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mardi 31 décembre 2024
Message à la Nation du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, à la veille du nouvel an
Sénégalaises Sénégalais Hôtes étrangers qui vivez parmi nous, en cette terre africaine du Sénégal
Ce dernier soir de l’année est, comme à l’accoutumée, un moment propice pour une introspection individuelle et collective. Un moment pour se souvenir mais aussi, et surtout, pour se projeter vers un futur serein à construire par un effort collectif inédit.
Je formule pour vous mes vœux les plus ardents de paix, de santé et de prospérité. Puissent les mois à venir être un temps d’accomplissements pour chacun, pour vos familles, et pour le Sénégal tout entier.
Mes pensées vont d’abord à celles et ceux qui nous ont quittés cette année. Je prie pour leur repos éternel et présente mes condoléances émues à leurs familles. J’adresse également un message de courage à tous ceux qui affrontent la maladie, les rigueurs carcérales ou l’adversité du quotidien : le Sénégal ne détournera jamais son regard de vos peines.
Je rends un vibrant hommage à toutes les femmes du Sénégal, infatigables travailleuses et gardiennes du temple familial et de l’équilibre social de notre pays.
Je salue nos compatriotes de la diaspora, dont l’engagement et la détermination font rayonner l’image de notre pays partout dans le monde. Je tiens à vous exprimer la reconnaissance de la nation.
Je rends aussi un hommage appuyé à nos Forces de défense et de sécurité : votre discipline, votre professionnalisme et votre courage garantissent notre souveraineté et contribuent significativement à la paix et à la sécurité dans le monde.
Mes cher(e)s compatriotes,
Il ne saurait y avoir de véritable progrès sans une paix durable. C’est pourquoi l’une de mes priorités reste la paix définitive en Casamance. C’est un impératif pour permettre à tous les projets de développement, portés par la Vision Sénégal 2050 dans le Pôle Économique Sud de voir le jour. Dans cette perspective, j’ai initié le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC), afin d’accompagner le retour des populations déplacées et de soutenir le processus de paix en Casamance.
Je sais par ailleurs que chaque foyer sénégalais aspire à de meilleures conditions de vie, à une justice sociale accrue et à la certitude que l’État sert véritablement l’intérêt général. C’est pour répondre à cette légitime aspiration que le Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, à qui je réitère ma confiance absolue, a présenté devant l’Assemblée nationale sa Déclaration de Politique Générale. Il y a détaillé les grandes orientations de notre programme de gouvernement, adossé à l’Agenda National de Transformation – Sénégal 2050, pour redresser le pays et replacer le citoyen au cœur de l’action publique.
C’est dans ce même esprit que nous avons choisi la concertation et la consultation comme fil conducteur de notre gouvernance afin de faire de chaque citoyen un acteur décisif de la rupture et de de la construction nationale. Les Assises de la Justice et les Etats généraux du Transport ou de l’Industrie, déjà tenus, en témoignent éloquemment. Cette démarche se poursuivra à travers les Assises nationales des Daaras et les concertations sur l’Enseignement supérieur ainsi que dans d’autres secteurs, pour renforcer l’adhésion et la participation de tous.
Par ailleurs, au courant du premier trimestre de 2025, le Gouvernement lancera la plateforme Ligeeyal sa reew, qui permettra à chaque Sénégalais, d’ici comme de la diaspora, de déposer sa candidature aux postes publics en compétition ou de proposer des projets et opportunités d’investissement.
J’ai déjà instruit le Bureau Organisation et Méthode, de travailler à l’identification des postes clefs devant être mis en compétition, de proposer des modèles types de fiches de postes et des règles d’organisation et de fonctionnement du comité de sélection des candidats qui me seront soumis, au bout du processus, pour nomination.
Mes chers compatriotes,
Malgré les défis et les incertitudes rencontrés en 2024, cette année charnière aura surtout été marquée par l’expression d’aspirations majeures défendues au prix de grands sacrifices, par la vigueur de la raison démocratique et par l’émergence de perspectives porteuses d’espoir.
En effet, le 24 mars 2024, vous m’avez largement accordé votre confiance, m’offrant ainsi le suprême honneur de présider aux destinées du peuple Sénégalais. Dans une logique démocratique et une belle cohérence électorale, vous avez confirmé et parachevé votre choix, dans les urnes, le 17 novembre dernier, en nous confortant d’une majorité parlementaire incontestable. Le mandat populaire est ainsi clair et sans équivoque. Il nous appartient de le dérouler avec rigueur, fidélité et dévotion.
Je m’y engage !
A cet instant solennel, je voudrais rendre grâce à Dieu et remercier le vaillant peuple sénégalais pour sa grande maturité démocratique saluée et reconnue dans le monde entier.
Pour ma part, j’ai minutieusement décrypté ce puissant message venu du fond des urnes : dans leur grande majorité, les sénégalais nous ont « prêté » les clés pour ouvrir les portes du changement systémique ainsi que les fenêtre de la transformation nationale, dans la droiture, la probité et l’exemplarité jub,
jubal, jubbanti !
C’est dans cette logique que j’ai pris un nouveau décret organisant le Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ) pour y donner plus de place à l’opposition, à la société civile, aux syndicats et à l’ordre national des experts. J’entends ainsi garantir une exploitation optimale et transparente des ressources pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale, et des générations actuelles et futures.
Toutefois, force est de reconnaître, qu’aucun changement, aucune rupture n’est possible dans un environnement de corruption endémique. Si nous voulons le changement, nous devrons résolument être prêts à nous réformer nous-mêmes, dans nos comportements face au bien public, et dans notre manière de servir la collectivité.
Voilà pourquoi, au-delà de la modification de la loi portant statut général de la fonction publique, quatre (04) lois sur la transparence et la bonne gouvernance seront soumises à la représentation nationale. Elles portent sur la protection des lanceurs d’alerte, la réforme de l’organe de lutte contre la corruption, l’accès à l’information et la déclaration de patrimoine.
Concernant la déclaration de patrimoine, elle sera généralisée à tous les agents de la fonction publique, sans exception, ainsi qu’à tous les postes électifs ou nominatifs impliquant une gestion budgétaire, quelle qu’en soit l’importance. Les modalités de publicité et de mise à jour des déclarations souscrites seront définies par la loi.
Mes chers compatriotes ;
Je suis pleinement conscient des difficultés que les Sénégalais ont traversé ces dernières années. C’est pourquoi, face à la vie chère et malgré une conjoncture économique plus que difficile, dès les premières semaines de mon mandat, le gouvernement a pris des mesures concrètes pour soutenir les producteurs locaux et réduire le prix des denrées de premières nécessités.
D’un autre côté, les réformes institutionnelles en cours avec la suppression du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) se poursuivront au courant de l’année 2025. Le comité restreint que j’ai déjà mis en place pour l’identification des lois et décrets à prendre ou à abroger est à pied d’œuvre pour matérialiser les consensus forts issus des assises de la Justice.
Par ailleurs l’inflation notée des partis politiques, favorisée par une application trop laxiste des textes en vigueur, a conduit à une fragmentation excessive et une inflation préoccupante, préjudiciable à une respiration démocratique de qualité.
Dans un avenir proche, des concertations sur notre système politique se tiendront dans le but d’y apporter plus de lisibilité, plus de transparence et plus de rationalisation.
Toutes ces réformes, comme d’autres, visent uniquement à rapprocher l’État des citoyens, à mieux prendre en charge leurs aspirations et à asseoir les bases d’un Sénégal fier de ses valeurs et intransigeant sur sa souveraineté.
La diplomatie sénégalaise, fidèle à sa doctrine, continuera à promouvoir les idéaux de paix et de justice tout en apportant sa solidarité agissante et son soutien actif aux peuples opprimés du monde. Tous les amis du Sénégal seront traités comme des partenaires stratégiques, dans le cadre d’une coopération ouverte, diversifiée et décomplexée.
D’ores et déjà, j’ai instruit le Ministre des forces armées de proposer une nouvelle doctrine de coopération en matière de défense et de sécurité, impliquant, entres autres conséquences, la fin de toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025.
Mes cher(e)s compatriotes,
Prenons le temps de nous regarder dans le miroir de notre histoire et de nos valeurs, pour nous rappeler qui nous sommes, d’où nous venons et où nous aspirons à aller.
Au-delà des réformes et des politiques, arrêtons-nous un moment pour évoquer, en profondeur, ce qui nous unit. Cette exigence d’unité et de fraternité quasi existentielle pour bâtir l’avenir que nous voulons, nous rappelle l’importance de cette communion nationale autour de la même flamme de l’espoir, de la solidarité et du vivre-ensemble.
