VIDEO

mardi 27 février 2024

Le secrétaire général du PIT contre la loi d’amnistie, Macky Sall le rabroue Article de AYOBA Walf

Le ministre du Travail, chargé des relations avec les institutions, Samba Sy a été le représentant du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) au dialogue national ouvert ce 26 février au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD). Il a montré son désaccord quant à la loi d’amnistie annoncée par le chef de l’Etat. A l’en croire, son parti est contre l’annulation de tous les crimes qui se sont produits durant 2021 jusqu’à 2024 car des personnes ont souffert Le ministre du Travail, chargé des relations avec les institutions, Samba Sy a été le représentant du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) au dialogue national ouvert ce 26 février au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD). Il a montré son désaccord quant à la loi d’amnistie annoncée par le chef de l’Etat. A l’en croire, son parti est contre l’annulation de tous les crimes qui se sont produits durant 2021 jusqu’à 2024 car des personnes ont souffert et la lumière doit être faite sur ces crimes. «Mon parti ne peut entendre, supporter, accepter que l’université a été brûlée en chantant. Mon parti ne saurait oublier que deux jeunes filles ont été consumées dans un bus. Mon parti ne comprend pas qu’on puisse s’attaquer, sous le manteau de la politique, à des instruments de fourniture d’eau et d’électricité. Mon parti ne pense pas qu’il soit faisable de s’en prendre à une caserne de gendarmerie. Je ne dis pas que nous devons pas nous réconcilier mais n’oublions pas pour que demain les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets», a-t-il déclaré devant le chef de l’Etat qui a présidé la cérémonie d’ouverture du dialogue national. Prenant la parole, Macky Sall très irrité par la position du ministre rétorque que «chaque parti politique peut avoirs sa position, ses intérêts mais il faut savoir que moi je ne parle pas au nom de mon parti, je parle en tant que président de la République, gardien de la Constitution, garant de l’unité nationale ». «Il faut savoir que les responsabilités ne sont pas les mêmes. Chacun peut penser ce qu’il veut, mais moi en tant que président de la République, c’est ma décision », renchérit-il. Khadija NDIAYE Provided by SyndiGate Media Inc

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire