LAST UPDATED ON SATURDAY, 04 JANUARY 2014 17:24
Le coordonnateur national de la Cosydep, Cheikh Mbow, a plaidé, vendredi, à Rufisque, pour une augmentation du nombre d’inspecteurs de l’éducation, soulignant que le Sénégal est « en deçà de la norme internationale d’un inspecteur pour 50 instituteurs ».
« Il est fondamental que l’on puisse revisiter le rapport entre l’inspecteur de l’éducation et les enseignants, parce qu’il y a ce qu’on appelle le suivi-encadrement des enseignants qui doit se faire en continu », a indiqué Cheikh Mbow, le coordonnateur national de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep). Il s’exprimait lors de la sortie de la première promotion des élèves-maîtres du Centre régional des personnels de l’éducation (Crfpe) de Rufisque dont il était parrain. Selon lui, la question de l’encadrement des enseignants « est une question essentielle pour la Cosydep ».
« Actuellement, nous sommes à un ratio d’un inspecteur pour 150 instituteurs. C’est très faible, si nous en jugeons par la norme internationale qui souhaiterait qu’on ait un inspecteur pour 50 instituteurs. Cela veut dire qu’il y a des efforts à faire dans ce sens », a-t-il fait remarquer. D’après M. Mbow, cette situation est à l’origine du « fait que des enseignants peuvent faire dix ans sans jamais bénéficier de l’encadrement et des éclairages d’un inspecteur ». « La formation initiale est importante, (mais) la formation continue est aussi essentielle en terme de corps de contrôle ou d’encadrement qui accompagnent régulièrement les enseignants, en vue de pouvoir les aider à mettre à jour les connaissances et les compétences », a-t-il soutenu.
Aussi, Cheikh Mbow a invité les autorités à revoir la qualité et la durée de formation des instituteurs, saluant l’érection des Crfpe, en remplacement des Ecoles de formation des instituteurs (Efi). Ce changement peut, selon lui, « aider à améliorer la qualité de la formation des enseignants ». « Si nous en jugeons par les résultats, particulièrement ceux obtenus l’année dernière et qui étaient de l’ordre de 33 % au Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee), on peut considérer qu’il y a une baisse des performances des apprenants », a t-il relevé. A en croire le coordonnateur de la Cosydep, cette situation pourrait être « due, en termes d’hypothèses, au niveau de qualification des personnels enseignants ».
« Actuellement, nous sommes à un ratio d’un inspecteur pour 150 instituteurs. C’est très faible, si nous en jugeons par la norme internationale qui souhaiterait qu’on ait un inspecteur pour 50 instituteurs. Cela veut dire qu’il y a des efforts à faire dans ce sens », a-t-il fait remarquer. D’après M. Mbow, cette situation est à l’origine du « fait que des enseignants peuvent faire dix ans sans jamais bénéficier de l’encadrement et des éclairages d’un inspecteur ». « La formation initiale est importante, (mais) la formation continue est aussi essentielle en terme de corps de contrôle ou d’encadrement qui accompagnent régulièrement les enseignants, en vue de pouvoir les aider à mettre à jour les connaissances et les compétences », a-t-il soutenu.
Aussi, Cheikh Mbow a invité les autorités à revoir la qualité et la durée de formation des instituteurs, saluant l’érection des Crfpe, en remplacement des Ecoles de formation des instituteurs (Efi). Ce changement peut, selon lui, « aider à améliorer la qualité de la formation des enseignants ». « Si nous en jugeons par les résultats, particulièrement ceux obtenus l’année dernière et qui étaient de l’ordre de 33 % au Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee), on peut considérer qu’il y a une baisse des performances des apprenants », a t-il relevé. A en croire le coordonnateur de la Cosydep, cette situation pourrait être « due, en termes d’hypothèses, au niveau de qualification des personnels enseignants ».
« Aujourd’hui, il est essentiel que la question de la qualité de l’enseignement puisse être mieux adressée. Et ceci ne peut se faire qu’en tenant compte du déterminant enseignant », a-t-il estimé. « Il nous faut avoir des enseignants de qualité. Un enseignant de qualité est, pour nous, un enseignant qui a été recruté, de manière transparente, mais aussi qui a subit un temps de formation conséquent et avec un référentiel de formation pertinent », a ajouté M. Mbow.
« Si nous avons des enseignants mieux formés, nous pouvons espérer avoir une meilleure qualité de l’enseignement. Nous constatons la suppression du quota sécuritaire. C'est un élément essentiel, (parce que) cela veut dire que tous les enseignants de l’élémentaire vont passer par des centres de formation », a-t-il souligné.
« Si nous avons des enseignants mieux formés, nous pouvons espérer avoir une meilleure qualité de l’enseignement. Nous constatons la suppression du quota sécuritaire. C'est un élément essentiel, (parce que) cela veut dire que tous les enseignants de l’élémentaire vont passer par des centres de formation », a-t-il souligné.
(APS
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