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vendredi 22 novembre 2024
jeudi 21 novembre 2024
mercredi 20 novembre 2024
Conseil des ministres du 20 novembre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 20 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a félicité le peuple sénégalais pour sa mobilisation et sa maturité démocratique lors du scrutin pour l’élection des députés de la quinzième législature, tenu dans le calme et la sérénité. Il a félicité le Gouvernement, notamment le Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Ministre des Finances et du Budget, les autorités administratives déconcentrées (Gouverneurs, Préfets et Sous- préfets), la Direction générale des Elections, les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal, la Commission électorale nationale Autonome (CENA), le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour l’organisation professionnelle et transparente des élections législatives anticipées sur le territoire national et à l’étranger.
Le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations à Monsieur Ousmane SONKO, Premier Ministre et Président de PASTEF pour son engagement personnel et son leadership qui ont permis au parti qu’il dirige d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Le Président de la République a rappelé au Gouvernement son attachement particulier à la mise en œuvre optimale, selon les séquences temporelles et les priorités sectorielles définies, de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050. Il a indiqué la nécessité d’une transformation systémique cohérente et pragmatique du Sénégal. Ce défi collectif passe par la prise en charge notable des urgences économiques et sociales, la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, l’accès aux services sociaux de base, le développement de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’amorçage du « new deal technologique », la promotion des territoires pour en faire des bassins d’innovations, de relance et de dynamisation de l’économie nationale, notamment dans les secteurs moteurs de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme, des mines et des hydrocarbures.
Le Président de la République est revenu sur le rôle de l’Assemblée nationale et ses prérogatives qui intègrent le vote de la loi, le contrôle de l’action du Gouvernement et l’évaluation des politiques publiques conduites et coordonnées par le Gouvernement. Il a, dès lors, demandé au Gouvernement notamment au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels.
Le Chef de l’Etat a, dans le même élan, magnifié la qualité du travail gouvernemental durant les huit mois précédents de cette année exceptionnelle où le Sénégal a organisé deux élections nationales majeures. Il a salué, à sa juste valeur, dans cette phase de rectification, d’ajustement et de reddition des comptes, la mobilisation exemplaire de chaque membre du Gouvernement.
Evoquant la campagne de commercialisation de la production agricole, le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller à la préservation des intérêts des producteurs, à la juste rémunération de leurs productions et au développement de l’industrie nationale dans une perspective de consolidation de la souveraineté économique. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines en vue de la fixation adéquate du prix du kilogramme d’arachide au producteur.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et les Ministres chargés de l’Agriculture et de l’Industrie à définir, dans le consensus avec les opérateurs et les industriels du secteur, une méthode d’intervention sur les marchés de l’arachide. Ce qui permettra d’assurer la sécurisation des revenus des producteurs et la modernisation de l’outil industriel de transformation locale de la production arachidière nationale. Pour clore ce chapitre, il a demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation agricole.
Parlant de la Biennale de l’Art africain contemporain, le Président de la République a félicité le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, le Président du Comité d’Orientation de la Biennale et toute la communauté culturelle qui s’est mobilisée pour assurer le succès de cet évènement majeur pour le Sénégal et l’Afrique. Il a, d’ailleurs, invité le Gouvernement à soutenir davantage l’organisation de la Biennale, dont la prochaine édition, en 2026, coïncidera avec les Jeux Olympiques de la Jeunesse.
Il a aussi indiqué au Premier Ministre et au Ministre des Finances et du Budget, l’importance de promouvoir l’acquisition d’œuvres d’art par l’Etat et la décoration des bâtiments publics par les peintures, tapisseries et autres produits de nos artistes. A cet effet, il a demandé au Ministre de la Culture d’intensifier la modernisation et les productions des Manufactures des Arts décoratifs, installées à Thiès, et d’engager une réflexion sur le mécénat pour davantage promouvoir l’Art sénégalais.
Il a souligné la nécessité de développer une économie dynamique autour des Arts et de la Culture et de revitaliser la création artistique par l’exécution d’un Plan concerté de transformation de l’Ecole nationale des Arts et Métiers de la Culture.
Le Sénégal va commémorer, le 1er décembre 2024, le 80ème anniversaire des évènements relatifs au « massacre de Thiaroye ». A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de finaliser les activités préparatoires de cette grande manifestation internationale, à la mémoire des Tirailleurs sénégalais et de nos anciens Combattants. Ces derniers, dont les parcours héroïques doivent être enseignés aux jeunes générations, ont fortement contribué à la défense de la liberté, à la dignité et à l’indépendance des pays africains.
Enfin, le Président de la République a vivement félicité le Champion du monde MMA du « ONE Championship », notre compatriote Oumar KANE alias REUG-REUG, dont la victoire historique honore l’Afrique.
A l’entame de sa communication, le Premier Ministre s’est félicité du plébiscite renouvelé du Peuple sénégalais au projet de transformation systémique du pays porté par Monsieur le Président de la République à l’occasion des élections législatives anticipées. Ce qui traduit l’appréciation positive portée sur les réalisations enregistrées au cours de ces sept premiers mois de pouvoir, gage de la tenue des ruptures promises. Il a souligné l’obligation d’œuvrer, sans relâche, en vue d’assurer la réalisation des fortes attentes du Peuple dans tous les domaines.
Dans ce cadre, le Premier Ministre a relevé la nécessité de finaliser, au cours des deux prochaines semaines, les dossiers relatifs à la feuille de route pour l’année 2025 des programmes et projets du Référentiel Sénégal 2050 et au projet de budget 2025 à présenter à l’Assemblée nationale. Par ailleurs, il s’est félicité de la bonne prise en charge des travaux préparatoires de la commémoration, le 1er décembre 2024, du 80ème anniversaire du Massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye.
