », rappelle M. Sounaye. Le secrétaire général du Cadre de l'islam plaide pour la prévention et l'action en amont, plutôt qu'une gestion de crise. Le Cadre unitaire de l'islam réfléchit ainsi à l'organisation annuelle d'une semaine du vivre-ensemble afin de « rappeler les fondements de ce vivre-ensemble et éviter d'autres crises ».
Souveraineté et agenda politique
Si la polémique sur le port du voile a refait surface dernièrement, c'est aussi en raison d'un contexte particulier, celui de l'arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, qui portent un nouveau programme politique basé sur la souveraineté. « L'arrivée au pouvoir de Diomaye a été favorisée par un certain discours qu'on pourrait appeler révolutionnaire, populiste, mais, derrière tout cela, il y a aussi un agenda qui soutient une forme de religiosité particulière avec une certaine idée aussi de la défense de l'islam », avance Abdoulaye Sounaye, qui doute que le précédent régime aurait investi la question du port du voile de cette façon. « Il voudrait affirmer, revendiquer le droit de ne pas être contraint dans sa pratique de la religion. C'est cette intention que je lisais dans la prise de position de Sonko. C'est un clin d'?il à une forme de religiosité qui se sent parfois dominée ou, en tout cas, pas suffisamment reconnue. Pour Sonko, c'est contradictoire, dans un contexte majoritairement musulman, que les musulmans soient confrontés à des restrictions de ce genre. Cette génération a une idée pro-islamique de la laïcité », décortique l'enseignant-chercheur.
Cette évolution est aussi encouragée par l'évolution des familles confrériques et l'émergence de nouveaux courants islamiques qui, bien que minoritaires, ont acquis un poids important. Politiquement, la religion est plus que jamais devenue un outil influent mais s'avère être à double tranchant tant cet aspect est émotionnel et sensible. Le terrain est glissant et le risque d'opposition des groupes religieux peut vite être source de conflits. « On essaie de vendre ce modèle sénégalais de vivre-ensemble dans la sous-région, mais encore faudrait-il qu'on soit en mesure de le maintenir et qu'il soit encore un modèle viable », tacle-t-il.
Il y a peu, le président sénégalais a annoncé la création dès 2025 d'un ministère du Culte chargé des affaires religieuses, une première au Sénégal. « Si les conditions d'inclusion de toutes les religions, y compris celles traditionnelles, sont respectées, cela peut créer un modèle sénégalais qui s'inspire de nos valeurs fondamentales. Sinon, il s'agira uniquement d'un effet d'annonce qui répond à l'agenda de politiciens », avertit Philippe Abraham Birane Tine. Compte tenu d'un contexte sous-régional en crise avec la présence d'un djihadisme menaçant et violent, Abdoulaye Sounaye voit dans cette nouvelle institution un possible moyen de « contrer ou, en tout cas, éviter les évolutions que l'on observe au Mali, au Niger, au Burkina ou même au Nigeria ». « Aucun de ces pays de la sous-région, en particulier là où on a une majorité musulmane, n'est à l'abri de ce type d'évolution. Ce ministère peut permettre de créer ou de réfléchir, en tout cas, à un nouveau mode de gestion de la religion ou des divergences religieuses qui, très souvent, ont constitué plus un problème qu'une opportunité. Je pense que, ne serait-ce que pour cadrer ce dialogue interreligieux et en tirer profit du point de vue de la stabilité politique, un ministère de Culte pourrait être utile », soutient-il.
vendredi 11 octobre 2024
jeudi 10 octobre 2024
mercredi 9 octobre 2024
Conseil des ministres du 09 octobre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 09 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République, s’est réjoui de la bonne tenue de la 5ème édition de la journée citoyenne « Setal sunu réew » dédiée à l’Ecole. Il a particulièrement félicité les populations du département de Mbour, les autorités administratives, les élus locaux et la communauté éducative pour l’accueil chaleureux dont il a fait l’objet et salué la mobilisation exceptionnelle notée lors de cette journée dont le point d’orgue fut le Lycée Demba DIOP. Il a également félicité le Ministre de l’Education nationale, les responsables de l’Académie, le Proviseur du lycée, le corps enseignant et les élèves de cet établissement scolaire de référence. Pour clore ce chapitre, il a relevé l’engagement permanent du Gouvernement à améliorer durablement le cadre de vie dans nos écoles, collèges et lycées en vue de contribuer aux conditions de réussite des élèves.
S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 - 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal.
Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur, le Chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur.
Evoquant l’importance stratégique de l’Elevage dans notre politique de souveraineté alimentaire, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale. Il a souligné la nécessité, comme indiqué dans le PROJET, d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays.
Dans sa communication, le Premier Ministre a rappelé la haute priorité accordée par Monsieur le Président de la République à l’évaluation périodique de l’action gouvernementale. À cet égard, il a demandé aux Ministres d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre 2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs. L’accent devra être mis sur la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes. Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines. Dans ce sillage, le Premier Ministre a demandé aux Ministres et Secrétaires d’Etat de veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs. Il s’agira d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets.
De manière plus spécifique, une attention particulière devra être accordée à la célébration du 80ème anniversaire du massacre de « Thiaroye 44 » ainsi qu’à la finalisation de certains travaux d’audit et du chantier du Port de Sendou. Il en est de même du contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, de la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, du suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante, ainsi que de l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
Le Projet de décret portant application de certaines dispositions de la loi n°2023-15 du 2 août 2023 portant Code de l’Environnement.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
Madame Seynabou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde n°608 876/G, est nommé Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Sékou Vieux DIATTA, Instituteur, matricule de solde n°630 591/F, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, poste vacant ;
Monsieur Abdou Khadre DIALLO, Instituteur, matricule de solde n°675 797/A, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, poste vacant ;
Monsieur Anaby Moussa TOURE, Instituteur, matricule de solde n°612 954/A, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouolof, Département d’Oussouye, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bounkiling, poste vacant ;
Monsieur Ngor POUYE, Instituteur, matricule de solde n°517 772/I, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bakel, poste vacant ;
Monsieur Ousmane SANE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°519 212/J, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, est nommé Sous-Préfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff, Département de Linguère, poste vacant ;
Monsieur Jean Paul Sylvain DIATTA, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°661 427/H, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Bakel, est nommé Sous-Préfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Ousmane SANE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahima NDIAYE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°517 694/J, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ouadiour, Département de Gossas, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Au titre Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
Monsieur Mamadou GAYE, Général de division (2s), titulaire d’un Master en sciences militaires, est nommé Délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Boubacar SARR ;
Monsieur Assane NDIAYE, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à RYAD et à la Représentation permanente du Sénégal auprès de l’Organisation de la Conférence islamique, est nommé Premier Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA ;
Monsieur Mohamed Mansour NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en traduction et interprétation de conférence, est nommé Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Ousmane NDOYE ;
Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
Monsieur Habibou DIA, titulaire d’un Master 2 en Journalisme et Communication, est nommé Directeur de la communication au Ministère de la Communication, des télécommunications et du Numérique, en remplacement de Monsieur Ousseynou DIENG ;
Monsieur Serigne Abdoul Ahad NDIAYE, Ingénieur en informatique et industriel, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Aly Coto NDIAYE ;
Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Cheikh MBACKE ;
Madame Ndeye Seynabou SY, titulaire d’un Master 2 en business and corporate law, est nommée Membre du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Mme Sophie NDIAYE ;
Madame Sira Niang SY, titulaire d’un Master 2 en management et négociation, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NGOM ;
Monsieur Souleymane NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en informatique et réseau est nommé Membre du Comité directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Yaya BA ;
Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, Ingénieur des télécommunications, est nommé Membre du comité Directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Al Hadji LY.
Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage :
Monsieur Aboubakar Sidy SONKO, Ingénieur informaticien, Expert en Agritech, est nommé Directeur général de la Société de Développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Alpha Bocar BALDE ;
Monsieur Fafa SOW, titulaire d’un Doctorat en sciences vétérinaires, est nommé Directeur des Industries animales au Ministère de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, en remplacement de Madame Fat Cheikh NDIONE.
Au titre du Ministère de la Formation professionnelle :
Docteur Mamadou KANE matricule de solde 625481/L, précédemment Chef de Division du budget et de la comptabilité au Ministère de la Formation professionnelle, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement, en remplacement d’Amadou Diallo, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Mame Diarra DIOP, Inspecteur de Spécialité de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 514396/H, précédemment Directeur du Service national d’orientation professionnelle, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle et technique en remplacement de Madame Maïmouna Kanté, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur El hadji Mamadou GNINGUE, Psychologue conseiller de 4ère classe – 1ème échelon, matricule de solde n° 714148/E, précédemment Chef de bureau SuiviEvaluation, est nommé Directeur de la Planification et du suivi-évaluation, en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmadou Abdoul GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Aminata NDOYE, Psychologue conseiller de 2ère classe – 2ème échelon, matricule de solde n° 632978/E, précédemment Chef du bureau du suivi au secrétariat général du ministère de la Formation Professionnelle, est nommée Directeur de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Abdourahmane LY, appelé à d’autres fonctions.
Au titre Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :
Monsieur Abdou DIONGUE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 613 282 /L est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique en remplacement de Madame Ndèye SENE ;
Lieutenant-Colonel Assane NDOYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n°510 886/B est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.
Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation :
Monsieur Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire en droit privé, est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur, en remplacement de Monsieur Amadou Abdoul SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Hamidou DATT, Professeur titulaire de mathématiques, est nommé Directeur général de la Recherche et de l’Innovation, en remplacement de Monsieur Amadou Gallo DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Pape Abdoulaye DIAW, Maître de conférences titulaire, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard Toll, en remplacement de Madame Awa Niang, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Alassane DIEDHIOU, Professeur titulaire, matricule de solde 102524/D, précédemment vice-recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor est nommé Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.
Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :
Monsieur Seydina Alioune NDJIM, titulaire d’un Master professionnel en Management et Administration des entreprises, est nommé Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics, en remplacement de Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
Madame Aminata WANE, titulaire d’un Master 2 en Urbanisme et Aménagement, est nommée Directeur de la Planification urbaine et de la Réglementation, en remplacement de Monsieur Youssouph MANE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Sécou Oumar DIEDHIOU, titulaire d’un Doctorat en Géographie et d’un Master en Aménagement urbain, est nommé Directeur de la Promotion du Développement des Territoires, en remplacement de Monsieur Mbagnick DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Arona BA, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en Politiques économiques et gestion et Ingénieur en travaux de planification, est nommé Directeur des Collectivités territoriales, en remplacement de Madame Fatoumata Bintou CAMARA, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Momar NDIAYE, Ingénieur en gestion des travaux de développement urbain, est nommé Directeur de l’Aménagement urbain et de la Restructuration, en remplacement de Madame Seynabou Oumy GOUMBALA, appelée à d’autres fonctions.
Date de publication
2024-10-09
mardi 8 octobre 2024
lundi 7 octobre 2024
Diomaye Faye va lancer "Le Sénégal 2050"
Article de Bob Barry
Le nouveau président du Sénégal va présenter un plan d'action économique et sociale pour lutter contre la pauvrété© Dylan Martinez/AFP
"Le Sénégal 2050", se veut être une feuille de route ambitieuse pour Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Elle est articulée autour de plusieurs axes prioritaires dont la souveraineté alimentaire, la transition énergétique, la modernisation du système éducatif et de santé, ainsi que le développement durable.
Ces réformes visent non seulement à renforcer la compétitivité du Sénégal sur la scène internationale mais aussi à garantir un bien-être social accru pour l’ensemble de la population.
Une nouvelle stratégie qui devra permettre au gouvernement de mobiliser des acteurs du secteur privé et ceux de la société civile afin d’assurer une transformation inclusive et durable de l’économie sénégalaise.
Auteur: Bob Barry
samedi 5 octobre 2024
vendredi 4 octobre 2024
jeudi 3 octobre 2024
mercredi 2 octobre 2024
Conseil des ministres du 02 octobre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 02 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
Le Président de la République s’est tout d’abord incliné devant la mémoire de Monsieur Amadou Mahtar MBOW, Enseignant hors pair, ancien Ministre de l’Education, de la Culture et de la Jeunesse, ancien Député et ancien Directeur général de l’UNESCO. Il a salué le parcours exceptionnel de ce grand commis de l’Etat qui a brillamment servi son pays et fortement contribué au développement du système éducatif national, à la promotion du vivre ensemble et au rayonnement international du Sénégal.
Dans cet élan, le Chef de l’Etat a demandé aux Ministres en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Culture de préparer un hommage national à cet illustre compatriote dont les écrits et l’engagement patriotique et panafricain doivent être vulgarisés auprès des jeunes générations d’élèves et d’étudiants à travers l’expression culturelle et les contenus d’enseignement.
