Monday, 20 May 2013 07:23
Le
Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) dispose de
résultats permettant d’espérer l’élimination du paludisme au Sénégal à
l’horizon 2015 pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le
développement (OMD), a annoncé dimanche, son chargé de la communication,
Babacar Ndiaye.
«
Nous sommes à mi-parcours de l’horizon 2015 et nous sommes en mesure de
dire que nos indicateurs nous permettent de croire que nous allons
atteindre ces objectifs », a expliqué M. Ndiaye, en marge d’une activité
de sensibilisation sur le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme à
Saint-Louis.
La
Division de lutte contre le sida et les IST (DLSI), en collaboration
avec le District sanitaire de Saint-Louis, est en partenariat avec les
responsables du Festival international de Jazz, depuis 2006, pour la
promotion d’activités de Conseil Dépistage Volontaire (CDV) auprès des
populations.
Le
thème développé cette année est : ‘’Renforcement du partenariat et de
l’intégration entre les programmes sida, tuberculose, paludisme et santé
de la reproduction pour l’atteinte des OMD 4, 5 et 6’’.
Dans
le plan stratégique 2011-2015 du PNLP, a expliqué Babacar Ndiaye,
l’objectif premier est l’atteinte d’un seuil épidémiologique de
pré-élimination du paludisme et Saint-Louis, avec sa prévalence de moins
de 1%, est l’une des régions les plus proches de l’atteinte de cet
objectif.
Il
s'est félicité des pas importants franchis depuis 2006 au niveau
national où les indicateurs ont baissé de manière drastique, en passant
de 33% à 4% pour le taux de morbidité et de 18% à moins de 4% pour le
taux de mortalité.
«
En sachant que la prévalence nationale du paludisme est à 3%, il n’y a
pas de doute que les objectifs peuvent être atteints d’ici à 2015 à
condition de développer un plan multisectoriel en invitant tous les
acteurs à fédérer les efforts avec les autres programmes », a assuré M.
Ndiaye.
De
même, dans le plan stratégique du PNLP, la réduction de la mortalité
liée au paludisme, de 75%, est en passe d’être atteinte, a noté le
chargé de communication du programme.
«
Il nous faut relever le défi de mobilisation de ressources pour le
financement de notre plan stratégique parce que tant aux niveaux
national qu’international, le financement des programmes se raréfie de
plus en plus », a-t-il souligné.
Selon
lui, le PNLP venait de boucler la couverture totale du pays en
moustiquaires imprégnées et il appartient maintenant aux populations de
dormir sous ces pavillons pour se protéger du moustique. « Nous avons un
taux de possession de 90%, mais le taux d’utilisation reste en-deçà de
50% », a-t-il déploré.
Babacar
Ndiaye a salué l’initiative d'intégrer les activités d’information,
d’éducation et de communication de différents programmes lors du
Festival international de Jazz de Saint-Louis qui enregistre une très
grande affluence tous les ans.
«
Ce rendez-vous est une occasion permettant de sensibiliser sur la
prévention et l’adoption, par les populations, de comportements
favorables à la prévention du paludisme, de la tuberculose et du
VIH/Sida », a-t-il expliqué, suggérant que cette stratégie soit ouverte
aux maladies chroniques et à d’autres régions.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire