Une nouvelle capacité de 11 Mw pour la Senelec Après la centrale solaire de Bokhol de 20 Mw dans le département de Dagana, inaugurée ces derniers jours, la Senelec va accueillir une nouvelle capacité électrique dans son réseau. L’inauguration de la 1ère phase de la centrale solaire de Malicounda, d’une capacité de 11 Mw et réalisée dans le cadre d’un partenariat public-privé, est annoncée pour le jeudi 3 novembre prochain par le Président Macky Sall.
Pour l’inauguration de la centrale solaire de Malicounda, les
préparatifs vont bon train. Les agents de l’Ageroute ont fini de
rafistoler le tronçon routier reliant la localité à la route nationale
n°1. Sur le site, les ouvriers de la société italienne Solaria group,
suant à grosses gouttes, se démènent comme de gros diables, sous un
soleil de plomb. Çà et là, des tracteurs effectuent d’incessants
va-et-vient pour déblayer l’espace devant abriter la cérémonie. Leurs
vrombissements brisant le calme des lieux. Il est 12 heures. «On est en
train de faire tout le nécessaire pour la réussite de cette
manifestation relative à une structure très importante pour le Plan
Sénégal émergent (Pse)», déclare Paolo Carlo Regano, Président directeur
général de Solaria group. Avant de demander au responsable technique de
la centrale, Pape Lô, de conduire les journalistes visiter les champs
de panneaux photovoltaïques. La centrale compte pour le moment 43 mille
200 panneaux photovoltaïques de 250w chacun, divisés en sections
indépendantes. Chaque section est dotée d’un transformateur. «Pour la
première phase, c’est une superficie de 50 ha sur les 100 attribués qui a
été couverte et qui produit 11 Mw. Cette puissance devrait être doublée
à partir de l’année prochaine dans la phase d’extension de cette
centrale solaire. Tous ces panneaux, mis sur le site, regardent le
soleil dans la bonne direction. Ainsi, ils captent la lumière pour la
transformer en électricité qui sera utilisée par des onduleurs. Ces
derniers se chargeront de transformer l’électricité continue en
électricité alternative que les ménages pourront par la suite utiliser
via le réseau de la Senelec», explique le technicien. Il informe que 50
jeunes ont été employés durant la phase de montage. Et pour la
maintenance des panneaux photovoltaïques, 20 emplois seront assurés.
Pour le transport de l’électricité de la centrale solaire vers la
centrale de la Senelec, des câbles souterrains ont été déjà installés
pour faire la liaison entre les deux stations. La centrale est dotée de
compteurs qui vont totaliser l’énergie produite dans les installations.
Selon Ndiaga Lô, gérant la salle de contrôle, ce genre de compteur est
également au niveau de la station de la Senelec qui va faire le contrôle
en double. Les compteurs, c’est pour calculer l’énergie produite pour
pouvoir la mesurer. La centrale solaire est dotée d’une salle de
contrôle qui assure la remontée de toutes les informations, autant dans
la production que dans la distribution. A partir de cette salle, les
techniciens devraient pouvoir connaître ce qui va être produit section
par section. Tout ce travail se fait grâce à des infrastructures de
télécommunication avancées, indique Ndiaga Lô, les yeux rivés sur un
grand écran. Avant de préciser : «On fait intervenir des compétences
locales. Le système de contrôle commandé est conçu et géré par des
Sénégalais. C’est une première au Sénégal.»
A côté, des maçons
s’attèlent aux finitions du grand bâtiment abritant la salle de contrôle
et du magasin de stockage des pièces de rechange afin que toutes les
infrastructures de la centrale solaire puissent être aux normes avant
le jeudi 3 novembre, retenu pour l’inauguration de la 1 ère phase de la
centrale de 11 Mw qui va fortement réduire le gap énergétique au
Sénégal. L’ensemble des travaux de cet ouvrage a duré près de six
mois.
