VIDEO
dimanche 31 janvier 2021
samedi 30 janvier 2021
vendredi 29 janvier 2021
jeudi 28 janvier 2021
SENEWEB. Assane Diouf libre L'activiste Assane Diouf est libre. En détention depuis près de huit mois, il recouvre la liberté suite à sa condamnation par la deuxième chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar. Assane Diouf a été reconnu coupable du délit d'outrage à agent de la force publique dans l'exercice de leur fonction, entre autres chefs d'accusation
mercredi 27 janvier 2021
Conseil des Ministres. mer, 27 jan 2021 Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a réuni, en visioconférence, ce mercredi 27 janvier 2021, le Conseil des Ministres. A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement, au regard des effets de la pandémie de Covid-19, l’impératif de consolider une industrie pharmaceutique nationale résiliente, afin de garantir la souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité. A cet égard, le Président de la République demande aux Ministres en charge de l’Economie, de la Santé, de l’Industrie, des Finances d’accélérer, en liaison avec la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA) et les acteurs du sous-secteur, la finalisation et l’amorçage de la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique nationale, au regard des avantages comparatifs et compétitifs du Sénégal. Abordant la question liée au renforcement de la supervision et du contrôle des activités minières au Sénégal, le Chef de l’Etat a rappelé, que le Sénégal est devenu un pays où l’exploitation minière connait un développement fulgurant. A ce titre, le Président de la République signale au Gouvernement, au Ministre des Mines et de la Géologie notamment, l’impératif d’accentuer la supervision et le contrôle de la prospection géologique et des activités d’exploitation minière, sur l’étendue du territoire national. Le Chef de l’Etat indique, à cet égard, l’urgence d’accélérer le processus de transformation des modes d’intervention des structures publiques d’encadrement et de contrôle des opérations minières sur les sites et zones de production, d’exploitation et d’exportation. Le Président de la République demande, enfin, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre des Mines et de la Géologie, d’engager une concertation rapide, avec la Présidente du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) et la Chambre des Mines, afin de finaliser une doctrine d’accroissement des ressources collectées et perçues par l’Etat, dans le cadre de l’exploitation du Patrimoine minier du Sénégal. Le Chef de l’Etat invite, par ailleurs, le Ministre des Finances et du Budget ainsi que le Ministre des Pêches et de l’Economie maritime, à évaluer la concession dans le cadre du développement du Port Minéralier et Vraquier de Bargny-Sendou. Le Président de la République rappelle, à ce sujet, l’urgence de veiller à l’indemnisation des populations officiellement recensées. Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat demande au Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur et aux ministres concernés, de faire prendre les dispositions préventives opérationnelles, afin de renforcer la régulation de l’organisation des opérations relatives au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en tenant compte des contraintes liées à la pandémie de Covid-19. Relativement à l’exécution des travaux de dragage et de balisage de la brèche de Saint Louis et à la gouvernance des infrastructures et transports maritimes, le Président de la République demande au Ministre des Pêches et de l’Economie maritime, de faire accélérer le déroulement correct des travaux de dragage et de balisage de la brèche de Saint Louis. Concernant l’application de la convention collective nationale du secteur de la presse, le Président de la République rappelle que la modernisation et la professionnalisation du capital humain du secteur de la presse, restent des priorités dans le cadre de la consolidation des performances des entreprises en exercice et du rayonnement de la démocratie sénégalaise. A ce propos, le Chef de l’Etat demande au Ministre du Travail et du Dialogue social, de veiller, en relation avec le Ministre de la Communication, les organisations patronales et syndicales, à l’application effective et intégrale des dispositions de la convention collective nationale du secteur de la presse. Le Conseil a, par ailleurs, salué, la matérialisation de la volonté et de l’option du Président de la République d’orienter l’ensemble des bacheliers dans les universités publiques. Sur le suivi de la coopération et des partenariats, le Président de la République demande au Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de préparer, en relation avec les ministères impliqués, un Mémorandum du Gouvernement du Sénégal sur la politique et les projets mis en œuvre, ainsi que les ressources mobilisées dans le cadre, d’une part, de la lutte contre l’émigration clandestine et, d’autre part, de la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes. Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique, en mettant l’accent sur son entretien en visioconférence, du 21 janvier 2021, avec la Reine Maxima des Pays Bas, chargée du plaidoyer pour les Nations Unies, en faveur de l’inclusion financière. Cet entretien a porté, entre autres, sur un meilleur accès des femmes à la microfinance, la stratégie nationale d’inclusion financière et l’amélioration de la numérisation des paiements. Le Président de la République a, à ce sujet, demandé au Ministre des Finances et du Budget, de coordonner le suivi de ce dossier, en rapport avec les Ministres en charge de l’Economie numérique, de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire. AU TITRE DES COMMUNICATIONS Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ; Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur le démarrage de l’exécution budgétaire 2021 ; Le Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ; Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la stratégie nationale de vaccination contre la COVID-19 ; Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation de l’arachide 2021 ; Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur les orientations des bacheliers dans les universités publiques ; Le Ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale a fait une communication sur le bilan de la couverture maladie universelle (CMU) et les perspectives ; Le Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises a fait une communication sur le modèle de gestion du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs de Diamniadio ; Le Ministre auprès du Président de la République, en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur les projets phares du PSE. AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris les décisions suivantes : Monsieur Abdou BA, Administrateur civil, matricule de solde n° 661.348/F, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaffrine, chargé des Affaires administratives, est nommé Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Oumar BA. Madame Mame Khady Sidy Aly BADJI, Administrateur civil, matricule de solde n° 616 251/M, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, poste vacant ; Monsieur Francis DIOUF, Juriste, matricule de solde n° 663 462/C, précédemment Inspecteur Technique au Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, est nommé Inspecteur des Affaires Administratives et Financières (IAAF) au Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, poste vacant ; Monsieur Abdourahmane BALDE, Enseignant, matricule de solde n° 646 163/J, titulaire d’un Master Business Administration (MBA), option Administration et gestion des organisations, est nommé Inspecteur Technique au Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural ; Monsieur Abdourahmane LY, titulaire d’un Master en Sciences de l’Education, est nommé Directeur de l’Insertion du Ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
mardi 26 janvier 2021
lundi 25 janvier 2021
dimanche 24 janvier 2021
samedi 23 janvier 2021
Affaire Diary Sow : La rançon de la démesure ! Par: Thiébeu NDIAYE - Seneweb.com Après plus d’une quinzaine de jours de peur et de stupeur, Diary Sow refait surface sans donner la moindre explication « rationnelle » sur sa « fugue » oups… sa ‘’retraite spirituelle’’, ce « répit salutaire » dans sa vie. Au-delà des intrigues dignes d’un roman à l’eau de rose, cette disparition qui a retenti jusqu’au Quai d’Orsay et à l’Hôtel de Beauvau, n’en était pas une. Dans sa lettre adressée à son parrain de toujours, l’actuel ministre de l’Eau et ancien ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, la ‘’meilleure élève du Sénégal’’, sans doute chouchoutée un peu trop à son goût, précise : « La jeune fille que tu connais n'aurait pour rien au monde raté un jour d'école. La pression ? Non. La pression n'a jamais été un frein pour moi. Au contraire. Je ne suis victime d'aucune sorte de pression de la part de qui que ce soit, dans mon entourage. Je n'ai pas disjoncté à cause du confinement ou de la prépa. Ma vie était telle que je l'avais voulue, telle qu'il fallait qu'elle soit. Les doutes ? Je n'ai jamais douté de mes capacités ni de ma force. Mon départ n'est pas aveu de faiblesse ». Un ‘’délire’’ d’ado finit en affaire d’Etat Au-delà des faits, tout dans cette affaire relève de la démesure. De la manière dont cette jeune fille a été choyée, favorisée au détriment de tous les milliers d’autres génies ou encore simples élèves et étudiants du Sénégal qui méritent autant qu’elle cette considération de la part de l’Etat, en passant par la gestion hyper étatique de sa fugue (même si elle juge le mot trop péjoratif), ont été des faits bien outranciers. Pourtant avant elle, plusieurs autres génies ont marqué les examens et concours du Sénégal, et ont pu réussir dans des établissements élitistes, sans tambour ni trompette. Et sur ce point, d’aucuns pointent du doigt la responsabilité de son parrain Serigne Mbaye Thiam. La propension de ce dernier à exposer sa petite protégée issue de ‘’son’’ lycée d’excellence de Diourbel (créé sur l’initiative de Serigne Mbaye Thiam) au feu des projecteurs, a longtemps été décriée. On se rappelle l’épisode du concours général de 2018 où le ministre de l’Education de l’époque avait pesé de tout son poids pour que le titre de meilleure élève revienne à sa protégée alors que les élèves Samba Khary Sylla et El Hadj Abdoul Aziz Dabakh Kane avaient raflé tous les premiers prix. Une sorte de « promotion de l’empowerwomen » décriée par son homologue ministre de l’Enseignement supérieur d’alors, Mary Tew Niane qui déclarait dans un post Facebook : « Peut-être suis-je archaïque car je ne conçois pas qu’une médaille d’or puisse être supplantée par des médailles d’argent, de bronze ou de vermeille, etc ». Soulignant que son choix de cœur pour le titre de meilleur lycéen va « à deux élèves : Samba Khary Sylla qui a remporté deux premiers prix en Mathématiques et en Physique. Il est élève au lycée d’Excellence de Diourbel. El Hadj Abdoul Aziz Dabakh Kane qui aussi a remporté deux premiers prix en Philosophie et en Histoire et un troisième prix en Français ». Le culte de l’élitisme au détriment de l’excellence Cette affaire lève aussi le voile sur les limites de l’encadrement dans nos écoles d’excellence comme Mariama Ba, Prytanée militaire, Lycée d’excellence de Diourbel où les élèves sont limite pouponnés. C’est d’ailleurs à se demander s’ils sont suffisamment préparés à évoluer sans un encadrement serré. Autrement, à se débrouiller seuls dans certaines situations comme tous les membres de leur cohorte comme c’est le cas dans les lycées d’excellence et les universités occidentaux. L’acte de Diary pousse certains à se demander s’il n’est pas temps de cultiver l’excellence tout en évitant de verser dans l’élitisme, c’est-à-dire donner tous les moyens à un petit groupe déjà favorisé au détriment de la masse contrainte à se débrouiller sous des abris provisoires ou des amphis pleins à craquer. Aussi, pourquoi pas, investir dans des universités et écoles d’excellence au Sénégal au lieu de toujours envoyer nos meilleurs élèves à l’étranger si l’on sait que la plupart ne revient pas et que tout l’investissement que l’Etat a fait pour les mettre dans les meilleures conditions tombe à l’eau
COMMENTAIRE. walay ndeysane tu as tout résumé dans ton article ! dans toutes les disciplines du monde seul 1% des meilleurs sort du lot. les autres sont oubliés soit par négligence, tricherie ou faute de bras long. il y a des hauts fonctionnaires ou administrateurs haut placés qui ont étudié a la lumière de bougies ou de lampes a pétrole et ont fait des parcours redoutables et d'excellence sans tambours ni trompettes. les tonneaux vides font toujours plus de bruits. mais wolof dafa wakh ni watchie daanoo ci gueuna gaaw! deug dina yéndou waayé dou fanaane alleu
vendredi 22 janvier 2021
jeudi 21 janvier 2021
Covid-19 : Ces lieux où le risque de contamination est plus élevé (Dr Boubacar Signaté, médecin urgentiste) Par: Dakaractu - Seneweb Covid-19 : Ces lieux où le risque de contamination est plus élevé (Dr Boubacar Signaté, médecin urgentiste) Le couvre-feu décrété par le président Macky Sall a atteint, dimanche dernier, ses limites après 12 jours de rigueur, mais il a été prorogé pour une durée de 8 jours. Cette mesure présidentielle prise pour freiner la vague de contamination au Sénégal, plus particulièrement dans les régions de Dakar et Thiès a créé de vives polémiques et contestations des populations. À l’annonce de ce couvre-feu qui allait entrer en vigueur à partir de 21 heures, nombreux ont été ceux et celles qui se posaient la question de savoir si véritablement le virus ne circulait que la nuit. Cette mesure restrictive, faudra-t-il le relever, aura impacté plusieurs secteurs dont celui de la restauration, du transport (taxi), mais surtout les activités de beaucoup de responsables de familles. Surtout ceux-là qui tiraient l’essentiel de leurs revenus durant la soirée, a constaté Dakaractu. Ladite mesure respectée, il est, cependant, relevé une augmentation inquiétante du nombre de décès liés à la Covid-19. Pour preuve, pas moins de 57 décès ont été recensés durant ces 7 derniers jours. C’est là qu’il convient de se demander, si face à ces mesures mises en place, il existe des endroits où le risque de contamination est accru ? À cette question posée, le Dr Boubacar Signaté, médecin urgentiste de Sos Médecins confirme. ‘’Oui ! Les espaces restreints avec beaucoup de personnes constituent des endroits où le risque de contamination est accru. Une réponse qui, selon lui, s’appuie sur deux critères. Le premier critère porte sur les endroits fermés, avec une ventilation d’air inexistante ou faible. Dans ce cas, il s’agit d'un ''virus de l’intérieur’’. Quant au deuxième critère, il est relatif à l’importance du nombre d’individus présents dans un lieu non spacieux. Ce que le Dr Signaté appelle ‘’densité de personnes importante’’. Ainsi, dit-il, ‘’plus il y a d’individus dans un espace restreint, moins la distanciation sociale est respectée’’. Au finish, poursuit le médecin urgentiste, ‘’le virus, présent chez un individu asymptomatique ou non, reste en suspension dans l’air. Ainsi les salles de réunion, salles de sport et les lieux de culte par exemple sont plus à risque. Car ils remplissent ces deux facteurs, à la différence d’une plage ou d’un parc’’. Dans un classement qu’il a partagé, il est relevé les 5 niveaux de risque de contamination de la Covid-19, allant du niveau faible à celui dit élevé. Et ce, selon les lieux. Ainsi, sont cités comme endroits à haut risque : les lieux de culte (églises, mosquées, chapelles) ; les discothèques ; les salles de sports ; les salles de spectacles (cinéma, théâtre) ; les stades et stadium ; les structures de santé (Hôpitaux, maisons de retraites) ; les bars, buffets. Les restaurants intérieurs ; les voyages par avion ; les cérémonies et fêtes ; les transports publics et les salons de coiffure sont, selon le même listing, des endroits à risque ‘’modéré-haut’’. Les lieux de shopping (boutique) ; les supermarchés ; les lieux dédiés au travail (bureau) ; les lycées et universités ; sont des endroits où, selon la même source, le risque est modéré. Concernant les lieux dits à risque ‘’modéré-bas’’ ils sont constitués, entre autres ; des établissements scolaires ; de ‘’restaurants terrasse ‘’; des lieux dédiés aux promenades à ‘’vélo’’ ou quand on promène son chien. Quant aux randonnées ; le fait de se faire livrer des produits et la pratique du télétravail, ils sont rangés parmi les attitudes où le risque d’être contaminé est faible
Conseil des Ministres mer, 20 jan 2021 Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a réuni, en visioconférence, le Conseil des Ministres ce mercredi 20 janvier 2021. A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a présenté les condoléances de la Nation à la Oumah Islamique, à la communauté Khadrya en particulier, suite au rappel à Dieu du Khalife de Ngourane, Cheikh Nah Mamadou SECK. Le Président de la République a, dans son intervention, rappelé au Gouvernement qu’il a promulgué le 19 janvier 2021, la loi numéro 2021-18 modifiant la loi 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège. A titre de rappel, " la modification applicable, consacre l’entrée en vigueur, d’un troisième régime juridique, qui gouverne désormais la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires". En conséquence, le Chef de l’Etat signale que l’état d’urgence n’est plus de vigueur. Toutefois, il précise le déploiement de nouveaux dispositifs de gestion des catastrophes et crises sanitaires, avec la mise en œuvre par les membres du Gouvernement, les gouverneurs, les préfets, de mesures sécuritaires et sanitaires adaptées. Il s’agit notamment, du couvre-feu, de la réglementation des rassemblements, réunions et du port de masque, ainsi que l’organisation des déplacements et du fonctionnement des transports publics et des commerces. Le Président de la République demande, à ce propos, aux membres du Gouvernement de veiller, chacun en ce qui le concerne, à l’exécution stricte des mesures de gestion de la catastrophe sanitaire, valables pour un mois renouvelable, sur l’étendue des régions de Dakar et Thiès, avec un maintien du couvre-feu, de 21 h à 05 h du matin. Le Chef de l’Etat invite, dans ce contexte, les populations, à accentuer la mobilisation communautaire et le respect des mesures barrières en vue de freiner la propagation de la pandémie de Covid-19. Le Président de la République demande, enfin, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, les activités de sensibilisation et de préparation technique des opérations de vaccination contre la Covid-19, des populations cibles-prioritaires. Les forces de défense et de sécurité seront mises à contribution pour accompagner le déploiement rapide de la stratégie de vaccination. Le Chef de l’Etat demande, à ce sujet, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de poursuivre et finaliser les discussions et les partenariats entamés pour l’établissement d’une plateforme numérique de suivi de la vaccination et l’intégrer dans la stratégie de vaccination anti Covid-19. Poursuivant sa communication, le Président de la République a rappelé au conseil, avoir mis en place la Couverture Maladie Universelle (CMU), en 2014, pour améliorer durablement la situation sanitaire des populations et assurer une performance globale de notre système de santé. Au regard de l’engagement des communautés et des premiers résultats satisfaisants notés, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de renforcer l’organisation, le fonctionnement et le financement durable de la CMU, en accentuant le soutien et l’encadrement des mutuelles de santé fonctionnelles, dans tous les secteurs de la vie économique et sociale. Le Président de la République se félicite, dans cette dynamique, de l’engagement du Gouvernement du Japon à contribuer au financement, à hauteur de quarante (40) milliards de francs CFA, de la deuxième phase du Programme Couverture Maladie Universelle, que l’Etat va lancer, en 2021, après validation finale de l’évaluation des activités de la phase initiale. Abordant la question liée à la consolidation des dispositifs de promotion de la sécurité de proximité, le Chef de l’Etat invite le Ministre de l’intérieur, à consolider, avec les ministères, les collectivités territoriales et autres partenaires de l’Etat, les résultats notables de la politique de promotion de la sécurité de proximité et de formation citoyenne des jeunes. Le Président de la République, dans cette perspective, informe le conseil avoir décidé de proroger pour un (01) an, la durée de service des Assistants à la Sécurité de Proximité (ASP), de la promotion 2014 en exercice. Le Chef de l’Etat demande, enfin, au Ministre de l’Intérieur, d’engager la réflexion sur la pérennisation du modèle des assistants à la sécurité de proximité (ASP), en envisageant, la création d’un corps spécial pour ces personnels. Sur la question liée à la recherche scientifique et au suivi de l’installation du supercalculateur, le Président de la République demande au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de prendre les dispositions nécessaires, pour sécuriser les conditions d’installation et d’opérationnalisation du supercalculateur de Diamniadio, en mettant en place un mécanisme de gouvernance et d’utilisation, par les structures publiques et privées, de cet important outil de recherche de dernière génération. Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat demande aux Ministres en charge de l’Education et de la Formation professionnelle, d’accélérer la mise en œuvre d’un programme national de modernisation des établissements scolaires publics, en accordant une priorité aux anciennes écoles érigées avant l’indépendance et dans les années 60. Le Président de la République demande également aux ministres concernés d’engager avec le ministère et les acteurs de l’artisanat, des partenariats opérationnels, en vue de relancer l’acquisition, par l’Etat et ses démembrements, des tables bancs, dans le cadre du Projet du Mobilier national et de la relance de l’économie. Sur la stabilité sociale dans le secteur éducatif, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de réfléchir sur des dispositions pratiques permettant le paiement systématique des indemnités liées aux examens et concours. Le Président de la République demande, notamment, aux ministres concernés de poursuivre le dialogue avec les syndicats d’enseignants et d’assurer le suivi effectif des engagements de l’Etat. Le Chef de l’Etat invite, enfin, le Ministre des Finances et du Budget, à relancer les prêts DMC, qu’il convient d’intégrer dans un vaste programme de financement du logement pour les enseignants avec le soutien du système bancaire national. Le Président de la République a clos sa communication avec son agenda diplomatique. AU TITRE DES COMMUNICATIONS Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ; Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur le démarrage de l’exécution budgétaire 2021; Le Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ; Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la stratégie nationale de vaccination contre la COVID-19 ; Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation de l’arachide 2021 ; Le Ministre du Tourisme et des Transports aériens a fait une communication sur le plan de relance de la Compagnie nationale Air Sénégal et les réformes du secteur des transports aériens; Le Ministre de l’Elevage et des Productions animales a fait une communication sur le plan directeur d’investissements de l’levage en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD); Le Ministre auprès du Président de la République, en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur les projets phares du PSE. AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES L’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kédougou est dénommé « Centre hospitalier régional Amath DANSOKHO de Kédougou ». L’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Sédhiou est dénommé « Centre hospitalier régional Amadou Tidiane BA de Sédhiou ». L’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kaffrine est dénommé « Centre hospitalier régional Thierno Birahim NDAO de Kaffrine ». AU TITRES DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris les décisions suivantes : Monsieur Abou LO, Actuaire-Informaticien, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Denis Sassou NGUESSO, Président de la République du Congo avec résidence à Brazzaville, en remplacement de Madame Batoura KANE ; A compter du 1er octobre 2019, Monsieur Mouhamed Fadel NIANG, matricule de solde n° 110 035/B, est nommé Professeur titulaire de classe normale, indice 930/982, 1er échelon, spécialité : Mécanique appliquée à l’Université de Thiès ; Monsieur El Hadji Souleymane DIOUF, Economiste-planificateur, matricule de solde n° 618 841/H, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère de l’Elevage et des Productions animales, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, en remplacement de Monsieur Aliou SOW appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Samba Dieng LAKH, Professeur d’Enseignement secondaire, titulaire d’un diplôme d’Etudes spécialisées (DESS) en gestion des ressources humaines, matricule de solde n° 620 178/B, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Eau et de l’Assainissement ; Monsieur Abdou Lahad LO, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 611 515/C, précédemment percepteur de Pikine, est nommé Trésorier payeur régional de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur El Hadji Bassirou GAYE appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Mame Alassane DIAGNE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 611 503/I, précédemment Trésorier payeur régional de Kolda, est nommé Trésorier payeur régional de Diourbel, en remplacement de Monsieur Ibra Soulèye Ba appelé à d’autres fonctions ; Monsieur El Hadji Abdoul Aziz DIOP, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 616 247/F, précédemment percepteur de Mbacké, est nommé Trésorier payeur régional de Kolda, en remplacement de Monsieur Mame Alassane DIAGNE appelé à d’autres fonctions ; Monsieur El Hadji Bassirou GAYE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 606 922/C, précédemment Trésorier payeur régional de Ziguinchor, est nommé Trésorier payeur régional de Thiès, en remplacement de Monsieur Mamadou Ibrahima LY appelé à d’autres fonctions.
mercredi 20 janvier 2021
mardi 19 janvier 2021
lundi 18 janvier 2021
dimanche 17 janvier 2021
samedi 16 janvier 2021
Lutte : Double Less est malade… Par: Webnews - Sunu Lam Double Less est malade. L’ancien roi des arènes et père des lutteurs Balla Gaye 2 et Sa Thiès est alité depuis un mois. Lors d’un entretien téléphonique, Double Less rassure tout de même au sujet de son état de santé. «Effectivement, je suis malade depuis un mois, les médecins m’ont consulté et m’ont dit que c’est une fatigue générale. J’ai besoin des prières de tous les Sénégalais. Je laisse tout entre les mains de Bon Dieu», dit-il au bout de la ligne, avec la voix cassée et ayant du mal à parler, selon Sunu lamB, renseigne Senegalmedia
Météo : L’air sera de mauvaise qualité dans les 48h à Dakar Par: Aps - La qualité de l’air pour la journée de vendredi est mauvaise (orange) à Dakar et le restera au cours des prochaines 48 heures, a annoncé le Centre de gestion de la qualité de l’air (CGQA). Le CGQA recommande aux jeunes enfants, aux personnes âgées et celles souffrant de maladies respiratoires d’éviter de s’exposer longuement à l’air extérieur pendant la période
vendredi 15 janvier 2021
jeudi 14 janvier 2021
[Commentaire] Il y a 2 ans, le démagogue inaugurait le Ter Par: Babacar WILLANE - Seneweb.com | 14 jan [Commentaire] Il y a 2 ans, le démagogue inaugurait le Ter Voilà deux ans jour pour jour que, dans un contexte électoral, Macky Sall procédait à l’inauguration du Train express régional (Ter). Guidé davantage par un réflexe démagogique, le candidat Macky Sall jubilait le 14 janvier 2019 pour un chantier qui n’était qu’à ses débuts. « Nous sommes réunis ici pour honorer un rendez-vous et tenir une promesse ; une promesse faite il y a exactement deux ans et un mois, le 14 décembre 2016, quand nous avions procédé à Diamniadio, au lancement du grand chantier de Train Express Régional Dakar-AIBD, sur 55 Km. J’avais alors donné rendez-vous le 14 janvier 2019 pour la réception de la première phase du projet, allant de Dakar à Diamniadio, sur un linéaire de 36 km. Ainsi dit, ainsi fait. Nous y voilà ! », s’exclamait Macky Sall. Une promesse tenue ? Certainement pas ! De la manipulation ? Sans aucun doute ! Car deux ans après, le Ter reste toujours figé à la gare, les rames poussiéreuses. Depuis lors, les dates se suivent sans que le Ter ne soit opérationnel. Toutes les autorités qui se sont aventurées à donner des dates se sont cassé les dents sur les rails. Mountaga Sy, Abdoulaye Daouda Diallo, Abdou Karim Fofana, Oumar Youm sont tous passés à la trappe. Non pas parce qu’ils ne connaissent pas la vérité, mais parce qu’ils n’ont jamais voulu l’admettre, sans doute pour ne pas mettre sous la lumière cette turpitude de leur leader Macky Sall. En vérité, la seule autorité à avoir dit la vérité dans cette affaire reste l’ambassadeur de France au Sénégal, lui ne se souciait pas de mandat. Ce qui n’honore pas le Sénégal. En février 2020, plus d’un an après l’inauguration, lorsque le gouvernement a donné le mois d’avril comme la nouvelle date de démarrage du Ter, Philippe Lalliot n’a pas manqué de démentir publiquement les autorités sénégalais, lors de l’émission Grand jury sur la Rfm. « Je ne pense pas qu’au mois d’avril, on puisse avoir une mise en circulation définitive du Ter. C’est ce que me disent les entreprises françaises impliquées dans la réalisation du Ter. Si le train circule en avril, ce ne sera pas une circulation commerciale. Il ne va pas circuler à plein régime », avertissait Lalliot. Ce n’était pas du Selbé Ndom ! La preuve par la suite. Des consultants pour auditer les acquisitions du Ter Outre la durée du travail, il y a le coût du Ter sur lequel il est inutile d’épiloguer à nouveau. A coût sûr, le Ter n’a pas coûté 656 milliards comme l’avait dit Macky Sall. Il y a tellement de chiffres qu’on finit même par se demander si le gouvernement maîtrise réellement le prix du Ter. D’ailleurs, le 26 août 2020, l’Apix a lancé un appel à candidature pour sélectionner des « consultants pour l’audit des acquisitions de la phase 1 du projet de Train express régional ». Et pourtant, le Ter était censé être un projet historique, mais aussi un tournant décisif. « Avec cette cérémonie, nous réceptionnons la première phase du TER, mais aussi le tout premier projet ferroviaire de l’histoire du Sénégal indépendant ; soit 136 ans après l’ouverture, en 1883, du tronçon Dakar-Rufisque, qui faisait partie du projet ferroviaire de l’ère coloniale, Dakar-Saint-Louis », s’enorgueillissait le candidat de Benno. Pour une première, c’est totalement raté. Un déraillement à 160km/h signé… Macky Sall !
mercredi 13 janvier 2021
Conseil des Ministres mer, 13 jan 2021 Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a réuni, en visioconférence, le Conseil des Ministres ce mercredi 13 janvier 2021. A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées, qui ont perdu un être cher, un collaborateur ou proche durant cette situation devenue endémique de la Covid-19. Le Président de la République a rappelé que la propagation exponentielle, la sévérité et la gravité de la maladie, au regard des capacités et conseils des experts de notre système sanitaire, l’ont amené à décréter l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu sur l’étendue des régions les plus touchées : Dakar et Thiès. Le Chef de l’Etat invite, dans cet esprit, le Ministre de la Santé à poursuivre la décentralisation effective et rapide dans les régions du SAMU NATIONAL. Les moyens logistiques et les ressources humaines et financières de cette structure névralgique, doivent être renforcés sans délai. Le Président de la République indique également la nécessité d’accélérer la mise en œuvre urgente de la stratégie nationale de vaccination, dotée d’un budget conséquent. Poursuivant sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur la gravité de la situation. A ce propos, il a insisté sur la mobilisation nationale 24h/24 pour sensibiliser les populations sur l’impératif de : Respecter les gestes barrières et les protocoles sanitaires ; Réguler les horaires d’ouverture et de fermeture des marchés ; Réadapter le fonctionnement des établissements de santé (hôpitaux, centres de santé etc.) ; Déployer avec le SAMU NATIONAL, des dispositifs préventifs et pragmatiques de prise en charge à domicile ; Surveiller une éventuelle mutation du virus et contrôler davantage les entrées au niveau de nos frontières. A ce titre, le Chef de l’Etat se félicite de la certification de l’Aéroport international Blaise DIAGNE de Diass (AIBD) au programme d’accréditation sanitaire du Conseil International des Aéroports (ACI Monde). Le Président de la République demande, dans ce contexte général, aux ministres sectoriels de réorganiser avec les acteurs, l’adaptation temporaire des activités économiques et sociales durant ce mois de janvier 2021. Abordant la question liée à l’aménagement durable du territoire national et du développement optimal des pôles urbains, le Chef de l’Etat a informé le Conseil, avoir présidé, le vendredi 08 janvier 2021, une réunion de suivi de l’état d’avancement des travaux d’aménagement et de développement des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose. Il a, à ce sujet, rappelé au Gouvernement toute l’importance qu’il accorde à l’aménagement durable du territoire national à travers la mise en place fonctionnelle des pôles urbains. Ces derniers doivent contribuer au renouveau urbain et à la réalisation du programme des 100.000 logements avec l’implication au premier plan du secteur privé. Le Président de la République demande, dès lors, au Ministre des Finances et du Budget, aux Ministres en charge des Infrastructures, de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Urbanisme d’accélérer, en rapport avec le Délégué général à la Promotion des Pôles urbains de Daimniadio et du Lac Rose, la programmation et la réalisation, dans les délais, des infrastructures publiques (Voiries et Réseaux Divers) nécessaires à la fonctionnalité des pôles. Ces nouveaux territoires doivent être identifiés via une cartographie précise des limites et occupations. Le Chef de l’Etat a, sous ce rapport, indiqué la nécessité de développer un partenariat consolidé entre Autorités administratives et Services de l’Etat (Gouverneurs, Préfets, Sous-Préfets, Maires, DGPU, ANAT, Urbanisme, Cadastre, Domaines et DSCOS). Le Président de la République demande également au Gouvernement de s’assurer de l’implémentation de l’ensemble des programmes privés à partir d’investissements soutenus par des financements effectivement mobilisés au niveau des Pôles urbains, en veillant au respect des établissements humains et des équilibres socio-économiques des zones et activités relevant, notamment, du périmètre du Pôle urbain du Lac Rose. Le Chef de l’Etat demande, enfin, au Ministre des Finances et du Budget de veiller, avec l’APIX, à la sécurisation foncière et à la gestion adéquate des emprises résiduelles du Projet de Train Express Régional (TER), ainsi qu’au recasement systématique des ménages impactés et recensés. Sur la nouvelle doctrine d’urbanisme, d’habitat et de construction, le Président de la République invite le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène Publique à engager la mise en œuvre d’une nouvelle politique relative aux modes d’occupation des sols, d’habitat et de construction en privilégiant les constructions en hauteur, à soumettre, toutefois, à un encadrement réglementaire adéquat. Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat demande au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement d’engager toutes les diligences nécessaires à l’intensification de la mise en œuvre du programme national de branchements sociaux. Ledit programme, d’équité sociale et territoriale, doit être étendu à plusieurs localités, afin d’améliorer l’accès des populations urbaines et périurbaines à l’eau potable. Le Président de la République invite, en outre, le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement à accélérer les travaux de raccordements à réaliser dans le cadre de l’assainissement des dix (10) villes dont Touba et Tivaouane. Au titre de la coopération et des partenariats, le Chef de l’Etat rappelle l’urgence qui s’attache à la réalisation du futur siège du Ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Sur la deuxième revue du programme économique, appuyée par l’Instrument de Coordination de la Politique Economique (ICPE), le Président de la République se réjouit de son approbation, sans débat, par le Fonds Monétaire International (FMI). Cette décision exceptionnelle, effective depuis le 12 janvier 2021, traduit la confiance accordée au Sénégal, dans la mise en œuvre satisfaisante de l’ICPE, particulièrement sur le volet programme de résilience économique et sociale (PRES), mis en œuvre dès l’apparition de la pandémie Covid-19 au Sénégal. Le Président de la République a clos sa communication avec son agenda diplomatique. AU TITRE DES COMMUNICATIONS Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ; Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur le démarrage de l’exécution budgétaire 2021 et sur la deuxième revue ICPE ; Le Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ; Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le suivi des financements de projets stratégiques ; Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la stratégie nationale de vaccination contre la COVID-19 ; Le Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants a fait une communication sur la mise en œuvre de la stratégie de protection d’urgence des enfants de la rue ; Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation de l’arachide 2021 ; Le Ministre du Tourisme et des Transports aériens a fait une communication sur l’achèvement des travaux de restauration des plages de la station balnéaire de Saly ; Le Ministre de l’Economie Numérique et des Télécommunications a fait une communication sur la gestion des DATACENTERS et sur le parc des technologies numériques (PTN) de Diamniadio ; Le Ministre auprès du Président de la République, en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur les projets phares du PSE. AU TITRES DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES Le Conseil a examiné et adopté : Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil national pour l’Insertion et l’Emploi des jeunes (CNIEJ).
mardi 12 janvier 2021
El Hadj Faye, alité et menacé d’expulsion: « Bu niou bayyi bama dé... » Par: Absa HANE (Stagiaire) - Seneweb.com | 12 janvier, 2021 à 13:01:29 | Lu 7792 Fois | 85 Commentaires El Hadji Faye, Chanteur Son nom rappelle toute une époque. El Hadj Faye a fait les beaux jours de la musique sénégalaise. Aujourd’hui, l’auteur de "Samina" est au bout du désespoir, rongé par des ennuis financiers et de santé. Une maladie le cloue au lit depuis un mois. Pire, El Hadj Faye cumule les dettes et risque d’être expulsé de l’appartement qu’il occupe à Guédiawaye. La Covid qui sévit en ce moment n'est pas pour arranger sa situation, au contraire. Seneweb est allé à la rencontre de El Hadj Faye qui, dans cette vidéo, appelle à l'aide et interpelle les bonnes volontés notamment son « ami » Youssou Ndour https://googleweblight.com/sp?hl=fr-SN&u=https://www.seneweb.com/news/Video/el-hadj-faye-alite-et-menace-d-rsquo-exp_n_337980.html
lundi 11 janvier 2021
dimanche 10 janvier 2021
« Un véhicule blindé de la police a foncé sur moi et a broyé ma moto »... Par: Maria DIOP - Seneweb. « Un véhicule blindé de la police a foncé sur moi et a broyé ma moto »... C’est , LCIS, « Luttons contre l’indiscipline des Sénégalais » qui rapporte les faits. Selon un internaute qui s’est confié à la page, images à l’appui, un véhicule blindé de la police a foncé sur lui et a aplati sa moto, garée sur le trottoir. «Le vendredi 08 Janvier 2021 vers 20h30, alors que j’achetais à manger à la Dibiterie Haoussa de khaar Yallah, j’ai garé ma Moto routière Fazer 600 S2 sur le trottoir carrément. Il y avait beaucoup d’embouteillages, le véhicule blindé de la police (GMI) immatriculé « AD 22075 » essayait de se frayer un chemin, vu que c’était bouché il monte sur le trottoir et se dirige droit vers ma moto, je lui ai fait signe de s’arrêter pour que je déplace la moto il me regarde, je cours pour allumer la moto il fonce sur moi, je fais deux pas en arrière, il avance sur la moto, l’aplatît la broie et passe », raconte l’internaute. Il ajoute que « les policiers ne s’arrêtent pas, une personne compatissant à ma peine me prend sur son scooter, nous les avons suivis jusqu’au rond-point Jet-d’eau, j’ai interpellé le chef après quelques échanges il me dit « Déffal louleu nékh ». Désespéré, il se retrouve selon ses dires « avec un châssis et une barre de direction, complètement tordus, une carrosserie broyée, un carénage cassé, un réservoir qui fuit etc. Le comble une moto qui démarre plus alors que je l’ai payé à 2.200.000 frs, il y a peine 4 mois »
samedi 9 janvier 2021
État d’urgence : Mansour Faye liste les nouvelles restrictions sur les transports Par: Mohamed Rassoul GUEYE - Seneweb.com Mansour Faye , ministre du Transport évoque les restrictions sur le transport Le ministre des Transports terrestres, des Infrastructures et du Désenclavement a pris des mesures de restriction sur les transports urbains. C’était à l’occasion de la 3e édition de l’initiative «Gouvernement face à la presse». Selon Mansour Faye qui a signé un arrêté ce 7 janvier, pour les bus Dakar Dem Dikk de 110 places, 80 places seront utilisées. Pour les cars Aftu de 40 places, 30 places seront occupées. Pour les «cars rapides» et les «Ndiaga Ndiaye», il n’y aura plus de place debout. S’agissant des entrées et sorties dans les gares routières, le ministre souligne que le respect strict des mesures sera observé. Car, souligne-t-il, les transporteurs doivent désinfecter leurs véhicules avant de servir des masques à tous les passagers. Pour finir, il précise que pour le transport interurbain, aucun arrêté n’est pris pour le moment
vendredi 8 janvier 2021
jeudi 7 janvier 2021
Conseil des Ministres. mer, 06 jan 2021 Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres ce mercredi 06 janvier 2021 au Palais de la République. A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a renouvelé ses meilleurs vœux au Gouvernement, à l’ensemble de la population sénégalaise, ainsi qu’aux pays amis et partenaires du Sénégal. Sur le rappel à Dieu de Serigne Abass Mbacké, Khalife de Darou Mouthy, le Président de la République présente les condoléances de la Nation au Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké et à la Oumma islamique. Le Chef de l’Etat, revenant sur son Message à la Nation du 31 décembre 2020, a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions appropriées afin d’engager dans les meilleurs délais l’exécution des différents programmes et projets, inscrits dans la loi de finances pour l’année 2021, en mode « Fast Track ». Poursuivant sa communication, le Président de la République a indiqué toute l’importance qu’il accorde à la consolidation de la résilience sanitaire et de notre souveraineté alimentaire, mais également à l’accompagnement soutenu du système éducatif et de la formation professionnelle dans sa globalité. Il a, à ce propos, insisté sur l’impératif d’asseoir la valorisation optimale du capital humain national à travers la mise en œuvre efficiente d’une politique d’emploi, d’encadrement, de financement et d’insertion socio-économique des jeunes et des femmes. Le Chef de l’Etat a, à ce sujet, informé le Conseil qu’il présidera, dans la deuxième quinzaine de janvier, la première réunion du Conseil national pour l’Insertion et l’Emploi des jeunes. Sur l’adaptation de la stratégie nationale de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, le Président de la République a informé le Conseil avoir présidé le mardi 05 janvier 2021, une réunion pour évaluer la situation de la pandémie de la COVID-19, en présence des membres du Comité national de Gestion des Epidémies (CNGE). Il a, à ce sujet, constaté que la tendance actuelle de la maladie, devenue endémique au plan national, avec une augmentation fulgurante des contaminations, des cas sévères, des cas graves et du nombre de décès, nécessite la prise de mesures hardies. Le Chef de l’Etat a informé le Conseil avoir décrété, à compter de ce jour, l’état d’urgence dans les régions de Dakar et Thiès, assorti d’un couvre-feu de 21 h à 05 h du matin dans les régions concernées qui concentrent plus de 90 % des cas. Le Président de la République invite, dès lors, les membres du Gouvernement à prendre, chacun en ce qui le concerne, les mesures sectorielles subséquentes, afin d’assurer, en relation avec les gouverneurs, préfets, maires et populations, l’application rigoureuse de l’état d’urgence sur les territoires concernés. Le Chef de l’Etat rappelle, par ailleurs, l’impératif de faire respecter les restrictions effectives sur les rassemblements et réunions de toute nature, les déplacements et le port obligatoire du masque dans les lieux et transports publics. Le Président de la République demande, en outre, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, en liaison avec le CNGE, d’accentuer les efforts de maitrise de la pandémie sur le territoire national en renforçant le suivi des cas à domicile, en accélérant la décentralisation des tests à diagnostic rapide, mais aussi la mise en œuvre de la stratégie nationale de vaccination des populations avec comme cibles prioritaires, les personnels de santé, les forces de défense et de sécurité et les personnes âgées de plus de 60 ans vivant avec des comorbidités. Les ressources financières nécessaires, à ce titre, seront mis à disposition afin de faciliter le déploiement rapide du Plan d’introduction de la vaccination. Le Chef de l’Etat demande, dans ce contexte, aux membres du Gouvernement de bannir toute cérémonie ou rassemblement inapproprié au sein des ministères et structures publiques. Durant cette phase cruciale de la lutte contre la pandémie, qui s’ouvre, le Président de la République lance un appel à la mobilisation nationale, notamment celle des communautés : notabilités religieuses et coutumières, personnels de santé, élus territoriaux (maires et présidents de conseil départemental), organisations de jeunes et de femmes, leaders d’opinion, pour une implication solidaire dans cette lutte collective contre la pandémie de la Covid-19. Le Chef de l’Etat a, enfin, indiqué que cette bataille décisive que nous engageons, pour gagner la Guerre contre la pandémie de COVID-19, doit être soutenue par une sensibilisation notable des populations via une communication adaptée. Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la construction et la réhabilitation des ponts et ouvrages de franchissement et à la modernisation du secteur des transports. Il a ainsi demandé au Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement de veiller à la finalisation des travaux des ponts en cours d’édification et de réhabilitation au niveau national. Le Chef de l’Etat a, dans ce cadre, signalé l’urgence d’accélérer les processus de reconstruction des ponts de Baïla, Diouloulou et Katakalousse, de même que les ponts de Tobor et Emile Badiane en service dans la région de Ziguinchor. Le Président de la République demande, dans le même élan, au Gouvernement de poursuivre les efforts de modernisation des systèmes de transports routiers par : (i) l’entretien et le maintien de la qualité des réseaux routiers et autoroutiers ; (ii) l’intensification des programmes de renouvellement du parc national de camions ; (iii) le renforcement de la sécurité routière et de la régulation des contrôles routiers ; (iv) la concertation permanente et le soutien aux différents acteurs des transports routiers. Au titre de la coopération et des partenariats, le Chef de l’Etat demande au Ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries en relation avec les Ministres en charge des Finances et de l’Economie de prendre les dispositions nécessaires pour un démarrage effectif de la deuxième phase du Parc Industriel de Diamniadio. Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique. Au titre des Communications, le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ; le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution budgétaire 2020 et sur le démarrage de gestion budgétaire 2021; le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ; le Ministre de l'Intérieur a fait une communication sur le contrôle de légalité des actes des collectivités territoriales ; le Ministre de la Santé et de l'Action sociale a fait une communication sur la situation de la pandémie Covid-19 ; le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation de l’arachide ; le Ministre de l'Artisanat et de la Transformation du Secteur informel a fait une communication sur les instruments d’exécution de la politique nationale en matière d’artisanat et de transformation du secteur informel ; le Ministre auprès du Président de la République en charge du suivi du Plan Sénégal Emergeant a fait le point sur les projets phares du PSE. Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté : le projet de décret relatif aux avantages et obligations attachés aux statuts d’entreprises de presse ; le projet de décret fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement du Fonds d’Appui et Développement de la Presse ; Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes : Madame Ndèye Fatou LO, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde n° 616.254/J, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel ; Monsieur Ababacar MBAYE, Docteur en Sciences de l’Environnement, matricule de solde n° 516.623/C, précédemment Directeur de l’Assainissement au Ministère de l’Eau et de l’Assainissement, est nommé Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), en remplacement de Monsieur Lansana Gagny SAKHO, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Abdoulaye KOUYATE, Inspecteur principal de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 611.648/D, précédemment Directeur Administratif et financier de l’Observatoire national des Investissements, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère des Mines et de la Géologie en remplacement de Monsieur Alassane DIALLO appelé à d’autres fonctions ; Madame Awa Fall DIAGNE, titulaire d’un Master en gestion de projets, matricule de solde n° 684.209/I, précédemment Conseiller technique du Ministre de la Santé et de l’Action sociale chargé de la coopération, est nommée Directeur des Ressources humaines du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, en remplacement de Monsieur Ibrahima Souka Ndella DIOUF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite
mercredi 6 janvier 2021
Ligue africaine des champions : 16 ans après, Teungueth Fc se qualifie en phase de poule La qualification du club de Rufisque restera à jamais historique. Seize ans après la Jeanne d’Arc de Dakar, Teungueth FC s'est qualifié pour la phase de poule de la Ligue africaine des Champions, ce mardi, après avoir éliminé le Raja de Casablanca sur sa pelouse, aux tirs au but (0-0, Tab 3-1.).
mardi 5 janvier 2021
APS. SANTE:COVID-19 : état d’urgence décrété, "couvre-feu partiel à Dakar et Thiès" (média)SOCIÉTÉ:Kaffrine : la situation des enfants jugée préoccupanteLITTÉRATURE:Deux photojournalistes publient "Daandé Maayo", un livre consacré au fleuve SénégalFOOTBALL:Teungueth FC se qualifie pour la phase de poule de la LDC FOOTBALL:Guédiawaye FC ‘’décharge’’ Pape Thialiss Faye de ses fonctions FOOTBALL:Une hausse des cas de Covid-19 en Premier League ATHLÉTISME :La Ligue de Dakar a noté "un grand enthousiasme" pour le retour sur les pistes samediTRANSPORT:Un vol direct Lyon-Dakar d’Air Sénégal à partir du 28 mars (communiqué)CULTURE:Deux auteurs publient une anthologie des figures religieuses de Saint-Louis COVID-19 : état d’urgence décrété, APS SENEGAL-SANTE COVID-19 : ÉTAT D’URGENCE DÉCRÉTÉ, "COUVRE-FEU PARTIEL À DAKAR ET THIÈS" (MÉDIA) 6 janvier 2021 à 00h12min 3231 100% Tags: Dakar, 5 jan (APS) - Le président de la République a décrété mardi l’état d’urgence, une mesure qui s’accompagne d’"un couvre-feu partiel, de 21 heures à 6 heures du matin, dans les régions de Dakar et Thiès (ouest)", rapporte la RTS, le service de l’audiovisuel public sénégalais. "Ces mesures prennent effet à partir de mercredi à 21 heures", dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, précise la même source. Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré 19.964 cas de Covid-19, selon le ministère de la Santé. La maladie a fait 428 morts dans le pays, où 17.690 patients ont recouvré la santé. Selon le dernier bilan quotidien publié mardi matin, 1.845 personnes sont encore sous traitement. Les services du ministère de la Santé ne cessent, depuis plusieurs semaines, de mettre en garde les populations en garde une nouvelle vague de Covid-19 jugée plus dangereuse que la précédente.
lundi 4 janvier 2021
Education sexuelle à l’école : Ces documents qui contredisent l’Etat Par: Babacar WILLANE - Seneweb. Du président de la République au ministre de l’Education, discours ne pouvait être plus ferme. Pas question d’introduire l’éducation sexuelle à l’école. Mais les documents et les actes disent tout le contraire. A écouter le président Macky Sall sur la sexualité ou l’homosexualité à l’école, il y a de quoi être rassuré. « Ni l’UNESCO ni les Nations Unies ne peuvent nous forcer à introduire l’éducation sexuelle à l’école. Ce n’est pas à l’ordre du jour et je l’ai dit à tous les partenaires. Ni argent, ni coopération ne nous fera changer notre conviction dans ce sens». Macky Sall ajoute même avoir clairement dit à toutes les grandes puissances qui veulent imposer l’homosexualité au Sénégal de garder leur argent. Au vue de la fermeté du discours, on se dit qu’on peut aller dormir profondément, l’esprit tranquille. Surtout qu’avant lui, le ministère de l’Education et ses collaborateurs ont martelé la même position à différentes occasions. Pourtant, à y voir de plus près, il y a de bonne raison d’être sceptique, car les actes sont loin de refléter le discours des autorités. En vérité, ce qui s’est passé à Saly lors du séminaire du 21 au 23 décembre n’est qu’une continuité de la politique du gouvernement de Macky Sall en matière d’éducation sexuelle. Et il faut prendre la question de manière holistique pour mieux comprendre ce qui se fait. Il y a quelques années, le ministère de la Santé et de l’Action social s’est doté d’un programme dénommé « Plan stratégique de santé sexuelle et de la reproduction des adolescent(e)s/jeunes au Sénégal ?2014-2018 ». Ce plan pose d’abord la problématique de l’accès des jeunes et des adolescents à des services liés à leur sexualité. Après diagnostic, le constat est clair. Les offres de l’Etat, en plus d’être insuffisantes ne sont pas adaptées aux besoins des jeunes. Ces derniers, dans leur grande majorité, ignorent même l’existence des structures dédiées. A titre illustratif, « les centres conseils pour adolescent(e)s/jeunes et les centres pilotes en santé de la reproduction ne sont fréquentés que par 5,2% des adolescent(e)s ». Ministère de la Santé, le point de départ Partant de là, le ministère a essayé de trouver des solutions pour y remédier. Le document a identifié les technologies de l’information et de la communication comme un bon moyen pour véhiculer les messages. Mais il y a aussi l’école. « L’enseignement de l’Education à la santé sexuelle sera intégré dans les programmes scolaires officiels. Il sera dispensé par des enseignants bien formés et encadrés (P51)», retient le ministère. Il est ainsi prévu d’élaborer un document sur l’éducation à la santé sexuelle, avec des contenus différenciés en fonction des tranches d’âge. Les enfants vont donc faire connaissance avec le développement sexuel, la santé sexuelle, la santé de la reproduction, les valeurs interpersonnelles, l’affection, l’intimité, l’image du corps, les rôles des genres, les valeurs, les attitudes, les compétences. Par conséquent, l’intention de l’Etat d’introduire la sexualité à l’école ne fait l’objet d’aucun doute. Il reste alors la question du comment. Comment arriver à introduire ce module. Opportunité ne saurait être meilleure que celle offerte par le Programme d’appui au renouvellement des curricula (Parc) actuellement en cours. Rappelons que dans le document stratégique susmentionné du ministère de la Santé, il était question d’«organiser un atelier de validation du guide d’éducation sexuelle en milieu scolaire ». Une fois que le Sénégal s’est décidé, l’Unesco lui apporte le coup de pouce nécessaire. Ainsi, lors du séminaire organisé à Saly, on trouve parmi les documents de travail une étude commanditée par l’Unesco et intitulée « Serat, outil de revue et analyse de l’éducation à la santé de reproduction » et daté de décembre 2020. A priori, rien de grave puisque la santé de la reproduction est déjà enseignée dans les écoles au Sénégal. Ce que révèle l’étude Serat Mais à l’intérieur du document, précisément à la page 7, la définition évolue. « Le SERAT est un outil Excel qui permet de recueillir des données sur les programmes scolaires d’éducation à la sexualité, dans le but de stimuler la réflexion et la discussion sur les points forts de ces programmes et sur les domaines à améliorer », précise le document. L’étude avait pour but de voir si cette préoccupation est prise en charge dans les différents ordres d’enseignement et dans quelles matières ? Les résultats indiquent clairement que la réponse est…non ! « Le concept ‘’éducation à la sexualité’’ est absent en tant que programme dans le système éducatif sénégalais ». Toutefois, ajoute le document, il existe des contenus qui abordent la question, mais sous l’angle de la santé de la reproduction. C’est le cas des matières Vivre Ensemble à l’école primaire et Svt ou Ecofam dans le moyen-secondaire. Malgré cette faible place de cette thématique dans les enseignements, les rédacteurs du rapport (tous des Sénégalais) pensent que l’espoir est permis quant à la possibilité d’introduire une telle matière au Sénégal. « Le contexte juridique et politique semble avoir créé un environnement favorable à la mise sur pied d’un programme sur l’éducation à la sexualité et les questions liées au genre et aux violences de genre en milieu scolaire, même si les concepts n’ont pas quelquefois les mêmes appellations ni les mêmes contenus au Sénégal et dans les principes directeurs internationaux », souligne le document. C’est d’ailleurs ce paradoxe que semble relever l’étude de l’Unesco. Pour eux, il y a une réelle volonté de prendre en charge l’éducation à la sexualité, mais bizarrement, « cela ne se reflète pas dans les contenus déroulés par les programmes sénégalais quelle que soit la tranche d’âge considérée ». De la même manière, mentionne le document, l’environnement favorable n’a pas amené le Sénégal à introduire la thématique ‘’éducation à la sexualité ». Ainsi, à la lecture du rapport, on sent un certain optimisme des rédacteurs quant à la possibilité d’introduire l’éducation sexuelle à l’école. Le rapport semble dire qu’il faut mettre un coup de pouce pour que la sexualité soit enseignée à l’école au Sénégal. Le Parc comme cheval de Troie Partant de cela, il a été recommandé de concevoir un module en prenant compte des différents niveaux d’étude. Pour cela, il suffit de profiter de l’élaboration en cours des curricula pour identifier les disciplines porteuses afin de faciliter l’intégration d’un module sur la sexualité. Un travail qui devra se faire en rapport avec le Programme d’appui au renouvellement des curricula (Parc). « A titre indicatif, on peut avancer les thèmes suivants : la fonction sexuelle, l’attitude sexuelle, l’acceptation de l’autre dans la relation sexuelle, la communication en matière de sexualité, la santé physique, la santé psychologique et mentale, l’offre de service de santé sexuelle, les VGMS ; ‘’Egalité et Equité de Genre’’ et Droits humains », propose le rapport. Non sans souligne que les contenus devront ‘’naturellement’’ être en phase avec les orientations du ministère de l’Education. Mais le document le plus compromettant est sans doute celui intitulé « Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité ». C’est ce document (de l’Unesco) qui est d’ailleurs censé fixer le cadre de référence tiré de la vision globalisée du monde par les grandes puissances et le lobby Lgbti. Ce document met en avant ce qu’il appelle des concepts clés. On y note une volonté de prendre l’enfant dès l’âge de 5 ans jusqu’à 18 ans pour lui enseigner progressivement l’éducation sexuelle et l’acceptation de l’autre, quelle que soit son orientation sexuelle. Apprendre à l’enfant la remise en cause des valeurs de ses parents Et pour cela, on lui apprend d’abord à remettre en causse les valeurs morales dans lesquelles il est censé être éduqué. Par exemple, l’idée centrale de la rubrique ‘’valeur et sexualité’’ se résume comme suit : « À mesure que les enfants grandissent, ils forgent leurs propres valeurs, qui peuvent être différentes de celles de leurs parents/ tuteurs ». Après ce travail de déconstruction, commence celui de la construction d’un nouveau modèle. La rubrique ‘’comprendre la notion de genre’’ va s’en charger. « La manière dont les individus se perçoivent ou se présentent aux autres du point de vue du genre leur est propre et doit être respectée (…) L’homophobie et la transphobie sont préjudiciables aux personnes ayant des orientations sexuelles et des identités de genre différentes », lit-on. Ainsi donc, à la lumière de ces documents, on se rend compte que l’Unesco n’est certes pas innocente dans cette affaire, mais elle a bon dos. « C’est l’Etat du Sénégal qui refuse d’assumer ses choix. (…) Les structures étatiques concernées (Min de la sante, Min de l’Education, etc.) doivent sortir de l’ombre et venir s’expliquer devant l’opinion », interpelle un citoyen intéressé par la question. Comme quoi, pour juger la volonté de l’Etat du Sénégal en matière d’éducation sexuelle à l’école, mieux vaut se fier aux actes et supports écrits plutôt qu’à des discours, généralement lénifiants
dimanche 3 janvier 2021
samedi 2 janvier 2021
Discours jeu, 31 déc 2020 Mes chers compatriotes, Hôtes étrangers qui vivez parmi nous, Au seuil du nouvel an, je suis heureux de vous adresser mon message de vœux. L’année 2020 a été particulièrement éprouvante, en raison des impacts sévères de la pandémie COVID-19. Je prie pour le repos de l’âme de nos morts et souhaite prompt rétablissement aux malades. Je renouvelle nos remerciements et notre gratitude à notre vaillant personnel de santé et à tous les services de l’Etat engagés sur le front risqué de la lutte anti COVID-19. Je salue et encourage la communauté scolaire et universitaire qui assure avec dévouement la continuité des enseignements dans un contexte si difficile. Ce soir, mes pensées vont également à nos compatriotes ayant péri sur les routes de la migration irrégulière. Je renouvelle mes condoléances et ma compassion à leurs familles. L’Etat continuera de combattre fermement les réseaux mafieux qui s’enrichissent en faisant miroiter aux candidats à l’aventure les promesses d’un eldorado illusoire. Mes chers compatriotes, Dès l’apparition de la pandémie en mars, le gouvernement a déployé en urgence un important Programme de résilience économique et sociale de 1000 milliards de fcfa, financé par le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19, FORCE COVID-19. Je remercie toutes les bonnes volontés et les partenaires qui y ont contribué. Ce Programme nous a permis d’organiser immédiatement la riposte sanitaire et de maintenir la maladie sous contrôle sur l’ensemble du territoire national, notamment par l’aménagement et l’équipement de 52 Centres de traitement des épidémies contre un seul au début de la pandémie. Le gouvernement travaille également à l’acquisition de vaccins dans le respect des règles d’éthique en la matière. Devant la recrudescence des cas positifs, des cas graves et des décès, je dois vous redire avec insistance, mes chers compatriotes, que notre combat n’est pas encore gagné ; et que notre salut dépendra du respect par tous des règles de prévention. La responsabilité de chacun est engagée dans la lutte pour la préservation de nos vies et de notre santé. Et l’Etat continuera de veiller sur l’application stricte des mesures d’ordre public. En outre, le gouvernement poursuit les efforts d’amélioration de notre système de santé. Ainsi, avec ses nouveaux locaux et ses équipements de dernière génération, le Service des maladies infectieuses et tropicales de Fann a été élevé aux meilleurs standards internationaux. En 2021, quatre nouveaux hôpitaux seront réceptionnés à Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Touba. 33 Unités d’Accueil d’Urgence et 7 services de réanimation seront mis aux normes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam et Saint Louis. Six centres de dialyse seront ouverts à Ndioum, Kolda, Kaffrine, Sédhiou, Agnam et Kédougou, portant le nombre à 25. La prise en charge des malades du cancer sera renforcée avec la construction du Centre national d’Oncologie de Diamniadio dont les travaux vont démarrer en mars. Déjà, 11 de nos 14 régions sont équipées d’appareils de mammographie, et 4 accélérateurs linéaires pour radiothérapie ont été acquis, en plus de la gratuité de la chimiothérapie pour les malades souffrant de cancers féminins. De même, 500 médecins et 1 000 paramédicaux, en priorité des spécialistes, seront recrutés et affectés en tenant compte des zones défavorisées de la carte sanitaire. Le programme de résilience a aussi permis de soutenir les entreprises, les travailleurs et différents corps de métiers, y compris le secteur des arts et de la culture à hauteur de 5,5 milliards de fcfa. S’agissant du secteur touristique en particulier, un des plus durement affectés par la pandémie, il a bénéficié d’un crédit hôtelier d’un niveau jamais atteint de 50 milliards de fcfa. De plus, les importants travaux de protection du littoral de Saly contre l’érosion côtière sur 7 Km, ont permis de sauver 17 hôtels, leurs emplois et d’autres activités de la zone, liées au tourisme. Un million cent mille ménages, soit environ plus de la moitié de la population sénégalaise, ont reçu le soutien de l’Etat. Le gouvernement a également pris en charge les factures d’électricité des abonnés de la tranche sociale pour un bimestre, octroyé une aide financière à 126 724 membres de notre diaspora et facilité le rapatriement de 12 584 compatriotes. Nous déployons tous ces efforts dans un contexte de crise économique profonde, qui continue d’affecter tous les pays, y compris les plus prospères. Notre taux de croissance, un des plus robustes de l’Afrique depuis plusieurs années, qui était projeté à 6,8% pour 2020, a drastiquement chuté. Mais nous rendons grâce à Dieu de nous avoir gratifié d’un hivernage pluvieux qui nous évite la récession. Ainsi, à la faveur des prévisions météorologiques qui annonçaient une pluviométrie abondante, j’avais porté le budget de la campagne agricole 2020-2021 de 40 à 60 milliards de francs cfa, soit une hausse de 50 %, pour l’achat de matériels et intrants agricoles. Grâce à nos efforts, les récoltes de cette saison ont battu tous les records. C’est le cas notamment pour les céréales : riz, mil et maïs, avec 3 811 000 tonnes, couvrant ainsi 95% de nos besoins ; et l’arachide, avec 1 826 590 tonnes. En soutien à nos braves paysans, le prix plancher du kilogramme d’arachides a été relevé à 250 fcfa contre 210 fcfa l’année dernière. La campagne de commercialisation connait un franc succès. En même temps, il faudra assurer l’approvisionnement régulier de l’industrie huilière et la sécurisation des semences. En outre, l’aménagement des Agropoles se poursuit. Les 443 fermes agricoles Naataange pour les jeunes occupent aujourd’hui plus de 30 500 acteurs ; confortant l’agriculture, ainsi que l’élevage et la pêche, comme sources nourricières et pourvoyeuses d’activités génératrices de revenus. L’emploi et l’auto emploi des femmes et des jeunes restent une priorité élevée du gouvernement, parce que les femmes et les jeunes sont les forces motrices et le cœur battant de la nation. C’est pourquoi je tiens particulièrement à ce que tous les programmes qui leur sont dédiés soient toujours mis en œuvre dans l’équité territoriale, suivant des modalités souples, allégées et adaptées à leurs besoins. C’est ainsi qu’après deux années de plein exercice, la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) a pu soutenir 105.000 jeunes et femmes porteurs de projets dans des domaines aussi divers que l’artisanat, la pêche, l’agriculture, l’élevage, la transformation de produits locaux et le numérique, entre autres. Ces acquis probants, financés par l’Etat sur un budget initial de 30 milliards de fcfa, nous ont valu la confiance des partenaires qui nous accompagnent désormais dans le cadre du Programme d’Appui et de Valorisation des Initiatives Entrepreneuriales (PAVIE), d’un montant de 74 milliards sur la période 2020-2022. Le PAVIE, logé à la DER/FJ, permettra, entre autres de : financer plus de 14 000 initiatives entrepreneuriales ; générer ou consolider environ 65 000 emplois directs et 89 000 emplois indirects ; et former plus de 27 000 entrepreneurs. D’autres mécanismes sont aussi consacrés à l’entreprenariat, l’auto emploi et la formation ; comme le Fonds national de la Microfinance, le Programme Formation Ecole-Entreprise et les Centres de Formation professionnelle et technique, dont 15 nouveaux seront réceptionnés en 2021. De même, pour soutenir l’employabilité des jeunes, l’intégralité des ressources tirées de la Contribution forfaitaire à la charge de l’employeur sert à financer la filière de la formation professionnelle et de l’apprentissage aux métiers. En outre, le démarrage en 2021 des travaux de construction du 2e parc industriel de Diamniadio, sur 40 hectares, ouvre de nouvelles opportunités d’investissement et de création d’emplois directs et indirects. Mes chers compatriotes, En dépit de la conjoncture économique difficile, nous poursuivons nos efforts de transformation structurelle de notre pays par la réalisation de projets d’infrastructures indispensables à notre marche vers l’émergence. Ainsi, grâce aux investissements massifs de ces dernières années, notre pays figure à présent dans le TOP 10 des meilleurs réseaux routiers et autoroutiers africains. En 2020, 9 projets routiers ont été achevés, sur un linéaire de 425 Km de routes revêtues, avec leurs ouvrages connexes, ponts et autoponts, en plus des pistes rurales, dont le réseau sera densifié dans le cadre de la 2e phase du PUDC. Aujourd’hui, notre pays compte 221 km d’autoroutes. En 2021, nous lancerons le chantier de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack sur 100 Km, suivi du projet Thiès-Tivaouane-Saint-Louis, sur 167 Km. Le chantier du Bus Rapide Transit entre Guédiawaye et Dakar progresse, et la VDN sera prolongée jusqu’à Diamniadio. S’agissant des infrastructures ferroviaires, le Train Express Régional sera mis en service en 2021 ; le deuxième tronçon sur l’axe Diamniadio-AIBD étant en phase avancée de préparation. Avec la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Tambacounda, qui débutera en 2021, nous ferons revivre et prospérer toutes les activités liées au transport de masse des personnes et des biens par voie ferroviaire. Concernant les infrastructures portuaires, les travaux du port vraquier de Bargny-Sendou se poursuivent. Je suis également heureux d’annoncer qu’après trois années de négociations, nous avons conclu avec notre partenaire stratégique les Accords relatifs à la construction du méga projet de Port du futur à Ndayane, sur 1200 hectares. Avec plus de 840 millions de dollars, pour la première phase, c’est le plus important investissement privé de l’histoire du Sénégal, pour réaliser le plus grand port multifonctionnel de l’Afrique de l’ouest, avec un tirant d’eau de 18 mètres. L’Etat sera actionnaire dans la société concessionnaire, comme il l’est désormais pour les autoroutes à péage. Une fois achevé, ce projet à forte intensité de main d’œuvre contribuera à décongestionner Dakar et attirera d’autres investissements au sein de la Zone économique spéciale jumelée au port. S’y ajoute que notre pays vient d’adhérer à l’initiative dite Passeport logistique mondial, qui, en intensifiant considérablement le volume des activités de fret, le projette dans le cercle restreint des plus grandes plateformes maritimes et logistiques mondiales. Sur le volet aéroportuaire, AIBD verra sa plateforme technique renforcée avec la construction d’un Centre de maintenance aéronautique. Le Programme de réhabilitation des aéroports régionaux a déjà commencé à Saint-Louis et se poursuivra en janvier à l’aéroport de Ourossogui-Matam. Ces chantiers et celui de Kaolack, seront livrés en 2021, en même temps que vont démarrer les travaux pour Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou ; ainsi que les études pour les aéroports de Kolda, Sédhiou, Cap Skiring, Linguère, Podor, Bakel et Simenti. A terme, c’est tout le système du transport aérien national qui sera profondément révolutionné, offrant ainsi une mobilité aérienne jamais égalée sur l’étendue du territoire national. L’électricité est une autre priorité qui catalyse la dynamique d’émergence. Nous gardons intact l’objectif d’accès universel en 2025. Chaque village, chaque foyer du pays mérite d’être éclairé. C’est cela aussi le Sénégal pour tous. D’une puissance installée de 1249 mégawatts en 2019, nous sommes passés à 1350 mégawatts en 2020. Le programme d’installation de 50 000 lampadaires solaires étant achevé, nous lancerons en 2021 un nouveau programme de 100 000 lampadaires solaires pour couvrir l’ensemble des communes du Sénégal, et un projet d’électrification solaire de 1000 villages, qui s’ajoutera à celui en cours pour 300 villages. De même, le PUDC lancera un nouveau chantier d’électrification de 2000 villages qui bénéficiera à 433 144 habitants, et augmentera ainsi de 11,36% le taux d’électrification rurale. Je me réjouis, également, de la signature en octobre dernier, du contrat de construction d’une centrale électrique à gaz de 300 mégawatts à capitaux entièrement sénégalais. Cette première de l’histoire du Sénégal dans ce domaine illustre de façon concrète l’application de la loi sur le contenu local pour l’exploitation future de nos ressources gazières et pétrolières. Mes chers compatriotes, Avec un budget de 4 589 milliards de fcfa contre 4 251 milliards en 2020, 2021 devra être une année de relance de l’activité économique, en dépit des aléas liés à la pandémie. C’est l’objet du Plan d’Actions prioritaires ajusté et accéléré, PAP2a, issu du Conseil présidentiel du 21 septembre, et du nouveau cadre juridique du Partenariat Public Privé. Le combat pour le développement se gagne d’abord par l’état d’esprit. Plus que jamais, nous devons rester d’attaque et garder le cap sur l’objectif d’émergence à l’horizon 2035, en reprenant avec confiance et détermination notre trajectoire de croissance. Cet objectif est à notre portée, parce qu’il prend forme dans tout ce que nous sommes en train de faire : notamment la réalisation d’infrastructures, la quête de la souveraineté alimentaire, la transformation structurelle de notre économie, la formation de nos ressources humaines, la politique d’équité territoriale et d’inclusion pour l’accès de tous aux services sociaux de base. Voilà le chemin de l’émergence. Et sur la voie de l’émergence, il n’y a ni temps à perdre, ni forces à disperser, ni intelligences à divertir. C’est pourquoi j’ai prescrit au gouvernement de rester dans le temps de l’action, qui signifie fast-track, travail et résultats. Et c’est pourquoi je continuerai à dialoguer pour rassembler toutes nos forces et nos intelligences, au service du destin national, notre cause commune ; car de tout temps, c’est dans l’unité et la stabilité qu’une nation qui aspire à l’émergence trouve la force qui féconde son progrès économique et social. Ensemble, nous serons plus forts pour dominer les contingences de l’immédiat, vaincre l’adversité, agir sur notre présent et forger un nouvel élan vers un avenir meilleur. A chacune et chacun de vous, mes chers compatriotes, j’adresse mes vœux affectueux de bonne santé, de bien-être et de réussite. Que la paix, la sécurité et la stabilité continuent de régner sur notre cher Sénégal, afin qu’il poursuive sa marche résolue vers plus de prospérité, dans l’unité et la fraternité. Bonsoir et déwéneti
vendredi 1 janvier 2021
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