C’est dans un esprit d’humilité et de détermination que nous construisons, pierre après pierre, le Sénégal que nous voulons. Cette œuvre exige la mobilisation de toutes les énergies et s’appuie sur un esprit de solidarité, de tolérance, de don de soi et de dépassement.
Des épreuves les plus dures de l’esclavage, aux luttes contemporaines pour l’indépendance et la démocratie en passant par la colonisation, nous avons démontré, avec constance, une résilience inébranlable.
C’est dans cet esprit et par devoir de mémoire, de vérité et de justice, que nous avons commémoré, pour la première fois l’anniversaire du massacre de Thiaroye. Nous avons voulu, d’une part, rendre hommage aux victimes et graver leur mémoire dans notre conscience collective. Et, d’autre part, jeter les bases de la restauration de la vérité historique sur cet épisode tragique de notre histoire.
La même dette morale nous engage, aussi envers les victimes des évènements survenus entre mars 2021 et février 2024 et leurs familles. Nous ne pouvons rechercher la vérité sur des faits survenus il y a 80 ans et accepter l’omerta sur les évènements tragiques vécus ces quatre dernières années.
Ce faisant, il ne s’agira pas d’une revanche à prendre, mais d’une justice à rendre aux victimes et à leurs familles, de les apaiser, et de réaffirmer la sacralité de la vie humaine.
Mes cher(e)s compatriotes,
Ma conviction profonde est que nous sommes un peuple singulier. Un peuple aux racines profondément ancrées dans la diversité de nos langues, de nos coutumes et de nos valeurs. Mais, qui a su faire de cette diversité une grande force.
Forts de cet héritage, il nous appartient aujourd’hui d’écrire un nouveau chapitre de notre histoire, où notre souveraineté est pleinement assumée, notre justice réellement vécue, et notre prospérité partagée par tous : lu ñëpp bokk ñëpp jotci !
Pour cela, nous devons plus que jamais nous rappeler qui nous sommes. Et nous revêtir du majestueux manteau hérité de nos devanciers, fait des valeurs précieuses que nous avons pris l’engagement de remettre au cœur de notre projet de société et de promouvoir.
En ma qualité de gardien des institutions et garant de l’unité nationale, tout en encourageant l’expression libre, constructive et plurielle des idées, je resterai vigilant et intransigeant face à toutes les menaces sur la paix, la stabilité et notre bien commun. Au demeurant, je garde à l’esprit que nous devons conjuguer fermeté sur les principes et ouverture d’esprit pour préserver l’équilibre de notre démocratie et la cohésion de notre pays.
Mes cher(e)s compatriotes,
Grande est ma préoccupation quant à la montée du communautarisme et des discours de haine qui se propagent parfois dans les médias traditionnels et très souvent dans les réseaux sociaux. Ces dérives nourrissent la division et fragilisent ce socle commun que nous avons patiemment édifié : la cohésion sociale et la stabilité qui sont l’âme même de notre Nation.
Nous devons tous prendre conscience que le Sénégal souverain, juste et prospère que nous travaillons à matérialiser pour le bien de tous, ne verra le jour que dans l’unité. Conscients de ce que nous sommes un peuple en compétition avec les autres, entretenons le culte du travail bien fait et de l’excellence, afin de prouver au monde, par des réalisations concrètes, que le Sénégal a les ressources humaines de qualité pour accomplir de grandes choses.
A notre jeunesse, ardente et créative, je vous encourage à développer vos talents, à innover, à vous ouvrir au monde en restant ancrés dans nos valeurs. Votre énergie et votre détermination sont les véritables moteurs de notre pays. Le gouvernement sera à votre écoute et à vos côtés pour vous soutenir et vous aider à vous réaliser, à être utiles à vous-mêmes, à vos familles et à votre pays.
Ensemble, prouvons que le Sénégal est une terre de promesses et de possibles et édifions un Sénégal uni, souverain, juste et prospère pour les générations actuelles et futures.
Bonne et heureuse année 2025 !
Que Dieu bénisse le Sénégal et l’Afrique !
Dewenëti !
Date de publication
2024-12-31
lundi 30 décembre 2024
dimanche 29 décembre 2024
samedi 28 décembre 2024
Résumé de la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre Ousmane SONKO
Un diagnostic sans complaisance, des mesures et annonces fortes, des réformes phares en vue et de belles perspectives socio-économiques pour inscrire allégrement le Sénégal sur les rampes de l’émergence. Plus qu’une feuille de route, la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre Ousmane SONKO, adossée au nouveau référentiel Sénégal 2050 est un véritable gouvernail pour le Gouvernement.
Le Premier Ministre, Ousmane SONKO a sacrifié, vendredi 27 décembre 2024, à la tradition de la Déclaration de Politique Générale, conformément aux dispositions constitutionnelles et réglementaires. Sous l’ère du « Jub Jubal Jubbanti », le profond sens du devoir chevillé au corps, le Chef du Gouvernement a décliné « une vision claire pour l’avenir du Sénégal. Après un diagnostic général et un état des lieux sans complaisance de la situation du pays, le Premier Ministre a annoncé de belles perspectives économiques, sociales, culturelles, politiques et environnementales. Il a passé en revue l’exhaustivité des projets et programmes de développement socio-économique pour l’amélioration du quotidien des Sénégalais. Au cœur des politiques publiques dans les cinq (5) prochaines années et pour les vingt-cinq (25) prochaines années, la reddition des comptes, la santé, la problématique de l’eau, l’assainissement, les filets sociaux, l’Agriculture, les Zones économiques spéciales, les Agropoles, l’ingénierie, l’industrialisation, la fiscalité, les défis environnementaux, la Casamance, la situation dans les Universités, le taux de déperdition scolaire, la jeunesse et l’emploi, les pôles territoires dans le cadre du pouvoir économique des Collectivités territoriale, la justice, la culture et le sport.
S’appuyant sur « la résilience de son peuple et à la détermination de sa jeunesse », Monsieur Ousmane SONKO invite à « la poursuite sincère d’une prospérité partagée par tous et chacun, loin des ressources pour quelques-uns ».
Le Projet d’un « Sénégal Souverain, Juste et Prospère », sera bâti avec l’impératif d’opérer « une rupture d’une profondeur et d’une portée jamais vues dans notre pays, depuis notre accession à l’indépendance il y a soixante-quatre (64) ans, en partant de la courbe plongeante de notre histoire ».
Pour le Premier Ministre, le Sénégal d’aujourd’hui est un modèle en panne, dans une Afrique sacrifiée. La cause : le pays est resté enfermé dans le modèle économique colonial, exportant ses matières premières (or, poisson, arachide, phosphate, zircon…), avec peu de valeur ajoutée et important les produits finis. Les conséquences : un énorme déficit de la balance commerciale de l’ordre de 3.300 milliards en 2023 presque 17% du PIB, une économie peu compétitive, une croissance trop faible et trop fragile, un secteur privé national qui ne décolle pas et un territoire national peu aménagé et pauvre.
C’est pourquoi, « dès sa prise de fonction, le Président de la République a chargé le Gouvernement de mettre en place un plan d’actions d’urgences dans l’attente de l’adoption du nouveau référentiel des politiques économiques et sociales ».
Le Gouvernement « a enregistré d’importantes réalisations au cours de ces huit (08) derniers mois », en s’attaquant « à la mère des batailles, à savoir l’établissement de la situation de référence des finances publiques, de l’état des lieux des contrats au niveau des secteurs stratégiques et la reddition des comptes.
L’audit des finances publiques entrepris sur la période du 1er mars 2019 au 31 mars 2024 est particulièrement révélateur des dérives du précédent régime. Les manquements ont pour noms : un déficit budgétaire et de la dette publique minorés, une suspension des financements attendus en 2024 du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale et le gel du programme économique et financier appuyé par le FMI. A ce tableau noir, il faut ajouter les « graves scandales dans la gestion foncière, qu’il s’agisse de l’occupation du Domaine public maritime (DPM) ou de l’accaparement de terres sans commune mesure, par des privés et des sociétés civiles immobilières écrans, au niveau des lotissements de zones foncières », entre Dakar et Thiès notamment. Sans compter la prévarication et la privatisation du Patrimoine foncier et bâti de l’Etat.
Pour mettre le marqueur sur l’ampleur du passif, « le Ministère en charge de la Fonction publique a recensé environ 29 000 contractuels recrutés en marge de la réglementation en vigueur ».
UNE NOUVELLE CONDUITE DES AFFAIRES PUBLIQUES
Sur la nouvelle ligne de conduite des affaires publiques, le Chef du Gouvernement a évoqué la politique étrangère du Sénégal, les accords de défense et de sécurité, la réforme monétaire, le non-renouvellement des accords de pêche qui liaient le Sénégal à l’Union Européenne.
Le renouveau du Sénégal aux plans intérieur et extérieur ne peut réussir sans une administration publique efficace et dotée d’éthique et de déontologie ainsi que des Sociétés publiques et parapubliques régies par une stricte gouvernance financière.
Dans le domaine de l’équité sociale, le Gouvernement a géré l’impact des contraintes de finances publiques sur le paiement des bourses de sécurité familiale avec l’apurement des arriérés prévu au cours du premier trimestre 2025.
Les actions en direction de la jeunesse et de la promotion de la citoyenneté n’ont pas été en reste depuis avril 2024, avec l’organisation des vacances agricoles, le repositionnement du service civique et du volontariat au niveau de la Primature pour plus d’impact et la systématisation du concept Armée-Nation dans tous les domaines d’activités appropriés.
Dans le secteur de la santé, Monsieur Ousmane SONKO a rappelé la préoccupation principale consistant à garantir la continuité de service et la qualité de l’accueil dans les services hospitaliers.
POLITIQUE FISCALE…
Le Gouvernement a lancé des audits fiscaux pour lutter contre la fraude fiscale et l’évitement fiscal. Un « exercice de déconstruction, redressement et construction nécessite un dialogue social fécond » en établissant une situation de référence des revendications sociales à traiter dès le début de l’année 2025, au cours de rencontres avec les organisations syndicales.
Dans le domaine de la culture, les acquis ont été renforcés pour mieux engager le renouveau culturel du pays. Mieux, en octobre 2024, un décret sur la rémunération de la copie privée a été adopté. La bibliothèque de l’ancien Président Léopold Sédar SENGHOR a été rachetée par l’Etat pour la préserver.
S’agissant de la presse, le Gouvernement a procédé à la restructuration du secteur des médias en matière de déclaration d’activités et le respect des préconisations légales et réglementaires.
SEPT RUPTURES MAJEURES
Le Gouvernement a annoncé sept (7) ruptures majeures, dont les premières applications se sont traduites, depuis le mois d’avril 2024, par des avancées concrètes et des réalisations tangibles.
La première, c’est le retour de l’ambition
Le passage d’une logique d’urgences et de saupoudrage à court terme à une logique de vision et de planification à long terme
De la logique de dépenses à une logique de résultats
D’une logique de gestion partisane à une logique de participation citoyenne
Le passage d’une gestion centralisée à outrance à une logique de gestion déconcentrée, territorialisée
Bannir la logique d’accaparement au bénéfice d’une minorité au profit d’une logique d’équité et de justice
Le passage d’une Administration bureaucratique à une Administration moderne et performante
BELLES PERSPECTIVES 2025-2029
Pour les cinq (5) prochaines années, la stratégie opérationnelle est éloquente :
Mettre en œuvre la Vision du Chef de l’Etat de façon concrète
Réaliser un Sénégal souverain en matière économique, énergétique, alimentaire, pharmaceutique, scientifique, technologique et sécuritaire
Un Sénégal juste par la paix sociale, la justice, l’équité, l’unité et la cohésion nationale
Un Sénégal prospère en triplant le revenu par habitant pour rejoindre la catégorie supérieure des pays à revenu intermédiaire
Dans cette perspective, l’Agenda national de Transformation se décline en quatre (4) axes :
Une Economie compétitive
Un Capital humain de qualité et équité sociale
Un Aménagement et un Développement durables
Une Bonne gouvernance et un engagement africain
DE LA POLITIQUE FISCALE
La fiscalité est certainement le maillon le plus important de la politique budgétaire. Cependant, le Sénégal peine à̀ mobiliser de manière optimale les recettes fiscales, principal instrument de financement souverain. Aujourd’hui, nous sommes à un taux de pression fiscale d’un peu moins de 18 %, en décà donc du ratio de 20 % fixé par le critère de convergence de l’UEMOA. L’ambition est d’atteindre et de maintenir un taux de pression fiscale supérieur ou au moins égal à 20 %, ce qui correspondrait à des recettes additionnelles de plusieurs centaines de milliards annuelles.
Dans le cadre de l’ambitieuse réforme fiscale proposée, le Gouvernement s’engage à formuler et à mettre en œuvre des mesures fortes de rationalisation des dépenses fiscales, afin de réduire progressivement l’impact des exonérations sur la mobilisation des recettes tout en restaurant des marges budgétaires pour le financement de notre politique économique et sociale.
Notre politique fiscale conciliera le besoin de mobilisation des recettes fiscales à la politique de promotion des investissements dans le pays.
Aujourd’hui, l’analyse des données sur les dépenses fiscales donne l’impression d’une générosité sans contrôle de l’État pour des résultats dont l’efficacité n’est pas démontrée. Ces dépenses évaluées, sur la période 2019-2022, s’élèvent à 2.232 milliards de FCFA.
En plus de ces mesures, il sera procédé à une vaste réforme du Code général des Impôts en agissant inversement sur les taux et l’assiette d’imposition. « Pour nous, élargir l'assiette fiscale, tout en abaissant graduellement les taux d'imposition moyen, est la stratégie appropriée pour parvenir à une fiscalité efficace et équitable ».
Pour ce qui est de l’assiette, par exemple, la correcte fiscalisation de secteurs à fort potentiel tels l’immobilier, le foncier et l’informel est un impératif budgétaire prioritaire.
« Par ailleurs, nous procéderons à la réinstauration du dispositif de contrôle et de taxations des appels entrants supprimé en 2012, juste quelques mois après l’arrivée au pouvoir du précédent Président de la République », affirme le Premier Ministre Ousmane SONKO.
Initialement, la taxation sur les appels entrant devait permettre à l’Etat d’engranger des recettes parafiscales de l’ordre de 50 milliards de FCFA par année. Ce cadeau fiscal bien généreux ne se fondait sur aucun argument techniquement documenté et économiquement justifié, si ce n’est le respect d’engagements de campagne auprès du patronat étranger du secteur des télécommunications
Ce renoncement a fait perdre au Trésor public des centaines de milliards FCFA, de 2012 à 2024.
« Mon Gouvernement s’engage, dès ce premier trimestre 2025, à remettre sur la table cette question. Une étude documentée, impliquant toutes les parties prenantes (Ministère en charge Télécommunications, Ministère en charge des Finances, ARTP, Direction générale des Impôts et des Domaines, Opérateurs de téléphonie, Associations consuméristes) sera réalisée. Sur cette base, une nouvelle réglementation instituant un système de contrôle et de taxation des communications téléphoniques internationales entrant en République du Sénégal sera adoptée », assure le Chef du Gouvernement.
« Enfin, nous lutterons farouchement contre les pratiques permissives, corruptrices et dommageables à l’intérêt national telles que celles consistant en des manipulations du Code général des impôts pour y introduire des dispositions comme les remises gracieuses aux entreprises, ou la procédure de l’arbitrage fiscal permettant au ministre chargé des Finances, de renoncer à des recettes fiscales votées par l’Assemblée nationale au nom du peuple sénégalais », a dit le Premier Ministre Ousmane SONKO devant les députés.
Rationalisation du train de vie de l’Etat : C’est un pilier important du travail gouvernemental. Les dépenses relatives au train de vie de l’Etat représentent, en 2024, 16 % du PIB et 53 % des dépenses totales de l’Etat, ce qui laisse peu de marges pour la prise en charge des investissements publics, souligne le Premier Ministre.
S’agissant de la masse salariale, il sera réalisé un audit du secteur public ainsi que du régime indemnitaire pour plus de transparence et plus d’équité dans les recrutements, les promotions et les traitements salariaux.
Dans la même veine, des audits organisationnels seront menés dans les différents services publics, afin de rationaliser, dans tous les domaines, l’architecture et la structuration des administrations, agences et entreprises publiques et parapubliques.
PROGRAMMES ET PROJETS
Le Gouvernement s’engage à bâtir une économie attractive et compétitive, où la démocratie économique, par la liberté économique et l’inclusion, sera de mise. Pour ce faire, il sera procédé à la cartographie des chaînes de valeur dans nos territoires, et la promotion d’un dialogue public-privé sincère pour identifier les appuis à apporter à notre secteur privé national. L’engagement à faire du secteur privé le moteur de la création de richesse et d’emplois se traduira par la réforme du Code des investissements. Un programme de marketing international sera mis en place pour vendre le label « Invest in Senegal », a indiqué le Premier Ministre.
