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samedi 31 octobre 2020
vendredi 30 octobre 2020
jeudi 29 octobre 2020
Conseil des Ministres mer, 28 oct 2020 Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 28 octobre 2020, à 10 heures, au Palais de la République. Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, adressé ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la communauté musulmane à l’occasion du Maouloud. Il a, en outre, exprimé sa solidarité à la communauté catholique en perspective de la célébration de la Toussaint. Le Chef de l’Etat a, ensuite, informé le Conseil avoir présidé, le 22 octobre, la première Journée nationale de la Décentralisation. Il a félicité le Ministre des Collectivités territoriales, les présidents de conseil départemental et les maires pour leur mobilisation exceptionnelle et la pertinence des recommandations. Le Président de la République a réaffirmé la place primordiale de la décentralisation et de la déconcentration dans la modernisation de l’Etat et la transformation optimale de l’action publique, autour de principes directeurs suivants : proximité, subsidiarité, modularité, efficacité, progrès, équité sociale et territoriale. Revenant sur les enseignements et perspectives de cette Journée, qui est désormais une date repère dans le calendrier républicain, le Président de la République a invité le Ministre des Collectivités territoriales, le Ministre des Finances et du Budget, les ministres sectoriels, les élus et acteurs territoriaux, à veiller à la mise en œuvre accélérée et consensuelle des décisions présidentielles issues de cette Rencontre. Le Chef de l’Etat a, dans cet élan, signalé l’urgence de mettre à la disposition des collectivités territoriales, avant la fin de l’année 2020, les cinq (5) milliards mobilisés au titre du Fonds d’appui au Développement local, institué par le Code minier de 2016. Le Président de la République a également demandé au Ministre en charge des collectivités territoriales, en relation avec les ministres concernés, de finaliser le statut de l’élu local, de préparer, d’une part, l’organisation d’une table ronde pour le financement du PACASEN rural, estimé à 352 milliards de FCFA sur cinq (5) ans et, d’autre part, l’acquisition et l’installation, dans les communes, de 100.000 nouveaux lampadaires solaires. Le Chef de l’Etat, pour conclure sur ce chapitre, a exhorté les partenaires de la décentralisation à consolider l’harmonisation des actions de développement territorial et de coopération décentralisée ; à améliorer les systèmes d’information territoriale et à promouvoir la réalisation rapide d’un Cadastre rural numérisé. Le Président de la République, a exprimé sa compassion et sa solidarité aux familles éplorées par la disparition en mer de jeunes compatriotes. Il a par ailleurs, au sujet de la politique nationale de jeunesse et de promotion de l’emploi des jeunes, rappelé au Gouvernement la haute priorité qu’il consacre à la mise en œuvre, avec une action urgente de la DER, pour venir en appui aux jeunes concernés. Il a demandé au Ministre, en charge de la Formation professionnelle, et au Délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, face à la recrudescence de l’émigration clandestine, d’orienter et de renforcer leurs programmes de capacitation et d’accompagnement de la jeunesse. Le Chef de l’Etat a, à ce titre, demandé au Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ainsi qu’au Ministre de la Coopération, d’accélérer la mobilisation des ressources dédiées au programme de construction des 45 centres départementaux de formation professionnelle. Le Président de la République a aussi exhorté les ministres en charge de la Jeunesse et des finances de faire prendre toutes les dispositions pour engager la construction et la mise en service des Maisons de la Jeunesse et de la citoyenneté prévues dans tous les départements du pays. Il a, par ailleurs, requis l’intensification des interventions en faveur de l’employabilité et du développement de l’entreprenariat des jeunes. Le Président de la République, abordant la question du soutien de l’Etat aux acteurs privés et à la relance du secteur du Tourisme, a indiqué au Ministre du Tourisme l’urgence d’examiner avec les ministres et services compétents de l’Etat, les possibilités et modalités de prise en charge consensuelle des requêtes contenues dans le mémorandum du secteur privé touristique. Le Chef de l’Etat a, au titre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures demandé aux ministres de l’Agriculture et au Ministre du Commerce de préparer le lancement officiel, en novembre 2020, de la campagne de commercialisation de la production agricole. Le Chef de l’Etat a, enfin, invité le Gouvernement à veiller au renforcement permanent du dialogue entre les acteurs de la Communauté portuaire, en vue d’améliorer durablement les performances et la compétitivité du port autonome de Dakar, ainsi que l’environnement des affaires au Sénégal. Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique. Au titre des Communications, Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République dans sa communication a fait le point sur le fonctionnement de la Commission de suivi, mise en place par le Chef de l’Etat, pour exploiter les décisions et recommandations de la cour des Comptes, suite au dépôt de leurs rapports 2015, 2016 et 2017. Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la mobilisation des ressources financières, l’exécution des dépenses du FORCES COVID-19, et l’exécution du budget. Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la coopération a fait une communication sur la nécessité d’actualiser les données structurelles sur lesquelles se fonde l’élaboration des comptes nationaux. Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la gestion de la pandémie de COVID-19. Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur le suivi des cultures, et l’exportation des produits horticoles. Il a également rendu compte de l’état de la mise en œuvre des directives du Conseil des Ministres du 23 septembre 2020. Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les préparatifs de la rentrée scolaire prévue le 05 novembre pour les enseignants, l’administration et le 12 novembre 2020 pour les élèves. Le Ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat a fait une communication sur le recensement des artisans devant bénéficier du soutien de l’Etat dans le cadre du Plan de Résilience économique et social (PRES). Le Ministre, en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur les avancées et la mise en œuvre des projets prioritaires. Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté : Projet de loi complétant la loi n°81-52 du 10 juillet 1981 portant code des Pensions civiles et militaires de retraites, modifiée ; Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Campus franco-sénégalais (CFS). Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes : Madame Mariama TRAORE, Administrateur civil, matricule de solde n° 616 281P précédemment Préfet du Département de Saint-Louis, est nommé Préfet du Département de Louga, en remplacement de Monsieur Mamadou KHOUMA, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Mamadou KHOUMA, Administrateur civil, matricule de solde n° 517 781K précédemment Préfet du Département de Louga, est nommé Préfet du Département de Fatick, en remplacement de Monsieur Demba TOURE, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Ousmane NIANG, Administrateur civil, matricule de solde n° 510 358B , précédemment Préfet du Département de Goudomp, est nommé Préfet du Département de Koungheul, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Ndiack NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Abdou Khadre Ndiack, Administrateur civil, matricule de solde n° 514 529D, précédemment Préfet du Département de Koungheul, est nommé Préfet du Département de Bakel, en remplacement de Monsieur Mamadou MBAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; Monsieur Ibrahima FALL, Administrateur civil, matricule de solde n° 516 434E , précédemment Préfet du Département de Sédhiou, est nommé Préfet du Département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Ousmane NIANG, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Modou NDIAYE, administrateur civil, matricule de solde n°516 238/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar, chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Saint-Louis en remplacement de Madame Mariama TRAORE, appelée à d’autres fonctions ; Madame Ngoné CISSE, administrateur civil, matricule de solde n°661 356/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Thiès, chargée des affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Sédhiou en remplacement de Monsieur Ibrahima FALL, appelé à d’autres fonctions Monsieur Mbaye DIONE, Administrateur civil, matricule de solde n° 661 346/D, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar chargé des affaires administratives, en remplacement de Monsieur Modou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Babacar NIANG, Administrateur civil, matricule de solde n° 681 544/F, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor, chargé développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar chargé des affaires administratives, en remplacement de Monsieur Mbaye DIONE, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Maurice Latyre DIONE, Administrateur civil, matricule de solde n° 611 935/E, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Sédhiou, chargé des affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Thies chargé des affaires administratives, en remplacement de Madame Mame Ngoné CISSE, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Modou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde ° 681 541/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Sédhiou, chargé développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Sédhiou chargé des affaires administratives, en remplacement de Monsieur Maurice Latyre DIONE, appelé à d’autres fonctions ; Madame Fatou Moctar FALL, Administrateur civil, matricule de solde n° 681 543E précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis, chargé développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé des affaires administratives, poste vacant ; Madame Safiatou Joséphine DIENG, Administrateur civil, matricule de solde n° 696 368E précédemment Chef du Bureau de suivi au Secrétariat général du ministère de l’Intérieur, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor chargé développement, en remplacement de Monsieur Babacar NIANG, appelé à d’autres fonctions
mercredi 28 octobre 2020
mardi 27 octobre 2020
Caricature contre De Gaulle : Quand la France censurait Charlie Hebdo Par: Babacar WILLANE - Seneweb.com | 28 octobre, 2020 à 01:10:42 Caricature contre De Gaulle : Quand la France censurait Charlie Hebdo La France se montre si déterminée à poursuivre les caricatures insultantes contre le Prophète Mouhamed. Pourtant, ‘’le pays de la liberté’’ a voulu liquider Charlie Hedbo, parce que simplement le journal avait caricaturé De Gaulle. « Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d'autres reculent ». Tel a été le verdict du président français Emmanuel Macron, mercredi dernier lors de la cérémonie d’hommage à Samuel Paty, le professeur décapité aux abords de son école à Nantes pour avoir montré à ses élèves une caricature de Charlie Hebdo sur le Prophète Mouhamed (Psl). Ainsi, le premier des Français semble inscrire sur du marbre cette liberté de caricaturer, même si on blasphème la référence de près de 2 milliards d’individus dans le monde. Pourtant, la France a eu à interdire des journaux simplement parce qu’ils ont caricaturé. D’ailleurs, ce même journal Charlie Hedbo qui s’appelait Hara-Kiri à l’origine a été interdit de parution en 1970. « À la suite de la fameuse « une » ‘’Bal tragique à Colombey – 1 mort’’, parue le 16 novembre 1970, après la disparition du général de Gaulle, Hara-Kiri a été interdit de vente aux mineurs, officiellement pour avoir publié des bandes dessinées pornographiques », écrit le journal Le Monde dans son magazine du 19 septembre 2020 à la page 38. En réalité, souligne Le Monde, les ‘’bandes dessinées pornographiques’’ n’étaient qu’un prétexte, l’arrêté avait pour but d’interdire la parution du journal. « Tous voient dans le motif invoqué par les autorités un simple prétexte dissimulant ‘’une censure politique qui n’ose dire son nom’’», mentionne le magazine. Ainsi donc, en 1970, la France, terre de liberté, a liquidé l’ancêtre de Charlie Hedbo, parce que tout simplement elle a fait des caricatures sur la mort du général De Gaulle. Ministre de l’Intérieur à l’époque, Raymond Marcellin déclare : «Pour éviter toute équivoque à l’avenir, j’ai prescrit aux services compétents de toujours motiver ces arrêtés. (…) La liberté de la presse sera d’autant mieux garantie dans notre pays que les abus aussi grossiers que ceux qui ont été incriminés seront réprimés conformément à la loi. » Le certificat de décès est donc désormais officiel. Pour ne pas laisser le journal mourir, Les éditions du Square qui gère le titre ont décidé de créer un supplément hebdomadaire dénommé Charlie, «afin de pouvoir continuer à faire face à leurs engagements financiers et permettre aux collaborateurs de l’ex-Hebdo Hara-Kiri, ainsi qu’aux autres employés de la société, de ne pas perdre leurs moyens d’existence ». En vérité, ce subterfuge était juste un moyen de relancer le journal sous un autre nom. D’aucuns disent même que le nom de Charlie vient du fait que l’équipe de Hara-Kiri voulait narguer le gouvernement qui a censuré le journal. Ils ont voulu le nommer Charles en référence à Charles De Gaulle, mais ils ont compris que ça n’allait pas prospéré. Ils ont donc opté pour Charlie. Contre l’armée et Mme Pompidou Trois ans après cette première censure, Charlie Hedbo sera poursuivi en justice. En mai 1973, le journal a publié une série de bandes dessinées intitulées ‘’Les aventures de Mme Pompidou’’. Le dessinateur n’est autre Cabu, l’une des victimes des attentats de Charlie Hedbo le 7 janvier 2015. Le caricaturiste et son journal seront condamnés à des peines d’amende. Et c’est loin d’être fini. « Six ans plus tard, revoici les mêmes devant la justice, cette fois pour ‘’injures envers l’armée’’ », rapporte encore le magazine du Monde à travers la plume de Agnès Gautheron. Le journal de l’irrévérence sera à nouveau condamné. Le Monde qui semble se solidariser rend compte de l’affaire avec un titre ironique : «Pour 15 200 francs, l’armée est lavée de ses injures. » En 1981, Charlie Hedbo disparaît, parce que intéressant de moins en moins les Français. De 500 mille exemplaires par semaine de 1970 à 1974, les ventes ne cessent de chuter jusqu’à la disparition. Ce n’est que 10 ans plus tard que le journal refait surface. Non sans difficulté. Il avait même commencé à sombrer à nouveau traversant des difficultés financières avant que l’attentat perpétré par les frères Kouachi ne lui offre un second souffle. C’est cette France là qui n’accepte pas des caricatures contre De Gaulle, Mme Pompidou et l’armée qui défend aujourd’hui Charlie pour les caricatures sur le Prophète Mouhamed. C’est dire donc si l’élite française (politiques, intellectuels, médias) s’attache à la production du journal ou bien si ce sont les insultes contre l’Islam et le Prophète qui fait plaisir.
lundi 26 octobre 2020
Lettre à Monsieur le Président Macron: Mawluud ne rime point avec Caricatures, ni Islam avec Violence (Par Pr Malick Ndiaye) senegal7.com De la Question de principe La solidarité proactive, la compassion sincère, sinon les Condoléances attristées, à la famille et aux Parents, aux Enseignants, aux Citoyens et au Peuple de France ne sont pas négociables. Autrement dit, c’est bien à l’Humanité entière de prendre ses responsabilités concernant les termes et les circonstances ainsi que les conditions de la disparition du Professeur Samuel Paty, dont nous saluons la mémoire… Telle est la première raison pour laquelle M. le Président Macron devrait s’éviter le dérapage de M. Sarkozy à Dakar, en juillet 2007, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Mieux, le Président Macron devrait faire dans les meilleurs délais – et nous espérons que le Président Macky Sall l’instruira dans ce sens -, son autocritique concernant ses déclarations troublantes relativement aux Caricatures du Prophète Mohammad dans le système éducatif français. Et pour cause ! En aucun cas, l’Islam ne saurait se confondre avec la Violence ni le Terrorisme : « Laa Ikraha Fii Diini Qad Tabayna Rushd Minal Khay/Il n’est point de contrainte en religion. Le Vrai est désormais distinct de l’erreur…. » (Sourate n° 2, Al-Baqarah, v. 256). Moyennant quoi, au cas où il y aurait dans ce cas vraiment regrettable du Professeur Samuel Paty, un détournement de la Religion musulmane à des fins politiques partisanes, idéologiques, ethniques ou raciales, etc., ce dérapage ne saurait justifier d’houspiller ou de s’en prendre à l’Islam ni aux Musulmans, A Nani ? Qui plus est, un Islam dont la démarche Djihaadu Nafsique a été réhabilitée et assumée jusqu’au bout par Ahmadou Bamba le 5 septembre 1895, devant le Gouverneur Général Mouttet et le Conseil privé des 4 Communes, du Régime de l’Indigénat et de l’ex-Colonie du Sénégal et dépendances, à Saint-Louis du Sénégal. Monsieur le Président de la France, pays ami et allié du Sénégal, notamment durant la première et la seconde guerre mondiale, il nous faudrait éviter présentement de compromettre la Paix des religions et des ethnies, des races et des cultures dans le monde, mais aussi pour ne pas exposer davantage et son pays et ses concitoyens, notamment dans les pays musulmans du monde entier. Pour une Pédagogie de la Réformation du Monde et une Didactique de la Réorganisation des Relations internationales Monsieur le