Enfin, le Premier Ministre a mis en exergue le taux de réalisation satisfaisant du plan d’actions prioritaires gouvernemental sur la période avril-septembre 2024, en exhortant les Ministres à veiller à la finalisation des actions résiduelles avant la fin de l’année 2024, dans la mesure des capacités budgétaires.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre Secrétaire général du Gouvernement a fait une communication au Conseil sur l’évaluation du Plan d’actions prioritaires des départements ministériels sur la période avril-septembre 2024 ;
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le Nouveau Référentiel Sénégal 2050 et sur le Plan d’action quinquennal 2025-2029 ;
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES :
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté,
Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER)
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris la décision suivante :
Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères :
Monsieur Christian Alain Joseph ASSOGBA, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°611.446/Z, est nommé Ambassadeur, Directeur du Protocole, des Conférences internationales et de la Traduction, en remplacement de Monsieur Magaye GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Date de publication
2024-11-20
mardi 19 novembre 2024
Législatives au Sénégal : le Pastef largement en tête
Journal d'Abidjan
Dans des villes stratégiques comme Dakar, Thiès, Touba et Saint-Louis, la formation politique d'Ousmane Sonko s'impose comme une force incontournable. Ces performances confèrent à Pastef une large majorité au sein de l'Assemblée nationale, avec 112 sièges à pourvoir directement par scrutin majoritaire, tandis que les 53 restants seront répartis à la proportionnelle.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Amadou Ba, figure de la coalition Jamm Ak Njarign, a salué cette victoire sur X (anciennement Twitter), y voyant une expression claire de la volonté populaire. Même l'ancien président Macky Sall, leader de la coalition Takku Wallu Sénégal, a adressé ses félicitations, reconnaissant la maturité démocratique du peuple sénégalais.
Avec cette victoire, Ousmane Sonko confirme son leadership indiscutable, après avoir été plébiscité lors de la présidentielle avec 54 % des voix. Ce succès ouvre un nouveau chapitre pour le Sénégal, où Pastef dispose désormais des pleins pouvoirs pour gouverner.
Les résultats officiels provisoires sont attendus pour ce mardi 19 novembre, mais déjà, l'avenir politique du Sénégal semble marqué par l'empreinte du Pastef et son chef de file charismatique. Une nouvelle ère s'annonce pour le pays, entre espoirs et défis.
Siondenin Yacouba Soro
lundi 18 novembre 2024
dimanche 17 novembre 2024
samedi 16 novembre 2024
vendredi 15 novembre 2024
jeudi 14 novembre 2024
mercredi 13 novembre 2024
mardi 12 novembre 2024
lundi 11 novembre 2024
dimanche 10 novembre 2024
samedi 9 novembre 2024
vendredi 8 novembre 2024
jeudi 7 novembre 2024
mercredi 6 novembre 2024
Conseil des ministres du 06 novembre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 06 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
Le Président de la République s’est incliné, à l’entame du Conseil des Ministres, devant la mémoire de Monsieur Mamadou Moustapha BA, ancien Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, rappelé à Dieu le lundi 04 octobre 2024. Il a présenté les condoléances de la Nation à sa famille et au personnel du Ministère.
Le Chef de l’Etat a ensuite réitéré son appel aux acteurs politiques et aux populations pour le déroulement dans le calme, la sérénité et le respect des règles démocratiques de la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Il a demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique et au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de prendre, conformément aux lois et règlements, toutes les mesures et dispositions qui s’imposent pour une campagne électorale apaisée sur l’étendue du territoire national.
Le Président de la République a évoqué la question de la formalisation du secteur informel. Il a, dans ce sens, demandé au Gouvernement de définir avec toutes les parties prenantes, une doctrine nationale de formalisation du secteur informel autour d’une meilleure structuration des activités et des acteurs, mais également d’une réorganisation optimale de l’encadrement des différentes entités de l’Etat dans les domaines de la formation, du financement, de la fiscalité et de l’installation dans des zones spéciales, sites et espaces dédiés. Dans cet élan, il a indiqué au Premier Ministre l’importance de la tenue de concertations avec les Chambres consulaires du Sénégal pour accélérer la transformation systémique de l’économie informelle.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, rappelé son attachement particulier à la modernisation de l’Artisanat national, secteur stratégique dans la transformation de l’économie informelle et l’amélioration globale de la productivité nationale. Il a souligné l’urgence pour les structures publiques d’encadrement et de financement (DER/FJ, 3FPT) d’accentuer leurs efforts aux côtés des interventions de l’Agence de Promotion et de Développement de l’Artisanat (APDA) et des Chambres des métiers pour soutenir davantage les unités de production des artisans du Sénégal qui doivent évoluer rapidement en véritables PME ou PMI. Il a, d’ores et déjà, demandé au Premier Ministre de saisir l’opportunité de la création prochaine de l’entité de mutualisation et de centralisation des achats publics, pour accentuer la responsabilisation des artisans locaux dans l’exécution de la commande publique. Dès lors, il convient, pour toutes les filières de promouvoir le « made in Sénégal » et la consommation des produits locaux à travers les espaces commerciaux, sites d’expositions et foires.
Le Président de la République s’est félicité de l’organisation régulière du mois du « Consommer local ». Il a signalé l’impératif de la modernisation et de la réorientation de la Foire internationale de Dakar vers la promotion et la valorisation de la production nationale.
Evoquant le rôle fondamental de la culture dans l’agenda national de transformation, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la culture dans la « Vision Sénégal 2050 ». Il a adressé ses félicitations et encouragements aux acteurs culturels pour leur rôle majeur dans le rayonnement du Sénégal, la préservation de la stabilité sociale et du vivre ensemble dans le respect de nos valeurs et traditions. Il a exhorté le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique à veiller à la décentralisation soutenue des actions, auprès des populations, dans l’élaboration inclusive et l’exécution consensuelle de l’agenda culturel du Sénégal. Il a également demandé au Gouvernement de lui proposer un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles intégrant les Pôles et prenant en compte les spécificités et potentialités de nos terroirs.
Le Président de la République a invité le Ministre de la Culture à davantage travailler à la vulgarisation de notre patrimoine culturel et historique et de veiller à la préservation du patrimoine historique classé notamment Gorée, île-mémoire, qui doit bénéficier d’une attention spéciale. Pour clore ce chapitre, il a informé le Conseil qu’il présidera, le jeudi 07 novembre 2024 au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, la cérémonie d’ouverture de la 15ème édition de la Biennale de l’Art africain contemporain.
Parlant du tourisme qui demeure un secteur moteur de croissance et de création d’emplois, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre du Tourisme et de l’Artisanat de redynamiser l’ensemble des organismes de promotion de la « destination Sénégal » en parfaite synergie avec les acteurs locaux, les opérateurs de circuits touristiques et autres professionnels du secteur. Il a indiqué l’impératif d’une maitrise stratégique des aménagements et des constructions d’établissements hôteliers et touristiques sur le littoral national et les sites placés sous la gestion de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO). Dans le même sillage, il a souligné l’urgence d’améliorer significativement le cadre de vie et la sécurité dans les zones et sites touristiques mais également de veiller au renforcement permanent de la police touristique pour mieux sécuriser les activités.