Dans le domaine agricole, « l’urgence est de doter l’agriculteur sénégalais d’un statut rénové, qui lui permettra de s’équiper et d’investir à moyen-long terme sur sa parcelle afin d’accroitre ses rendements ». Le Gouvernement souhaite faire de l’agriculteur un vrai entrepreneur. Et ce sont l’aménagement du territoire dans les huit (8) pôles territoires du référentiel Sénégal 2050 et la réforme foncière qui permettront aux agriculteurs sénégalais d’avoir la propriété de leurs terres et de pouvoir entrer en joint-venture avec des investisseurs privés pour leur valorisation.
Parallèlement, le Gouvernement soutiendra la création des coopératives agricoles communautaires, pour structurer les agriculteurs et favoriser leur accès aux formations, aux intrants, aux équipements, aux services agricoles, aux infrastructures de transformation et aux marchés. « Nous mettrons en place, dans chaque pôle territorial, un Institut Régional des Métiers de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Géosciences, qui aura pour rôle de fournir des formations spécialisées pour les producteurs, techniciens et entrepreneurs agricoles, en formation initiale ou à travers les Coopératives. Nous érigerons, concomitamment, dans les pôles, des AgriTechLabs et des fermes-écoles, destinés à diffuser des pratiques agricoles modernes et à promouvoir des solutions technologiques adaptées», promet le Chef du Gouvernement.
Dans le domaine de l’industrie, le principal enjeu est de doter notre pays d’un tissu industriel densifié et harmonieusement réparti sur le territoire, apte à bien positionner les produits et services “Made in Senegal” dans l’ensemble continental africain. En corrélation, les agropoles, véritables moteurs du développement agro-alimentaire, joueront un rôle central en facilitant, grâce à l’intermédiation des coopératives, l’accès des producteurs agricoles aux agrégateurs et aux industries de transformation. Des plateformes d'accélération industrielle et des domaines industriels seront érigés dans les différents pôles territoriaux, en mettant en valeur les potentialités en ressources.
S’agissant du commerce, le Gouvernement appuiera l’édification de grands complexes commerciaux modernes dans les pôles au même titre que la modernisation et l’extension des marchés de proximité dans les communes. Le dialogue sera renforcé entre le Gouvernement et les associations de commerçants pour faciliter l’accès de ces derniers aux informations à la fois sur les marchés étrangers et sur les produits disponibles auprès des industriels locaux.
Le secteur informel sera encouragé à utiliser l’outil digital grâce à un package d’avantages portant, entre autres, sur la facilitation de l’accès au financement public et la simplification des procédures administratives.
Sur un autre registre, le Gouvernement s’activera à faire émerger des services à forte valeur ajoutée, comme le tourisme et les services, les industries culturelles et créatives et les services numériques.
Concernant le tourisme, les priorités consistent à améliorer l’accessibilité de la destination Sénégal, en faisant de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) un véritable hub aéroportuaire africain, et la diversification de notre offre touristique.
NUMERIQUE - Une attention particulière pour positionner le Sénégal comme un hub technologique en Afrique de l’Ouest. Le Gouvernement appuiera le développement d’un écosystème d’acteurs réunissant chercheurs, startups et industriels pour des investissements dans l’intelligence artificielle, le développement de logiciels, la cybersécurité, l’externalisation de services à haute valeur ajoutée et la gestion des données massives pour offrir des solutions adaptées aux besoins des entreprises.
La politique du Président de la République Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE en matière d’éducation sera réalisée en orientant notre système éducatif vers la formation d’un citoyen adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles et bien préparé aux défis du développement durable, des sciences et technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle. Le système éducatif à bâtir offrira à tout Sénégalais, quelle que soit sa situation sociale, les compétences générales et spécifiques lui permettant d’apporter sa contribution au développement de son pays.
L’obligation scolaire de dix (10) ans sera appliquée dans toute sa rigueur, avec pour ambition une réduction du taux de déperdition scolaire à 10 % au maximum. Des passerelles diplômantes et des accompagnements sociaux renforcés seront introduits, en particulier pour les jeunes filles. La modernisation des infrastructures éducatives s’accompagnera d’un recrutement conséquent d’enseignants bien formés et bénéficiant continuellement de programmes de recyclage. Les « abris provisoires » seront totalement éliminés d’ici 2029.
Les technologies émergentes comme l’intelligence artificielle seront introduites dans les curricula, et davantage d’élèves seront orientés vers les filières STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques).
Concernant l’Enseignement supérieur, la finalisation des chantiers de toutes les universités et établissements d’enseignements supérieurs publics, notamment l’Université Assane SECK de Ziguinchor, l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima NIASS, l’Université Amadou Makhtar MBOW, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et l’Université Iba Der THIAM, permettra de répondre aux besoins croissants des étudiants et de stimuler la recherche appliquée. De nouvelles Universités seront construites dans les régions qui n’en disposent pas, afin de rapprocher l’offre d’enseignement supérieur des populations.
Selon le Premier Ministre Ousmane SONKO, l’équité sociale est inscrite au cœur de la transformation systémique. Ainsi, le « rebasing social » promu par le Gouvernement passera par :
La réforme visant le Code de la Sécurité sociale
La préparation, pour adoption par l’Assemblé Nationale, d’un nouveau Code du Travail
La consolidation du dialogue social tripartite (Etat, employeurs et syndicats de travailleurs),
L’extension de la couverture des filets sociaux
Le renforcement des droits et de la protection des femmes
La protection des droits des enfants, quel que soit le milieu de résidence,
L’aménagement d’un nouveau système intégré de protection et de promotion des personnes âgées, la valorisation des compétences des retraités qui souhaitent les mettre à la disposition de l’Etat et des Collectivités
La lutte contre la vie chère
La rationalisation des subventions à l’énergie pour qu’elles bénéficient essentiellement aux ménages pauvres
SECURITE ET INTEGRITE TERRITORIALE - Sans sécurité, pas de paix, a soutenu le Premier Ministre. « Nous œuvrerons à la sécurité et à l'intégrité territoriale pour la prospérité du pays et de ses citoyens, dans un environnement sous régional apaisé ». Il poursuit : « En mer, la découverte de ressources naturelles commande aux forces de défense et de sécurité d’adopter une posture d’anticipation et de veille.»
A cet égard, le processus de transformation profonde des forces de défense, de sécurité intérieure et de sécurité civile à initier devra permettre de poser les jalons de la marche du pays vers une souveraineté effective et multidimensionnelle. Un projet de Loi de Programmation Militaire (LPM), à l’horizon 2035, sera proposé à l’Assemblée nationale. Les actions prioritaires pour les forces de défense et de sécurité porteront aussi sur l’amélioration des relations avec la population, par la réalisation de projets à fort impact socio-économique, le renforcement de la citoyenneté et la promotion de l’esprit de sécurité et de défense.
DIASPORA - Le Gouvernement lancera un vaste programme de recensement des Sénégalais de l’extérieur pour mieux valoriser leur potentiel grâce à des programmes adaptés. Une Haute Autorité de la Diaspora, un organe consultatif rattaché à la Primature pour conseiller le Gouvernement sur les questions touchant aux Sénégalais de l’Etranger sera mise en place à cet effet.
DES REFORMES CLES
« Les programmes de développement économique et social durable que je viens de retracer ne peuvent aboutir que si nous réussissons, au préalable, à consacrer fermement la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion publique dans notre pays. C’est le seul moyen de restaurer la confiance entre les populations et leurs dirigeants », selon le Premier ministre. Pour ce faire, les préalables ci-dessous s’imposent :
Une indépendance de la Justice
Une démocratie participative
Une loi d’accès à l’information publique
Une Charte des libertés et de la démocratie
Des corps de contrôle renforcés et autonomisés
Une réforme de la loi organique sur la Cour des comptes, dans le sens du renforcement de son efficacité
Une réforme foncière et une planification territoriale rigoureuse
Une Agence nationale des Domaines et du Foncier
L’exercice auquel s’est livré le Premier Ministre Ousmane SONKO le 27 décembre 2024 déploie un faisceau de lumière sur le Sénégal de demain. Une autre façon de voir, une autre façon de faire, une autre façon d’être et d’appréhender les politiques publiques et la gestion des finances publiques.
