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vendredi 30 octobre 2015

Parfum de fraude au concours d’entrée à la maison Mariama Bâ – 50 filles recalées
La tension est montée hier, mercredi 28 octobre, au déroulement du Concours d’entrée en sixième à la maison d’éducation Mariama Bâ, au collège John Fitzgerald Kennedy. En effet, elles sont 50 filles à ne pas pouvoir accéder aux salles d’examens pour subir les épreuves. Leurs noms ne figurent pas sur la liste des élèves devant composer. Le directeur des examens et Concours, Amadou Moctar Ndiaye parle de liste d’attente. Pendant ce temps, les parents d’élèves crient à la fraude.
Le concours d’entrée en sixième à la maison d’éducation Mariama Bâ n’a pas encore fini avec les remous. Après les cas de fraude notés il y’a de cela deux ans, obligeant les autorités à prendre des mesures coercitives, admission désormais des élèves sur la base d’un concours ouvert, l’examen d’entrée à la prestigieuse école de Gorée s’est tenu hier, mercredi 28 octobre, sur fond de contestations. Elles sont 50 filles à être recalées au Concours tenu au collège John Fitzgerald Kennedy. Ces filles ont été surprises de ne pas voir leur nom figuré sur la liste des élèves retenues pour le concours.  En effet, selon le directeur des Examens et Concours, ces filles faisaient partie de la liste d’attente. Amadou Moctar Ndiaye a fait savoir que sur les 200 candidates potentiellement présélectionnées, il a été retenu les 150 premières pour subir les épreuves du Concours et les 50 autres restantes sont sur la liste d’attente”.
Qu’à cela ne tienne. Les élèves venues un partout dans le pays, ont répondu toutes présentes. Accompagnant leurs progénitures, les parents d’élèves ont exprimé leur courroux et parlent de magouilles orchestrées par les autorités académiques.
“Nous sommes venus ce matin avec nos enfants dont les noms n’étaient pas sur la liste. Les gens trouvés sur place nous ont dit que finalement ils ont sélectionnés 150 élèves. Les autres sont laissés en rade. On n’a pas été informé des mesures prises“, souligne Moustapha Lô, parent d’élèves. Et de renseigner : “ils nous ont fait subir tout ce calvaire. C’est un préjudice moral. Ce n’est pas crédible. J’ai appelé un huissier pour constater les faits et je vais porter plainte“.

Fatoumata Penda Keita et Fatou Bintou Lô, toutes deux candidates recalées, ont déploré leur élimination à ce concours d’autant, estiment-elles, qu’elles ont mis à profit les grandes vacances pour réviser.
Awa, originaire de Sédhiou, va dans le même sens en déclarant que “c’est désolant pour moi et mon papa qui a beaucoup dépensé pour que je vienne à Dakar. C’est ce matin qu’on nous a informés de notre sort. Je n’ai pas de vacance”.
“Comment comprendre qu’elles font parties des 200 meilleures élèves du Sénégal pour ensuite éliminer 50 sans qu’elles aient l’occasion de faire le concours”, réagit encore Moustapha Lô.
Dans un communiqué, le ministère de l’Education nationale, rappelons-le, avait précisé que “les 150 meilleures filles du Concours d’entrée en sixième qui remplissent toutes les conditions fixées par ledit arrêté, ont été présélectionnées. Et parmi ces candidates, 32 (trente-deux) seront sélectionnées pour intégrer la classe de 6ème de la Maison d’Education Mariama BA (Memba), conformément aux dispositions de l’Arrêté n° 10229 du 23 juin 2014”
“Toutes les régions ont chacune au moins une représentante parmi ces 150 meilleures filles, à l’exception de Kaffrine. Ces candidates viennent de 28 des 59 Inspections de l’Education et de la Formation (IEF) que compte le pays. 125 candidates viennent des écoles élémentaires privées et 25 de celles publiques”, lit-on dans le communiqué.
AMADOU MOCTARNDIAYE, DIRECTEUR DES EXAMENS ET CONCOURS : “Nous avons agi dans la légalité”
“Il y’a une obligation minimum qui pèse pour tout acte administratif. Il existe un arrêté qui organise le Concours d’entrée à Mariama Bâ. Dans une disposition de l’arrêté, le concours s’adresse aux 150 premières issues du concours de l’entrée en sixième. Une autre disposition qui réglemente l’état civil et la nationalité. Nous avons eu, l’année dernière, des situations où des élèves étaient admises mais ne remplissaient pas les conditions de l’arrêté, notamment pour l’état civil et la nationalité. Mais on a organisé une session de rattrapage pour compléter l’effectif. Nous avons voulu éviter le même cas. On a envoyé 200 candidates potentiellement présélectionnées. Nous avons pris les 150 premières et les 50 restantes sont dans la liste d’attente. Au cas où il y’a un contrôle à priori des dossiers sur l’état civil et la nationalité des premières sélectionnées, on pourra les remplacer par des élèves sur la liste d’attente, après étude de dossier. Par conséquent, nous avons arrêté la liste sur la base des performances des élèves. La liste des 150 élèves a été publiée dans la presse et remise à l’ensemble des inspections d’éducation et de la formation. Nous avons agi dans la légalité. Ce concours est très transparent”.
Sud Quotidien

mercredi 28 octobre 2015

L’ANACIM ANNONCE UNE HOULE SUR LA GRANDE CÔTE, À PARTIR DE JEUDI

  • Source: : APS | Le 28 octobre, 2015 à 
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Meteo Senegal

Une "houle dangereuse" de secteur nord pourrait intéresser progressivement la grande côte, entre Saint-Louis et Dakar, à partir de jeudi, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

BHC/BK

Auteur: APS - APS

Le Pr Omar Sankharé repose pour l’éternité au cimetière Madoki de Thiès

Décédé ce lundi à Dakar des suites d’une maladie à l’âge de 65 ans, le Pr Omar Sankharé, critique littéraire de renom, repose désormais au cimetière Madoki de Grand- Thiès, près de son Regretté père. Il a été inhumé ce mardi après la prière de 14 heures. Après la prière mortuaire dirigée par l’Imam de la grande mosquée de Thiénaba, il a été accompagné jusqu’à sa dernière demeure par une grande foule composée d’universitaires, d’hommes du monde des lettres et de la culture, etc. Pour perpétuer son œuvre, un Prix littéraire international est déjà en gestation. Présent à l’inhumation, le Pr Malick Ndiaye a égrené le chapelets des humiliations vécues par le Pr Omar Sakharé.
Selon lui, non seulement l’université lui a refusé sa demande de prolongation à laquelle il avait droit, mais plus triste encore, un exploit d’huissier lui a été servi pour quitter l’appartement qu’elle lui avait donné. Selon le Pr Malick Ndiaye, c’est ce qui a achevé le Pr Omar Sankharé. Mais heureusement dit-il, Dieu l’a rappelé à ses côtés pour corriger cette injustice, en lui donnant le meilleur des appartements

thies24.com
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Le professeur agrégé de grammaire, Oumar Sakharé, est décédé, ce lundi 26 octobre 2015 à son domicile à l'âge de 65 ans.
Né en 1950 dans la région de Thiès, il était un disciple de Léopold Sédar Senghor. D'ailleurs, en 2011, il a reçu le titre honorifique de “Seul Africain Agrégé de Grammaire” vivant après Senghor.
Enseigné à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar depuis plus de 30 ans, il a récemment écrit un livre publié aux éditions L'Harmattan et intitulé "Le Coran et la culture grecque''.
Un livre controversé qui, selon lui, visait à lancer un débat universitaire sur ce thème, qui exclut de fait "ceux qui vivent de la religion" sans remettre en cause la sacralité du message coranique. "Je ne récuse pas le Coran. Ce que je dis, c'est que ce qui se trouve dans le Coran, on le trouve déjà dans d'autres livres. La preuve qu'on connaissait déjà cela dans le Coran, on accuse le Prophète (Mouhammed, PSL) de ne réciter que des textes anciens", avait-il déclaré, dans une interview, lorsque la polémique enflait.

Auteur: seneweb News - Seneweb.com


LE PR OMAR SANKHARE REJOINT SENGHOR

Il était le deuxième africain agrégé de grammaire après le Président poète, Léopold Sédar Senghor. Une agrégation décrochée en juillet 2011, après celle obtenue en Lettres classiques en 1983.
Le Pr Sankharé était sur ce vaste chantier de baisse de niveau dans l’éducation, malheureusement, l’œuvre est restée inachevée, en dépit des efforts consentis.  Ce brillant intellectuel qui a toujours rêvé de marcher sur les pas de Senghor, était aussi un membre du parti socialiste. Avec sa disparition, c’est le monde universitaire qui perd  un illustre intellectuel. Il sera enterré ce mardi à Thiès.

Le groupe sud communication présente à sa famille et à la communauté universitaire, ses sincères condoléances

 Bacary Domingo MANE 

Le Professeur décède la veille de son expulsion de son logement : L’autre drame de Sankharé

 
La douleur et même des sanglots étouffés ont rempli le cœur des écrivains du Sénégal qui se sont donné rendez-vous hier à leur siège. C’était leur point de départ pour se rendre à Thiès, la ville natale du défunt Pr Oumar Sankharé qui y a été inhumé vers 14 heures. Dans leurs rangs, l’émotion était grande, la tristesse aussi. Ils avaient tous les yeux remplis de sanglots pour avoir perdu un «grand homme», «un noble», «un compagnon». Malgré les pleurs étouffés, la douleur était perceptible, palpable même à la Maison des écrivains Keur Birago Diop. Tous ont pleuré «le double agrégé de Lettres, l’intellectuel, l’homme d’une humilité incommensurable et très sensible», dénonçant par la même occasion l’acharnement dont il a été l’objet.
Il est 9 heures à Keur Birago Diop, la Maison des écrivains du Sénégal. Un calme de deuil règne en ce lieu où les écrivains se sont donné rendez-vous pour un voyage douloureux. Tous se rendent à Thiès pour un ultime hommage à leur ami, frère et camarade le Pr Oumar Sankharé, arraché à leur affection avant-hier à Dakar. A cette heure matinale, hormis le vigile, seul le président de l’Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, était présent sur les lieux. Il s’entretenait avec un agent du Théâtre national Daniel Sorano. Mais petit à petit et au fil des heures, les écrivains grossissent les rangs. Chaque arrivée est un moment d’émotion.
L’on pleure celui qui est «parti sur la pointe des pieds». «Le professeur est parti. Ah Sankharé est parti», pleure Yama Yamis Ndiaye, visiblement choquée par ce décès.
Elle était très attristée. L’émotion était devenue vive et incontrôlable avec l’arrivée d’autres collègues écrivains. La tristesse se lisait sur le visage de ces compagnons du disparu. Après de chaudes poignées de mains, des accolades, on s’installe en trouvant place vers la bibliothèque ou dans le salon. Dans les discussions, on se raconte la dernière fois qu’on a vu ou parlé avec Oumar Sankharé, les dernières paroles échangées avec lui. Dans ces échanges,  beaucoup se culpabilisent ou dénoncent à faible voix l’acharnement dont leur collègue a été victime. «On sentait qu’il était vraiment malade ces derniers temps. Il était affecté par le tollé qu’a causé la publication de son livre Le Coran et la culture grecque. Il ne s’était jamais remis de cela», commente-t-on. Si pour certains, ce décès prématuré du professeur est dû à ce tollé autour de son dernier ouvrage, d’autres affirment que Oumar Sankharé souffrait beaucoup plus de la précarité dans laquelle il se trouvait, que de sa maladie. «Il était accablé par les autorités. L’université qu’il a servie pendant 35 ans ne lui a pas rendu l’ascenseur. Le traitement qu’il a reçu de la part des autorités universitaires et de certaines autorités, à un pas de sa retraite, lui a beaucoup fait du mal. Cela a beaucoup fragilisé son état de santé», commentent ses collègues écrivains. Ils renseignent surtout qu’«il a été accablé par des gens de ce pays, de cette université à qui il a pourtant tout donné».
La mauvaise passe «Le Pr Oumar Sankharé a été le seul Sénégalais après Senghor à avoir une agrégation en grammaire. Mieux, il a eu un record jamais égalé, dépassant son maître Léopold Sédar Senghor. Il a eu une double agrégation : en Grammaire et en Lettes classiques », a témoigné le président de l’Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye. Pour lui, comme pour beaucoup d’autres écrivains présents, «le pays ne lui a pas renvoyé l’ascenseur ». «On l’a sommé de quitter la maison qu’il occupait alors qu’il n’est pas encore parti à la retraite. Ce qui l’a beaucoup affecté. Ce n’est pas normal, car on a vu des gens occuper ces maisons six mois après leur départ à la retraite», commentent ces proches qui estiment que si le défunt était choqué par ce départ inattendu de sa maison de fonction, ce n’était pas parce qu’il n’avait pas de bien immobilier. «Le défunt avait sa propre maison à Golf, mais celle ci serait occupée par des membres de sa famille qui ne pouvaient, eux aussi, quitter dare-dare», renseigne-t-on.
Passage éclair de Mbagnick Ndiaye Pendant que l’on devise encore sur les raisons de cette mort brutale du Pr Sankharé, un invité et pas des moindres débarque. Le ministre de la Culture et de communication himself est arrivé à Keur Birago Diop pour présenter les condoléances au nom du président de la République, du gouvernement et en son nom propre. Mbagnick Ndiaye qui ne pouvait se rendre à Thiès à cause, dit-il, de ses charges a tout de même tenu à rencontrer la délégation des écrivains en partance pour la capitale du rail. Il a soutenu que la mort du Pr Sankharé est «une grande perte pour toute la Nation sénégalaise, le monde littéraire, l’université, les enseignants et les artistes». «Il y a une quinzaine de jours, il m’encourageait, me félicitait et m’a dit qu’il me suivait…
Transmettez nos condoléances à sa famille et que la terre lui soit légère », a affirmé le ministre de la Culture et de la communication. Ce dernier a dépêché certains de ses collaborateurs pour le représenter à la cérémonie d’inhumation.

Le Quotidien


Concours Maison d'éducation Mariama Ba : 32 (trente-deux) candidates seront sélectionnées 

Le Concours d’Entrée en sixième à la Maison d’Education Mariama BA de Gorée, session de 2015, aura lieu ce mercredi 28 octobre 2015 au Collège John Fitzgerald KENNEDY de Dakar, informe un communiqué du ministre de l’éducation nationale.
« Conformément aux dispositions de l’Arrêté n° 10229 du 23 juin 2014, les 150 meilleures filles du Concours d’entrée en sixième,  qui remplissent toutes les conditions fixées par ledit arrêté, ont été présélectionnées. Et parmi ces candidates, 32 (trente-deux) seront sélectionnées pour intégrer la classe de 6ème de la Maison d’Education Mariama BA (MEMBA) » indique le communiqué.
Toutes les régions ont chacune au moins une représentante parmi ces 150 meilleures filles, à l’exception de Kaffrine. Ces candidates viennent de 28 des 59 Inspections de l’Education et de la Formation (IEF) que compte le pays.
Les IEF ayant présenté le plus de candidates sont celles des Parcelles Assainies avec 20 candidates; Ziguinchor avec 18 candidates et enfin Grand-Dakar avec 17 candidates.
125 candidates viennent des écoles élémentaires privées et 25 de celles publiques.
Les écoles élémentaires qui ont présenté le plus de candidates sont le Village SOS Hermann Mayer de Ziguinchor (privé) avec 12 candidates ; l’Immaculée Conception de Kaolack (privé) 06 candidates et le Cardinal Hyacinthe THIANDOUM des Parcelles Assainies (privé) avec 05 candidates.

 dakaractu

mercredi 21 octobre 2015

Élargissement de la carte universitaire – SAES et SUDES apprécient

Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) et le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal(Sudes), section Enseignement supérieur et de la Recherche (Sudes/Esr) ont apprécié la visite de chantiers de leur ministre de tutelle dans le cadre de l’élargissement de la carte universitaire. Tout en saluant l’initiative, les syndicats ont soulevé d’autres questions fondamentales, notamment le recrutement des enseignants et l‘augmentation exponentielle des nouveaux bacheliers pour une éducation supérieure de qualité.
A travers ses projets d’élargissement de la carte universitaire et la diversification de l’offre de formation, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Mesr) entend relever une palette d’écueils qui a fini par plonger l’éducation supérieure dans une situation quasi-inextricable. Une politique de constructions logée dans le camp des bonnes initiatives de tous les acteurs à l’occasion de la tournée nationale effectuée par Mary TeuwNiane qui cache certaines disparités qui continuent d’être une épine dans le développement de ce sous-secteur de l’éducation.
Quoique les nouvelles universités à Thiès, Bambey, Ziguinchor et Saint Louis soient en cours de réalisation pour répondre à la forte demande, il n’en demeure pas moins pour le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) que les autres questions restent des priorités. Il s’agit du déficit des enseignants qui impacte l’encadrement des étudiants en instance de soutenance et l’augmentation exponentielle des nouveaux bacheliers persistent et constituent un casse-tête chinois pour les services du département de l’Enseignement supérieur. Sans oublier un Personnel administratif, technique et de service (Pats) au bout du souffle. Pour le chargé des revendications du Saes, la construction des nouvelles infrastructures d’accueil au niveau du Supérieur accuse un retard pour prendre en charge le surpeuplement de la communauté universitaire.
“Les infrastructures actuelles dépassent largement le nombre d’étudiants existants parce que devant être construites depuis 10 ans. Les universités sont déficitaires en infrastructures. Le déficit est toujours là“, a souligné Moustapha Sall. Avant de poursuivre : “nous avions fait une proposition de construction d’amphithéâtres et de salles de classes étalée sur 5 ans. Chaque année, on envoie des vagues de nouveaux bacheliers qui ne sont pas corrélés à la hausse des infrastructures universitaires“.
En plus de l’augmentation du nombre de bacheliers, Moustapaha Sall laisse constater la “décroissance du nombre d’enseignants qui partent à la retraite. Ce qui pose encore problème pour l’encadrement“. Le Saes, indique M. Sall, croit dur comme fer que “la priorité est le recrutement de 200 enseignants par an sur une période de 5 ans pour résorber le gap qui existe au niveau des encadrements. A l’Ucad, les gens enseignent du dimanche au dimanche jusqu’à 22 heures”.
Le SUDES/ESR propose un plan “Marshall“
Se réjouissant de l’initiative du ministre sur l’organisation de la tournée, le responsable du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal, section Enseignement supérieur et de la Recherche (Sudes/Esr) propose à l’Etat un plan “Marshall“ pour combler le déficit d’enseignants dans les universités publiques. Ce Plan, selon le professeur Cheikhou Sylla, permettra d’avoir des “Hommes pour animer ces infrastructures. Nous avons que 2000 enseignants toutes professions confondues. Nous demandons de faire un effort de recrutement de 500 enseignants par an pour combler le personnel vieillissant“.
“Nous aimerions aussi voir le ministre faire un tour sur les chantiers des nouvelles universités, notamment Amadou MakhtarMbow et El Hadj Ibrahima Niasse de Kaolack”, a-t-il poursuivi.
Sud Quotidien


mardi 20 octobre 2015

Conseil des Ministres du 19 octobre 2015

Le Conseil des Ministres s’est réuni le lundi 19 octobre 2015 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République se réjouit de l’élection du Sénégal comme membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, par un score éloquent de 187 voix sur 191. A cette occasion, il adresse ses remerciements aux pays amis qui ont soutenu le Sénégal et ses chaleureuses félicitations au Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, ainsi qu’à tous ses collaborateurs pour l’excellent travail de promotion de notre candidature.
A partir du 1er janvier 2016, le Sénégal participera pour 2 ans, au mécanisme décisionnel des Nations Unies qui veille sur le système de sécurité mondiale. Le Chef de l’Etat note, qu’au-delà du prestige, ce mandat est pour notre pays une mission de responsabilité, conformément à ses engagements en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationale. Il demande ainsi au Gouvernement de veiller davantage à la mise en œuvre cohérente des principes fondamentaux de la diplomatie sénégalaise, à savoir : la paix, la sécurité collective, le bon voisinage, la démocratie, la défense des droits de l’homme, le développement international solidaire et le partenariat entre les peuples, dans le respect des diversités et valeurs universelles.
Sous ce rapport, le Président de la République indique au Gouvernement l’attachement du Sénégal à la prise en charge des dossiers de l’Afrique au Conseil de Sécurité, dans un esprit d’ouverture et de dialogue avec les autres membres de cette haute instance.
Au regard des attentes légitimes de la communauté internationale vis-à-vis de notre pays, le Chef de l’Etat souligne l’impératif de renforcer et de moderniser notre appareil diplomatique et fixe au Gouvernement les orientations suivantes :
  • la poursuite de la rationalisation et de la mise en cohérence du réseau diplomatique et consulaire, ainsi que la consolidation de la diplomatie économique ;
  • la gestion des ressources humaines, le renforcement des moyens et équipements techniques, notamment par la professionnalisation continue des ressources humaines et l’entretien adéquat du patrimoine immobilier de l’Etat à l’étranger ;
  • et l’amélioration des outils de gestion du Ministère des Affaires Etrangères avec la généralisation interne des contrats d’objectifs et de moyens ;
  • Enfin, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à assurer une bonne organisation de la prochaine conférence des ambassadeurs, prévue en décembre 2015, à Dakar.
Le Président de la République a clos sa communication en évoquant son agenda, le suivi de la coopération internationale et des partenariats. Dans ce cadre, il présidera le mercredi 21 octobre 2015, la Conférence de Haut niveau sur l’Agriculture en Afrique, sous l’égide de la Banque Africaine de Développement (BAD), et le jeudi 22 octobre 2015, le lancement de la Plateforme mondiale de Partenariat avec l’Afrique, sous l’égide du NEPAD.
Dans sa communication, Le Premier Ministre, a adressé au nom du Gouvernement, ses chaleureuses et vives félicitations à Monsieur le Président de la République pour l’élection du Sénégal comme membre non permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Il souligne que le plébiscite du Sénégal lors du vote, est un témoignage fort éloquent du leadership du Chef de l’Etat et du prestige dont jouit notre pays sur la scène internationale.
Le Premier Ministre a, par la suite, rendu compte des activités qu’il a menées dans le cadre de la coordination de l’activité gouvernementale, et de sa participation le 17 octobre 2015 au forum Rebranding Africa, à Bruxelles, sur le thème « Investir en Afrique, Entreprendre pour l’Afrique ». Il a renouvelé ses félicitations à Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky SALL qui s’est vu décerner le Rebranding Africa AWARD, pour ses efforts inlassables en faveur de l’émergence du Sénégal et de l’Afrique. Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point sur les dossiers de l’actualité politique africaine et internationale, en revenant sur l’élection du Sénégal comme membre non permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la conjoncture économique nationale et internationale. Il a également rendu compte des Assemblées générales de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International à Lima au Pérou.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne agricole et du déroulement de celle relative à la commercialisation.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur l’état d’avancement des projets du PSE. Le Ministre du Tourisme et des Transports aériens a fait le point sur le déroulement du volet transport des pèlerins à la Mecque, édition 2015.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Monsieur Matar DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde 512.678/A, précédemment Directeur de la Surveillance du Territoire, est nommé Coordonnateur national du Comité interministériel de Lutte contre la Drogue, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Pape Mafall NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Ousmane GUEYE, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde 507.649/A, précédemment Directeur du Groupement Mobile d’Intervention, est nommé Directeur de l’Ecole nationale de Police et de la Formation permanente, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Demba SARR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Amadou Hamady LAM, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde 507.650/I, précédemment Adjoint au Directeur du Groupement Mobile d’Intervention, est nommé Directeur du Groupement Mobile d’Intervention, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Pierre MENDY, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 519.319/B, précédemment Chef du Service régional des Renseignements généraux de Dakar, est nommé Directeur de la Surveillance du Territoire, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Matar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Mame Seydou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 517.280/Q, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Moustapha Elimane SALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Abdoulaye DIOP, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 501.964/A, précédemment Chef du Service régional de Sécurité publique et Commissaire central de Dakar, est nommé Directeur de la Sécurité publique en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Oumar MAL, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police principal, matricule de solde 519.322/J, précédemment Chef du Service régional de Sécurité publique et Commissaire central de Thiès, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire Mame Seydou NDOUR, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Edmond KAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°624 555/C, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au ministère du Tourisme et des Transports aériens.

ATTEINTE A LA VIE PRIVÉE, DIFFUSION D’IMAGES CENSÉES NUIRE A LA DIGNITÉ DE LA PERSONNE HUMAINE : Le Cnra épingle la Rts, Sen Tv, Tfm, Walf Tv et Sud Fm

A cause d’émissions portant atteinte à la vie privée des gens et la diffusion d’images censées nuire à la dignité de la personne humaine, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a mis en a garde la Sen Tv, la Rts, Walf Tv, Tfm et Sud Fm. C’est dans son troisième avis trimestriel des mois de juillet, août et septembre 2015 rendu public hier, lundi 19 octobre. 
 dakaractu.

samedi 17 octobre 2015

  Affaire des 690 élèves-maîtres: Pourquoi la Cour suprême a brûlé l’arrêté de Serigne Mbaye Thiam
Sous le prétexte d’une fraude dans le concours des élèves-maîtres, Serigne Mbaye Thiam s’est substitué à la Justice en écartant, d’office et d’autorité, les 690 présumés faussaires, sur la base d’un arrêté ministériel, renseigne Walfadjri. Conséquence juridique : au regard de la 
 loi, les griefs reprochés aux futurs enseignants n’existent pas, faute de constat des faits par voie juridique.

Dans son arrêt rendu à la veille de la Tabaski, la Cour suprême a annulé l’arrêté n°38-16 du 27 août du ministre de l’Éducation nationale, portant « annulation de l’admission de 690 élèves-maîtres ». Serigne Mbaye Thiam en a décidé ainsi suite à des soupçons de fraude. Il a annulé leur admission et procédé à leur remplacement. Au lendemain de leur radiation, les concernés ont attaqué la décision ministérielle à travers un « recours en annulation pour abus de pouvoir » devant la Cour suprême qui leur a donné gain de cause. Une déroute qui lève le coin du voile sur la démarche jugée « laconique » du département en question.
La première erreur fatale du ministre a été de sanctionner d’office et d’autorité alors que l’affaire à une connotation purement pénale. « Le soupçon de fraude ne repose sur aucune base légale. La fraude n’a pas encore été constatée juridiquement. De ce fait, il n’appartient pas au ministre d’en faire le constat parce qu’il n’est pas une entité juridique. Une fraude se constate non pas sur constat des agents du ministère, mais par un auxiliaire de justice assermenté », révèle un spécialiste en droit.
Selon le juriste, il n’appartient pas au ministre de l’Éducation nationale de sanctionner en cas de fraude. Ce que la loi lui autorise, c’est de prendre des sanctions disciplinaires lorsqu’il constate une faute lourde comme l’absentéisme d’un enseignant. La fraude ne relève pas de la compétence de l’administration ».

Il ressort de ces éclairages que le ministre se devait d’intenter une procédure en « faux et usage de faux » et porter plainte. La justice se chargerait alors d’auditionner les concernés c’est-à-dire les 690 élèves-maîtres.
Mais, en l’état actuel des choses, il semble que le ministre de l’Éducation nationale n’est pas dans une logique de se conformer à la décision rendue par la Cour suprême. Du moins si l’on se fie aux réactions du ministre lui-même et de certains de ses collaborateurs qui, au lendemain de l’annonce de la décision de désaveu, ont estimé que la fraude a bel et bien existé. Et que la Cour suprême n’a statué que sur la forme et non sur le fond. Oubliant ainsi qu’une juridiction qui statue sur la forme en annulant une procédure n’examine jamais le fond.
Les articles 142 et suivants du Code des obligations de l’Administration prévoient un « dommage anormal et spécial ». Ce qui signifie que la réintégration des 690 élèves-maîtres dans le circuit et leur indemnisation s’imposent.

Auteur: Leral - Leral.net

L'intégralité des nominations du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) (DOCUMENT)

Le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) s’est réuni le vendredi 16 octobre 2015, sous la présidence de son excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République, Président dudit Conseil.

Lors de cette réunion, le Conseil a adopté les mesures individuelles suivantes:

EST AFFECTE A L’ADMINISTRATION CENTRALE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

Monsieur El Hadji Malick SOW, précédemment Président de Chambre par intérim à la Cour d’appel de Dakar.

SONT NOMMES CONSEILLERS A LA COUR SUPRÊME

Monsieur Amadou Hamady DIALLO, précédemment Président de Chambre par à la Cour d’appel de Dakar,

Madame Aminata LY NDIAYE, précédemment Président par intérim du Tribunal Grande Instance Hors Classe de Dakar,

Madame Seynabou NDIAYE, précédemment en détachement à la Cour de Justice de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA),

EST NOMMEE CONSEILLER REFERENDAIRE A LA COUR SUPRÊME

Madame Aïssé GASSAMA TALL, précédemment en détachement au Ministère de l’Economie et des Finances et du Plan.

EST NOMME AVOCAT GENERAL PRES LA COUR SUPRÊME


Monsieur Ahmeth DIOUF, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar.


SONT NOMMES CONSEILLERS A LA COUR D’APPEL DE DAKAR

Madame Ndèye Khady DIAGNE, précédemment Président du Tribunal d’Instance hors classe de Dakar.

Monsieur Ngor DIOP, précédemment Juge au Tribunal du Travail hors classe de Dakar.

Monsieur Cheikh Bass NDONGO, précédemment Juge au Tribunal du Travail hors classe de Dakar.

Monsieur Boubacar KASSE SANE, précédemment Juge au Tribunal d’Instance de Mbour.

Monsieur Alioune NDIAYE, précédemment en détachement auprès du ministère de la Famille, de la Famille et de l’Enfance.

EST NOMME PRESIDENT DE CHAMBRE A LA COUR D’APPEL DE SAINT LOUIS

Monsieur André BOP SENE, précédemment Président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar

EST NOMME CONSEILLER A LA COUR D’APPEL DE SAINT LOUIS

Monsieur Mor LO, précédemment Juge au tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

EST NOMME PREMIER PRESIDENT PAR INTERIM DE LA COUR D’APPEL DE KAOLACK

Monsieur Sidya BODIAN, précédemment Président de la Cour d’appel de Kaolack,

EST NOMME PREMIER PRESIDENT PAR INTERIM DE LA COUR D’APPEL DE THIES

Monsieur Henri Grégoire DIOP, précédemment Premier Président de la Cour d’appel de Kaolack,

EST NOMME PRESIDENT DE CHAMBRE A LA COUR D’APPEL DE THIES

Monsieur Moustapha FALL, précédemment Conseiller à la Cour d’appel de Dakar

EST NOMME CONSEILLER A LA COUR D’APPEL DE THIES

Monsieur El Hadji Mamadou NDIAYE, précédemment Juge au Tribunal de Grande Instance de Thiès.

EST NOMME SUBSTITUT DU PROCUREUR SPECIAL

Monsieur Ibrahima NDOYE, précédemment Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Thiès.

SONT NOMMES PRESIDENTS DE TRIBUNAUX DE GRANDE INSTANCE

Monsieur Malick LAMOTTE, précédemment en détachement au Ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais, du tribunal de grande instance hors classe de Dakar ;

Monsieur Ndigue DIOUF, précédemment Président du tribunal d’instance de Pikine, du tribunal de grande instance de Kaolack.

Monsieur Mamadou DIOUF, précédemment Président par intérim du tribunal de grande instance de Kaolack, du tribunal de grande instance de Thiès.

Monsieur Madiké DIOP, précédemment Conseiller par intérim à la Cour d’appel de Saint Louis, du tribunal de grande instance de Louga.

Monsieur Saliou NDIAYE, précédemment Président par intérim du tribunal d’instance de Kaffrine, du tribunal de grande instance de Fatick.

SONT NOMMES PROCUREURS DE LA REPUBLIQUE PRES LES TRIBUNAUX DE GRANDE INSTANCE

Monsieur Thierno Demba SOW, précédemment Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel, du tribunal de grande instance de Thiès.

Monsieur Oumar GUEYE, précédemment Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Louga, du tribunal de grande instance de Diourbel.

Monsieur Doudou CISSE DIOUF, précédemment Substitut général près la Cour d’appel de Saint Louis, du tribunal de grande instance de Louga.

EST NOMME DOYEN DES JUGES D’INSTRUCTION AU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE HORS CLASSE DE DAKAR

Monsieur Samba SALL, précédemment Juge d’instruction chargé du 2ème cabinet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar

SONT NOMMES JUGES AU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE HORS CLASSE DE DAKAR

Monsieur Yakham Ben Abdel Kader LEYE, précédemment Président du tribunal de grande instance de Louga.

Monsieur Magatte DIOP, précédemment Président du tribunal de grande instance de Fatick.

Monsieur Mamadou Yakham KEITA, précédemment Président du tribunal d’instance de Nioro du Rip.

SONT NOMMES SUBSTITUT DU PROCUREURS DE LA REPUBLIQUE PRES LES TRIBUNAUX DE GRANDE INSTANCE

Madame Adja Fatou DIOUF, précédemment Substitut du Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Thiès, au tribunal de grande instance hors classe de Dakar

Monsieur Cheikh NDIAYE SECK, précédemment Délégué du Procureur de la République près le tribunal d’instance de Mbacké, au tribunal de grande instance de Thiès.

Monsieur Babacar DIOP, précédemment Substitut du Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Louga, au tribunal de grande instance de Thiès.

Monsieur Mouhamadou Lamine CISSE, précédemment Adjoint au Délégué du Procureur de la République près le tribunal d’instance de Mbour, au tribunal de grande instance de Louga.

Monsieur Papa Amadou GAYE, précédemment Juge au Tribunal de grande Instance hors classe de Dakar, au tribunal de grande instance de Ziguinchor.

EST NOMME JUGE AU TRIBUNAL DU TRAVAIL HORS CLASSE DE DAKAR

Madame Aïssatou DIOUF SAMB, précédemment Conseiller à la Cour d’appel de Dakar.

SONT NOMMES JUGES AUX TRIBUNAUX DE GRANDE INSTANCE

Monsieur Ahmadou Bamba DIOUME, précédemment Juge au Tribunal d’Instance hors classe de Dakar, au tribunal de grande instance de Kaolack.

Monsieur El Hadji Malick DEMBELE, précédemment en position de stage à la Cour Pénale Internationale, au tribunal de grande instance de Kaolack.

Monsieur Al hamdou DIOP, précédemment Juge au Tribunal de grande Instance hors classe de Dakar, au tribunal de grande instance de Thiès.

SONT NOMMES PRESIDENTS DE TRIBUNAUX D’INSTANCE

Madame Aïssatou DIALLO BA, précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Dakar, du tribunal d’instance hors classe de Dakar.

Monsieur Mouhamadou Lamine BA, précédemment Juge au Tribunal de grande Instance hors classe de Dakar, du tribunal d’instance de Pikine.

Monsieur Ibrahima BALDE, précédemment Juge au Tribunal de grande Instance hors classe de Dakar, du tribunal d’instance de Kaffrine.

Monsieur Bathie MBAYE, précédemment Juge au Tribunal d’Instance hors classe de Dakar, du tribunal d’instance de Nioro du Rip. .

EST NOMME DELEGUE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE

Monsieur Amary FAYE, précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande Instance de Saint Louis, du tribunal d’instance de Mbacké.

SONT NOMMES JUGES PAR INTERIM AUX TRIBUNAUX D’INSTANCE

Monsieur Alpha Kécouta SECK, précédemment Juge au Tribunal de grande Instance hors classe de Dakar, au tribunal d’instance de Tambacounda.

Monsieur Médoune DIAO, précédemment Juge au Tribunal d’Instance de Linguère, au tribunal d’instance de Saint Louis.


EST NOMME ADJOINT AU DELEGUE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE

Monsieur Babacar GUEYE, précédemment Substitut par intérim du Procureur de la République près le Tribunal de grande Instance de Thiès, du tribunal d’instance de Mbour.
EST MIS EN POSITION DE STAGE

Monsieur Ibrahima SARR, Juge au tribunal d’instance de Mbour, pour une période de six (06) mois, à l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) à Yaoundé, pour compter du 01er janvier 2016.

EST AFFECTEE DANS LE RESSORT DE LA COUR D’APPEL DE DAKAR

Madame Fatoumata BALDE, juge suppléant, précédemment juge au tribunal de grande instance de Kaolack.

SONT MIS EN POSITION DE DETACHEMENT

Monsieur Mahawa Sémou DIOUF, précédemment Doyen des Juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, à la Cour de Justice de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Monsieur Mamadou Racine LY, précédemment Conseiller Technique du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, auprès du ministère des Affaires Etrangères.

Monsieur Cheikhna ANNE, précédemment Substitut du Procureur de la République près le

Tribunal de grande Instance de Thiès, auprès du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, pour servir à l’Agence judiciaire de l’Etat.

SONT NOMMES A DES EMPLOIS JUDICIAIRES

Titularisation dans leur emploi :

1. Monsieur Cheikh NDIAYE, en qualité de Premier Président de la Cour d’appel de Saint Louis;

2. Madame Ndèye Abibatou Nguissaly YOUM SIBY, en qualité de Directeur des Services Judiciaires.

Accède à la catégorie de magistrat hors hiérarchie :

1. Monsieur lbrahima SAMB, en qualité de Président de chambre à la Cour d’appel de Kaolack, magistrat avant 05 ans, groupe A1, indice 836, avec maintien à son poste de détachement ;

2. Monsieur Moustapha FALL, en qualité de Président de chambre à la Cour d’appel de Thiès, magistrat avant 05 ans, groupe A1, indice 836.

3. Monsieur Momar SIDIBE, en qualité de Président de chambre à la Cour d’appel de Saint Louis, magistrat avant 05 ans, groupe A1, indice 836.

Nommés à des emplois du 1er grade, 2eme groupe, 4eme échelon, indice 3350

Les magistrats de la promotion 1999 au nombre de quarante trois (43).

Nommés à des emplois du 2eme grade, 1er groupe, 6eme échelon, indice 3205

Les magistrats de la promotion 2002 au nombre de neuf (09).

EST INTEGREE DANS LA MAGISTRATURE

Maître Astou NIANG, épouse BOP, Greffier en Chef, dans le ressort de la Cour d’appel de Dakar.

Fait à Dakar, le 16 octobre 2015
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jeudi 15 octobre 2015



Autoroute à péage : Une passerelle s'effondre

Autoroute à péage : Une passerelle s'effondre



Autoroute à péage : Une passerelle s’effondre

Conseil des ministres du mercredi 14 octobre 2015

Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 14 octobre 2015 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République renouvelle ses remerciements et félicitations aux syndicats d’enseignants, au Haut Conseil du Dialogue social, aux parents d’élèves, aux facilitateurs et médiateurs, avec qui il a eu un échange direct, constructif et responsable, le samedi 10 octobre 2015, au Palais de la République.
A ce titre, le Président de la République rappelle au Gouvernement la priorité majeure qu’il accorde à l’éducation, et son engagement à mobiliser tous les moyens requis, pour améliorer les performances du système éducatif, consolider les bases d’un dialogue social, inclusif et permanent, entre le Gouvernement et les syndicats d’enseignants, notamment.
Ainsi, pour améliorer les conditions d’exercice des enseignants, favoriser une année scolaire 2015-2016 sereine et consolider le système éducatif, le Président de la République a pris des mesures exceptionnelles à forte incidence budgétaire, d’ici à 2018.
Parmi celles-ci, il convient de consigner :
  • la validation des années de vacation et l’alignement indiciaire. A cet effet, 20 milliards de FCFA seront mobilisés, avec un impact immédiat de 5 milliards en 2016 ; 8,8 milliards en 2017 et 2018 ; et 6,1 milliards pour la prise en charge intégrale des contributions au Fonds National de Retraite (FNR) ;
  • la prise en charge par le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan des actes issus de l’opération « coup de poing » ;
  • l’annulation, à titre exceptionnel, des retenues opérées sur les salaires du mois d’avril 2015, non travaillé pour faits de grève ;
  • la finalisation, dans les meilleurs délais, de l’étude sur le système de rémunération des agents de l’Etat et le partage des résultats ;
  • la mise à disposition des parcelles réalisées dans le cadre des Zones d’Aménagement Concerté (ZAC), et l’orientation des jeunes enseignants vers les offres de logements sociaux dans les pôles urbains ;
Dans le souci de mettre les élèves dans de meilleures conditions d’étude, le Président de la République demande au Gouvernement d’intensifier le programme de réhabilitation et d’informatisation des établissements scolaires publics, et de veiller à l’éradication des abris provisoires sur toute l’étendue du territoire national, d’ici à 2020.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à organiser, dans les meilleurs délais, les élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’Education.
Le Président de la République demande également au Premier Ministre de mener, au-delà du personnel enseignant, une réflexion générale sur le système de retraite des agents de l’Etat, et de lui soumettre des propositions de réforme, avant fin mars 2016.
Au regard des efforts fort importants, consentis par l’Etat pour pacifier définitivement le climat scolaire, le Chef de l’Etat engage le Premier Ministre, à piloter le processus de signature, avant fin décembre 2015, d’un pacte de stabilité sociale dans le secteur de l’Education.
Abordant la célébration, le 16 octobre, de la Journée mondiale de l’Alimentation, le Président de la République réitère son attachement soutenu à faire de la transformation locale de la production agricole nationale, un fondement stratégique de sa politique de promotion du « consommer local ». A cet égard, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de prendre les mesures requises pour assurer le développement du capital semencier national et la protection phytosanitaire des cultures.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication en évoquant son agenda diplomatique, le suivi de la coopération internationale et des partenariats. Le Premier Ministre, après avoir félicité le Président de la République pour l’heureuse initiative de la rencontre avec la communauté éducative nationale, a rendu compte des activités qu’il a menées dans le cadre de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur l’état d’avancement des projets du PSE. Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur l’état d’approvisionnement en eau dans les villes et en milieu rural.
Le Ministre de l’Intégration Africaine, du NEPAD et de la Promotion de la Bonne Gouvernance a rendu compte des activités menées dans le cadre du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Monsieur Oumar MAL, Commissaire divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde n°383 693/B, est nommé Directeur général de la Police nationale au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Anna Sémou FAYE, appelée à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Amadou Tidiane FALL, Administrateur civil, matricule de solde n°624 547/Z, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Sports, en remplacement de Monsieur El Hadji Baba Ngouye SAMBE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane SARR, Inspecteur principal de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports de Classe exceptionnelle, matricule de solde n°510 638/K, est nommé Directeur des Infrastructures sportives au Ministère des Sports, en remplacement de Monsieur Fodé SYLLA, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Léopold Germain SENGHOR, Professeur certifié d’Education physique et sportive, matricule de solde n°515 342/H, est nommé Directeur des Activités physiques et sportives au Ministère des Sports, en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane SARR, appelé à d’autres fonctions ;
  • Madame Marième Kane DIALLO, Sociologue, matricule de solde n°618 298/L, est nommée Directeur de la Formation et du Développement sportif au Ministère des Sports, en remplacement de Monsieur Alioune Diakhaté MBAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Le Ministre auprès du Premier Ministre,
Porte-parole du Gouvernement