A l’occasion de la célébration « d’octobre rose », le Président de la République a exprimé sa compassion à l’endroit des femmes atteintes de cancer. Il a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale d’apporter son soutien aux différentes organisations et de participer activement à la réussite des actions entreprises durant ce mois.
En cette veille de rentrée scolaire et universitaire, le Président de la République a adressé un message d’encouragement et ses meilleurs vœux de succès à toute la communauté éducative, en particulier au corps enseignant et aux apprenants. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires, en relation avec les parties prenantes, pour, d’une part, accélérer la transformation consensuelle du système éducatif national et, d’autre part, garantir le bon déroulement de l’année scolaire et universitaire 2024-2025. Il a souligné la nécessité de veiller au renforcement du dialogue social dans le système éducatif mais également à l’amélioration du cadre de vie dans les écoles.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à procéder au lancement, sans délai, d’un vaste programme de résorption des abris provisoires, de réhabilitation et de construction aux normes d’établissements scolaires. Il a, en outre, indiqué l’impératif de finaliser le nouveau Programme national de l’Education et de la Formation en adéquation avec les valeurs historiques et culturelles de la Nation. Ce programme doit également tenir compte des défis de notre société et des enjeux liés au numérique et à l’Intelligence artificielle.
Au regard de la jeunesse de notre population, le Président de la République a insisté sur l’urgence de rebâtir notre modèle d’école publique autour du civisme, de la citoyenneté, de nos langues nationales et de l’ouverture aux langues étrangères universelles mais également à la préparation aux aptitudes scientifiques, techniques, technologiques et professionnelles de nos élèves face aux évolutions du monde contemporain.
Le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et les Ministres concernés pour les efforts significatifs consentis pour redresser et réorienter le système éducatif national par la méthode, dans le consensus, la culture du résultat et la confiance des partenaires sociaux.
Afin d’assurer un meilleur pilotage et une coordination optimale des activités scolaires et universitaires, le Président de la République a décidé de la création d’un Conseil supérieur de l’Education et de la Formation, organe de supervision logé à la Primature qui va assurer, avec la participation des acteurs impliqués, le suivi et l’évaluation systématique du Programme national de l’Education et de la Formation.
Revenant sur la situation des finances publiques, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement pour la présentation de l’état des lieux exhaustif des finances publiques.
Parlant du lourd héritage du régime précédent, des constats d’écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques et de leurs conséquences directes sur la gouvernance publique et les engagements présents et futurs de l’Etat, le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre, sans délai, les mesures impératives de redressement pour accélérer le retour rapide à l’orthodoxie budgétaire, financière et comptable conformément à la Constitution et aux textes législatifs et réglementaires en la matière.
Le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre pour le pilotage abouti de la finalisation du nouveau référentiel de politique économique et sociale basé sur le Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Il s’est réjoui de la réussite de cet exercice délicat, inclusif et prospectif de refondation endogène de notre modèle de développement fondé sur les principes de patriotisme économique, de progrès social, de responsabilité et de redevabilité. Ce document national de présentation et de planification des axes de notre politique économique et sociale va révéler et refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal. Il a, dans ce sens, informé le Conseil qu’il présidera, le lundi 14 octobre 2024 au CICAD, la cérémonie de présentation et de vulgarisation du Document de Politique nationale de Développement, en présence du Gouvernement, du monde socio-économique et de l’ensemble des partenaires du Sénégal.
Evoquant le regain de pluviométrie constaté ces dernières semaines qui a provoqué des sinistres dans plusieurs localités du pays, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, au Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et au Ministre de l’Hydraulique, de faire le point sur les impacts de la pluviométrie et des crues des fleuves Sénégal, Gambie et Casamance sur les zones de cultures et d’habitation. Il a exhorté le Gouvernement à mobiliser les moyens logistiques adéquats en vue de faciliter le désenclavement rapide des localités isolées par l’effondrement d’ouvrages de franchissement causé par les fortes pluies et encouragé la solidarité nationale à l’endroit des populations sinistrées.
Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement de réviser et de vulgariser le mécanisme d’assurance agricole. Il a, en outre, invité le Ministre de l’Agriculture à rendre compte du dispositif de préparation de la campagne de commercialisation agricole.
Le Président de la République est enfin revenu sur sa visite aux Etats Unis d’Amérique, du 21 au 28 septembre 2024, où il a participé au Sommet de l’avenir et au débat de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette mission a été l’occasion d’exprimer à la communauté internationale la volonté du Sénégal d’œuvrer à la promotion de la paix et de la sécurité mondiale et d’impulser une nouvelle dynamique dans ses relations avec ses partenaires. C’est ainsi que les Etats-Unis d’Amérique ont exprimé leur disponibilité à aider le Sénégal pour la réalisation du « New Deal Technologique » faisant ainsi de notre pays un hub technologique et numérique en Afrique.
Le Premier Ministre a, d’emblée, adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour la pertinence de son message délivré lors de l’Assemblée générale de l’ONU et les retombées positives attendues des audiences accordées à diverses personnalités et des visites effectuées dans certaines structures lors de son séjour aux États-Unis d’Amérique.
Abordant les thèmes de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la situation de référence des finances publiques dévoilée lors du point de presse qu’il a tenu le jeudi 26 septembre 2024. Cet exercice illustre la détermination de Monsieur le Président de la République pour la transparence dans la gestion des affaires publiques.
Le Premier Ministre s’est appesanti sur la priorité que représente, pour le Gouvernement, le rétablissement, dans des délais raisonnables, d’une saine gestion des finances publiques, au regard de l’étendue des dérives ressorties de l’état des lieux de la gestion du régime sortant. A cet égard, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de prendre les dispositions appropriées à cet effet, en relation notamment avec le Fonds monétaire international (FMI).
Le Premier Ministre a ensuite informé le Conseil des dispositions prises pour la bonne tenue, le 14 juillet 2024, de la cérémonie présidée par le Chef de l’Etat, consacrée à la publication du nouveau Référentiel des politiques économiques et sociales du Sénégal sur la période 2025-2050. Il a relevé la nécessité, pour les Ministres, chacun en ce qui le concerne, d’assurer le relais par la communication avec les parties intéressées au titre des politiques sectorielles.
Enfin, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres et Secrétaires d’Etat l’attention toute particulière à accorder au suivi rapproché de l’exécution des diligences relatives notamment à la rentrée des classes 2024-2025, à l’orientation des nouveaux bacheliers, à la lutte contre la migration irrégulière, à la gestion de l’impact sur les populations et les cultures des inondations d’origine pluviométrique ou fluviale, aux mesures préventives contre les accidents de la route ainsi qu’à l’apurement des arriérés de paiement dus aux opérateurs intervenant dans le secteur agricole.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur les principales conclusions du rapport de l’audit des finances publiques sur la période 2019-mars 2024, réalisé par l’Inspection générale des Finances, leur implication sur le cadrage macro-budgétaire et les axes de réforme nécessaires pour prendre en charge les déviations relevées. Cet audit a été effectué à la suite d’un ordre de mission qu’il a signé, adossé à des termes de référence basés sur les orientations qu’il a données à ses services. Les résultats de cet audit ont fait l’objet du point de presse tenu par Monsieur le Premier Ministre le 26 septembre 2024.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
le projet de décret portant organisation du Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre de la Présidence de la République :
Monsieur Mamadou Oumar NDIAYE, Journaliste, est nommé Président du Conseil national de Régulation de l'Audiovisuel, Poste Vacant ;
Monsieur Mamadou Lamine DIANTE, est nommé Président du Haut Conseil du Dialogue social en remplacement de Madame Innocence NTAP NDIAYE ;
Monsieur Moustapha DJITTE, Magistrat, matricule de solde n°602 388/E est nommé Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Commande publique (ARCOP), en remplacement de Monsieur Saer NIANG.
Au titre de la Primature :
Monsieur Hatab SANE est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC)
Au titre du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens :
Monsieur Souleymane GUEYE, Expert en Transport aérien est nommé Directeur des Transports aériens en remplacement de Monsieur Oumar Xassimou Dia ;
Monsieur Badara DIOP, Ingénieur d’exploitation de l’aviation civile est nommé Directeur des Infrastructures aéroportuaires en remplacement de Monsieur Cheikh DIOUF ;
Monsieur Mandiaye FAYE, Ingénieur des transports est nommé Directeur de la circulation routière et de la mobilité en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moustapha NIANG ;
Monsieur Abdoul Siléye Fatah BA, Ingénieur des transports, matricule n°627472/L précédemment Chef de la Division du Centre de Contrôle Technique au Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et Aériens, est nommé Directeur des transports Routiers en remplacement de Monsieur Yaya Samba NIANG ;
Monsieur Yancoba Ben Alfousseyni SONKO, Master QHSE est nommé Président du Conseil d’Orientation du Fonds de Développement des Transports terrestres.
Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce :
Monsieur Babacar SEMBENE, Commissaire aux Enquêtes économiques principal, est nommé Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Ansoumana SANE ;
Madame Françoise FAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques principal, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise pour la Propriété industrielle et l’Innovation technologique au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Makhtar DIA.
Monsieur Ahmed Tidiane DIA, Commissaire aux Enquêtes économiques principal, est nommé Directeur du Commerce extérieur au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Ansou BADJI.
Monsieur Henri Fall CARVALHO, Ingénieur en Industries agricoles et alimentaires, matricule de solde n° 618 880/M, est nommé Directeur des Petites et Moyennes Entreprises au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE.
Monsieur Issa WADE, Commissaire aux Enquêtes économiques, est nommé Directeur général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Driss Junior DIALLO.
Ali Fourou BA est nommé PCA du CICES
Au titre du Ministère du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions :
Monsieur Babacar SY, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de l'Emploi au Ministère du Travail, en remplacement de Modou Fall, appelé à d'autres fonctions.
Au titre du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public :
Monsieur Salif COLY, Professeur de l’Enseignement secondaire, matricule de solde n° 551.277/Z, est nommé Directeur du Centre national de Formation et d’Action, en remplacement de Monsieur Kalidou SOKOMA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahima DIENG, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde n° 515.700/B, précédemment Directeur des Ressources humaines au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, est nommé Directeur général de la Fonction publique, en remplacement de Monsieur Amadou Matar CISSE, appelé à d’autres fonctions ;
Au titre du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat :
Monsieur Gora GAYE, titulaire d’un Diplôme d’Etudes approfondies en Géographie, est nommé Secrétaire général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), en remplacement de Monsieur Youssoupha BA, appelé à d’autres fonctions.
ANSOUMANA SANE, Promoteur touristique est nommé Président du Conseil de surveillance de l'Agence sénégalaise de Promotion touristique
Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :
Monsieur Momar Diongue, Journaliste, titulaire d'une maitrise en Lettres Modernes est nommé Directeur de l'Agence de Presse Sénégalaise, en remplacement de Monsieur Thierno Amadou SY ;
Cheikhouna BEYE, Enseignant-chercheur, Maître de Conférences en Sciences de l'Information et de la Communication, est nommé Président du Conseil d'Administration de la RTS.
Au titre du Ministère de la Santé :
Monsieur SEGA GUEYE, titulaire d'un Doctorat en Sociologie, est nommé Directeur général de l'Agence sénégalaise de la Couverture Maladie universelle en remplacement de Monsieur Cheikh Tacko DIOP.
Au titre du Ministère de la Justice :
Monsieur Mbossé SOW, Greffier, est nommé PCA de l'Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC).
Au titre du Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique :
Monsieur Abdou Salam KANTE, Conducteur de travaux, retraité des armées, est nommé PCS de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) en remplacement de Monsieur Hamidou Mbow ;
Monsieur Cheikh NIANG, Magistrat matricule de solde 600 667/A est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique en remplacement de Monsieur Alioune Aïdara NIANG admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Au titre du Ministère de l'Environnement et de la Transition écologique :
Monsieur Sadibou DJIBA, Professeur d'Enseignement secondaire en Sciences naturelles est nommé PCA de l’Agence nationale de la Reforestation et de la Grande muraille verte.
Au titre du Ministère de la Pêche et des Infrastructures maritimes et portuaires :
Madame Sokhna Benga, Administrateur des Affaires maritimes, matricule de solde n° 618 080/U, est nommée Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Ibrahima CAMARA ;
Monsieur Bécaye Diop, titulaire d’un MBA en Management, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Massamba Achille Edouard GUEYE ;
Madame Mbeugué GAYE, Biologiste, est nommée Directeur général de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Massamba Achille Edouard GUEYE ;
Monsieur Aliou Ba, Economiste des Ressources naturelles, Expert en Pêche et Aquaculture, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Aquaculture au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Killé SAKHO.
Au titre du Ministère des Finances et du Budget :
Monsieur Idrissa SAMB, Inspecteur principal des Impôts est nommé Administrateur du Fonds de Garantie Automobile.
Date de publication
2024-10-02
mardi 1 octobre 2024
Inscription à :
Articles (Atom)