Date de publication
2024-12-27
vendredi 27 décembre 2024
jeudi 26 décembre 2024
mercredi 25 décembre 2024
mardi 24 décembre 2024
lundi 23 décembre 2024
dimanche 22 décembre 2024
samedi 21 décembre 2024
vendredi 20 décembre 2024
jeudi 19 décembre 2024
mercredi 18 décembre 2024
Conseil des ministres du 18 décembre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 18 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la cérémonie d’inauguration, le jeudi 12 décembre 2024 à Thiès, du monument dédié au héros national Lat Dior Ngoné Latyr DIOP, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Il a adressé ses remerciements aux populations de la ville de Thiès, notamment aux élèves, pour leur mobilisation exceptionnelle et leur accueil chaleureux. Il a aussi associé dans ses remerciements les autorités territoriales, le Maire de la ville, les élus, les notabilités religieuses et coutumières de Thiès qui ont fortement contribué au succès de la manifestation.
La présence du Chef de l’Etat à Thiès symbolise son attachement particulier à la valorisation de notre patrimoine historique et culturel si nécessaire à la préservation d’un récit national assumé qui prend en compte nos valeurs traditionnelles séculaires, basées sur une culture de la mémoire et la célébration de nos héros nationaux dans tous les domaines.
Dès lors, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre des Collectivités territoriales, au Ministre de la Culture et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture, de travailler avec les Collectivités territoriales en vue de mettre en adéquation la dénomination de nos rues, avenues, boulevards et édifices publics avec les faits historiques et héros nationaux qui ont unanimement marqué la vie de notre pays.
Le Président de la République a aussi souligné l’importance de vulgariser et d’enseigner l’histoire générale du Sénégal. Il a, à cet égard, demandé au Premier Ministre d’évaluer et de relancer le projet de réécriture scientifique de l’histoire générale du Sénégal, de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine historique de nos communes et villes.
Dans cet élan, il a indiqué au Ministre en charge de la Culture et au Secrétaire d’Etat chargé du patrimoine historique, la nécessité de travailler à la réhabilitation du patrimoine des îles, notamment Gorée et Carabane en étroite collaboration avec les autorités municipales et les populations. Il a, en outre, invité, le Premier Ministre à engager la réflexion sur la création d’un Conseil national de la Mémoire et de la Gestion du Patrimoine historique afin de faire de la préservation de notre histoire, un facteur majeur de développement économique, social et culturel du Sénégal.
Abordant la question de la politique d’urbanisme, d’architecture, d’habitat et de promotion du logement, le Chef de l’Etat a indiqué que la matérialisation de la Vision Sénégal 2050, révèle l’urgence d’accélérer l’aménagement du territoire, le développement de nos terroirs ainsi que la modernisation de nos communes et villes à partir des Pôles. Il a demandé au Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires de veiller à l’actualisation et/ou à la généralisation des plans directeurs d’urbanisme dans toutes les communes et villes du Sénégal.
Cet exercice impératif de planification, est fondamental pour maitriser le développement urbain et accélérer dans la cohérence et la rigueur des aménagements la mise en œuvre de la politique d’habitat et de promotion de logements sociaux en particulier. Dans ce sillage, il a instruit le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, de veiller à l’application stricte des règles d’architecture harmonisées dans chaque commune et ville du Sénégal.
A cet égard, il a invité le Gouvernement à travailler avec l’Ordre des architectes pour proposer un nouveau cadre légal et réglementaire de mise en œuvre de la nouvelle politique d’architecture du Sénégal. Dans l’optique d’une dynamique de refondation de la politique d’urbanisme, de construction et du logement, le Président de la République a engagé le Gouvernement à poursuivre les efforts de promotion des constructions aux normes des habitations, bâtiments et édifices avec :
l’application rigoureuse des codes de l’urbanisme, de la construction, de l’assainissement et de l’environnement principalement ;
la maitrise des aménagements et occupations du littoral ;
la mise à contribution du Laboratoire national de référence des Bâtiments et Travaux publics qui assure l’homologation des matériaux et produits utilisés dans le secteur des BTP et garantit la qualité et la conformité des constructions. ;
l’intégration d’une exigence d’aménagement paysager et d’espaces verts dans les quartiers et les habitations ;
la formation professionnelle initiale et continue des acteurs du bâtiment dans des écoles et instituts spécialisés. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué l’urgence d’accélérer le déploiement national des programmes de promotion de logements sociaux.
A cet effet, il a demandé au Premier Ministre de relancer les programmes de construction de logement sociaux dans les zones adaptées soutenus par des lotissements, des plans d’aménagement et des titres d’occupation officiellement validés après les audits fonciers et immobiliers en cours. Le Gouvernement devra aussi proposer des solutions soutenables pour accélérer la promotion d’un habitat décent à travers la conception de plans consensuels de restructuration et de rénovation urbaine et s’atteler à moderniser l’habitat en milieu rural.
Il a invité le Premier Ministre et le Gouvernement à faire du logement décent une cause nationale à partir de l’année 2025. Le Ministre de l’Urbanisme et le Secrétaire d’Etat au Logement feront le point mensuel en Conseil des Ministres sur la mise en œuvre de la politique du logement.
Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge l’Urbanisme de fixer, pour les trois (3) prochaines années, la lettre de mission et le cadre d’intervention de la Société d’Aménagement Foncier et de Restructuration urbaine (SAFRU), entité qui doit disposer de ressources foncières et financières adaptées à partir d’un modèle économique viable.
Au demeurant, il convient d’évaluer le Fonds de Garantie pour l’accès Logement (FOCALOG) et l’application de la loi d’orientation n° 2016-31 du 08 novembre 2016 sur l’habitat social avec le dispositif du Fonds pour l’Habitat social (FHS). Le Gouvernement s’attèlera aussi à la relance des pôles urbains et des zones d’aménagement concerté pour faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière avec le concours des 2 banques et établissements financiers (CDC en particulier…).
Dans cette lancée, une importance primordiale sera accordée au développement prioritaire du pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose qui commencent à accueillir des infrastructures hôtelières de classe mondiale. Au regard de la montée en puissance du secteur du tourisme, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, au Ministre en charge des Collectivités territoriales et au Ministre en charge du Tourisme de veiller à la maitrise du développement urbain des zones touristiques du Sénégal.
Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 84, Monsieur le Président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’Article 55 de la Constitution.
Abordant la préparation de l’agenda législatif de l’année 2025, le Premier Ministre a indiqué que les projets de textes y afférents doivent être en phase avec le nouveau Référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050.
Il a, en outre, souligné l’exigence pour chaque ministère d’élaborer et de transmettre au Secrétariat général du Gouvernement son agenda législatif au titre du premier semestre de l’année 2025, au plus tard à la mi-janvier 2025.
À cet égard, il a demandé aux Ministres de veiller, après une stricte revue des projets de texte élaborés antérieurement à avril 2024, à bien identifier les textes à vocation stratégique et ceux à vocation opérationnelle, aux fins d’anticiper sur la complexité et les délais d’élaboration ainsi que sur l’ordre de priorité.
En outre, il devra être tenu compte de l’orientation majeure de rationalisation des ressources publiques. Par ailleurs, le Premier Ministre a relevé l’attention particulière à accorder à la restructuration des entreprises publiques et parapubliques en grande difficulté pour garantir la continuité du service public. Il a ainsi demandé au Ministre Secrétaire général du Gouvernement de procéder à la reprise des travaux du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques et instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du Fonds de Relance pour la restructuration des dites entreprises.
Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il co-présidera avec le Vice- Président de La Gambie, à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié dans ce pays les 19 et 20 décembre 2024, la réunion de la Commission consultative conjointe chargée du suivi de la coopération entre les deux pays qui ne s’est pas tenue depuis 2011.
La rencontre sera consacrée à la revue de l’état de mise en œuvre des décisions issues du Conseil présidentiel du 1er août 2023 et à l’examen de divers dossiers. Le Premier Ministre co-présidera également, avec le Vice-Président de La Gambie, la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point mensuel sur les préparatifs de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026 ;
Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les cultures de décrue et la campagne horticole ;
Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur la synergie gouvernementale autour de la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de Financement ciblé (SNFC) au service de l’économie sociale et solidaire.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
Le Projet de décret portant organisation du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.
Date de publication
2024-12-18
mardi 17 décembre 2024
lundi 16 décembre 2024
dimanche 15 décembre 2024
L'Attiéké made in Côte d'Ivoire inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a rapporté cette information dans son compte rendu du Conseil des ministres tenu, le jeudi 05 décembre 2024, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau.
Il a soutenu que « cette inscription qui fait la fierté de notre pays, résulte de la volonté du Président de la République, Alassane Ouattara, de créer toutes les conditions nécessaires à la préservation et à la promotion de notre patrimoine culturel ».
