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dimanche 29 août 2021
TER: Corruption, racket, arnaque et abus : Un rapport révèle des pratiques nébuleuses sur le TER Publié le 29/08/2021 à 10:11 - Mis à jour le 29/08/2021 à 10:12 244 SENENEWS Un rapport élaboré par Lumière synergie pour le développement (LSD) et le collectif national des Personnes affectées par le projet (PAP) du Train express régional (TER) a évoqué des pratiques corruptives, entre racket, arnaque et abus sur les travaux du Train Express Régional. En effet, le document, d’une quarantaine de pages, intitulé :’’Se retrouver subitement sans toit, sans terre et sans travail », a mis à nue les pratiques nébuleuses liées au TER. Le document, évoquant également un « racket », explique qu’il « s’exprime sous la forme d’extorsion de fonds par l’intimidation, la ruse, la terreur, le chantage. La cible fragilisée est convaincue qu’elle n’a droit à rien. S’en suit une procédure qui la conduit à chercher refuge auprès d’arnaqueurs pour se mettre à l’abri », explique-t-il. Exemple : « Des PAPs sont contraintes de verser une partie des fonds contre un chèque émis à leur nom sensés couvrir les dommages subis. Il nous a été signalé des chèques remis à la PAP après une série de négociation où elle accepte d’offrir une partie de la somme à un fonctionnaire. Un agent est désigné pour l’accompagner à la banque où la somme lui est remise devant le guichet », peut-on lire dans le rapport. D’ailleurs, « des PAPs ont été aussi convaincues de quitter leurs habitations sans aucune forme d’accompagnement sous la promesse d’une indemnisation à hauteur des biens démolis avec souvent l’annonce verbale d’une somme attractive, une aide au relogement de six mois considérés comme la durée nécessaire pour la construction d’une nouvelle maison, l’attribution d’une nouvelle parcelle de construction. On a relevé dans une grande majorité, des PAPs ayant reçu l’indemnisation (même contestée) et l’aide au relogement. Par contre, cinq ans plus tard, elles n’ont toujours pas bénéficié de terrains », dénonce-t-il. Pire, à en croire le rapport, « des terrains sont remis à des tiers au détriment des ayant-droits. Matériels lourds déplacés, stockés hors de portée des propriétaires puis pillés, vendus ou dérobés. Ces pratiques ont particulièrement affecté les entrepreneurs, les artisans, les mécaniciens, les fermiers, les brocanteurs, etc. » Pourtant, « en vertu des politiques de sauvegardes environnementales et sociales de la BAD (Banque africaine de développement) et de l’AFD (Agence française de développement), toutes les personnes affectées devaient être indemnisées intégralement avant le démarrage des travaux du projet. Et pourtant, selon le responsable des PAPs, plus de 2 711 impactés n’ont pas reçu les fonds de vulnérabilité. Et, ceux à qui on a appliqué une indemnisation mixte, et qui ont reçu de l’argent depuis près de trois ans attendent leurs terrains depuis »; Ainsi, on serait tenté de se poser la question de savoir « où étaient les responsables de la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD) ? », rapporte Emedia
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