Pour rappel, ce projet de création d’une centrale solaire à
Malicounda, dont le contrat a été signé avec la Senelec, entre dans le
cadre du développement des énergies renouvelables qui est en phase avec
la politique de l’Etat. L’idée est de développer les énergies
renouvelables pour offrir aux populations une énergie propre. Le soleil
est une source d’énergie à la fois propre et renouvelable et le Sénégal
bénéficie d’un très important ensoleillement durant l’année. De ce fait,
il n’est pas étonnant de constater que cette source jouisse d’une place
de choix dans le mix énergétique de notre pays. lequotidien.sn
VIDEO
lundi 31 octobre 2016
vendredi 28 octobre 2016
LA TERRE A TREMBLÉ A KEUR FAFA BOURY
- Un cratère de 17 mètres de profondeur et 267 de diamètre
Une peur terrible a habité les populations de Keur Fafa Boury qui
se situe dans la commune de Ndramé-Escale, une localité du département
de Nioro.
C'est silencieusement que la terre s'est fendue provoquant un cratère de 17 mètres de profondeur et 267 mètres de diamètre.
Hamédou Diop, le maire de la commune, invite les techniciens à étudier rapidement le phénomène pour voir si ses administrés sont toujours en sécurité. Il n'écarte cependant pas la probabilité d'une mine qui a explosé...
C'est silencieusement que la terre s'est fendue provoquant un cratère de 17 mètres de profondeur et 267 mètres de diamètre.
Hamédou Diop, le maire de la commune, invite les techniciens à étudier rapidement le phénomène pour voir si ses administrés sont toujours en sécurité. Il n'écarte cependant pas la probabilité d'une mine qui a explosé...
jeudi 27 octobre 2016
Lettre ouverte d'un professeur d'Allemand au Ministre de l'éducation nationale
Mesdames, messieurs,
Le Ministre de l’éducation, a par sa lettre N. 00005372 du 14 octobre 2016, décidé de la suppression de l’allemand comme LV2. Cette décision que nous trouvons surprenante et inopportune entrainera, à cours et moyen terme, la disparition de l’allemand aussi bien dans les collèges et lycées que dans les universités. Lune des conséquences, et pas des moindres est le sort de quelque 220 professeurs d’allemand du moyen-secondaire et du supérieur. Qu’adviendra-t-il de ces braves pères de famille qui ont appris, étudié, obtenu des diplômes et compétences nécessaires à l’exercice de leur fonction.
A travers cette modeste contribution, je voudrais montrer l’importance et l’intérêt de l’enseignement de l’allemand au Sénégal.
Avec mes meilleures salutations
Dr. Ibrahima
Professeur d’allemand
Lycée Médina Fall – Thies
dakaractu
Le Ministre de l’éducation, a par sa lettre N. 00005372 du 14 octobre 2016, décidé de la suppression de l’allemand comme LV2. Cette décision que nous trouvons surprenante et inopportune entrainera, à cours et moyen terme, la disparition de l’allemand aussi bien dans les collèges et lycées que dans les universités. Lune des conséquences, et pas des moindres est le sort de quelque 220 professeurs d’allemand du moyen-secondaire et du supérieur. Qu’adviendra-t-il de ces braves pères de famille qui ont appris, étudié, obtenu des diplômes et compétences nécessaires à l’exercice de leur fonction.
A travers cette modeste contribution, je voudrais montrer l’importance et l’intérêt de l’enseignement de l’allemand au Sénégal.
Avec mes meilleures salutations
Dr. Ibrahima
Professeur d’allemand
Lycée Médina Fall – Thies
dakaractu
Confiscation et détournement d’objectifs: Ansoumana Dionne porte plainte contre le Sénégal auprès de la CEDEAO
L’Association
sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm)
va déposer une plainte contre l’Etat du Sénégal auprès de la Cour de
justice de la Cedeao pour confiscation et détournement d’objectifs du
siège de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux
malades mentaux (Assamm). Les amis de Ansoumana Dionne veulent retrouver
leur siège construit à Kaolack grâce au soutien du Président Abdoulaye
Wade et dont l’objectif a été détourné par le régime du Président Macky
Sall. La plainte sera déposée au début du mois de novembre 2016 avec les
avocats de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) coordonnée
par Me Assane Dioma Ndiaye. L’Assamm avait sollicité et obtenu un
terrain de 4 hectares sur lequel l’Etat du Sénégal lui a fait construire
un centre pour y prendre gratuitement en charge les malades mentaux
errant à travers le pays. Aujourd’hui, se désole l’Assamm, cette
structure est transformée en un centre de formation avicole, privant les
bénéficiaires de leurs droits d’accéder à la santé et au bien-être.