CICG
samedi 14 décembre 2024
Elle quitte son mari ruiné , il gagne des millions à la loterie le lendemain
Article de Felicia Essan
Une histoire étonnante et teintée d’ironie a récemment fait surface, captivant l’attention du public.
Une femme, épuisée par les difficultés financières de son mariage, a pris la décision de divorcer de son mari, incapable de subvenir aux besoins de leur famille. Moins de 24 heures après la signature des papiers de divorce, l’homme a vu sa vie basculer lorsqu’il a remporté la somme colossale de 273 millions de dollars à la loterie.
La femme avait pourtant fait preuve de patience et de soutien pendant longtemps, aidant son mari à traverser une période de chômage prolongée. Mais, au fil des mois, l’espoir d’une amélioration s’était amenuisé, et elle avait finalement décidé de mettre fin à leur union, espérant reconstruire sa vie loin des soucis financiers.
Ce qui s’est passé par la suite a pris tout le monde de court. À peine libéré des contraintes de son mariage, l’ex-mari a joué à la loterie et a décroché le gros lot. Cette victoire inattendue a transformé sa vie, le propulsant du statut de chômeur fauché à celui de multimillionnaire en une nuit.
Pour l’ex-femme, cette nouvelle a été un véritable choc. Si certains la décrivent comme déçue d’avoir manqué cette opportunité de richesse, d’autres estiment qu’elle a simplement suivi son cœur en quittant un mariage qui ne lui convenait plus.
Cette histoire a suscité de nombreux débats en ligne. Tandis que certains saluent la chance extraordinaire de l’homme, d’autres y voient une leçon sur l’imprévisibilité de la vie et l’importance de ne pas abandonner dans les moments difficiles.
L’article Elle quitte son mari ruiné , il gagne des millions à la loterie le lendemain est apparu en premier sur AfrikMag.
vendredi 13 décembre 2024
jeudi 12 décembre 2024
mercredi 11 décembre 2024
Conseil des ministres du 11 décembre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 11 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale a célébrée hier, 10 décembre 2024, pour ensuite évoquer la question du renforcement de l’Etat de droit au Sénégal et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains.
Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains et leur protection. C’est tout le sens de l’organisation, le 28 mai 2024, des Assises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé.
Il a, en outre, souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membres seront nommés après un appel à candidature. A cet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutes les dispositions requises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025.
Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Il a demandé au Premier Ministre d’assurer le suivi et la supervision de toutes les actions gouvernementales visant l’amélioration continue du statut du Sénégal dans le classement international des organismes des Droits de l’homme et de veiller à l’enseignement obligatoire des modules sur la promotion et la protection des droits humains dans les systèmes scolaire et universitaire, ainsi que dans les différentes écoles nationales de formation.
Le Chef de l’Etat a abordé la question de la refondation urgente de la politique de promotion de l’emploi des jeunes qui demeure une priorité nationale, au regard de l’extrême jeunesse de la population du Sénégal et du taux de chômage très élevé chez les jeunes. Il a invité le Premier Ministre à finaliser l’évaluation de toutes les initiatives, de tous les programmes, projets et dispositifs publics de promotion de l’employabilité et de l’emploi des jeunes (ANPEJ, DER/FJ, 3 FPT, XEYU NDAW NI, Domaines agricoles communautaires (DAC), Formation Ecole Entreprise (F2E), AGETIP, FERA…). Il a également demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres et structures de l’Etat concernés, le secteur privé national et les centrales syndicales, l’élaboration consensuelle et la mise en œuvre pragmatique d’une Stratégie nationale innovante d’insertion professionnelle et d’emploi des jeunes.
Le Président de la République a réaffirmé son attachement profond au renforcement de la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique en cohérence avec la carte universitaire et les Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP), la mise en place des huit (8) Pôles de développement, la définition et le déploiement des filières prioritaires du référentiel de politique économique et sociale. Il a, dès lors, souligné l’impératif de renforcer la formation professionnelle et technique à travers la diversification, l’actualisation et l’adaptation des offres de formation et en insistant, dès le collège, sur la préparation à l’orientation professionnelle des élèves. II s’agit aussi et surtout d’accélérer les projets de réalisation de Centres de Formation professionnelle départementaux et d’opérationnalisation de mécanismes d’apprentissage adaptés à l’insertion de jeunes prématurément sortis du système éducatif.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Premier Ministre, l’impératif de réorienter les politiques et dispositifs d’encadrement, de financement, de promotion de l’entreprenariat et de l’auto emploi des jeunes, soutenus par un système d’information fiable et un suivi efficace. Dans la même lancée, il a souligné l’urgence d’une redéfinition des objectifs et des règles d’établissement des contrats aidés dans le cadre de la Convention nationale Etat- Employeurs (CNEE), instrument qui doit davantage cibler des secteurs fortement créateurs d’emplois. Il a aussi rappelé au Ministre en charge du Travail et de l’Emploi sa directive relative à la bonne préparation de la tenue, avant fin avril 2025, de la troisième Conférence sociale sous le thème de « l’Employabilité et l’Emploi des Jeunes ».
Abordant la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif. Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier Ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées. Il a, en outre, invité le Premier Ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.
Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur ses visites de travail effectuées respectivement à Abu Dhabi et au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Pour Abu Dhabi et Doha il a été retenu d’œuvrer à hisser la coopération à un niveau plus élevé. Le Président de la République est aussi revenu sur sa visite à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie, pour participer à la Conférence africaine sur l’Education, la Jeunesse et l’Employabilité des Jeunes.
Dans sa communication, le Premier Ministre a relevé l’importance capitale que revêt l’évaluation de la disponibilité de ressources humaines de qualité dans l’administration publique pour la mise en œuvre de l’Agenda nationale de transformation Sénégal 2050. A cet égard, il a invité les Ministres à allier le renforcement des capacités des agents, à travers un cadre normé de plans de formation, et l’identification des gaps de compétences pouvant être pourvus par la mobilité au sein de la fonction publique.
Évoquant les prochains débats budgétaires à l’Assemblée nationale, le Premier Ministre a rappelé les principes directeurs qui ont présidé à l’élaboration de la Loi de finances 2025, centrés sur la rationalisation des dépenses d’investissement et courantes ainsi que sur des efforts de relèvement des recettes, au regard de la situation de référence des finances publiques ressortie des audits.
Il a demandé aux Ministres de s’approprier pleinement cette philosophie de la nouvelle gouvernance des finances publiques qui a nécessité des arbitrages sur les sollicitations budgétaires. Il a été retenu de n’inscrire dans le budget que les projets et programmes matures ayant un fort impact économique et social.
Par ailleurs, conformément aux instructions de Monsieur le Président de la République, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et à tous les autres Ministres, au titre notamment des structures rattachées à leurs départements ministériels respectifs, de faire prendre les dispositions appropriées par leurs services compétents en vue de veiller strictement au règlement, à date échue, des salaires, bourses d’études et primes diverses dus par l’Etat.
Enfin, Monsieur le Premier Ministre a évoqué, en application des directives présidentielles, la priorité à accorder en 2025 au démarrage du plan d’urgence de résorption du déficit en personnel enseignant, en affectant les économies budgétaires issues de la dissolution d’institutions et d’agences au renforcement dudit personnel par des recrutements. Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’audit des titres miniers réalisé par son département ;
Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur les Conférences des Parties (COP) sur la biodiversité (COP16), les Changements climatiques (COP 29) et la Désertification (COP 16) ;
Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les rendements de l’arachide et la campagne horticole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
Le Projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales ;
Le Projet de loi portant révision de la Constitution.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
Monsieur Mame Baba CISSE, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 516 903/B, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe 1er, Roi des Belges, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 602 565/D, précédemment Ambassadeur, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, est nommée Ambassadeur, Représentant personnel du Chef de l’Etat pour la Francophonie ;
Monsieur Ibrahima Al Khalil SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 448/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Koweït est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Felipe VI, Roi d’Espagne, en remplacement de Madame Mariame SY, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Coly SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 134/H, précédemment Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, en remplacement de Monsieur Cheikh NIANG, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 133/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Ghana, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, en remplacement de Monsieur Coly SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 446/D, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République islamique de Mauritanie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Salman Bin Abdelaziz Al-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, Gardien des Deux Saintes Mosquées, en remplacement de Monsieur Mamadou Mamoudou SALL, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Cheikh Tidiane SALL, matricule de solde 604 131/K, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République fédérale d’Allemagne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Cheikh Tamin Bin Ahmad Al TAMIN, Emir du Qatar, en remplacement de Monsieur Mouhamed Abibou DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Geneviève FAYE MANEL, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de Solde 606 892/K, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Cyril RAMAPHOSA, Président de la République d’Afrique du Sud, en remplacement de Madame Safiétou NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
Madame Marie Gnama BASSENE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 611 459/B, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Italie, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula Da Silva, Président de la République fédérative du Brésil, en remplacement de Madame Aminata FALL CISSE, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Assane SOUGOU, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 603 336/C, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Paris, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al Sabah, Emir du Koweït, en remplacement de Monsieur Ibrahim Al Khalil SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Isidor Marcel SENE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 526/A, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Washington, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Sainteté le Pape François, en remplacement de Monsieur Martin Pascal TINE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moustapha Sokhna DIOP, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 223/H, précédemment Ambassadeur, Conseiller technique au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Recep Tayyip ERDOGAN, Président de la République de Türkiye, en remplacement du Général Cheikh GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Pierre Maad FAYE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 511/C, Ambassadeur, Directeur des Organisations internationales et de la Mondialisation, est nommé Ambassadeur, Délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO), en remplacement de Monsieur Souleymane Jules DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Arona CISSE, Chancelier des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 506 348/D, est nommé Consul général du Sénégal à Djeddah, en remplacement de Monsieur Cheikhouna MBACKE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Salifou DIADHIOU, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 602 521/D, est nommé Consul du Sénégal à Naples, en remplacement de Monsieur Idrissa Ben SENE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Momar Anta CISSE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 051/O est nommé Consul général du Sénégal à Casablanca, en remplacement de Monsieur Youssou DIOP, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mamadou LO, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 055/K, est nommé Consul général du Sénégal à Madrid, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha LOUM, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Lamine KA MBAYE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 620 657/D, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, en remplacement de Monsieur Aliou DIAO, appelé à d’autres fonctions.
Date de publication
2024-12-11
mardi 10 décembre 2024
lundi 9 décembre 2024
dimanche 8 décembre 2024
Vous êtes infestés de poissons d'argent ? Découvrez des méthodes efficaces pour les éliminer ! Article de showbizzdaily.com
À quoi ressemble un poisson d'argent ?
Avec son exosquelette bleu argenté en forme d'écailles qui se déplace latéralement, le lépisme, communément appelé poisson d'argent, est souvent confondu avec un poisson. Mais il s'agit en fait d'un insecte.
Le magazine scientifique Quest nous apprend que les poissons d'argent sont des animaux nocturnes qui se déplacent à l'aide de leurs antennes sensibles et préfèrent vivre dans l'obscurité
Les poissons d'argent mangent de l'amidon
Les poissons d'argent ne sont pas des prédateurs, ils se nourrissent d'amidon. Selon le département d'entomologie de l'université de Floride, c'est un animal très petit qui mesure environ 0,85 cm.
Ils peuvent manger vos livres ou vos vêtements
Nous l'avons dit précédemment, la principale source de nourriture des poissons d'argent est l'amidon. C'est pourquoi ils mangent aussi bien le cuir (lorsqu'ils sont très affamés), mais aussi des vêtements, des livres et d'autres matériaux contenant de l'amidon.
Ils font partie des insectes les plus anciens de la planète
Les poissons d'argent, ou lépismes, existent depuis environ 400 millions d'années et font partie des espèces d'insectes les plus primitives, selon les experts la lutte contre les nuisibles de l'entreprise britannique Rentokil. C'est en effet l'une des espèces d'insectes les plus anciennes de la Terre.
Sa vitesse lui permet d'échapper aux prédateurs
Sur une surface horizontale, le poisson d'argent court plus vite qu'un mille-pattes. Comme il n'a ni venin ni crocs pour se défendre, il ne peut que se reposer sur sa vitesse pour échapper aux prédateurs.
Les lépismes se nourrissent également de squames humaines (Les squames sont des lamelles de peau morte qui se détachent de l'épiderme) De plus ils aiment les environnements bien isolés mais légèrement humides, et adorent la chaleur. Pas étonnant qu'ils soient attirés par votre maison !
Personne n'aime avoir des poissons d'argent chez soi
De nombreuses personnes n'aiment pas trouver des poissons d'argent dans leur maison. En effet, vous pourriez avoir la mauvaise surprise de trouver un poisson d'argent entre les pages de votre livre préféré. Cependant, ils ne sont pas dangereux et ne sont pas porteurs de maladies.
Les lépismes se multiplient rapidement
Les lépismes pondent environ 100 œufs par femelle et peuvent atteindre la maturité reproductive au bout de trois mois seulement.
Mieux vaut prévenir que guérir
Il est préférable d'empêcher ces petits insectes d'entrer car une fois qu'ils sont dans votre maison, il est difficile de les en faire sortir.
Bien aérer et colmater les fissures dans la structure de la maison
L'un des moyens de les empêcher de pénétrer dans la maison consiste à boucher les fissures et autres trous des façades extérieures et intérieures. Il est également possible de les empêcher de pénétrer dans la maison en aérant, car les poissons d'argent aiment les endroits humides et chauds.
Si des poissons d'argent entrent chez vous
Si vous avez des poissons d'argent chez vous, il y a plusieurs manières de vous en débarrasser. Vous pouvez les écraser chaque fois que vous en voyez un. Bien qu'ils ne pondent pas d'œufs lorsqu'on marche dessus, comme les cafards, cette méthode est limitée et peu hygiénique. Heureusement, il existe d'autres solutions.
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Vous êtes infestés de poissons d'argent ? Découvrez des méthodes efficaces pour les éliminer !
Article de showbizzdaily.com
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Les remèdes maison contre les poissons d'argent
L'une des méthodes pour se débarrasser des poissons d'argent est de déposer des chiffons de coton humides avec de la poudre de plâtre dans les endroits où vous voyez souvent des poissons d'argent.
Fabriquer un piège avec une petite boîte
L'aspirateur est un bon moyen de se débarrasser des poissons d'argent. Si vous les aspergez d'un mélange d'eau et de vinaigre, ils ne survivront pas. Il est également possible de les emprisonner dans des boîtes d'appât artisanales contenant de l'eau sucrée.
Les araignées, les prédateurs des poissons d'argent
Même si elles ne sont pas aussi rapides que votre aspirateur, les araignées sont friandes de lépismes. Vous pouvez donc vous inspirer de la nature et décider de conserver les toiles d'araignées à l'intérieur de votre maison... Si vous n'en avez pas peur.
Les méthodes chimiques sont très efficaces
Si les méthodes naturelles ne vous convainquent pas et que vous recherchez une méthode plus radicale qui vous fera gagner du temps et vous épargnera des frustrations, les supermarchés ou les magasins spécialisés vendent des sprays chimiques pour lutter contre les poissons d'argent.
Des moyens naturels pour savoir si des poissons d'argent sont encore chez vous
Une fois que vous avez choisi une méthode et que vous voulez savoir si vous avez réussi à vous en débarrasser, utilisez le test de la pomme de terre. Il suffit d'en placer à des endroits stratégiques. S'il reste des poissons d'argent, ils seront automatiquement intéressés.
Obtenez l'aide d'un professionnel
Mais saviez-vous que les poissons d'argent sont très doués pour se cacher ? En effet, il y a toujours quelques irréductibles qui survivent dans une fissure secrète du mur, prêts à revenir au moment où vous pensiez qu'ils avaient disparu. Dans ce cas, l'aide d'un professionnel vous sera d'un grand secours.
Des pesticides à longue durée de vie
Comme nous l'avons déjà dit, les poissons d'argent aiment se cacher. C'est pourquoi, si vous voulez vous en débarrasser définitivement, il est préférable de faire appel à un professionnel. Celui-ci utilise des produits chimiques et des pesticides qui éliminent les insectes dès qu'ils sortent de leur cachette, après les avoir placés à des endroits stratégiques.
Les mesures préventives©Fournis par The Daily Digest
Cependant, la prévention est toujours la meilleure solution. En effet, il est conseillé d'aérer régulièrement son logement, d'essayer de maintenir une température de 20 ºC et de maintenir le taux d'humidité de son logement le plus bas possible.
Prenez soin de votre maison©Fournis par Zeleb (FR)
En conclusion, prenez soin de votre maison en colmatant les brèches dans les murs et les plinthes, en conservant correctement les aliments et en utilisant du papier peint sans raccord. Ainsi, les insectes de toutes sortes seront moins tentés de pénétrer dans votre maison.
samedi 7 décembre 2024
Ils se rendent compte qu’à tout moment ce gratte-ciel peut s’effondrer sur les passants
© unsplash
Le Citigroup Center, un building de 59 étages, a été inauguré en 1977. Il était alors le septième plus haut gratte-ciel du monde.
