Jour férié le lendemain de la Tamkharite : Le legs
d’un homme pieux, Feu Mansour Bouna Ndiaye, Ancien Député-Maire de Louga
La Tamkharite est célébrée le 10ème jour de Mouharram, ou
Achoura et la nuit qui le précède. On pourrait comparer cette fête au 31
décembre ou Jour de l’An dans le calendrier grégorien. La nuit et le jour de
Tamkharite (achoura) regorgent de grâces et de bienfaits qu’il importe de
connaître pour mieux en tirer profit en adoptant une conduite appropriée. En
termes de dévotion, il est particulièrement recommandé de jeûner, de réciter le
Coran, de prier, d’implorer le pardon, de faire œuvre charitable, de se montrer
solidaire avec les nécessiteux et les orphelins et de faire largesses à
l’endroit des membres de sa famille.
Au Sénégal, avant et après l'indépendance, ce jour de l'An Musulman n'a jamais été décrété férié contrairement au jour de l'An grégorien. Une certaine immoralité qu’un homme décida, du tréfonds de sa piété de corriger en faisant un combat, pacifique certes, mais déterminé.
En 1978, Mansour Bouna Ndiaye, Député-Maire de Louga et fils du dernier Bourba, Bouna Alboury Ndiaye, soutenu par ses pairs dont on peut citer le député Feu Birahim Gallo de Louga et par tous les Khalifes généraux de l’époque, introduit une proposition de loi visant à faire de ce jour de l'an un jour férié, chômé et payé, au point que cette fête demeure aujourd’hui la seule fête dont le lendemain est férié quelque soit le jour ou elle est célébrée. Sa conviction personnelle était que, le Jour de l’Achoura est un jour anniversaire des plus grands évènements de l’Univers, de l’Islam et de l’Humanité. Ceci pour illustrer sa fameuse citation : "Je suis fils de... n'est pas une médaille d'honneur à mettre sur la poitrine, mais un sacerdoce pour servir son peuple.
Ce n’était pas si évident que cela cette époque car, raconte l’Imam Mansour Diop, ancien Ambassadeur du Sénégal en Inde et Imam à la Zawiya El Hadj Malick Sy, « les députés ne proposaient pas de loi, ne faisaient que voter les projets de loi en provenance de l’exécutif.»
C'est alors, qu’armé de son courage Princier et de sa dévotion à Allah (swt) qu'il réussira avec brio à introduire la «loi Mansour Ndiaye» et à convaincre lors des débats, qu’il fallait réparer cet oubli colonial. Cette démarche s’est déroulée sous une forte pression des forces obscures anti-islamistes et la réticence de quelques députés "musulmans" Socialistes.
L'œuvre de cet ancien député à l'Assemblée Nationale, historien et homme politique de dimension internationale, Feu Mansour Bouna Ndiaye est une anthologie humaniste. Il fut député et ne concevait sa mission que comme un devoir. C’est pour cette unique et intime raison qu’il a œuvré pour tous les citoyens et en particulier les musulmans sénégalais.
L'ancien Président Feu Mamadou Dia lui témoigna ces fortes paroles à son rappel à Dieu en Juillet 2008 "Mansour Bouna faisait partie des premiers cadres de la coopération qui ont mis en place sous mon gouvernement les premières structures de l'économie rurale qui devait aboutir à la liquidation de l'économie de traite et à la libération de nos paysans"
A l’image de son père Bouna Alboury dont l’identité se confond avec celle du bâtisseur, Mansour Bouna s’était engagé à la tête de la Mairie de Louga qu’il dirigea longtemps, à poser les mêmes gestes : percer des routes, apporter de la lumière, assister, épauler, aider, etc.
Fondateur du Musée d’histoire du Djoloff et de l’amitié France-Sénégal, il a reçu comme ses frères et sœurs, l’agrément de son Illustre Père, Bouna Ndiaye Madjiguène Bassine et la bénédiction des Soufis. Son rappel à Dieu en atteste. C’était le lundi 28 juillet 2008. Son Père s’est aussi éteint un Lundi 28 juillet 1952. Cette divine surprise est l’expression d’une sainte coïncidence qui renseignent sur la dimension cachée de celui que la presse a présenté, à son extinction, comme le Dernier Prince du Djoloff.
Bouna Alboury croyait en la liberté. Son fils Mansour Bouna « croyait en la démocratie ». Tous les deux étaient humanistes et c’est cet humanisme qui est célébré dans l’hommage que lui rendront désormais, tous les lendemains de Tamkharit sa famille et les fils du Djoloff.
Aujourd'hui , face aux multiples attaques et lobbies dont l'Islam est victime dans le monde, les Sénégalais, rendent un vibrant hommage et adressent des prières à cet homme, car cette loi a permis aux millions de Musulmans Sénégalais de jouir d'un lendemain de Tamkharit chômé et payé , et ils pourront pratiquer en toute quiétude leurs actes de dévotion envers Allah (swt) comme le rappelle ce hadith du Prophète (PSL) : « quiconque aura vivifié la nuit de Achoura par l’accomplissement d’actes de dévotion, sera considéré comme ayant servi Allah (swt) à l’image des proches serviteurs ».
Il est temps de sortir de l’oubli et de magnifier les actes posés par nos Hommes et Femmes, Pour que nul n'en ignore mais aussi pour inspirer la nouvelle et future génération.
Mame Momar Ndiaye Mansour Bouna
Administrateur de Société
Au Sénégal, avant et après l'indépendance, ce jour de l'An Musulman n'a jamais été décrété férié contrairement au jour de l'An grégorien. Une certaine immoralité qu’un homme décida, du tréfonds de sa piété de corriger en faisant un combat, pacifique certes, mais déterminé.
En 1978, Mansour Bouna Ndiaye, Député-Maire de Louga et fils du dernier Bourba, Bouna Alboury Ndiaye, soutenu par ses pairs dont on peut citer le député Feu Birahim Gallo de Louga et par tous les Khalifes généraux de l’époque, introduit une proposition de loi visant à faire de ce jour de l'an un jour férié, chômé et payé, au point que cette fête demeure aujourd’hui la seule fête dont le lendemain est férié quelque soit le jour ou elle est célébrée. Sa conviction personnelle était que, le Jour de l’Achoura est un jour anniversaire des plus grands évènements de l’Univers, de l’Islam et de l’Humanité. Ceci pour illustrer sa fameuse citation : "Je suis fils de... n'est pas une médaille d'honneur à mettre sur la poitrine, mais un sacerdoce pour servir son peuple.
Ce n’était pas si évident que cela cette époque car, raconte l’Imam Mansour Diop, ancien Ambassadeur du Sénégal en Inde et Imam à la Zawiya El Hadj Malick Sy, « les députés ne proposaient pas de loi, ne faisaient que voter les projets de loi en provenance de l’exécutif.»
C'est alors, qu’armé de son courage Princier et de sa dévotion à Allah (swt) qu'il réussira avec brio à introduire la «loi Mansour Ndiaye» et à convaincre lors des débats, qu’il fallait réparer cet oubli colonial. Cette démarche s’est déroulée sous une forte pression des forces obscures anti-islamistes et la réticence de quelques députés "musulmans" Socialistes.
L'œuvre de cet ancien député à l'Assemblée Nationale, historien et homme politique de dimension internationale, Feu Mansour Bouna Ndiaye est une anthologie humaniste. Il fut député et ne concevait sa mission que comme un devoir. C’est pour cette unique et intime raison qu’il a œuvré pour tous les citoyens et en particulier les musulmans sénégalais.
L'ancien Président Feu Mamadou Dia lui témoigna ces fortes paroles à son rappel à Dieu en Juillet 2008 "Mansour Bouna faisait partie des premiers cadres de la coopération qui ont mis en place sous mon gouvernement les premières structures de l'économie rurale qui devait aboutir à la liquidation de l'économie de traite et à la libération de nos paysans"
A l’image de son père Bouna Alboury dont l’identité se confond avec celle du bâtisseur, Mansour Bouna s’était engagé à la tête de la Mairie de Louga qu’il dirigea longtemps, à poser les mêmes gestes : percer des routes, apporter de la lumière, assister, épauler, aider, etc.
Fondateur du Musée d’histoire du Djoloff et de l’amitié France-Sénégal, il a reçu comme ses frères et sœurs, l’agrément de son Illustre Père, Bouna Ndiaye Madjiguène Bassine et la bénédiction des Soufis. Son rappel à Dieu en atteste. C’était le lundi 28 juillet 2008. Son Père s’est aussi éteint un Lundi 28 juillet 1952. Cette divine surprise est l’expression d’une sainte coïncidence qui renseignent sur la dimension cachée de celui que la presse a présenté, à son extinction, comme le Dernier Prince du Djoloff.
Bouna Alboury croyait en la liberté. Son fils Mansour Bouna « croyait en la démocratie ». Tous les deux étaient humanistes et c’est cet humanisme qui est célébré dans l’hommage que lui rendront désormais, tous les lendemains de Tamkharit sa famille et les fils du Djoloff.
Aujourd'hui , face aux multiples attaques et lobbies dont l'Islam est victime dans le monde, les Sénégalais, rendent un vibrant hommage et adressent des prières à cet homme, car cette loi a permis aux millions de Musulmans Sénégalais de jouir d'un lendemain de Tamkharit chômé et payé , et ils pourront pratiquer en toute quiétude leurs actes de dévotion envers Allah (swt) comme le rappelle ce hadith du Prophète (PSL) : « quiconque aura vivifié la nuit de Achoura par l’accomplissement d’actes de dévotion, sera considéré comme ayant servi Allah (swt) à l’image des proches serviteurs ».
Il est temps de sortir de l’oubli et de magnifier les actes posés par nos Hommes et Femmes, Pour que nul n'en ignore mais aussi pour inspirer la nouvelle et future génération.
Mame Momar Ndiaye Mansour Bouna
Administrateur de Société
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