avec L'as
avec L'as
Conseil des ministres du 25 octobre 2016
Conseil des ministres du 25 octobre 2016
Le président de la République, Macky Sall a réuni
le Conseil des Ministres, mardi 25 octobre 2016, à 15 heures, au Palais de la
République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat
adresse ses remerciements aux populations des régions de Kaolack, Kaffrine,
Tambacounda et Saint-Louis, pour leur accueil chaleureux et leur mobilisation
exceptionnelle, à l’occasion de sa tournée économique dans les zones de
production visitées et de l’inauguration de la centrale solaire de Bokhol.
Après avoir félicité l’ensemble des agriculteurs du Sénégal qui œuvrent, sans
relâche, à l’autosuffisance et à la sécurité alimentaire des populations, le
président de la République salue l’action des ministres de l’Agriculture et de
l’Elevage, l’encadrement efficace des autorités administratives et des services
techniques de l’Etat. Le chef de l’Etat a magnifié leur contribution à
l’amélioration de la productivité agricole, du stockage et de la conservation
des productions, ainsi que leur commercialisation dans les meilleures
conditions.
Le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de
poursuivre les efforts de développement de l’agriculture qui demeure le secteur
moteur du Plan Sénégal Emergent, en veillant à l’allocation équitable et
optimale des ressources mobilisées au profit des producteurs, au développement
des filières, selon une approche chaîne de valeurs, à la dotation en facteurs
de production et d’intrants de qualité et à l’ancrage d’un système de
financement adéquat du secteur.
Dans cette perspective, le Président de la République
indique au Gouvernement la nécessité de promouvoir en particulier, la filière
"Banane", en vue de l’émergence d’un label "Banane du
Sénégal" avec un objectif national de production de 50.000 tonnes en 2019,
et d’assurer une restructuration efficace de la SONACOS SA, afin de consolider
la réhabilitation de la filière arachidière et la place primordiale de
l’agriculture dans la création de richesses au Sénégal.
Appréciant les performances remarquables du Programme
d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), qu’il a initié et lancé, en
juillet 2015, le Président de la République adresse ses félicitations au
Secrétaire d’Etat chargé du Suivi du PUDC, à la Direction nationale du PUDC, au
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), au Génie militaire et
aux ministères sectoriels engagés dans la réalisation des projets. En effet,
après une année de mise en œuvre, la composante "Développement des
Infrastructures Socio-économiques" a permis de réaliser 157 forages, 68
châteaux d’eau et 1734 km de linéaire de réseau au profit de 660.000 habitants,
790 km de pistes, de fournir 1000 équipements post récolte, 13 moissonneuses et
400 motopompes pour améliorer la productivité, en plus de l’électrification en
cours de 406 villages.
Dès lors, en vue de la consolidation des performances
du PUDC, programme emblématique de sa vision d’un développement national
accéléré, équitable, solidaire et durable, le Chef de l’Etat invite le
Gouvernement à accroître les ressources allouées au PUDC, et de travailler dans
les meilleurs délais en vue de la pérennisation du cadre institutionnel du
programme.
Revenant sur l’inauguration, le 22 octobre 2016 à
Bokhol, de la centrale solaire de 20 MW, financée suivant un mode de
partenariat public-privé (PPP) innovant, le Président de la République salue la
réalisation de ce projet précurseur, qui illustre sa vision d’un mix
énergétique largement ouvert aux énergies renouvelables et aux technologies
propices à l’efficience énergétique.
Après avoir félicité le Ministre de l’Energie et du
Développent des Energies renouvelables, le Directeur Général de la Senelec, le
secteur privé national et international, le Chef de l’Etat annonce
l’inauguration prochaine d’une autre centrale solaire de 20 MW à Malicounda, ce
qui place le Sénégal parmi les nations leaders en Afrique en matière d’énergie
propre.
Le Président de la République demande également au
Gouvernement d’assurer l’application intégrale des dispositions incitatives de
la loi d’orientation sur les énergies renouvelables, et de faciliter
l’édification des projets de centrale solaire, en corrélation avec l’objectif
de taux d’électrification rurale de 60 % à l’horizon 2017- 2020.
Ainsi, le Président de la République demande au
Gouvernement d’examiner les modalités d’une baisse des prix de l’électricité
d’ici à janvier 2017, de veiller à l’application d’une tarification optimale au
niveau des concessions d’électrification rurale, et de continuer sur la voie
des réformes consolidante du secteur de l’électricité.
Rappelant par ailleurs l’importance primordiale qu’il
attache à la situation des retraités, notamment à la revalorisation notable de
leurs pensions, ainsi qu’à l’amélioration soutenue de leur prise en charge
sanitaire et sociale, le Chef de l’Etat salue l’approbation par le Conseil
d’Administration de l’IPRES, de sa décision d’appliquer la mensualisation du
paiement des pensions de retraite, ainsi que la revalorisation des taux de
pension de 10 %, à compter de janvier 2017. Dans la même perspective, le
Président de la République demande au Gouvernement d’examiner les modalités
opérationnelles de l’institution d’une pension minimale, et d’un régime fiscal
dérogatoire, applicable aux institutions de prévoyance sociale.
Concluant sur ce point, le Chef de l’Etat invite le
Premier ministre à prendre les diligences requises en vue de la tenue, avant la
fin de l’année 2016, de la deuxième conférence sociale dont le thème est axé
sur la modernisation du Système national de Retraite.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son
agenda, en informant le Conseil de la visite officielle qu’il effectuera, du 26
au 28 octobre 2016, en Pologne et de l’installation du Haut Conseil des
Collectivités Territoriales, le 31 octobre 2016. Il adresse ses félicitations à
Ousmane Tanor Dieng, pour sa nomination comme Président de l’Institution. Il
exprime enfin ses encouragements à l’ensemble des membres du Haut Conseil des
Collectivités Territoriales (HCCT) pour la réussite de leur importante mission.
Le Premier ministre a adressé les félicitations du
Gouvernement au président de la République pour sa décision d’ouvrir le nouvel
axe autourier Diamniadio-AIBD- Sindia dans les meilleures conditions, notamment
tarifaires, au profit des usagers. Il a par ailleurs, rendu compte du suivi et
de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a
fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural
a rendu compte du déroulement de la campagne agricole 2016-2017.
Le ministre auprès du président de la République en
charge du Suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) a rendu compte de l’état
d’avancement des différents projets et réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le
conseil a adopté :
- le projet de décret portant application de la loi n°2015-18 du 13 juillet 2015 portant Code de la Pêche maritime.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la
République a pris les décisions suivantes :
- Vincent Badji, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur du Sénégal en République du Cameroun, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son excellence Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad, avec résidence à Yaoundé ;
- Anna Sémou Faye, Ambassadeur du Sénégal en République de Guinée, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Docteur Ernest Bai KOROMA, Président de la République de Sierra Leone, avec résidence à Conakry ;
- Ibrahima Kane, Polytechnicien, Ingénieur civil des Ponts et Chaussées, précédemment Directeur exécutif du FONSIS en charge des Infrastructures, de l’Agriculture et de l’Agrobusiness, est nommé Directeur général du FONSIS, en remplacement d’Amadou Hott ;
- Souleymane Demba Sy, Administrateur civil, est nommé Inspecteur des Affaires Administratives et financières (IAAF) au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural en remplacement de Youssoupha Ndiaye, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
- Mame Ndéné Lo, Ingénieur agronome est nommé Inspecteur technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural ;
- Francis Diouf, Juriste, est nommé Inspecteur technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural ;
- Papa Baba Diassé, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, précédemment Inspecteur d’académie de Rufisque, est nommé Inspecteur d’académie de Thiès, en remplacement de Khadidiatou Diallo, appelée à d’autres fonctions ;
- Khadidiatou Diallo, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, précédemment Inspectrice d’académie de Thiès, est nommée Inspectrice d’académie de Kaolack, en remplacement de Monsieur Alioune Ndiaye, appelé à d’autres fonctions ;
- Cheikh Dione, Inspecteur de l’Enseignement moyen-secondaire, précédemment Inspecteur d’académie de Sédhiou, est nommé Inspecteur d’académie de Rufisque, en remplacement de Monsieur Papa Baba Diassé, appelé à d’autres fonctions.
Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement
mardi 25 octobre 2016
Rufisque : le marché central vendu à des promoteurs chinois
Les commerçants du marché central de Rufisque
sont sur le pied de guerre contre le Maire de Rufisque Est. Informés
d’un projet dénommé « carré d’or », qui consiste à la vente et à la destruction prochaines de leur marché, les commerçants ont baissé rideaux, hier, et promettent de dérouler un Plan d’action jusqu’au retrait de ce projet.
Rien ne va plus au niveau du marché central de Rufisque. En effet, menacés de
déguerpissement par le maire de Rufisque Est Boubacar Ndoye, les
commerçants ont décidé de faire face et de combattre ce projet qui, à
terme, va les envoyer au chômage. Selon ces commerçants qui étaient en assemblée générale hier Lundi, le marché central de poisson, de viande et toutes les cantines de tissus et de matériels divers, risque d’être démoli et cédé à des Chinois pour en faire un centre commercial.Soupçonnant un deal entre le maire Boubacar Ndoye Albé et des promoteurs Chinois, ils pensent quetout le marché central de Rufisque, vieux de plus de 60 ans, risque d’être démoli et, à la place, seront construits des tours et un centre d’affaires entièrement financés par des Chinois.
Tout cela sera ainsi revendu à des tiers capables de payer des cantines estimés entre 10 et 20 millions de francs CFA. Et selontoujours des indiscrétions basées au niveau de la Mairie de Rufisque Est, le projet, presque en phase finale, a été octroyé à des promoteurs sénégalais alliés à des Chinois regroupés autour de la sociétéImmosen, pour 28 milliards de FCFA.
Tout cela sera ainsi revendu à des tiers capables de payer des cantines estimés entre 10 et 20 millions de francs CFA. Et selontoujours des indiscrétions basées au niveau de la Mairie de Rufisque Est, le projet, presque en phase finale, a été octroyé à des promoteurs sénégalais alliés à des Chinois regroupés autour de la sociétéImmosen, pour 28 milliards de FCFA.
Ainsi, ce sont des milliers de commerçants, allant des simples vendeurs de légumes, de poissons, aux grands commerçants établis depuis des
décennies dans ce marché, qui risquent de se retrouver dans la rue. Ils ont déjà sonné la grande mobilisation pour défendre leurs intérêts. Des lettres seront envoyées à toutes les autorités du pays et du département, pour disent-ils, dénoncer ce scandale. Le Président de la République, Macky Sall, et tous les marabouts du pays, seront rencontrés par ces commerçants pour dénoncer ce projet qui est une véritable bombe sociale en latence. Les commerçants comptent se battre pour le faire échouer. A leurs yeux, c’est« une vraie nébuleuse pour la population ». Car, estiment-ils, un projet aussi important ne doit pas se faire entre les 4 murs.
« Ce projet doit être accompagné par les différents acteurs. La mairie ne doit pasdécider en catimini et venir nous jeter cela à la figure », a clamé le délégué Moussa Dia. Et pour démontrer leur détermination à s’opposer à ce projet, les commerçants ont décidé de dérouler un plan d’action dont les premières manifestations seront le boycott du paiement des patentes, la fermeture du marché pendant une semaine et une marche de protestation à travers les artères de Rufisque.
« Ce projet doit être accompagné par les différents acteurs. La mairie ne doit pasdécider en catimini et venir nous jeter cela à la figure », a clamé le délégué Moussa Dia. Et pour démontrer leur détermination à s’opposer à ce projet, les commerçants ont décidé de dérouler un plan d’action dont les premières manifestations seront le boycott du paiement des patentes, la fermeture du marché pendant une semaine et une marche de protestation à travers les artères de Rufisque.
Ce sont les populations qui vont être les plus lésées, quelle que soit l’issue de ce combat qui risque de voir le marché fermé pendant 3 ans (durée des travaux) ou durant la grève des commerçants. C’est pourquoielles ont lancé un appel pressant aux autorités de l’Etat afin de trouver une issue heureuse à cette bombe sociale dormante.
lundi 24 octobre 2016
Trafic de devises à Paris :
Une Sénégalaise tombe avec 400 000 euros
Une Sénégalaise du nom de Marième Tall a été interpellée par la police française, jeudi dernier, pour transit illégal de devises dont le montant est estimé à 400 000 euros, soit près de 260 millions de F Cfa. La dame se trouve être un GP (Gros porteur dans le jargon des immigrés) autrement dit des femmes d’affaires sénégalaises qui s’activent dans le convoyage de bagages entre différentes localités d’émigration sénégalaises (dont Paris) et Dakar et vice versa. La dame a été alpaguée à l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle. En partance pour la capitale sénégalaise, la dame qui est arrivée avec ses bagages est tombée alors qu’elle passait les formalités de sécurité sous un portique à laser. En effet, le scanner a détecté qu’elle dissimulait beaucoup d’argent par devers elle, notamment autour de ses fesses et parties intimes. Cuisinée pendant quelques minutes par les limiers de la police de l’aéroport, elle a balancé le nom du propriétaire des 400 000 euros. Il s’agit, selon « le Populaire », d’un célèbre homme d’affaires sénégalais du nom de Dramé dont le quartier général se trouve au 18eme arrondissement de Paris sur la rue Doudeville. Le sieur Dramé un ressortissant de la ville de Tambacounda est un convoyeur très connu des Sénégalais de France. Il transfère des fonds via un réseau clandestin vers Dakar et d’autres capitales de l’Uemoa sans déclarer parfois les montants exacts des transferts à la douane et au fisc français. Aussitôt que M. Tall est passée à table que les limiers partent interpeller le sieur Dramé. En ce moment nos deux compatriotes sont en détention provisoire dans un commissariat d’arrondissement de Paris. Ils sont poursuivis pour trafic international de devises non déclarés aux services fiscaux et seront présentés à un procureur ce lundi
Une Sénégalaise du nom de Marième Tall a été interpellée par la police française, jeudi dernier, pour transit illégal de devises dont le montant est estimé à 400 000 euros, soit près de 260 millions de F Cfa. La dame se trouve être un GP (Gros porteur dans le jargon des immigrés) autrement dit des femmes d’affaires sénégalaises qui s’activent dans le convoyage de bagages entre différentes localités d’émigration sénégalaises (dont Paris) et Dakar et vice versa. La dame a été alpaguée à l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle. En partance pour la capitale sénégalaise, la dame qui est arrivée avec ses bagages est tombée alors qu’elle passait les formalités de sécurité sous un portique à laser. En effet, le scanner a détecté qu’elle dissimulait beaucoup d’argent par devers elle, notamment autour de ses fesses et parties intimes. Cuisinée pendant quelques minutes par les limiers de la police de l’aéroport, elle a balancé le nom du propriétaire des 400 000 euros. Il s’agit, selon « le Populaire », d’un célèbre homme d’affaires sénégalais du nom de Dramé dont le quartier général se trouve au 18eme arrondissement de Paris sur la rue Doudeville. Le sieur Dramé un ressortissant de la ville de Tambacounda est un convoyeur très connu des Sénégalais de France. Il transfère des fonds via un réseau clandestin vers Dakar et d’autres capitales de l’Uemoa sans déclarer parfois les montants exacts des transferts à la douane et au fisc français. Aussitôt que M. Tall est passée à table que les limiers partent interpeller le sieur Dramé. En ce moment nos deux compatriotes sont en détention provisoire dans un commissariat d’arrondissement de Paris. Ils sont poursuivis pour trafic international de devises non déclarés aux services fiscaux et seront présentés à un procureur ce lundi
Abdou Latif Coulibaly : " La TNT sera gérée par une entreprise publique indépendante "
La télévision numérique terrestre (TNT) sera gérée par une entreprise
publique indépendante avec le même statut que la Radio télévision
sénégalaise (RTS) a annoncé, dimanche à Saly-Portudal (Mbour), le
secrétaire général du gouvernement, précisant qu’il s’agit d’"une
position définitive" arrêtée par le gouvernement.
"Le travail est assez bien avancé de ce point de vue-là, le texte est en phase définitive pour être présenté en Conseil des ministres", a insisté M. Coulibaly à l’occasion de l’assemblée générale de l’Amicale des cadres de la RTS (ACARTS) dont il a présidé le démarrage des travaux.
Il a soutenu que les questions sur "le nouveau code de la presse" et "le passage du Sénégal de l’analogique vers le numérique" débattues par les cadres de la RTS "préoccupent le gouvernement du Sénégal".
"La TNT, c’est une révolution exceptionnelle qui intervient dans le monde des médias. Notre pays a fait un pas de géant dans ce domaine, même si les débats qu’on entend dans les médias ne reflètent pas la réalité du fait et celle de qui a été fait", a relevé le secrétaire général du gouvernement.
"En tant que professionnel, je m’étais beaucoup interrogé sur le modèle économique de ce projet. Mais, si ce modèle a aujourd’hui des difficultés, il n’en demeure pas moins que des choses exceptionnelles ont été réalisées. Il faut juste réajuster un certain nombre de choses pour que le projet aille à terme et qu’on atteigne les objectifs qui lui ont été assignés", a déclaré Coulibaly.
"Il faut un certain nombre de réajustement pour rendre plus consistante la norme qui exige beaucoup de rigueur. Parce que c’est une matière nouvelle sur laquelle il n’est pas facile de légiférer et de définir une norme définitive", a-t-il admis.
De l’avis de Babacar Touré, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), "le Comité national de pilotage de la transition de l’analogie vers le numérique (CONTAN) doit mourir de sa belle mort, parce qu’un comité de pilotage doit atterrir, sinon ce sont des histoires de fonctionnaires qui sont là à prendre des indemnités".
"C’est finalement le provisoire qui dure. La task-force est en train de faire de grand pas pour permettre au CONTAN de disparaître et qu’il lui soit substitué un organe pérenne et neutre qui va gérer le processus" a-t-il poursuivi.
"Sans cela, on sera toujours à la merci d’EXCAF, parce qu’il y a quelque part conflit d’intérêt. Nous, nous sommes préoccupés par le renforcement de la diversité et de la pluralité et pas du monolithisme ou pour un groupe ou une communauté qui prennent le pas sur un autre, profitant de positions d’influence", a soutenu Babacar Touré.
dakaractu
"Le travail est assez bien avancé de ce point de vue-là, le texte est en phase définitive pour être présenté en Conseil des ministres", a insisté M. Coulibaly à l’occasion de l’assemblée générale de l’Amicale des cadres de la RTS (ACARTS) dont il a présidé le démarrage des travaux.
Il a soutenu que les questions sur "le nouveau code de la presse" et "le passage du Sénégal de l’analogique vers le numérique" débattues par les cadres de la RTS "préoccupent le gouvernement du Sénégal".
"La TNT, c’est une révolution exceptionnelle qui intervient dans le monde des médias. Notre pays a fait un pas de géant dans ce domaine, même si les débats qu’on entend dans les médias ne reflètent pas la réalité du fait et celle de qui a été fait", a relevé le secrétaire général du gouvernement.
"En tant que professionnel, je m’étais beaucoup interrogé sur le modèle économique de ce projet. Mais, si ce modèle a aujourd’hui des difficultés, il n’en demeure pas moins que des choses exceptionnelles ont été réalisées. Il faut juste réajuster un certain nombre de choses pour que le projet aille à terme et qu’on atteigne les objectifs qui lui ont été assignés", a déclaré Coulibaly.
"Il faut un certain nombre de réajustement pour rendre plus consistante la norme qui exige beaucoup de rigueur. Parce que c’est une matière nouvelle sur laquelle il n’est pas facile de légiférer et de définir une norme définitive", a-t-il admis.
De l’avis de Babacar Touré, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), "le Comité national de pilotage de la transition de l’analogie vers le numérique (CONTAN) doit mourir de sa belle mort, parce qu’un comité de pilotage doit atterrir, sinon ce sont des histoires de fonctionnaires qui sont là à prendre des indemnités".
"C’est finalement le provisoire qui dure. La task-force est en train de faire de grand pas pour permettre au CONTAN de disparaître et qu’il lui soit substitué un organe pérenne et neutre qui va gérer le processus" a-t-il poursuivi.
"Sans cela, on sera toujours à la merci d’EXCAF, parce qu’il y a quelque part conflit d’intérêt. Nous, nous sommes préoccupés par le renforcement de la diversité et de la pluralité et pas du monolithisme ou pour un groupe ou une communauté qui prennent le pas sur un autre, profitant de positions d’influence", a soutenu Babacar Touré.
dakaractu
vendredi 21 octobre 2016
Clinton et Trump dînent ensemble, plaisanteries et autodérision au menu
Pratiquement tous les candidats à la Maison Blanche depuis Nixon et Kennedy ont assisté au dîner de charité organisé au Walforf Astoria sous le patronage de l’archevêque de New York. La tradition veut que les deux rivaux se critiquent mutuellement avec humour et en général finissent par un mot aimable à l’égard l’un de l’autre. Hillary Clinton et Donald Trump n’ont pas manqué ce rendez-vous.
Il l’avait traitée la veille de « méchante femme », elle l’avait qualifié de « marionnette » de Poutine. Et les voilà tous les deux, 24 heures plus tard, assis à la même table, miséricordieusement séparés par le cardinal de New York.Et entre les deux candidats, c’était une sorte de 4e débat. Chacun, comme le veut la tradition, a fait preuve d’humour, mais un humour souvent grinçant sous des sourires un brin forcés.
Donald Trump a même été parfois hué, lorsqu’il a lancé des piques pas très élégantes à sa rivale. Il a eu néanmoins quelques bons moments comme quand il s’est moqué du plagiat de sa femme à la convention républicaine : « Michelle Obama fait un discours et tout le monde le trouve fantastique. Ma femme, Melania, fait exactement le même discours et tout le monde la critique. »
Lui succédant, Hillary Clinton, sans lui faire de cadeau, a opté pour un humour plus léger, notant que partager la tribune avec Donald Trump n’avait pas d’équivalent : « Donald Trump voulait me faire passer un test anti-drogue avant le débat d’hier soir et je dois vous dire, je suis tellement flattée qu’il ait pu penser que j’utilisais des produits dopants. En fait, je le fais. Cela s’appelle la préparation. »
Ils se sont finalement serrés la main à la fin du dîner, mais sans doute pour faire plaisir au cardinal.
Présidentielle: Trump acceptera le résultat s’il est « clair », ou s’il gagne
Donald Trump a déclaré jeudi qu’il accepterait « totalement » le résultat de l’élection présidentielle américaine en cas de victoire, ou bien si le résultat est « clair », se réservant le droit de contester le verdict des urnes le 8 novembre.
RFI
Rufisque : Une dame de 58 ans pércutée par un train
Les Rufisquois se sont réveillés, ce jeudi, dans l’émoi et la
consternation. Le Petit train bleu a percuté une dame âgée de 58 ans. La
victime identifiée sous le nom d’Arame Dièye habiterait le quartier
Cité Filao (Rufisque Ouest). L’incident, selon les témoins, s’est
déroulé vers les coups de 6 heures du matin à hauteur de l’arrêt
«Ngogne». La police a ouvert une enquête pour élucider cette tragédie
aux allures de suicide selon bon nombre de Rufisquois. Il faut rappeler
que la semaine dernière, un cas similaire s’est produit à hauteur du
quartier Ndar Gou Ndaw derrière l’imprimerie nationale. Suicide ou
simple accident ? Telle est, pour l’heure, la grande interrogation. Des
supputations qui vont bon train, suite à ce deuxième accident sur la
voie ferrée en l’espace d’une semaine.
dakaractu
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