Alors que New York rime avec audace architecturale, la ville a été, dans le plus grand des secrets, le théâtre d'un des scandales les plus choquants de l'ingénierie moderne, rapporte le média JVTech. Il se trouve que pendant près de 20 ans, un défaut structurel non négligeable, qui aurait pu mener à un effondrement catastrophique, a été dissimulé au yeux du monde.
Le Citigroup Center a été conçu par l’ingénieur William LeMessurier et par l’architecte Hugh Stubbins. Pour soutenir la structure du bâtiment, un système de poutres en acier assemblées par des boulons plutôt que par des soudures avait été mis en place. Les soudures étaient trop chères et prenaient trop de temps à être réalisées. Cette modification, à priori mineure, a été effectuée pendant la construction et s’est révélée gravissime.
C’est en 1978 qu’une étudiante en ingénierie de l’Université de Princeton, Diane Hartley, va faire la terrible découverte. Lors de recherches pour sa thèse, elle met au jour le défaut majeur du building et conclut qu’il constituait, en raison de sa vulnérabilité aux vents diagonaux, une véritable menace pour New York.
Hartley a alors immédiatement pris contact avec LeMessurier, qui a confirmé ses inquiétudes. Les boulons, qui remplaçaient les soudures initialement prévues, “risquaient de céder sous la pression de vents violents, entraînant un effondrement potentiel du gratte-ciel. Une véritable bombe à retardement au cœur de Manhattan.”, souligne JVTech.
En secret, une mission de sauvetage a alors été mise au point. Afin de renforcer la structure du Citigroup Center, des ouvriers ont travaillé d’arrache-pied durant des mois, en pleine nuit. Tandis qu’en journée, le public continuait d’arpenter les allées du bâtiment, inconscient du risque qu’il encourait.
En 1995, un article du New Yorker a dévoilé l’affaire, mettant à l’honneur le courage et la transparence de LeMessurier et de Hartley.
(AsD - Source : JVTech
vendredi 6 décembre 2024
jeudi 5 décembre 2024
mercredi 4 décembre 2024
mardi 3 décembre 2024
Conseil des ministres du 03 décembre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 03 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des députés de la 15ème législature installée le lundi 02 décembre 2024. Il a félicité particulièrement le nouveau Président de l’Assemblée nationale, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre sortant des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et les autres membres du Bureau de l’institution parlementaire. Il a demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de travailler en étroite relation avec l’Assemblée nationale pour renforcer le rayonnement de la démocratie sénégalaise, mais également le dialogue entre les institutions, indispensable à la mise en œuvre optimale des politiques publiques.
A la suite du réaménagement du Gouvernement, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO, qui continue sa mission de Chef du Gouvernement, Monsieur Abass FALL, nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions et Monsieur Yankhoba DIEME, nouveau Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, et tous les Ministres et Secrétaires d’Etat confirmés à leurs postes.
L’Etat engage une phase cruciale de la gouvernance du Sénégal. Cette période de redressement et de reconstruction nationale, nécessite écoute, proximité, pragmatisme, efficacité, efficience, transparence et exemplarité dans la conduite de l’action publique, à la lumière des objectifs temporels de l’agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Le Président de la République a, dès lors, exhorté le Gouvernement à se concentrer sur l’essentiel, à rester un Gouvernement de solutions, de consensus et de résultats dans la prise en charge des besoins et aspirations des populations, notamment des jeunes, cibles prioritaires des programmes et projets publics.
Le Chef de l’Etat est revenu sur les cérémonies marquant la commémoration du 80ème anniversaire du « Massacre de Thiaroye », qui ont connu un succès national et international exceptionnel. Il a adressé ses remerciements aux Chefs d’Etat et aux délégations étrangères ayant participé aux manifestations. Il a félicité le Premier Ministre et son Gouvernement, le Comité de commémoration dirigé par le Professeur Mamadou DIOUF et les membres dudit Comité, les Forces armées et toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont réalisé un travail remarquable. Ce qui a contribué à la réussite de l’organisation de cette première commémoration. Cet évènement douloureux nous rappelle une exigence de restauration de la vérité historique sur les faits désormais consacrés par le terme consensuel : « Massacre de Thiaroye ». Pour vivifier la mémoire de ces vaillants tirailleurs africains, il a rappelé au Gouvernement, sa décision d’instituer dans le calendrier républicain, la date du 1er décembre de chaque année, journée de commémoration du « Massacre des Tirailleurs de Thiaroye 44 ».
Dans le même esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de proposer un cadre réglementaire relatif au Musée-Mémoire-Cimetière de Thiaroye. Il a également invité le Gouvernement à renforcer le rôle du Comité de commémoration dans ses missions de recherche et de vulgarisation scolaire et universitaire de la mémoire collective sur cette séquence majeure de l’histoire du continent.
Revenant sur le bilan et les perspectives de la journée nationale des « Daara », le Président de la République a félicité le Ministre de l’Education nationale, les Chefs religieux et la communauté des « daara » dans toutes ses composantes pour la parfaite organisation et le succès de la troisième édition de la journée nationale des « Daara ». Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et à toutes les parties prenantes de préparer la tenue prochaine des Assises nationales sur les « daara » afin de mettre en œuvre à partir de 2025 une nouvelle feuille de route consensuelle pour asseoir le développement, sur tous les plans, des « daara » au Sénégal.
Abordant la question de l’application intégrale du Code pastoral et de la relance de l’élevage, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage de relancer l’organisation de la Journée nationale de l’Elevage. Cette manifestation nationale de référence, doit demeurer un moment de concertation et de dialogue privilégié entre l’Etat et les acteurs de l’Elevage, mais également une instance inclusive d’évaluation et d’accélération de la transformation du sous-secteur. Il a invité le Ministre en charge de l’Elevage, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, de relancer le financement du sous-secteur de l’Elevage avec un renforcement significatif des ressources et des mécanismes opératoires du Fonds de Stabulation (FONSTAB).
Enfin, le Président de la République a évoqué la visite de travail qu’effectue au Sénégal le Président de la République gabonaise, le Général de Brigade Brice Oligui NGUEMA, accompagné d’une forte délégation ministérielle. Plusieurs axes pour le renforcement de la coopération et des partenariats entre nos deux pays ont été particulièrement retenus (éducation, formation, sécurité et défense, développement du secteur privé etc). Il a demandé au Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères d’assurer la coordination de ces dossiers prioritaires avec les Ministres concernés.
A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a remercié Monsieur le Président de la République pour sa confiance renouvelée à son endroit et aux membres du Gouvernement. Ce qui constitue un témoignage éloquent de la qualité du travail réalisé, sous ses orientations, durant ces huit premiers mois de son magistère. Il a souhaité plein succès au nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.
Après avoir relevé l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement d’être en permanence guidé par la culture de la gestion axée sur les résultats, le Premier Ministre a appelé les Ministres et Secrétaires d’Etat à prendre en charge les défis immenses attachés à la mise en œuvre de l’Agenda 2050 de transformation systémique du Sénégal. Dans ce cadre, le Premier Ministre a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de coordonner les travaux de finalisation de sa Déclaration de Politique générale qu’il compte effectuer dans les plus brefs délais devant la nouvelle Assemblée nationale. Par ailleurs, le Premier Ministre a exhorté les Ministres à engager l’année budgétaire 2025, en accordant une priorité aux dossiers les plus urgents. À cet effet, chaque ministère est instruit d’élaborer un plan d’actions pour le premier semestre 2025. Dans ce sillage, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à une parfaite planification des grandes échéances du programme de travail de leurs départements ministériels respectifs. Il a également demandé à faire l’évaluation des ressources humaines disponibles comparativement aux cibles de performances de leurs ministères.
Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil du plan de travail, d’ici au mois d’avril 2025, du Comité de commémoration du Massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye le 1er décembre 1944. Ce qui coïncidera avec la présentation à Monsieur le Président de la République d’un livre blanc. Dans ce processus, le Premier Ministre a souligné l’importance capitale que constitue la réalisation de travaux de vérification, par des outils technologiques appropriés, des lieux d’inhumation déclarés ou présumés sur la base des recherches et des témoignages recueillis.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
Le Projet de Loi de Finances rectificative 2024 ;
Le Projet de Loi de Finances initiale 2025.
Date de publication
2024-12-03
lundi 2 décembre 2024
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