Dans la dynamique de développement de l’emploi des jeunes, le Président de la République a demandé au Gouvernement de positionner en priorité le tourisme dans les dispositifs du 3FPT et de la convention nationale Etat-Employeur. Il s’agit aussi de soutenir l’Ecole nationale de Formation hôtelière et touristique ainsi que les centres de formation aux métiers du tourisme. Il a demandé au Ministre du Tourisme et de l’Artisanat et au Ministre des Finances et du Budget d’évaluer, de restructurer et de renforcer le financement du tourisme à travers le réajustement des interventions du crédit hôtelier, mécanisme qui doit asseoir la relance rapide et le développement durable du secteur. Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre du Tourisme de travailler en relation avec le Ministre des Transports aériens, le secteur privé et les compagnies aériennes, à l’organisation annuelle au Sénégal, d’un grand salon international du tourisme afin de promouvoir la « destination Sénégal » mais aussi développer le tourisme intérieur.
Le Chef de l’Etat est enfin revenu sur le cinquantenaire de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles. Il a saisi cette occasion pour adresser ses chaleureuses félicitations et ses encouragements à l’ensemble des personnels scientifique, technique et administratif de l’ISRA. Il a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Ministre des Finances et du Budget d’accentuer le renforcement des moyens d’intervention et la transformation de l’ISRA en vue de consolider la place stratégique de l’établissement public dans la recherche sur les productions végétales, animales et halieutiques, la reconstitution du capital semencier et l’accélération de la mise en œuvre des politiques et programmes de souveraineté alimentaire.
Le Président de la République a félicité l’équipe nationale de « Beach soccer » pour avoir brillamment remporté son huitième titre continental et l’équipe nationale de football U17 qui a assuré sa qualification à la CAN 2025 et remporté le trophée UFOA/A.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il présidera la journée des Armées au Camp Dial DIOP le vendredi 08 novembre 2024.
Enfin, le Président de la République est revenu sur ses séjours au Royaume d’Arabie saoudite et en République de Türkiye marqués par des échanges fructueux et l’engagement de leurs dirigeants respectifs, Son Altesse Royale Mohamed Ben Salman et le Président Recep Tayyip Erdoğan, à soutenir notre pays dans la mise en œuvre de la « Vision Sénégal 2050 ».
En marge de son séjour en Arabie saoudite, le Président de la République a effectué la Oumra à la Mecque et la Ziara au Prophète Mouhammad (SAS) à Médine. A cette occasion, le Gardien des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman Ben Abdelaziz AL SAOUD lui a fait une faveur exceptionnelle en ordonnant l’ouverture de la Kaaba. Cela témoigne des liens privilégiés qui unissent nos deux pays et de la haute estime ainsi que de l’attachement des Autorités saoudiennes pour le Sénégal.
Le Président de la République a aussi apprécié la chaleur et les marques d’attention du Président Erdogan, ainsi que la qualité de leurs échanges qui ont porté, entre autres, sur les voies et moyens d’approfondir le partenariat qui lie le Sénégal et la Türkiye.
AU TITRE DES COMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait le point sur le processus électoral et sur les crues des fleuves Sénégal, Gambie et Casamance ;
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur le système de Protection sociale au Sénégal.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
Monsieur Oumar Ngalla NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 189/E, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
Monsieur Georges Samba FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 161/K, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
Monsieur Sidy Guissé DIONGUE, Administrateur civil, matricule de solde n°516 355/G, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
Madame Digou Yala Mathilde SADIO, Administrateur civil, matricule de solde n°744 879/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Ababacar Sadikh NIANG, Administrateur civil, matricule de solde n°744 900/B, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Dominique Coumba Ndoffène Diouf, Administrateur civil, matricule de solde n°744 970/E, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Fatick chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Mamadou Habib KAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°716 358/F, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Alsény BANGOURA, Administrateur civil, matricule de solde n°653 091/L, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur El Hadji Mouhamadoul Moustapha GAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°744 927/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé du développement, poste vacant ;
Madame Diarryatou NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°737 811/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Tambacounda chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Papa Laïty MAR, Administrateur civil, matricule de solde n°650 042/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Louga chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Djibril DIOP, Administrateur civil, matricule de solde n°718 238/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Diourbel chargé du développement, poste vacant ;
Madame Lala CAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°744 941/A, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Kaffrine chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Tafsir Baba ANNE, Administrateur civil, matricule de solde n°744 939/H, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Matam chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Bonaventure KALAMO, Administrateur civil, matricule de solde n°683 111/Z, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kolda chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Ba Ousmane DANFAKHA, Administrateur civil, matricule de solde n°746 039/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Cheikh NDIAYE, Instituteur, matricule de solde n° 609 092/V, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, poste vacant ;
Monsieur Bernard THIOMBANE, Assistant social, matricule de solde n° 631 714/F, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Kael, Département de Mbacké, poste vacant ;
Monsieur Oumar DIOP, Instituteur, matricule de solde n° 627 373/L, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, poste vacant ;
Monsieur Abdoulaye NDAO, Instituteur, matricule de solde n° 635 917/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim, Département de Kolda, poste vacant ;
Monsieur Papa Oumar SALL, Instituteur, matricule de solde n° 629 049/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, poste vacant ;
Monsieur Brino Alouise TOUPANE, Instituteur, matricule de solde n° 626 790/L, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba, Département de Goudiry, poste vacant ;
Monsieur Damien DIEDHIOU, Instituteur, matricule de solde n° 669 342/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Tendouck, Département de Bignona, poste vacant ;
Monsieur Joseph DIATTA, Professeur d’Enseignement moyen, matricule de solde n° 626 809/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, Département d’Oussouye, poste vacant ;
Monsieur Ndiaw GNINGUE, Instituteur, matricule de solde n° 639 458/E, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène, Département de Tivaouane, poste vacant ;
Monsieur Kamire Arnaud MANEL, Instituteur, matricule de solde n° 677 251/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, Département d’Oussouye, poste vacant ;
Monsieur Lamine MANE, Maître d’enseignement Technique professionnel, matricule de solde 641 238/D, est nommé Adjoint au Sous-préfet de Agnam Civol, Département de Matam, en remplacement de Monsieur Mor Dior GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Date de publication
2024-11-06
mardi 5 novembre 2024
lundi 4 novembre 2024
dimanche 3 novembre 2024
samedi 2 novembre 2024
vendredi 1 novembre 2024
jeudi 31 octobre 2024
mercredi 30 octobre 2024
mardi 29 octobre 2024
lundi 28 octobre 2024
dimanche 27 octobre 2024
samedi 26 octobre 2024
Bassirou Diomaye Faye veut des législatives « libres et transparentes »
Article de Jeune Afrique avec AFP
À la veille du début de la campagne, le président sénégalais a appelé les acteurs politiques à se garder de toute « dérive » et à faire preuve de « responsabilité, de retenue et de modération » en vue des élections du 17 novembre.