Président, ce vers quoi le monde devrait, en effet, tourner le regard et partager, ce devrait être plutôt sur des Approches rigoureuses et concertées d’une Pédagogie de la Réformation inévitable du monde actuel, sans oublier l’élaboration concertée au niveau planétaire d’une Didactique de la Réorganisation des Relations internationales, non ? Autant de choses, Monsieur le Président, qui appellent une Recomposition des Savoirs d’une Humanité aujourd’hui dispersée et émiettée ; et ce, avec comme Objectif le Réenchantement de l’Univers, d’une part, et d’autre part, l’Accomplissement de l’Homme comme Finalité. Autrement dit, Monsieur le Président – et quel que soit alpha -, si à quelques jours seulement du Mawluud Nabi, décapiter un Citoyen français au nom de l’Islam, sinon de toute autre religion en pleine rue, jamais au grand jamais ne pourra s’autoriser de l’Islam ni des Religions révélées (y compris Tawraat et Injiila) , il n’est pas interdit de penser – pour les mêmes raisons -, que vouloir justifier et légitimer les caricatures de Mohammad Ibn Abdallah, de Jésus ou d’Abraham ou de Moïse, de Thierno Souleymane Baal, sinon de Serigne Tuuba et d’El Hadj Malick, de Monseigneur Thiandoum et de Jean-Paul II ou de l’Abbé Léon Diouf, etc., de la part d’un Président de la République française en plein XXI ème siècle, appelle un examen rigoureux des prémisses doctorales et des conséquences doctrinales… Et ce, autant dans votre pays et en Europe que chez nous au Sénégal, en Afrique de l’Ouest et au Maghreb comme dans le monde entier… Partant, ce qui est à l’ordre du jour dans le monde et ce qu’on est en droit d’attendre de la France des Lumières, ce n’est point l’Invective d’Etat ni la disqualification des Religions universelles, mais plutôt une invite à la Recomposition des Savoirs et à la Réformation des sociétés de l’Homme partout dans le monde ; à commencer par les pays dits « développés » et/ou les nations « riches »… Sans oublier, évidemment, l’urgence et la nécessité d’une évaluation concertée des Relations internationales destinée à reconsidérer les formules et les systèmes d’une Gouvernance universelle qui n’aura nullement donné les résultats escomptés depuis la fin de la dernière guerre. Une Réorganisation du Monde, à commencer par les Nations Unies, la Banque Mondiale, l’OMS, etc., voilà ce qui est de vous attendu, nullement l’érection des Caricatures de Mohammad en symboles de la Liberté d’expression dans l’univers éducatif de la France et/ou du monde ! En un mot, Monsieur le Président, la Mal Gouvernance d’un Monde de l’Homme totalement déconnecté de la Nature, de l’Environnement et des Territoires, laquelle aura conduit l’Humanité entière à la pandémie dite de la Covid-19, nous interpelle tous et toutes. Alors, Lu Waraal Lu Bonn ? Non et non ! Excellence, Monsieur le Président Macron Assumer publiquement, et devant le monde entier, une défense et illustration des caricatures du Prophète Mohammad au nom de la « Liberté d’expression », n’est-ce pas en rajouter aux problèmes gigantesques qui agitent le monde aujourd’hui ? N’est-ce pas, de quelque manière, exposer les Français partout où ils pourraient se trouver, y compris en France ? Réveiller les démons de l’Anti-Islamisme radical, ne reviendrait-il pas à encourager le Terrorisme et le Djihadisme, y compris dans votre propre pays ou en Europe, comme dans le Sahel comme en Afrique de l’Ouest… ? En d’autres termes, si la Solidarité proactive avec le monde enseignant de l’ex-Métropole comme avec la Citoyenneté de la France des Lumières et du Progrès doit être affirmée et actée dans tous les pays du globe – car la chose n’est pas discutable ni négociable – à l’inverse, quid de l’institutionnalisation des caricatures du Prophète de l’Islam dans le système éducatif, académique et universitaire de votre pays ? Toutes nos Condoléances donc au Peuple de France et à l’intelligentsia internationale. Encore faudrait-il – cela va de soi – bien faire la différence entre la culture livresque des Diplômés et les valeurs morales et les vertus éthiques des Intellectuels dont la motivation première consiste dans l’élévation de l’Humanité au-dessus de l’Animalité des Bayyima et des Rab, des Rawhaan et des Lupus… Autrement dit, Monsieur le Président, cestui-là qui promet de consolider et d’étendre les caricatures de Mohammad Ibn Abdallah dans le système éducatif, académique et universitaire français, voire dans tous les pays francophones du monde – et ce, à quelques jours seulement du Gamou, du Mawlid ou encore Mawluud Nabi – jusqu’où disons-nous, cette personnalité mériterait-t-elle il de recevoir des condoléances de la part d’une Humanité irritée et vexée par vos propos ? De l’Humanisme universel du Réenchantement qui accompagne la Recomposition des Savoirs Monsieur le Président, nos deux pays France et Sénégal appellent des rapports de Nawlé entre l’ex-Métropole et le pays de Senghor et de Mamadou Dia, de Khadimu Rassoul et de Mawdo Malick Sy, c’est-à–dire des rapports de vérité et de sincérité, et non de Colon/Colonisé, Maître/Esclave, Citoyen français/Sujet Indigène, de Buur et de Baadoolo ! Monsieur le Président, ne troublons donc point aucunement la stabilité d’un monde déjà confronté à des défis majeurs qui appellent une solidarité internationale sans faille entre toutes les nations du monde ; et ce, au-delà des questions de religions et de croyances, d’ethnies ou de races et de nationalité… Une Humanité confrontée à des problèmes récurrents et graves, y compris dans les pays dits « développés » et les nations jugées « prospères » – je me permets de vous rappeler les manifestations de plusieurs millions de « Gilets Jaunes » dans votre propre pays, ok ? Au total, je me permets d’espérer que le Président Macky Sall communiquera avec vous concernant les conséquences probables de votre sortie sur les caricatures Mohammad Ibn Abdallah, non seulement dans notre pays, mais dans la sous-région, mais aussi dans le monde entier sans doute… Autrement dit, l’urgence et la nécessité d’une Recomposition universelle des Savoirs destinée à promouvoir le Réenchantement d’une Humanité réconciliée avec les prolégomènes et des Révélations et des Lumières, voilà ce que nous attendons de vous et de votre Nation historique de l’Humanisme de la Renaissance et du Siècle des Lumières ! Et pour cause ! Dans une situation mondiale marquée par des tensions politico-ethniques au Mali, en Guinée et en Côte d’Ivoire, entre autres religieuses, comme aux Etats-Unis ou en France – n’est-ce pas ? – il ne s’agit point d’en rajouter en dressant les peuples musulmans de la planète contre les Français et/ou la France. Même s’il est vrai que la France est votre pays, il n’est pas moins vrai que le Sort des Français concerne l’Humanité globalement considérée. Autrement dit, que ce soit en France métropolitaine ou en Afrique noire, au Moyen-Orient et au Maghreb ou en Asie, dans la Péninsule arabique ou en Amérique Latine et aux USA, l’Homme aura toujours le souci de la Protection et de la Prévention selon les préceptes de l’Evangile et du Nouveau Testament : « Aime ton Prochain comme toi-même », « Ne fais pas à Autrui, ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse » ! L’Humanité dans un Guutë, Mbaa Ng’iro Ci Biir Guutë Comment s’en sortir, sinon par une réhabilitation raisonnée d’une 6 ème Science qui aura été visiblement ratée jusqu’ici, notamment en France ? Et ce, à partir du moment où un Président de tous les espoirs en matière de Renouvellement de la classe politique française, aura repris sans aucun discernement apparent, les thématiques ayant mené l’Humanité dans un Guutë sans précédent ! Alors ? En avant pour une Recomposition des Savoirs du monde entier en vue d’un Réenchantement de l’Humanité comme précondition pour la sortie du Guutë et/ou de la fin du Ng’iro. Mais, à quelques jours du Gamou, il y a lieu de rappeler que Mawluud ne rime point avec Caricatures du Prophète ! Ni en France ni au Sénégal. Merci donc Président Macron. Encore toutes nos Condoléances à votre Nation des Lumières, mais Vigilance et Discernement ! Pr. Malick Ndiaye, Sociologue, Coordonnateur du Comité d’Initiatives des Intellectuels du Sénégal – CIIS et Directeur du Laboratoire de Prospective et de Science des Mutations du Département de Sociologie, FLSH, UCAD et de la Revue Africaine de Stratégie de Prospective Cours nouveau, Fait à Dakar, le 25 octobre 20
TRAVAUX DU TER : COLÈRE NOIRE DE THIAROYE GARE CONTRE L’APIX Par: Seneweb News - Seneweb.com | 26 octobre, 2020 à 16:10:26 TRAVAUX DU TER : COLÈRE NOIRE DE THIAROYE GARE CONTRE L’APIX Les désagréments causés par les travaux du Train Express Régional (TER) à Thiaroye Gare ont fait sortir les populations de leur gond. Menaçant de descendre dans la rue, si l’APIX continue de faire la sourde oreille à leurs revendications, elles réclament la construction de passerelles qui est devenue une urgence sociale pour cette zone. Selon L’AS, leur porte-parole, Libasse Diagne, a tiré à boulets rouges sur le Directeur général de l’APIX, en l’occurrence Mountaga Sy, qui, dit-il, n’a respecté aucun de ses engagements. D’ailleurs, à l’en croire, la localité de Thiaroye Gare sera coupée du reste du monde avec la traversée du TER et l’éventuelle construction du mur du camp militaire
