Les
professeurs du lycée Alboury Ndiaye de Linguère ont lancé le mercredi 25
un mouvement de grève de 24 heures renouvelable pour réclamer le
payement des salaires des nouveaux sortants de la FASTEF. Selon Mar Lo, le
secrétaire général de la sous-section SAEMS de Linguère, «aujourd’hui le SAEMS
à l’échelle de Louga a décrété un mot d’ordre de débrayage à partir de 9
heures et de grève totale le jeudi 26 novembre 2015. Les raisons
explicatives, c’est surtout pour soutenir les collègues, nouveaux sortants de
la FASTEF qui tardent toujours à percevoir leur salaire. Ils en sont à
leur deuxième mois d’exercice et jusqu’à présent, ils courent derrière leur
salaire ».
Il fustigie l’attitude des autorités académiques qui, selon lui, n’ont rien fait pour décanter la situation. « Avant de décréter ce mot d’ordre, le SAEMS a contacté l’Inspecteur d’Académie (IA), pendant 2 à 3 semaines de plaidoyer pour trouver les voies et moyens pour diligenter le traitement salarial des collègues. Malheureusement des blocages ont été identifiés au niveau du CRF (contrôleur régional des finances) qui ont été à l’origine d’une reconstitution de dossiers avec les attestations de prise de service. En dépit de tous ces rectificatifs et réajustements qui ont été faits, les choses tardent à se concretiser et on nous fait comprendre que les choses sont au trésor ou à la banque. Alors que concrètement, on n’a pas constaté l’effectivité du salaire des nouveaux sortants ».
C’est l’une des raisons, ajoute-t-il, qui nous ont poussées, à accelerer un peu la cadence pour pousser les autorités dans ce sens.
Ils menacent de durcir le ton si les autorités compétentes font la sourde oreille.
Il fustigie l’attitude des autorités académiques qui, selon lui, n’ont rien fait pour décanter la situation. « Avant de décréter ce mot d’ordre, le SAEMS a contacté l’Inspecteur d’Académie (IA), pendant 2 à 3 semaines de plaidoyer pour trouver les voies et moyens pour diligenter le traitement salarial des collègues. Malheureusement des blocages ont été identifiés au niveau du CRF (contrôleur régional des finances) qui ont été à l’origine d’une reconstitution de dossiers avec les attestations de prise de service. En dépit de tous ces rectificatifs et réajustements qui ont été faits, les choses tardent à se concretiser et on nous fait comprendre que les choses sont au trésor ou à la banque. Alors que concrètement, on n’a pas constaté l’effectivité du salaire des nouveaux sortants ».
C’est l’une des raisons, ajoute-t-il, qui nous ont poussées, à accelerer un peu la cadence pour pousser les autorités dans ce sens.
Ils menacent de durcir le ton si les autorités compétentes font la sourde oreille.
Auteur: Massamba
NDIAYE - Seneweb.com
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