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Conseil des ministres du 10 septembre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.
Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.
Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.
Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.
Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.
Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.
Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.
L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.
Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.
Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.
Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.
Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.
Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.
S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité. Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.
Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.
Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris la décision suivante :
Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.
Date de publication
2024-09-10
lundi 9 septembre 2024
samedi 7 septembre 2024
Réunion interministérielle sur l'économie d'énergie
Le Premier Ministre Ousmane SONKO a présidé, ce vendredi 30 août 2024, à la salle de conférences de la Primature, une réunion Interministérielle sur l’économie d'énergie. Voici le relevé des décisions qu'il a pris à cet effet :
REDUCTION DES FACTURES D’ELECTRICITE DE L’ADMINISTRATION
Mesures immédiates
élaboration d’une note circulaire de la Primature aux Ministres, afin de faciliter l’accès aux locaux administratifs ciblés pour la réalisation d’études préalables à l’installation des prises intelligentes et technologies d’efficacité énergétique et accompagnement pour les opérations ;
élaboration d’une circulaire aux différentes administrations pour la notification à l’AEME, de la désignation d’un gestionnaire de l’énergie pour chacun des plus gros consommateurs ;
instruction aux Chefs de services publics et aux organes exécutifs des organismes parapublics, en relation le cas échéant avec la structure chargée de la gestion du patrimoine bâti de l’Etat, de résilier les abonnements dès le déménagement des services de l’Etat et autres organismes dont les factures sont payées sur fonds publics ;
mise en place graduelle d’un réseau national de gestionnaires de l’énergie couvrant les 9000 polices d’abonnement de l’Etat, avec une première phase en 2024 sur les sites déjà identifiés.
mise en œuvre d’actions urgentes par les municipalités, en relation avec l’AEME, la SENELEC et les communautés (Chefs de quartier et de villages notamment), pour une meilleure maîtrise de la consommation au titre de l’éclairage public ;
procéder au bilan énergétique des ambassades et de leurs dépendances et mettre en œuvre les mesures appropriées pour la maîtrise de la consommation d’énergie ;
procéder à un état des lieux des équipements à l’origine de consommation électrique élevée devant faire l’objet d’un plan d’actions de maîtrise et de réduction de la facture d’électricité au niveau des Sphères ministérielles de Diamniadio.
Mesures à moyen terme
instruction à tous les Ministres de tutelle des entités publiques conduisant des projets de construction ou de réhabilitation d’édifices publics, d’impliquer l’AEME, le Ministère en charge du numérique, la SOGEPA, dès la phase de construction et jusqu’à l’achèvement des projets, pour le contrôle de l’intégration des clauses d’efficacité énergétique dans les cahiers des spécifications techniques et pour l’accompagnement de la mise en œuvre ; dans ce cadre, étudier l’opportunité de rapatrier au Ministère en charge de l’urbanisme les directions chargées des constructions de certains ministères ; tenir compte de l’adaptation architecturale des bâtiments au milieu tropical et de l’usage systématique de l’énergie solaire.
lancer une étude globale pour identifier les édifices et bâtiments publics en exploitation ou à construire, à intégrer dans un programme d’urgence de recours à l’énergie solaire ;
accélérer l’introduction de modules de sensibilisation sur l’économie d’énergie dans les programmes scolaires ;
mettre en œuvre des plans d’actions spécifiques d’économie d’énergie au niveau des universités, des infrastructures sportives et culturelles ainsi que des marchés et complexes frigorifiques ;
Intégrer les mesures d’un meilleur ciblage des subventions énergétiques comme moyen d’optimiser la maîtrise de l’énergie ;
mobilisation de financement pour la mise en œuvre du programme d’éclairage public efficace de l’AEME d’un montant de près de 60 milliards dont 29,25 milliards de FCFA pour la phase 1 ;
inscription effective dans le Budget Consolidé d’Investissement (BCI), à partir de 2025, des projets de l’AEME suivants déjà validés et approuvés en comité de maturation :
phase 1 : projet de mise à niveau énergétique des bâtiments administratifs, d’un montant de 15,849 milliards de FCFA sur 3 ans ;
phase 2 : projet d’amélioration des performances énergétiques des stades, d’un montant de 2,384 milliards de FCFA sur 2 ans.
COMMUNICATION SUR LES BONNES PRATIQUES D’ECONOMIE D’ENERGIE
Mesures urgentes durant la période de chaleur
diffusion de messages et spots de communication sur les économies d’énergie et la tenue d’émissions à cet effet;
lancement officiel de la campagne de communication sur les économies d’énergie par Monsieur le Premier Ministre qui devient Ambassadeur de l’économie d’énergie (concept à préparer: Promotion de la minute sans éclairage) ;
Mesures à moyen terme
inscription effective dans le Budget Consolidé d’Investissement (BCI) à partir de 2025 des projets de l’AEME déjà validés et approuvés en comité de maturation, dont le projet d’extension des points d’information territorialisés sur la maitrise de l’énergie, d’un montant de 2,423 milliards de FCFA sur 3 ans.
Date de publication
2024-08-30
vendredi 6 septembre 2024
jeudi 5 septembre 2024
mercredi 4 septembre 2024
mardi 3 septembre 2024
lundi 2 septembre 2024
dimanche 1 septembre 2024
Ousmane Sonko charge Netanyahou et appelle à isoler Israël
Article de Jeune Afrique avec AFP
Le Premier ministre sénégalais a accusé son homologue israélien, Benyamin Netanyahou, de poursuivre la guerre à Gaza pour sa propre survie politique et préconisé d’isoler Israël pour faire cesser cette « barbarie », durant un rassemblement pro-palestinien à Dakar, le 30 août.
Ousmane Sonko, le Premier ministre du Sénégal.© Primature du Sénégal
« Nous avons un Premier ministre [israélien] dont le pouvoir dépend de cette guerre, [dont] la survie politique dépend de cette guerre, et qui est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre et pour ne pas faire face à la justice de son pays », a déclaré Ousmane Sonko au cours du rassemblement de quelques centaines de personnes en soutien aux Palestiniens, à la Grande mosquée de Dakar.
Le Premier ministre du Sénégal avait annoncé sur les réseaux sociaux, le 30 août, sa venue au rassemblement pro-palestinien prévu l’après-midi et auquel, a-t-il rapporté, il n’avait pas été invité. Le président Bassirou Diomaye Faye lui aurait répondu qu’il devait « impérativement » y représenter son pays.
« Parler d’une seule voix »
« Il faut rassembler tous ceux qui dénoncent cette injustice, travailler à une solution politique qui est une solution d’isolement de l’État d’Israël, d’isolement politique », a déclaré le chef du gouvernement, une écharpe aux couleurs palestiniennes autour du cou. Il s’agit d’« arrêter cette barbarie humaine, validée, cautionnée par certains pays occidentaux », a-t-il ajouté. Il a qualifié d’« extermination » les opérations israéliennes en cours dans les territoires palestiniens et dénoncé l’« injustice » subie par les Palestiniens depuis la création de l’État d’Israël, en 1948.
Ousmane Sonko a noté les « multiples divisions » qui empêchent musulmans et Africains de « parler d’une seule voix » face à la crise. Des pays musulmans sont restés « aphones » et, « depuis le début de cette crise, les actions les plus visibles [en soutien aux Palestiniens] ont été initiées par l’Afrique du Sud », où les musulmans sont très minoritaires, et par certains pays d’Amérique latine, a-t-il poursuivi. A contrario, « tous ceux qui nous chantent la démocratie et les droits de l’homme sont ceux qui appuient Israël, qui l’arment », a-t-il insisté.
Pays ouest-africain musulman à près de 95%, soutien historique des Palestiniens sur la scène internationale, le Sénégal préside depuis les années 1970 le Comité onusien pour les droits inaliénables du peuple palestinien. Le pays soutient une solution à deux États, il fut l’un des premiers à avoir reconnu l’indépendance d’Israël, en 1960.
(Avec AFP)
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