vendredi 23 octobre 2020
"Kaaw Cheikh", un film-mémoire consacré au patriarche Cheikh Hamidou Kane Par: APS - APS | 23 octobre, 2020 à 11:10:37 | Lu 1200 Fois | 17 Commentaires "Kaaw Cheikh", un film-mémoire consacré au patriarche Cheikh Hamidou Kane Le réalisateur sénégalais, Moe Sow, retrace le parcours de l’écrivain et homme d’Etat Cheikh Hamidou Kane, 92 ans, à travers un film documentaire consacré aux convictions de l’auteur de "L’Aventure ambiguë", son regard sur le monde actuel et sur le devenir du Sénégal et de l’Afrique. D’une durée de 52 minutes, ce film intitulé "Kaaw Cheikh’’ (oncle Cheikh) a été projeté à Dakar, à l’Institut supérieur des arts et de la culture (ISAC). Il propose des va-et-vient sur la vie de ce descendant de Alpha Ciré Kane de Matam, "un homme qui a marqué son temps et la vie sociale, politique et économique de son pays, le Sénégal, et de son continent, l’Afrique", dit de lui le journaliste Mamadou Ibra Kane, un des producteurs exécutifs du film. Le cinéaste s’attarde, dès l’entame du film, sur une époque matérialisée par un vieux poste radio et une télévision d’époque diffusant tour à tour un entretien accordé par l’écrivain au journaliste, dans lequel le premier revient sur la genèse et le contenu de ses deux livres ayant marqué son parcours littéraire à savoir "L’Aventure ambiguë", un classique publié en 1961 et traduit en plusieurs langues, et "Les gardiens du temple" (1995). Le documentaire "Kaaw Cheikh" est un film biographique qui incite, dans le même temps, à la découverte du terroir de Cheikh Hamidou Kane, la région de Matam et la zone du fleuve Sénégal, symbole de l’enracinement de tous les "Foutankés". Cette incursion dans cet univers culturel déterminé justifie le rappel constant de la filiation de Cheikh Hamidou Kane par son griot de naissance, le musicien et chanteur Samba Ciré Guissé, dont le récit est ponctué de la voix permanente du chanteur pulaar Baaba Maal, un choix qui contribue à faire de la musique un personnage central dans le film. Le film se veut aussi une fenêtre sur des évènements marquants de la vie politique du Sénégal postindépendance, notamment la crise de 1962 dont Cheikh Hamidou Kane fut un témoin important. Il donne sa version des faits sur cette crise politique, comme l’ont fait d’autres avant lui, dans par exemple "Président Dia" (2012) du réalisateur Ousmane William Mbaye, un document historique qui a contribué à une meilleure compréhension des enjeux de l’époque et même d’aujourd’hui, à travers la confrontation entre le premier président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor, et le président du Conseil Mamadou Dia. Ce dernier, accusé d’avoir voulu perpétré un coup d’Etat, fut arrêté, jugé et mis en prison avant d’être élargi quelques années plus tard. Cheikh Hamidou Kane ayant pris parti pour ce dernier, démissionne de la Fonction publique depuis Monrovia où il était affecté à l’ambassade du Sénégal au Libéria. Le film est aussi agrémenté de témoignages recueillis lors de la célébration des 90 ans de l’auteur et du colloque organisé en son honneur en 2018 sur le thème "Cheikh Hamidou Kane. Questions d’avenir". L’intérêt du film tient aussi au fait que des personnalités de renom y sont revenues sur leurs liens avec l’écrivain, comme l’historien guinéen Djibril Tamsir Niane, compagnon de longue date de Cheikh Hamidou Kane. Il compte aussi sur la valeur des témoignages de proches de l’écrivain - le ministre Abdoulaye Elimane Kane, philosophe et écrivain lui aussi, ses enfants -, et surtout de ses lecteurs situés dans des pays d’outre-Atlantique et qui s’identifient à Samba Diallo, personnage principal de son célèbre roman ’’L’Aventure ambigüe’’. Le documentaire "Kaaw Cheikh", qui s’appuie sur une démarche pédagogique, tente de lever un coin du voile sur les convictions politiques de Cheikh Hamidou Kane, qui a toujours cherché à savoir "comment lier le bois au bois ?". Il essaie également de traduire son regard sur le monde d’aujourd’hui et le devenir du Sénégal et de l’Afrique. Moe Sow a déjà produit un film sur le mythique groupe de musique sénégalais "Xalam" et compte sortir un autre sur le batteur Doudou Ndiaye Coumba Rose, autant de projets comptant pour son entreprise d’archivage de la mémoire culturelle du Sénégal. "Je favorise en tant que cinéaste d’archiver notre histoire. Les autres viennent nous les prendre, nous sommes assis dessus et restons là à faire des séries et autres. Il faut que l’on documente notre propre histoire, il faut que les jeunes puissent voir ces histoires, puisqu’ils ne lisent pas beaucoup", indique le cinéaste
jeudi 22 octobre 2020
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU 21 OCTOBRE 2020 21 octobre 2020 à 22h24min88444%Tags: Dakar, 21 oct (APS) - Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 21 octobre 2020, à 10 heures, au Palais de la République. Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, abordé la question de l’intensification du processus d’industrialisation au Sénégal. Il a, à ce titre, demandé aux Ministres en charge de l’industrie et de l’économie de finaliser l’actualisation consensuelle de la Stratégie nationale de Développement industriel, tout en invitant le secteur privé à relever, avec le Gouvernement, le défi de l’industrialisation. Le Chef de l’Etat a également indiqué aux Ministres en charge de l’industrie et de la Coopération, l’urgence d’assurer le développement soutenu de la deuxième phase de la plateforme industrielle de Diamniadio, en veillant à la fixation, avec les acteurs institutionnels et partenaires, de ses modalités de gestion. Le Président de la République a, au titre de la mise en place des agropoles pour intensifier l’aménagement et le développement territorial, demandé aux ministres sectoriels impliqués de prendre les dispositions appropriées pour la réalisation des quatre (4) agropoles prévus dans les zones et collectivités territoriales ciblées. Il a aussi rappelé au Conseil, qu’il rencontrera, le jeudi 22 octobre 2020, les élus territoriaux, à l’occasion de la tenue de la 1ère édition de la Journée nationale de la Décentralisation. Le Président de la République, revenant sur le développement des activités des minoteries installées au Sénégal, a signalé au Ministre du Travail l’importance d’accorder une attention particulière à la situation des travailleurs dans les grandes entreprises de ce secteur fortement créateurs de richesses et d’emplois ; Le Chef de l’Etat a, enfin, invité le Ministre du Commerce et le Ministre de l’Industrie à travailler de concert avec les industriels, les boulangers et les opérateurs économiques actifs dans le domaine, afin de faire du secteur de la minoterie, un pilier essentiel de la politique du « Produire et du Consommer local ». Le Président de la République, abordant la mobilisation optimale des ministères durant la session budgétaire, relative à l’examen du projet de loi de finances pour l’année 2021, a rappelé au Gouvernement l’impératif, pour chaque ministre, d’œuvrer, avec ses services, pour une participation de qualité aux travaux de l’Assemblée nationale. Le Chef de l’Etat a, au chapitre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, magnifié les brillants résultats des enseignants-chercheurs sénégalais à l’issue des travaux de la 42ème session des Comités consultatifs interafricains du CAMES. Il a, dans cette dynamique, engagé les ministres concernés, en relation avec les autorités académiques à veiller à la préservation de certains enseignements spécifiques dans nos universités, ainsi qu’à la réorganisation académique de nombreuses formations dans des établissements publics spécialisés en adéquation avec les besoins et l’environnement. Le Président de la République a, notamment, invité le Ministre de l’Education, en relation avec le Ministre de la Famille, à mener des concertations avec les représentants des associations de maîtres coraniques, pour le traitement de leurs doléances dans le cadre de la consolidation du système éducatif et de la stabilité sociale. Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, félicité et exhorté les établissements de crédits à poursuivre les initiatives visant à accorder aux entreprises et aux salariés des reports d’échéances sur les encours de crédits jusqu’en fin 2020. Le Président de la République, pour conclure ce chapitre, a requis des Ministres en charge de l’Environnement et de la Géologie, un rapport exhaustif sur les risques géologiques qui menacent certains sites de la capitale et d’autres localités du pays. Le Chef de l’Etat a, abordé le suivi de la coopération et des partenariats en informant le Conseil des initiatives visant la réhabilitation et l’amélioration de l’exploitation de la ligne ferroviaire Dakar-Bamako. Le Président de la République a terminé sa communication sur son agenda diplomatique. Au titre des Communications, Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République dans sa communication sur la cérémonie d’ouverture des Ateliers thématiques du forum portant sur le « Bilan d’étape du Code minier de 2016 » qui s’est tenu à Diamniadio le 13 octobre 2020 sous sa présidence. Le Ministre des Finances et du Budget a rendu compte de la mobilisation des ressources financières, des dépenses liées à la pandémie de la COVID-19 et de l’exécution du budget Le Ministre du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale a fait une communication sur l’évaluation du Programme national de Bourse de Sécurité familiale. Le Ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement a fait une communication portant sur la modernisation, la sécurisation et la rationalisation des services délivrés aux usagers des transports routiers. Le Ministre de la Santé et de l’action sociale a fait une communication sur la gestion de la pandémie, sur la démobilisation de certains centres de traitement épidémiologiques (CTE). Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur la situation de la pluviométrie, le suivi des cultures, les exportations des produits horticoles. Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur le système LMD, la restructuration de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et le Campus franco- sénégalais (CFS). Le Ministre, en charge des Collectivités territoriales a fait le point sur l’organisation prochaine de la première journée de la Décentralisation qui se tiendra à Diamniadio le 22 octobre 2020. Le Ministre du Développement industriel a fait le point sur les agropoles et sur l’actualisation de la politique industrielle. Le Ministre en charge des Relations avec les Institutions a fait le point sur l’agenda de la session budgétaire. Le Ministre, en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur les avancées et la mise en œuvre des réformes. Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté : - Le projet de décret fixant les modalités de participation des investisseurs sénégalais dans les entreprises intervenant dans les activités pétrolières et gazières et classement des activités de l’amont pétrolier et gaziers dans les régimes exclusif, mixte et non-exclusif ; - Le projet de décret portant organisation fonctionnement du comité national de suivi du contenu local (CNSL) dans le secteur des hydrocarbures ; - Le projet de décret fixant les modalités d’alimentation et de fonctionnement du fonds d’appui au développement du contenu local (FADCL). Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes : Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde de solde n°513.808/I, précédemment Ministre- Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Beijing, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, avec résidence à Ouagadougou, en remplacement de Madame Khadidiatou Tall DIAGNE ; Monsieur Serigne DIEYE, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde de solde n°518.082/E, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Ottawa, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdelmajid TEBBOUNE, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, avec résidence à Alger, en remplacement de Madame Anta Coulibaly DIALLO ; Monsieur Mame Oumar THIAW, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°616.206/C, précédemment Ministre- Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Washington, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Ali Bongo ONDIMBA, Président de la République gabonaise, avec résidence à Libreville, en remplacement de Monsieur Abdoul Ciré DIA ; Monsieur Saliou Niang DIENG, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°606.898/E, précédemment Ministre- Conseiller à Représentation permanente du Sénégal auprès des Nations Unies à New York, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Hassan ROHANI, Président de la République Islamique d’Iran, avec résidence à Téhéran, en remplacement de Monsieur Amadou SOW ; Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°604.132/J, précédemment Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République fédérative du Brésil, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo de SOUSA, Président de la République portugaise, avec résidence à Lisbonne, en remplacement de Monsieur Cheikh Amadou Tidiane NDOYE ; Monsieur Paul Benoit SARR, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°518.962/G, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Caire, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger, avec résidence à Niamey, en remplacement de Monsieur Oumar MAL ; Madame Rokhaya BA, matricule de solde n°660.670/A, précédemment Consul général du Sénégal à Milan, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République togolaise, avec résidence à Lomé, en remplacement de Madame Bineta Samb BA. Fait à Dakar le 21 octobre 2020 Le Ministre, Porte-Parole du Gouvernement Ndèye Tické Ndiaye DIOP OID Tweet
mercredi 21 octobre 2020
mardi 20 octobre 2020
lundi 19 octobre 2020
vendredi 16 octobre 2020
jeudi 15 octobre 2020
Conseil des Ministres mer, 14 oct 2020 Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 14 octobre 2020, à 10 heures, au Palais de la République. Le Chef de l’Etat, à l’introduction de sa communication, s’est réjoui de la brillante réélection du Sénégal par l’Assemblée générale des Nations unies comme membre du Conseil des Droits de l’Homme pour un nouveau mandat de trois (3) ans, avec un score 188 voix sur 190, soit 99% des votes valablement exprimés, score le plus élevé. Cette reconnaissance des Nations unies, confirme le rayonnement international du Sénégal en matière de démocratie, de libertés publiques, de justice, de protection et de respect des droits de l’Homme. Le Chef de l’Etat a, ensuite, évoqué le renforcement de la veille dans la gestion de la pandémie de la COVID-19. A cet effet, il a notamment demandé aux Ministres en charge de la Santé, de l’Intérieur, des Forces armées et des Transports aériens, de veiller, particulièrement, au niveau de nos frontières, à la maîtrise des cas importés qui se sont multipliés au cours de ces dernières semaines. Il a demandé au Gouvernement d’accentuer la sensibilisation des populations pour éviter une nouvelle vague de contamination Le Président de la République a, par ailleurs, informé le Conseil de la célébration, le 16 octobre 2020, de la journée internationale de l’alimentation sur le thème : « Cultiver, nourrir, préserver. Ensemble, agir pour l’avenir ». A ce titre, il a engagé les ministres concernés à consolider la dynamique de concertations avec l’ensemble des acteurs, en vue de renforcer la souveraineté alimentaire du Sénégal, la politique de nutrition, de même que l’ancrage systématique de la doctrine du « Produire et du Consommer local ». Le Chef de l’Etat a, dans cet élan, exhorté le Gouvernement à organiser, pour toutes les filières, une bonne campagne de commercialisation agricole. Le Président de la République, revenant sur la transformation de l’économie informelle, afin d’asseoir l’émergence, a signalé au Gouvernement, l’urgence de bâtir des stratégies innovantes d’encadrement, de financement et de promotion de l’auto-entreprenariat, l’autonomisation des femmes, afin de préserver durablement les activités économiques et la stabilité sociale globale. Le Chef de l’Etat a, dans cet esprit, rappelé sa décision de mettre en place, depuis 2018, la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) dont les interventions depuis sa création, se situent à 57,78 milliards FCFA de financements accordés à plus de 105 000 bénéficiaires et 95 000 bénéficiaires indirects . Le Président de la République a, au chapitre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, demandé au Ministre de la Culture de procéder, avec toutes les parties prenantes, à l’évaluation institutionnelle et financière de la SODAV et à la mise en place, fonctionnelle, de la Commission permanente de Contrôle des sociétés de gestion collective. Le Chef de l’Etat a, en outre, invité le Ministre en charge du Cadre de vie, à intensifier le déploiement national des actions et projets du programme « Zéro déchet », après avoir salué les résultats encourageants déjà obtenus. Le Président de la République a, par ailleurs, réitéré au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, ses directives relatives à l’évaluation et à l’actualisation de la réforme de l’hydraulique rurale, par rapport à l’application effective des engagements pris par le secteur privé dans le cadre des délégations de service public de l’eau potable. Le Chef de l’Etat s’est également félicité des réalisations significatives du Programme décennal de Lutte contre les inondations, exécuté, en octobre 2020, à hauteur de 506.714.000.000 FCFA, soit un taux appréciable de 66, 07 %. Le Président de la République a, dès lors, demandé au Gouvernement de poursuivre, en mode « Fast track », l’exécution optimale de la Stratégie nationale de Prévention et de Lutte contre les inondations sur la période 2020-2022 et de mobiliser les ressources budgétaires nécessaires, 15 milliards FCFA, pour l’amorçage rapide, dans la zone prioritaire de Keur Massar, de la deuxième phase du PROGEP, qu’il a validée. Il a, dans cette perspective, requis la finalisation du dispositif réglementaire fixant le cadre harmonisé des interventions en matière d’assainissement. Le Chef de l’Etat a, enfin, invité les Ministres concernés à veiller, en relation avec le Gouverneur de la Région de Dakar, à la préservation de toute occupation, des zones non aedificandi, notamment la libération immédiate des emprises de l’exutoire du Marigot de Mbao. Le Président de la République, abordant le suivi de la coopération et des partenariats, a salué la célébration, le 12 octobre, du 20e anniversaire du Forum sur la Coopération Economique Sino-Africaine dont la prochaine Conférence se tiendra au Sénégal en 2021. Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique, en informant le Conseil de sa visite d’amitié et de travail les 15 et 16 octobre au Nigéria, de sa participation le 14 octobre à une visioconférence organisée par le Fonds Vert Climat sur le Financement de l’énergie propre, qui apporte un concours de 75,45 millions d’euros (environ 50 milliards de FCFA) au Sénégal pour l’électrification solaire rurale de 1.000 villages. Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté : Le projet de loi autorisant le Président de la république à ratifier la convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices, signée à Paris le 07 juin 2017 ; Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris la décision suivante : Monsieur Aboubakry SOKOMO, expert en management des Organisations, précédemment Enseignant-chercheur en Sciences de Gestion à l’Institut Universitaire de Technologie (IUT), est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice, en remplacement de Monsieur Amadou Abdoulaye DIOP
mercredi 14 octobre 2020
mardi 13 octobre 2020
lundi 12 octobre 2020
vendredi 9 octobre 2020
l’hebdomadaire Nouvel Horizon a tiré sa révérence 05 janvier 2018 à 18h28 Par Amadou Oury Diallo - à Dakar L’hebdomadaire généraliste Nouvel Horizon met la clé sous la porte ce vendredi après une aventure journalistique d’une vingtaine d’années. Une disparition symptomatique d’une presse sénégalaise dont le modèle économique n’est plus viable. L’annonce de la cessation des parutions de l’hebdomadaire Nouvel Horizon a sonné comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà sombre de la presse sénégalaise. Et pour cause. Ce magazine, lancé en 1996 à Dakar est parvenu, en une vingtaine d’années, à se tailler une place respectable au sein du paysage médiatique sénégalais. Informé, bien écrit, Nouvel Horizon pouvait souvent être autant équilibré qu’impertinent dans ses prises de position. Alors que l’hebdo du quartier dakarois de la Sicap Liberté III ne paraîtra plus, son numéro 1053, qui devait paraître ce vendredi 5 janvier pour signer la fin de l’aventure n’a finalement pas été aperçu en kiosque. « Je ne sais pas ce qui s’est passé au niveau de l’imprimeur. De toute façon, il n’y a plus urgence », lâche Issa Sall, le directeur de publication, au travers d’un sourire philosophique, au bout du fil… Fondé par un groupe de passionnés de l’écriture et de l’actualité – parmi lesquels Abdoulaye Bamba Diallo, membre fondateur du journal satirique Le cafard libéré, qui en était le président, et Issa Sall, le directeur de publication –, le journal accordait une place de choix à l’information politique, tout en traitant l’actualité économique, culturelle, sociale et internationale. Ses colonnes accueillaient très souvent intellectuels comme éditorialistes réputés. Le premier numéro de l’hebdomadaire, paru le 26 janvier 1996, titrait sur Ousmane Tanor Dieng, alors tout-puissant patron du Parti socialiste sénégalais, durant la présidence d’Abdou Diouf. Un environnement économique particulièrement difficile « La réalité économique générale ainsi que la conjoncture médiatique sont aujourd’hui vraiment très différentes de ce que l’on pouvait trouver il y a dix ans », explique Issa Sall. Nouvel Horizon fait aujourd’hui les frais d’un environnement économique particulièrement difficile pour l’ensemble de la presse écrite locale. Une situation notamment liée à la rude concurrence imposée par le numérique et les médias audiovisuels, dans un pays où plus de 50 % de la population est illettrée. Mais de manière plus générale, aucun pan de la presse sénégalaise n’échappe à cette crise structurelle du secteur. OUVERTS À « DE NOUVELLES PERSPECTIVES » « De toute façon, on voyait tous venir cette décision d’arrêter, on n’en connaissait simplement pas l’échéance », commente un membre de la rédaction, réduite ces derniers mois à une quinzaine de journalistes, contre trente-cinq en temps normal. Le journal affichait un chiffre d’affaires d’environ 800 millions de FCFA et tirait à un peu moins de 10 000 exemplaires par semaine. Le nouveau Code de la presse sénégalais, adopté le 20 juin 2017 par la représentation nationale, dont certaines innovations économiques sont censées faire émerger de véritables entreprises médiatiques viables, attend toujours son entrée en vigueur. L’aventure Nouvel Horizon est-elle bien finie ? Oui, en tout cas, dans son format actuel, selon son directeur de publication Issa Sall, qui ne ferme cependant pas la porte à « de nouvelles perspectives ».
jeudi 8 octobre 2020
CONSEIL DES MINISTRES DU 07 OCTOBRE 2020 SGG/SI Conseil des MinistresArticlemer, 07 oct 2020 Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 07 octobre 2020, à 10 heures, au Palais de la République. Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, adressé ses chaleureuses félicitations au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha MBACKE, et à la Communauté Mouride, suite à la bonne organisation des célébrations de la 126 ème édition du Grand Magal de Touba. Le Président de la République, abordant la question de la préparation de la rentrée officielle des classes et de la consolidation des performances de notre système éducatif, a réitéré sa reconnaissance, son soutien et ses encouragements aux enseignants du Sénégal, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Enseignant(e)s, ce 05 octobre. Le Chef de l’Etat a, ensuite, salué l’engagement remarquable de la communauté éducative, particulièrement des enseignants, qui a permis de poursuivre les enseignements et apprentissages pour les élèves des classes d’examen durant la pandémie de la COVID - 19. Il s’est, à ce titre, félicité des résultats satisfaisants obtenus au Baccalauréat et au BFEM. Il a ainsi demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, le processus d’orientation des nouveaux bacheliers dans les établissements d’enseignement supérieur. Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, souligné la nécessité d’évaluer l’exécution intégrale des onze (11) décisions consensuelles de transformation du système d’enseignement supérieur et de recherche prises en août 2013. Il a également signalé l’urgence de veiller à : (i) l’actualisation de la carte scolaire par l’intégration de critères démographiques pertinents ; (ii) l’accélération de l’édification des centres de formation professionnelle prévus dans les départements. Il a par ailleurs invité les ministres concernés à développer le numérique à l’école, à l’université et à orienter 30% des élèves issus du cycle fondamental vers le système professionnel, précisément dans les métiers du numérique Le Président de la République a, en outre, invité les ministres en charge de l’Education et de la formation professionnelle à entamer la finalisation des préparatifs de la prochaine rentrée scolaire en impliquant toute la communauté éducative, notamment les partenaires sociaux. Le Président de la République, au sujet de la protection sociale à travers l’accentuation de la lutte préventive contre le cancer, a invité le Ministre de la Santé à soutenir le déploiement national de l’initiative « Octobre Rose ». Il a rappelé la nécessité de poursuivre la gratuité de la chimiothérapie pour ce qui concerne les cancers féminins et insisté sur la nécessité de veiller, dans le Plan d’investissement Santé 2020 - 2024, au renforcement significatif des équipements de dépistage des cancers et de radiothérapie. Il a, dans cet élan, demandé au Gouvernement d’accélérer la construction du Centre National d’Oncologie, à Diamniadio, en relation avec la coopération coréenne. Le Chef de l’Etat, au titre de la modernisation des systèmes de transport pour renforcer la sécurité des voyageurs, a invité le Ministre des transports terrestres à intensifier, dans le consensus avec les acteurs, la réalisation des programmes de renouvellement des véhicules actuels de transports urbains et interurbains de voyageurs et de fret. Il a aussi demandé le démarrage du transport ferroviaire sur l’axe Dakar-Tamba, à travers la remise en état des voies et la construction d’un terminal à conteneurs à Tambacounda. Le Président de la République a, dans cette dynamique, demandé au Ministre de l’Economie maritime d’asseoir avec le Secteur privé, une réflexion stratégique en vue du développement systématique de projets de transports maritimes et fluviaux intérieurs rentables, dans la sûreté et la sécurité. Il a, en même temps, indiqué l’impératif d’appliquer un schéma de gestion durable du nouveau Port de Foundioungne- Ndakhonga, ainsi que des infrastructures publiques déjà réceptionnées par l’Etat. Le Chef de l’Etat, a au titre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, demandé aux Ministres concernés de finaliser la réflexion sur la modernisation du Système national de Retraite entamée lors de la dernière Conférence sociale de 2017. Il a, notamment, invité le Ministre du Travail à lui faire parvenir une évaluation de la « Mensualisation des Pensions ». Le Président de la République a, aussi, invité le Ministre de la Solidarité nationale, à finaliser le cadre juridique consensuel portant création d’un Registre National Unique (RNU), référence de ciblage des programmes et actions de protection sociale. Le Chef de l’Etat a, enfin, demandé au Ministre de l’Environnement, en relation avec les ministres en charge de l’Industrie et des Mines, de faire observer par les entreprises, les dispositions pertinentes du Code de l’Environnement, en particulier celles relatives à la police de l’eau, au traitement des déchets industriels et au respect des normes en matière de pollution de l’air. Le Président a clos sa communication en informant le Conseil sur son agenda International. Au titre des Communications, Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République dans sa communication a rappelé les directives du Chef de l’Etat relatives à la nécessité de rendre opérationnelles les importantes infrastructures sportives et économiques déjà réalisées par l’Etat. Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution du budget 2020 et le projet de loi de finances pour l’année 2021, intégrant l’amortissement de la dette publique, à l’instar des années antérieures et élevant le budget à 4589,15 milliards FCFA, contre 4215, 2 milliards CFA en 2020, soit une hausse de 8,9% en valeur relative.. Le Ministre de la santé et de l’Action social a fait le point sur la gestion de la pandémie de la COVID-19. Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation de la pluviométrie, le suivi des cultures et l’exportation des produits horticoles. Le Ministre de l’Eau et de l'Assainissement a fait le point sur les travaux de maintenance du réseau d’alimentation en eau potable. Le Ministre, en charge du suivi du PSE a rendu compte de la réunion tenue avec le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, portant sur les réformes en vue dans le secteur de la santé. Au titre des textes législatifs et réglementaires, Le Conseil a examiné et adopté le projet de loi de finances pour l’année 2021.
mercredi 7 octobre 2020
Cheikh Amala Doucouré : Du BUZZ à la BOUZZ Spread the love Je me suis toujours abstenu de parler de POLITIQUE publique en public. J’ai préféré une démarche intellectuelle, culturelle, artistique et sociétale. Et Dieu sait je connais un peu de chose et je peux dire beaucoup de choses en matière politique. Mais les Anglo saxons aiment dire : » Talk is cheap « qui veut dire : » Parler est facile « . Quand je vois aujourd’hui là où on en est arrivé dans notre pays le Sénégal, un pays qui a vu naître de grands intellectuels hommes et femmes, de grands artistes, de grands hommes politiques, de grands érudits religieux ; musulmans comme chrétiens, je ne peux ne pas tirer la sonnette d’alarme pour éviter à notre pays de ternir et détruire la belle et envieuse image qu’il a toujours connue jusque ici. L’actuel état calamiteux de notre environnement sociétal s’explique par des raisons diverses et les responsabilités sont partagées aussi bien au niveau politique que médiatique, public comme privé. Les médias jouent un rôle très important dans un pays et dans une société au risque de créer directement ou indirectement des individus pouvant se révéler extrêmement dangereux pour un pays avec le temps. Ce serait injuste de ma part à généraliser mon approche négative à l’égard de nos medias locaux y compris la presse en ligne et les blogueurs devenus incontournables et incontrôlables. Notre pays a connu de très grands journalistes de par le passé : depuis Mame less Dia jusqu’à Mame less Camara en passant par les Diadji Toure , Sokhna Dieng et autres ….et même l’actuelle génération possède des perles rares en journalisme. Cependant, comment justifier dans un pays comme le Sénégal où les priorités sont les infrastructures routières, scolaires, universitaires, hospitalières, sociétales…qu’il pullulent des émissions quotidiennes, hebdomadaires de presque 2 heures de temps entièrement consacrées à la politique politicienne où défilent activistes de tous genres, politiciens de la majorité, opposition, et quoi encore ? pour s’engueuler, s’invectiver ,menaces , chantage et calomnies. BREF tout y passe en bassesse et énormité. Tout ça uniquement pour le BUZZ. En France par exemple juste le minima pour les interview et déclarations politiques. Au Sénégal, la grande majorité des chroniqueurs politiques ont à peine 50 ans sans vécu ni parcours. Aux États-Unis, le plus grand présentateur politique a pris sa retraite à presque 80 ans avec près de 50 ans d’expérience. Je ne sous estime point la valeur et la qualité de notre jeunesse mais soyons sérieux et ne pas être pressé dans la vie sinon on peut rapidement partir du BUZZ et tomber dans la BOUSE de vache ou de cochon. Signé..ALAMUTAH
La France Expulse La Polygamie Et Exporte L’homosexualité Au…Sénégal EXCLUSIVITÉS By Xibaaru Last updated Oct 7, 2020 La France annonce l'interdiction de délivrer des titres de séjour à des personnes polygames et souhaite la reconnaissance des droits des homosexuels au Sénégal La France ne veut pas tolérer la polygamie chez elle, mais veut nous imposer l’homosexualité C’est la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté de France, Mme Marlène Schiappa qui a fait l’annonce. Tous les étrangers polygames vivant en France vont faire l’objet d’une expulsion. Les étrangers polygames qui vivent en France devront donc préparer leurs valises. C’est sur le plateau de BFMTV que la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté de France, Mme Marlène Schiappa a fait cette déclaration. La France ne veut plus abriter sur son territoire d’étrangers en situation de polygamie. Elle refuse la polygamie qui pour elle, est contraire à ses valeurs. Et, c’est pourtant cette même France qui cherche à imposer à des pays comme le Sénégal, des pratiques qui sont contraires à nos valeurs. Elle menace d’expulser de son territoire tout étranger polygame, mais veut que les droits des homosexuels et des lesbiennes soient reconnus sous nos cieux Elle exige de nous que des pratiques contraires à nos valeurs soient tolérées, alors qu’elle pourchasse chez elle, les polygames. Ce sont les Français, les Occidentaux en général qui viennent dans nos pays financer des associations qui font la promotion des homosexuels et des lesbiennes. Elles les aident, les soutiennent, méprisant ainsi nos lois et nos mœurs. Ce sont des ONG connues de tous et qui agissent au vu et au su de tout le monde. En tout cas, voilà qui doit servir de leçons à nos dirigeants qui doivent se montrer fermes vis-à-vis des Occidentaux incapables de se montrer tolérants par rapport à d’autres cultures, mais qui nous mettent la pression pour nous imposer à accepter des pratiques contraires à nos morales. Voici donc aujourd’hui la France qui refuse la polygamie à l’intérieur de ses frontières, tout comme nous aussi refusons l’homosexualité et le lesbianisme chez nous. La rédaction de Xibaaru
Ismaël Cissé Formé à l’Ecole Nationale des Arts du Sénégal, il entre au théâtre National Daniel Sorano en 1969 où il joue dans plusieurs spectacles. Il a joué tant les contemporains africains et occidentaux que les classiques. Au cinéma il a interprété plusieurs rôles dans beaucoup de films. Il a collaboré avec RFI dans l’enregistrement de plusieurs pièces radiophoniques.
mardi 6 octobre 2020
lundi 5 octobre 2020
PARC LAMBAYE
’NOUS NE POUVONS PAS CONTINUER COMME CELA’’, DIT LE MAIRE DE DAKAR-PLATEAU AU SUJET DE ’’PARC LAMBAYE’’
4 octobre 2020 à 15h24min47223%Tags:
Dakar, 4 oct (APS) - Le maire de Dakar-Plateau Alioune Ndoye a laissé entendre que des solutions doivent être trouvées aux problèmes notamment sécuritaires liées à la présence de l’espace de brocante "Parc Lambaye" au centre-ville à proximité des habitations.
"On ne peut pas continuer" comme cela, "nous ne pouvons pas continuer (...)" à mettre en danger la vie des gens, a dit l’édile, interrogé par des journalistes sur le site de "Parc Lambaye" où un incendie s’était déclaré samedi soir.
Dans des propos rapportés par Radio Sénégal, Alioune Ndoye a dit qu’après le déclenchement de cet incendie, il a fallu mettre à l’abri certains résidents des habitations voisines au ’’Parc Lambaye’’, pour ne pas les exposer au danger.
La difficulté avec ce célèbre espace brocante situé sur l’avenue Lamine Guèye, au cœur de Dakar, ’’c’est que c’est un titre privé’’, a indiqué Alioune Ndoye, disant attendre un rapport des services administratifs et policiers pour connaître la ’’situation exacte’’ du sinistre.
Selon Radio Sénégal citant des commerçants de "Parc Lambaye", les dégâts causés par cet incendie dont l’origine demeure inconnue peuvent s’élever à ’’plus de 200 millions’ de francs CFA.
Lits, fauteuils ou tables font partie des objets les plus vendus à "Parc Lambaye" où les usagers peuvent également trouver divers matériels électroménagers.
En raison de sa position stratégique, au centre-ville, il était envisagé de délocaliser le "Parc Lambaye", conformément aux opérations de désencombrement entreprises sous l’égide du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Le ministre Abdou Karim Fofana avait, dans ce cadre, instruit le préfet de Dakar d’adresser des sommations pour faire partir ’’le plus rapidement possible’’ toutes les personnes occupant illégalement la voie publique.
BK
vendredi 2 octobre 2020
jeudi 1 octobre 2020
Conseil des Ministres mer, 30 sep 2020
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 30 septembre 2020, à 10 heures, au Palais de la République.
Le Chef de l’Etat a, en introduction à sa communication, adressé ses remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha MBACKE, pour l’accueil chaleureux, l’hospitalité et les prières, à l’occasion de sa visite habituelle à la Communauté Mouride, en prélude à la célébration, le 06 octobre 2020, du Grand Magal de Touba.
Le Président de la République a, dans ce cadre, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le déroulement adéquat de cet important événement religieux, dans le respect es mesures barrières liées à la lutte contre la pandémie de la COVID - 19.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, rappelé au Gouvernement sa volonté de renforcer le développement soutenu des infrastructures dans l’agglomération de Touba-Mbacké qui, avec l’Autoroute « ILA TOUBA », émerge en véritable métropole d’équilibre.
Le Président de la République a, enfin, demandé au Gouvernement de continuer à accorder une haute priorité aux Grands projets de l’Etat, en cours de réalisation à Touba, dont le nouvel hôpital de niveau 3, d’un coût de 32 milliards FCFA, doté de 300 lits.
Le Chef de l’Etat, abordant la question relative à la relance de l’économie nationale pour asseoir l’émergence du Sénégal, a, informé le Conseil avoir validé, en Conseil Présidentiel, le PAP 2 ajusté et accéléré du Plan Sénégal Emergent, en présence de toutes les forces vives de la Nation et des partenaires techniques et financiers.
Le Président de la République a, dès lors, engagé le Gouvernement à finaliser, sur les trois (3) prochains mois, la mise en œuvre intégrale du Programme de Résilience Economique et sociale (PRES). Il a, dans cet élan, souligné l’importance qu’il accorde à la souveraineté alimentaire du Sénégal, à l’intensification des réformes sectorielles, à l’amélioration globale de l’environnement des affaires en vue de l’accélération de la transformation structurelle de notre économie, propice au maintien de la trajectoire de croissance du PSE.
Le Chef de l’Etat a, dans cette perspective, lancé un appel aux acteurs du Secteur privé à se saisir des opportunités potentielles révélées dans le PAP II ajusté et accéléré, à se mobiliser davantage autour de l’action de l’Etat, afin d’engager, ensemble, le sursaut national face aux enjeux nouveaux de la reprise de l’économie nationale.
Le Président de la République a, notamment, rappelé les décisions qu’il a arrêtées lors du Conseil Présidentiel. A ce titre, il a instruit les Ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à appuyer davantage le nouvel élan de notre agriculture et des sous-secteurs de l’élevage et de la pêche.
Il a par ailleurs demandé au Ministre de l’Agriculture d’accélérer et d’intensifier la production de semences certifiées pour une amélioration continue du capital semencier national.
Le Chef de l’Etat a, dans cette dynamique, demandé au Ministre en charge de l’Energie et au Ministre des Finances et du Budget de veiller à la suppression de la prime fixe sur l’électricité, au niveau des stations de pompage et des rizières, et l’exonération de la TVA non récupérable sur les intrants pour l’industrie de la filière riz.
Le Président de la République a aussi instruit le Ministre de l’Industrie, dans le cadre de de la mise en œuvre de l’initiative présidentielle « PSE Cap sur l’industrialisation », à accélérer le démarrage effectif des agropoles notamment l’agropole Sud d’un coût global de 57 milliards FCFA.
Le Chef de l’Etat a engagé le Ministre de la Santé et de l’Action sociale à finaliser le programme de réformes à mettre en œuvre pour accélérer l’exécution du nouveau Plan d’investissements.
Le Président de la République a, dans cette lancée, instruit le Ministre en charge de l’Habitat, de démarrer, au cours du 4ème trimestre de l’année 2020, le Programme des 100.000 logements sociaux, composante essentielle du PAP 2A.
Le Chef de l’Etat a également, demandé au Gouvernement d’accorder la même priorité aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme. A ce titre, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, dans le cadre de la loi des Finances initiale LFI 2021, de mettre en œuvre sa décision d’une suspension de paiement des impôts et taxes dans les secteurs du Tourisme et de la presse, pour les années 2020 et 2021, la poursuite du PUMA, du PUDC, de Promovilles
Le Président de la République, évoquant l’intensification de la mise en œuvre des programmes de développement territorial, a demandé aux ministres concernés, de veiller, à l’accélération de l’exécution, dans les délais, des différents projets et programmes d’inclusion sociale et d’équité territoriale. Il a, à cet effet, rappelé au Gouvernement la priorité à accorder aux régions et localités frontalières avant d’annoncer la tenue, le 10 octobre 2020, sous sa présidence, de la Journée nationale de la Décentralisation sur le thème : « Décentralisation et Equité territoriale ».
Le Chef de l’Etat, sur la relance du secteur de l’huilerie dans le cadre du « produire et du consommer local », a exhorté les ministres en charge du Commerce, de l’Industrie, de l’Economie, des Finances, en relation avec les différents huiliers, de mettre en œuvre une Stratégie nationale de Développement du secteur de l’huilerie, surtout, dans la perspective des importantes productions d’arachides attendues cette année.
Le Président de la République a, enfin, invité le Gouvernement à veiller à la situation des Arabisants en matière d’éducation, de formation, d’entreprenariat et d’insertion.
Au titre des Communications,
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur le système national d’évaluation de la production nationale.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la préparation du budget 2021.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la situation de la pandémie, celle des maladies du cancer et la célébration du mois d’octobre rose sur l’étendue du territoire national.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation de la pluviométrie, le suivi des cultures, l’exportation des produits horticoles et le processus de création des chambres d’agriculture.
Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur le projet de loi d’orientation de l’Economie sociale et solidaire.
Le Ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications a fait une communication sur la concession des capacités excédentaires des infrastructures de connectivités gérées par l’ADIE et leur procédure de valorisation.
Le Ministre, en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) a fait le point sur les avancées et la mise en œuvre des réformes, notamment dans le secteur aurifère.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Samba NDIAYE, ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur général de la Société anonyme, les Grands Trains du Sénégal, en remplacement Monsieur Oumar BounKhatap SYLLA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Saliou SAMB, Administrateur de Société, titulaire d’un diplôme d’Etudes Approfondies en Droit public, est nommé Directeur général de la Société des infrastructures de Réparation navale (SIRN), en remplacement de Monsieur Samba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
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