La campagne débutera ce 26 octobre à minuit. Les Sénégalais éliront une nouvelle Assemblée le 17 novembre, huit mois après la présidentielle qui a vu la victoire de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour avec 54 % des voix.
« À l’approche de la campagne électorale pour les élections législatives, j’invite tous les Sénégalais, en particulier les acteurs politiques, quels que soient leur bord, à éviter les dérives dans leurs discours et leurs actes », a déclaré Bassirou Diomaye Faye le 25 octobre, devant plusieurs journalistes, au palais de la République.
« Relents communautaires »
« Nous avons observé, ces derniers jours, des propos et des comportements qui portent des relents communautaires, ainsi que des menaces verbales et physiques dans l’espace public, médiatique, sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas ainsi que nous devons exprimer nos divergences », a-t-il ajouté. Il a appelé les acteurs à faire preuve de « responsabilité, de retenue et de modération », assurant que les « élections seront libres, démocratiques et transparentes ».
Bassirou Diomaye Faye, élu sur la promesse de rupture, de justice sociale et de lutte contre la corruption, et son Premier ministre Ousmane Sonko, se sont heurtés pendant huit mois à une majorité parlementaire hostile issue des élections de 2022. Pour pouvoir s’assurer une nouvelle majorité, le président a dissous l’Assemblée en septembre, dès que la Constitution le lui permettait, ouvrant la voie à des élections anticipées.
Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs affirmé que le Sénégal était sur la voie du redressement. « Le fruit de nos réformes commence à se faire sentir à travers des résultats concrets », a-t-il assuré.
(avec AFP)
vendredi 25 octobre 2024
jeudi 24 octobre 2024
Conseil des ministres du 23 octobre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 23 Octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations des régions de Kédougou et de Tambacounda pour l’accueil chaleureux qu’elles lui ont réservé à l’occasion de sa visite de travail de 48 heures. Il a félicité les Ministres des Forces armées, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de l’Energie, du Pétrole et des Mines, de l’Environnement et de la Transition écologique, les Gouverneurs, Préfets et Sous-préfets, les Présidents de Conseil départemental, les Maires et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour la bonne préparation et le déroulement satisfaisant de la tournée. Il a salué les efforts déployés pour assurer la sécurisation des personnes et des biens, mais également l’application effective sur le terrain de la nouvelle réglementation portant suspension des activités minières à 500 mètres des berges de la Falémé. Par ailleurs, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de mettre en œuvre un programme d’urgence de préservation et de restauration des écosystèmes de la Falémé. Pour clore ce chapitre, il a indiqué l’urgence d’un renforcement de la région de Kédougou en infrastructures administratives, économiques, sociales et culturelles de base afin de mieux valoriser le potentiel exceptionnel de cette localité.
Dans le cadre du suivi de la situation des crues exceptionnelles des fleuves Sénégal et Gambie, le Chef de l’Etat est revenu sur sa visite à Bakel, le samedi 19 octobre 2024, pour manifester la solidarité de la Nation aux populations sinistrées par les crues exceptionnelles du fleuve Sénégal. Il a demandé au Gouvernement, dans l’immédiat, de mettre en œuvre un Programme consolidé de résilience et de solidarité dont la phase d’urgence est dotée d’une enveloppe de huit (8) milliards de fcfa pour apporter une assistance rapide et efficace aux populations sinistrées et déplacées des localités touchées, en particulier dans les départements de Bakel, Podor, Dagana, Matam et Kanel. Il a invité le Premier Ministre à veiller, avec les ministères concernés, à l’exécution des actions préventives et mesures d’accompagnement requises afin d’organiser, sous la supervision et la coordination des autorités administratives, l’assistance adéquate aux populations dans toutes les localités sinistrées.
Le Président de la République a souligné que l’ampleur des crues appelle à une vigilance permanente de l’Etat et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les localités impactées par les crues et débordements des fleuves Sénégal et Gambie. Dès lors, les services de l’Etat et les Forces de Défense et de Sécurité, doivent être davantage mobilisés dans les zones fortement touchées comme les villages du « Dandé Maayo » dans la région de Matam et les localités actuellement en mode « alerte précoce » comme la ville de Saint-Louis et les villages des départements de Dagana et Podor.
Evoquant la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 qui s’ouvre le samedi 26 octobre à minuit, le Président de la République a lancé un appel à tous les citoyens et aux acteurs politiques en vue d’un bon déroulement de la campagne électorale dans la paix, le sens des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la Nation conformément aux lois et règlements. Il a demandé au Gouvernement de déployer les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la campagne électorale et des élections législatives sur l’étendue du territoire national et à l’étranger. A ce propos, il a exhorté le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à accorder une attention particulière au cas spécial des zones sinistrées par les crues.
Abordant les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions en vue de l’accomplissement par tous les ministères et autres secteurs concernés des diligences attendues de la partie sénégalaise en terme de réalisation d’infrastructures sportives, routières, ferroviaires, touristiques et logistiques de qualité.
Le Président de la République a rappelé au Gouvernement la nécessité d’une bonne maitrise du budget de l’organisation et d’un suivi permanent de l’agenda de réception des infrastructures découlant du cahier de charges validé avec le CIO. Il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’engager avec le CNOSS, un programme national et international de sensibilisation des jeunes et acteurs sportifs et culturels tout en veillant à la préparation adéquate de nos jeunes compétiteurs et à la relance du sport scolaire et universitaire. Il a aussi souligné l’impératif d’améliorer le cadre de vie dans les communes et sites d’accueil des compétitions des JOJ.
Le Chef de l’Etat est revenu sur l’organisation des Etats généraux de l’industrie, du commerce et des PME/PMI et des Etats généraux des transports publics sous la supervision du Premier Ministre, après le lancement réussi de la « Vision Sénégal 2050 ». Il a félicité le Premier Ministre, les Ministres de l’Industrie et du Commerce, des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires pour l’approche consensuelle et le succès notable de ces assises inclusives de concertation sur les problématiques et l’avenir des secteurs indiqués. Il a demandé au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et aux autres Ministres concernés de veiller à la traduction rapide des recommandations validées des Etats généraux organisés.
Le Chef de l’Etat s’est félicité du rapatriement de nos compatriotes qui vivaient au Liban. Il a salué le rôle déterminant du Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et de ses collaborateurs dans cette opération.
Enfin, au chapitre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, du 27 au 30 octobre 2024 en Arabie saoudite, au « Forum Future Investment Initiative 2024 » avant d’effectuer, du 31 octobre au 1er novembre 2024, une visite officielle en Türkiye.
Dans sa communication, le Premier Ministre s’est appesanti sur le dispositif de suivi de l’exécution rigoureuse des mesures d’urgence relatives à la riposte et à l’assistance des populations impactées par les crues des fleuves Sénégal et Gambie, prises à l’issue de la réunion interministérielle consacrée à cette question. Il a rappelé que la coordination de l’exécution des plans d’action sectoriels des différents départements ministériels impliqués a été confiée au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. À cet égard, il a relevé l’impérieuse nécessité de prendre en charge les préoccupations exprimées par les populations et de lui faire la situation quotidienne en vue de la prise de mesures correctives ou complémentaires le cas échéant.
Le Premier Ministre a ensuite porté à la connaissance du Conseil l’état d’avancement satisfaisant des travaux du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le 1er décembre 1944, présidé par le Professeur Mamadou Diouf. Les travaux de recherche par l’exploitation des sources primaires et secondaires des archives existantes sont bien avancés pour rétablir la vérité historique sur ce tragique événement. Ils seront complétés par une prochaine mission en France pour approfondir la collecte documentaire. Concernant le programme de commémoration, une démarche inclusive a été adoptée avec l’implication active des collectivités et des acteurs culturels nationaux ainsi que des autres pays africains d’origine des tirailleurs.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale ;
Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication relative aux inondations suite au débordement des eaux des fleuves Sénégal et Gambie ;
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point de la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Présidence de la République :
Monsieur Abdoulaye TINE, Avocat, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA-SN), en remplacement de Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE.
Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :
Monsieur Samba NDIAYE, Ingénieur en génie Civil, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Habitations à Loyer modéré (SN-HLM), en remplacement de Monsieur Moustapha FALL ;
Monsieur Ousseynou FAYE, Architecte urbaniste, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP)-SA, en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;
Monsieur Ibrahima THIOYE, Administrateur civil principal est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement Foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU SA), en remplacement de Monsieur Maissa Mahécor DIOUF ;
Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :
Madame Mané THIAM, Expert-comptable, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale La Poste (SN-LA POSTE) en remplacement de Monsieur Lansana SANO ;
Monsieur Oumar WATT est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Sénégal Numérique (SENUM SA), en remplacement de Monsieur Diégane SÈNE ;
Monsieur Sadikh TOP est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Presse sénégalaise (SN-APS), en remplacement de Monsieur Moustapha SAMB ;
Ministère des Finances et du Budget (MFB) :
Monsieur Boubacar SOLLY, Docteur en géographie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP - SA), en remplacement de Monsieur Meissa Ndao WADE ;
Madame Ndèye Fatou FALL, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit économique et des affaires, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Pape DIOUF ;
Monsieur Moustapha Camara, titulaire d’un master 2 en ingénierie des systèmes d’information, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Ciré DIA ;
Monsieur Sidy FALL, Opérateur économique, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie automobile (FGA), en remplacement de Monsieur Mor Dia THIAM ;
Monsieur Momath CISSE, Ingénieur statisticien, est nommé Directeur général Adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), poste vacant ;
Monsieur Oumar REMY, Expert en Commerce international, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP), en remplacement de Monsieur Oumar NDOYE ;
Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens :
Monsieur Laurent SINA, Consultant en système de management qualité, est nommé Président du Conseil d’Administration du Laboratoire national de référence dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics (LNR-BTP) (ex CEREEQ-SA), en remplacement de Monsieur Dame DIOP ;
Monsieur Youssoupha CISS, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Les Autoroutes du Sénégal (SN-LAS), en remplacement de Madame Ndèye Saly Diop DIENG ;
Ministère de la Santé et de l’Action sociale :
Monsieur Mamadou SANE, titulaire d’un doctorat en Pharmacie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA), en remplacement de Madame Aïssatou Mbéne Lo NGOM ;
Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :
Monsieur Famara MANÉ, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société d’Aménagement agricole des Grandes Vallées rizicoles (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Cherif SABALY.
Ministère de la Famille et des Solidarités :
Madame Mame Mbissine NDIAYE, Technicienne Supérieure en commerce international, est nommée Président du Conseil d’Administration de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Abdou Aziz NDIAYE.
Date de publication
2024-10-23
mercredi 23 octobre 2024
mardi 22 octobre 2024
lundi 21 octobre 2024
dimanche 20 octobre 2024
samedi 19 octobre 2024
« La Noire de… », le film brûlot d’Ousmane Sembène contre la Françafrique, enfin restauré
Article de Eva Sauphie
Considérée comme le premier long-métrage réalisé par un Africain, cette œuvre, qui date de 1966, s’attaquait aux relations entre la France et l’Afrique au lendemain de l’indépendance, à travers le destin tragique d’une jeune Sénégalaise qui vit en exil à Antibes. Elle ressort aujourd’hui en salles.
« Pour mon père, le cinéma était un outil, nettement plus accessible que la littérature, pour faire passer des messages et éduquer les masses. Dans ce film, il s’attaque à des tabous en Afrique, comme le suicide. Et, en même temps, il adopte une approche très critique de la société et de la Françafrique, témoigne Alain Sembène. Il n’a reçu [à l’époque] aucun soutien de la part du Sénégal, car les autorités locales jugeaient que le film était simpliste, qu’il présentait une vision réductrice du pays. »
Portrait d’un Sénégal corrompu
Communiste (il avait fait ses classes à Moscou) et militant syndicaliste, le très politisé Ousmane Sembène dresse en creux le portrait d’un pays qui, six ans à peine après son accession à l’indépendance, est en proie à la corruption. Tourné entre le Sénégal et la France, le film fourmille de scènes qui en témoignent. Comme celle où les invités du couple blanc avouent se sentir tranquilles tant que Senghor est à la tête du Sénégal, ou encore celle où Diouana croise deux députés sénégalais, symboles d’une bureaucratie corrompue, qui sortent de l’Assemblée nationale. « Mon père a tout de suite perçu la relation malsaine qui naissait entre le Sénégal et la France. Il a toujours ressenti une sorte de tension intérieure, comme une urgence à raconter les choses », confie Alain Sembène.
La Noire de... est, aussi, un portrait de femme. Bien que naïve, Diouana rêve d’émancipation et refuse de se soumettre aux ordres du couple qui l’emploie. Et encore moins au comportement à l’intersection du racisme et du sexisme de l’un des convives de ses employeurs, qui l’embrasse sans son consentement. « Je n’ai jamais embrassé une négresse », lance-t-il, hilare.
« Le titre du film est explicite. Diouana n’est pas considérée comme une personne. C’est un objet qui ne s’appartient pas. » Songe-t-elle à retrouver sa dignité humaine dans la mort ? Féministe, intersectionnel, décolonial… Autant de termes qu’on utiliserait volontiers, aujourd’hui, pour qualifier ce film décidément très en avance sur son temps.
La Noire de… d’Ousmane Sembène, en salles en France le 9 octobre 2024.
« La Noire de… », d’Ousmane Sembène, sort dans une version restaurée le 9 octobre 2024.© Les Acacias
vendredi 18 octobre 2024
jeudi 17 octobre 2024
mercredi 16 octobre 2024
mardi 15 octobre 2024
lundi 14 octobre 2024
dimanche 13 octobre 2024
samedi 12 octobre 2024
Le Point ; Sénégal : le gouvernement lève l’interdiction des signes religieux dans les écoles Article de Clémence Cluzel
le gouvernement lève l’interdiction des signes religieux dans les écoles
© Leo Correa/AP/SIPA
Ce lundi 7 octobre, les sonneries des établissements scolaires mettaient fin aux grandes vacances des écoliers sénégalais, qui effectuaient ainsi leur rentrée pour l'année scolaire 2024-2025. Alors qu'un climat tendu flotte dans l'air depuis fin juillet à la suite d'un vif débat sur le port du voile dans les structures scolaires privées, le ministre de l'Éducation nationale, Moustapha Guirassy, profitait de sa tournée de supervision pour tenter de rassurer. De passage au collège de la Cathédrale, un établissement scolaire catholique privé, le ministre est revenu sur l'adoption la veille d'un arrêté afin d'« harmoniser les règlements intérieurs de toutes les écoles du Sénégal » pour respecter les croyances religieuses et maintenir le vivre-ensemble. « Ce n'est pas un arrêté pour créer des problèmes », a-t-il insisté, avant de préciser que celui-ci devait au contraire « anticiper, prévenir, asseoir et garantir la cohésion que nous avons ».
Daté du 6 octobre et rendu public trois jours plus tard, l'arrêté bannit l'interdiction du port de signes religieux, comme le voile, la croix ou les perles sacrées, dans l'enceinte des établissements scolaires, publics et privés, à condition que cela ne nuise pas à l'identification de l'élève. Cette nouvelle réglementation avait été réclamée par le Premier ministre Ousmane Sonko, lors d'une réunion interministérielle du 19 septembre.
Polémique récurrente
Assistant à la remise de prix des meilleurs élèves du Sénégal le 30 juillet dernier, Ousmane Sonko est interrogé par une lauréate voilée sur le port du foulard islamique. « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. Nous ne permettrons plus à certaines écoles d'interdire le port du voile », déclare alors le Premier ministre, réclamant également aux écoles françaises privées de ne pas interdire leur accès aux filles voilées afin que tous les élèves puissent bénéficier des mêmes droits. Des propos qui ont aussitôt relancé le débat sur cette question loin d'être nouvelle. « La controverse actuelle rappelle d'autres cas depuis les années 1990 », note Abdoulaye Sounaye, enseignant-chercheur, spécialiste des religions, États et sociétés pour l'Afrique de l'Ouest, citant le dernier cas en date en 2019 où une vingtaine de filles voilées n'avaient pas été acceptées par l'Institut Jeanne-d'Arc à Dakar. Hormis de rares situations, c'est plutôt l'indulgence et la tolérance sur le port du voile qui priment dans les écoles catholiques sénégalaises. « Les interdictions du port de signes religieux ne sont pas inscrites dans les règlements intérieurs de ces établissements. Mais, dans la pratique et la réalité, certaines écoles peuvent se retrouver gênées par la présence de symboles religieux », commente le spécialiste. Au-delà du voile, ces établissements pointent surtout des comportements qui contreviendraient à la cohésion et à l'harmonie dans leur enceinte. « Certaines écoles catholiques ont pointé le voile comme un révélateur du comportement sectaire de certains élèves en disant qu'ils ont aussi des comportements problématiques, comme ne pas partager les mêmes bancs que les élèves de l'autre sexe », développe Cheikh Gueye, secrétaire général du Cadre unitaire de l'islam. Ainsi, pour s'en prémunir, l'arrêté précise que la nouvelle réglementation « ne soustrait pas l'élève à participer aux activités pédagogiques et sportives » et insiste sur la mixité et le respect du vivre-ensemble.
Indignation des catholiques
Les propos d'Ousmane Sonko n'ont pas manqué de faire polémique, particulièrement auprès des catholiques, qui représentent une minorité (moins de 5 % de la population) mais une communauté très active dans le pays. Les établissements catholiques, environ 190 sur le territoire sénégalais allant du périscolaire au post-bac, sont largement fréquentés par des élèves musulmans car très réputés pour leur excellence. Le président lui-même, Bassirou Diomaye Faye, a fréquenté l'un de ces établissements lors de son cursus scolaire. Seuls 28 % des élèves inscrits seraient catholiques. Dans un communiqué daté du 4 août, le Conseil national du laïcat (CNL), qui rassemble des associations et mouvements catholiques du Sénégal, se disait « indigné » par des « déclarations maladroites » de « nature à heurter la sensibilité des Sénégalais, légitimement interpellés par les menaces proférées contre les établissements privés catholiques ». Dans une lettre au ton courroucé, l'abbé Latyr Ndiaye évoquait même des « menaces » et parlait d'une « déclaration de guerre » du Premier ministre.
Face au tollé provoqué, le ministre de l'Éducation tente alors d'éteindre l'incendie, pointant le fait que « Sonko avait été mal compris » et qu'il insistait avant tout sur « l'inclusion scolaire ». Mais le feu repart de plus belle avec la réunion interministérielle du 19 septembre lors de laquelle Ousmane Sonko remet sur la table le règlement de certaines écoles privées, qu'il considère comme « étrangères », et réclame au ministre de l'Éducation nationale un arrêté pour régler définitivement la question. Si, pour Cheikh Gueye, seules les « écoles étrangères, et spécifiquement celles françaises, et non pas les écoles catholiques », sont visées, la perception du CNL est tout autre. L'organisme déplore « la persistance dans l'erreur du chef du gouvernement de considérer les écoles privées catholiques comme des écoles étrangères » et son « acharnement à stigmatiser » son enseignement, écrit son président, Philippe Abraham Birane Tine, dans une note du 21 septembre. « L'Église est républicaine et fonde son action sur la Constitution », répond-il, précisant que les « chrétiens du Sénégal ne sauraient être considérés comme des citoyens de seconde zone ».
« Cela peut être une forme d'expression de l'anti-occidentalisme de certains milieux musulmans, surtout au niveau d'une élite. C'est une critique de certaines valeurs qui sont généralement dites occidentales et qui sont aussi parfois très rapidement associées au christianisme », analyse Abdoulaye Sounaye. Pour M. Gueye, spécialiste de l'islam, la prise de parole du Premier ministre avait pour but de « demander qu'on respecte nos spécificités culturelles et religieuses. Mais certains l'ont surinterprétée comme une critique ou une attaque des chrétiens », dit-il, ajoutant : « Il faut absolument éviter d'importer des problématiques françaises dans notre pays. Ce qui est un peu le cas dans cette polémique. »
Modèle de coexistence et laïcité sénégalaise
Le nouvel arrêté est voulu aussi comme « un rappel sur l'importance du renforcement de la cohésion nationale et de l'acceptation des différences », a souligné le ministre de l'Éducation dans un quotidien sénégalais. Car ces incompréhensions chahutent l'harmonie entre religions si chère aux Sénégalais. Le Sénégal, réputé pour sa coexistence des communautés religieuses, est un modèle de stabilité reposant notamment sur une laïcité bien particulière dans un pays particulièrement religieux (95 % de musulmans). Loin du modèle français, la religion est partie intégrante de la société sénégalaise mais aussi de la politique et joue un rôle majeur, notamment par la voie des confréries musulmanes mais aussi de l'Église catholique, en cas de crise. « Aucun pouvoir au Sénégal ne peut véritablement fonctionner et préserver la cohésion sociale sans s'appuyer sur ce ressort religieux, qui est aussi un ressort de socialisation, un lieu de préservation de la morale et du vivre-ensemble. Même si on dit que notre République est laïque, la pratique de cette République est très corrélée à une interaction entre la sphère religieuse et la sphère étatique », appuie Cheikh Gueye. Tous les régimes politiques successifs ont redéfini, ajusté et pratiqué cette laïcité avec, à chaque fois, « une recherche d'équilibre entre le temporel et le religieux », rappelle M. Sounaye. Le secrétaire général du Cadre de l'islam plaide pour la prévention et l'action en amont, plutôt qu'une gestion de crise. Le Cadre unitaire de l'islam réfléchit ainsi à l'organisation annuelle d'une semaine du vivre-ensemble afin de « rappeler les fondements de ce vivre-ensemble et éviter d'autres crises ».
Souveraineté et agenda politique
Si la polémique sur le port du voile a refait surface dernièrement, c'est aussi en raison d'un contexte particulier, celui de l'arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, qui portent un nouveau programme politique basé sur la souveraineté. « L'arrivée au pouvoir de Diomaye a été favorisée par un certain discours qu'on pourrait appeler révolutionnaire, populiste, mais, derrière tout cela, il y a aussi un agenda qui soutient une forme de religiosité particulière avec une certaine idée aussi de la défense de l'islam », avance Abdoulaye Sounaye, qui doute que le précédent régime aurait investi la question du port du voile de cette façon. « Il voudrait affirmer, revendiquer le droit de ne pas être contraint dans sa pratique de la religion. C'est cette intention que je lisais dans la prise de position de Sonko. C'est un clin d'?il à une forme de religiosité qui se sent parfois dominée ou, en tout cas, pas suffisamment reconnue. Pour Sonko, c'est contradictoire, dans un contexte majoritairement musulman, que les musulmans soient confrontés à des restrictions de ce genre. Cette génération a une idée pro-islamique de la laïcité », décortique l'enseignant-chercheur.
Cette évolution est aussi encouragée par l'évolution des familles confrériques et l'émergence de nouveaux courants islamiques qui, bien que minoritaires, ont acquis un poids important. Politiquement, la religion est plus que jamais devenue un outil influent mais s'avère être à double tranchant tant cet aspect est émotionnel et sensible. Le terrain est glissant et le risque d'opposition des groupes religieux peut vite être source de conflits. « On essaie de vendre ce modèle sénégalais de vivre-ensemble dans la sous-région, mais encore faudrait-il qu'on soit en mesure de le maintenir et qu'il soit encore un modèle viable », tacle-t-il.
Il y a peu, le président sénégalais a annoncé la création dès 2025 d'un ministère du Culte chargé des affaires religieuses, une première au Sénégal. « Si les conditions d'inclusion de toutes les religions, y compris celles traditionnelles, sont respectées, cela peut créer un modèle sénégalais qui s'inspire de nos valeurs fondamentales. Sinon, il s'agira uniquement d'un effet d'annonce qui répond à l'agenda de politiciens », avertit Philippe Abraham Birane Tine. Compte tenu d'un contexte sous-régional en crise avec la présence d'un djihadisme menaçant et violent, Abdoulaye Sounaye voit dans cette nouvelle institution un possible moyen de « contrer ou, en tout cas, éviter les évolutions que l'on observe au Mali, au Niger, au Burkina ou même au Nigeria ». « Aucun de ces pays de la sous-région, en particulier là où on a une majorité musulmane, n'est à l'abri de ce type d'évolution. Ce ministère peut permettre de créer ou de réfléchir, en tout cas, à un nouveau mode de gestion de la religion ou des divergences religieuses qui, très souvent, ont constitué plus un problème qu'une opportunité. Je pense que, ne serait-ce que pour cadrer ce dialogue interreligieux et en tirer profit du point de vue de la stabilité politique, un ministère de Culte pourrait être utile », soutient-il.
vendredi 11 octobre 2024
jeudi 10 octobre 2024
mercredi 9 octobre 2024
Conseil des ministres du 09 octobre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 09 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République, s’est réjoui de la bonne tenue de la 5ème édition de la journée citoyenne « Setal sunu réew » dédiée à l’Ecole. Il a particulièrement félicité les populations du département de Mbour, les autorités administratives, les élus locaux et la communauté éducative pour l’accueil chaleureux dont il a fait l’objet et salué la mobilisation exceptionnelle notée lors de cette journée dont le point d’orgue fut le Lycée Demba DIOP. Il a également félicité le Ministre de l’Education nationale, les responsables de l’Académie, le Proviseur du lycée, le corps enseignant et les élèves de cet établissement scolaire de référence. Pour clore ce chapitre, il a relevé l’engagement permanent du Gouvernement à améliorer durablement le cadre de vie dans nos écoles, collèges et lycées en vue de contribuer aux conditions de réussite des élèves.
S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 - 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal.
Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur, le Chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur.
Evoquant l’importance stratégique de l’Elevage dans notre politique de souveraineté alimentaire, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale. Il a souligné la nécessité, comme indiqué dans le PROJET, d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays.
Dans sa communication, le Premier Ministre a rappelé la haute priorité accordée par Monsieur le Président de la République à l’évaluation périodique de l’action gouvernementale. À cet égard, il a demandé aux Ministres d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre 2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs. L’accent devra être mis sur la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes. Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines. Dans ce sillage, le Premier Ministre a demandé aux Ministres et Secrétaires d’Etat de veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs. Il s’agira d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets.
De manière plus spécifique, une attention particulière devra être accordée à la célébration du 80ème anniversaire du massacre de « Thiaroye 44 » ainsi qu’à la finalisation de certains travaux d’audit et du chantier du Port de Sendou. Il en est de même du contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, de la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, du suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante, ainsi que de l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
Le Projet de décret portant application de certaines dispositions de la loi n°2023-15 du 2 août 2023 portant Code de l’Environnement.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
Madame Seynabou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde n°608 876/G, est nommé Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Sékou Vieux DIATTA, Instituteur, matricule de solde n°630 591/F, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, poste vacant ;
Monsieur Abdou Khadre DIALLO, Instituteur, matricule de solde n°675 797/A, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, poste vacant ;
Monsieur Anaby Moussa TOURE, Instituteur, matricule de solde n°612 954/A, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouolof, Département d’Oussouye, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bounkiling, poste vacant ;
Monsieur Ngor POUYE, Instituteur, matricule de solde n°517 772/I, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bakel, poste vacant ;
Monsieur Ousmane SANE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°519 212/J, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, est nommé Sous-Préfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff, Département de Linguère, poste vacant ;
Monsieur Jean Paul Sylvain DIATTA, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°661 427/H, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Bakel, est nommé Sous-Préfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Ousmane SANE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahima NDIAYE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°517 694/J, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ouadiour, Département de Gossas, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Au titre Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
Monsieur Mamadou GAYE, Général de division (2s), titulaire d’un Master en sciences militaires, est nommé Délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Boubacar SARR ;
Monsieur Assane NDIAYE, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à RYAD et à la Représentation permanente du Sénégal auprès de l’Organisation de la Conférence islamique, est nommé Premier Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA ;
Monsieur Mohamed Mansour NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en traduction et interprétation de conférence, est nommé Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Ousmane NDOYE ;
Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
Monsieur Habibou DIA, titulaire d’un Master 2 en Journalisme et Communication, est nommé Directeur de la communication au Ministère de la Communication, des télécommunications et du Numérique, en remplacement de Monsieur Ousseynou DIENG ;
Monsieur Serigne Abdoul Ahad NDIAYE, Ingénieur en informatique et industriel, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Aly Coto NDIAYE ;
Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Cheikh MBACKE ;
Madame Ndeye Seynabou SY, titulaire d’un Master 2 en business and corporate law, est nommée Membre du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Mme Sophie NDIAYE ;
Madame Sira Niang SY, titulaire d’un Master 2 en management et négociation, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NGOM ;
Monsieur Souleymane NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en informatique et réseau est nommé Membre du Comité directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Yaya BA ;
Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, Ingénieur des télécommunications, est nommé Membre du comité Directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Al Hadji LY.
Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage :
Monsieur Aboubakar Sidy SONKO, Ingénieur informaticien, Expert en Agritech, est nommé Directeur général de la Société de Développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Alpha Bocar BALDE ;
Monsieur Fafa SOW, titulaire d’un Doctorat en sciences vétérinaires, est nommé Directeur des Industries animales au Ministère de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, en remplacement de Madame Fat Cheikh NDIONE.
Au titre du Ministère de la Formation professionnelle :
Docteur Mamadou KANE matricule de solde 625481/L, précédemment Chef de Division du budget et de la comptabilité au Ministère de la Formation professionnelle, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement, en remplacement d’Amadou Diallo, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Mame Diarra DIOP, Inspecteur de Spécialité de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 514396/H, précédemment Directeur du Service national d’orientation professionnelle, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle et technique en remplacement de Madame Maïmouna Kanté, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur El hadji Mamadou GNINGUE, Psychologue conseiller de 4ère classe – 1ème échelon, matricule de solde n° 714148/E, précédemment Chef de bureau SuiviEvaluation, est nommé Directeur de la Planification et du suivi-évaluation, en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmadou Abdoul GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Aminata NDOYE, Psychologue conseiller de 2ère classe – 2ème échelon, matricule de solde n° 632978/E, précédemment Chef du bureau du suivi au secrétariat général du ministère de la Formation Professionnelle, est nommée Directeur de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Abdourahmane LY, appelé à d’autres fonctions.
Au titre Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :
Monsieur Abdou DIONGUE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 613 282 /L est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique en remplacement de Madame Ndèye SENE ;
Lieutenant-Colonel Assane NDOYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n°510 886/B est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.
Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation :
Monsieur Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire en droit privé, est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur, en remplacement de Monsieur Amadou Abdoul SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Hamidou DATT, Professeur titulaire de mathématiques, est nommé Directeur général de la Recherche et de l’Innovation, en remplacement de Monsieur Amadou Gallo DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Pape Abdoulaye DIAW, Maître de conférences titulaire, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard Toll, en remplacement de Madame Awa Niang, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Alassane DIEDHIOU, Professeur titulaire, matricule de solde 102524/D, précédemment vice-recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor est nommé Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.
Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :
Monsieur Seydina Alioune NDJIM, titulaire d’un Master professionnel en Management et Administration des entreprises, est nommé Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics, en remplacement de Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
Madame Aminata WANE, titulaire d’un Master 2 en Urbanisme et Aménagement, est nommée Directeur de la Planification urbaine et de la Réglementation, en remplacement de Monsieur Youssouph MANE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Sécou Oumar DIEDHIOU, titulaire d’un Doctorat en Géographie et d’un Master en Aménagement urbain, est nommé Directeur de la Promotion du Développement des Territoires, en remplacement de Monsieur Mbagnick DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Arona BA, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en Politiques économiques et gestion et Ingénieur en travaux de planification, est nommé Directeur des Collectivités territoriales, en remplacement de Madame Fatoumata Bintou CAMARA, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Momar NDIAYE, Ingénieur en gestion des travaux de développement urbain, est nommé Directeur de l’Aménagement urbain et de la Restructuration, en remplacement de Madame Seynabou Oumy GOUMBALA, appelée à d’autres fonctions.
Date de publication
2024-10-09
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