mercredi 14 octobre 2015

"La chaine cryptée Canal+ est massivement piratée au Sénégal", selon son directeur Sébastien Punturello
Sébastien Punturello, le directeur de Canal+ Sénégal a fait savoir, lundi 12 octobre, lors d’un séminaire sur la réforme de la Brigade nationale de lutte contre la piraterie et la contre- façon (Bnlcp), que la chaîne cryptée était massivement piratée au Sénégal. Selon lui, plus de 400.000 foyers sénégalais paient pour regarder illégalement des chaînes de télévision.
«400 mille foyers reçoivent des chaines de télévision pour lesquelles ils payent sans que cela ne soit du domaine légal (...) Si on convertissait 20 % de cette offre illégale dans notre activité cela générerait pour l’Etat 4 milliards de ressources par an», a estimé Sébastien Punturello.
Le patron de Canal+ au Sénégal a soutenu que le fléau concerne tous les acteurs de l’audiovisuel. Il a indiqué que le piratage implique «la redistribution des chaînes par les réseaux câblés, la distribution de certaines chaînes par des réseaux Mmds ou l’utilisation de décodeurs contrefaits ou de décodeurs dont la commercialisation n’est pas autorisée au Sénégal.»
M. Punturello a observé que le Sénégal dispose «d’un cadre juridique protecteur qui punit le vol de la propriété intellectuelle et de l’image, mais ce qui pose problème, c’est l’exécution des décisions de justice, car on n’est pas dans l’instantanéité souhaitée pour que le vol constaté s’arrête.»
 dakaractu
 

samedi 10 octobre 2015

Immigration Clandestine : 100 sénégalais arrêtés sur les côtes libyennes
Près de cent sénégalais ont été alpagués en Libye alors qu'ils s'apprêtaient à traverser la Méditerranée pour rejoindre l'Europe. Selon le « Populaire », ils faisaient partie d'un groupe de 289 clandestins arrêtés par la brigade de lutte contre l’immigration clandestine dans une localité à 10 km à l'est de Tripoli. Selon un bilan du Haut-Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (Hcr), près de 515 000 de migrants ont traversé la Méditerranée depuis le début de l'année et environ 3 000 ont péri ou sont portés disparus. 
 dakaractu


Éducation – Le président Macky Sall reçoit les enseignants aujourd’hui
XALIMA NEWSLe président Macky Sall va rencontrer aujourd’hui, quarante et un secrétaires généraux de syndicats d’enseignants et l’ensemble des acteurs de l’éducation nationale, lors d’un déjeuner au palais de la République.
Le chef de l’Etat Macky Sall veut aller vers une année scolaire apaisée. Aujourd’hui, il reçoit au palais 41 syndicats d’enseignants, ainsi que tous autres acteurs de l’éducation, autour d’un déjeuner. Ainsi, sont conviés les organisations syndicales, la société civile, l’association des parents, le Haut Conseil du Dialogue Social institutionnel, le Conseil Economique Social et Environnemental. L’annonce a été faite, hier, par le ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam, lors de la clôture de la session spéciale pré-rentrée pour une année scolaire stable et paisible. ‘’Ce qui est important à retenir, au-delà de nos travaux, et qui montre qu’au plus haut niveau de l’Etat, la question de la pacification de l’espace scolaire pour un enseignement de qualité est prise en charge, c’est la décision qui a été prise par le chef de l’Etat, qui a été notifiée tout à l’heure aux organisations syndicales, d’inviter les partenaires et acteurs de l’école présents à cette rencontre à un déjeuner demain (aujourd’hui), au palais de la république’’, a souligné Serigne Mbaye Thiam.
Le ministre a toutefois précisé que cette rencontre n’est pas une rencontre de négociations et d’arbitrage entre les organisations syndicales et le chef de l’Etat. ‘’C’est une rencontre entre le président de la République qui incarne l’unité nationale, qui dirige la famille Sénégal et va rencontrer la famille éducative qui est une partie de sa famille, pour écouter les préoccupations des uns et des autres ; échanger avec eux et peut être donné des orientations et prendre des décisions’’, a ajouté Serigne Mbaye Thiam. A son avis, la communauté éducative doit se saisir de cet engagement du chef de l’Etat, ‘’pour pouvoir ensemble lui dire que nous allons prendre en charge les préoccupations des travailleurs du secteur de l’éducation et en contrepartie, garantir une année scolaire et nous inscrire vers une stabilité, dans le cadre d’une discussion franche où aucune question ne sera éludée. Mais, on trouvera une solution, en fait’’.
‘’Des conclusions et recommandations suggérées’’
Hier, des conclusions et recommandations ont été formulées, au moment de la restitution des travaux des deux jours. Selon le ministre, aucune question n’a été éludée. ‘’Le gouvernement a écouté les préoccupations des autres acteurs, notamment, les représentants les syndicats d’enseignants et a tenu un langage de vérité sur un certain nombre de points et sur l’ensemble des trois commissions, pour la matérialisation de toutes les questions évoquées’’. La rencontre a été utile, d’après le ministre, car elle a permis de lever des incompréhensions, d’atténuer des déficits d’informations et de donner la bonne information à tout le monde pour que celle-ci puisse être relayée au niveau de tous les enseignants.
La présidente du Haut Conseil du Dialogue Social, Innocence Ntap Ndiaye, a ajouté que les préoccupations des travailleurs de l’éducation seront prises en charge. Elle espère que tout ce qui a été dit sera exécuté. Toutefois, les enseignants sont toujours dubitatifs. Le coordonnateur du Grand Cadre, Mamadou Lamine Dianté, a souligné que les niveaux d’exécution sont largement en deçà des attentes des enseignants. Que tous les délais ont été dépassés.
Concernant la rencontre prévue aujourd’hui avec le chef de l’Etat, il a rappelé que trois rendez-vous ont déjà été faussés. ‘’Ce sont les dates du 21 juin 2013, 28 août 2014, 30 avril 2015. Cette fois-ci, nous allons participer à ce déjeuner. Nous osons espérer qu’il connaisse plus de réussite que le Premier ministre’’, a ironisé Dianté. Abdoulaye Ndoye, du CUSEMS, a abondé dans le même sens. Il trouve normale la décision du chef de l’Etat de les recevoir et croit que des mesures fortes seront prises par la plus haute institution de ce pays, pour résoudre définitivement les problèmes de l’école, restaurer la confiance et rassurer la nation.
EnQuête



vendredi 9 octobre 2015

Recensement général de la population de 2013 – Le Sénégal, champion de la fécondité

XALIMA NEWSAu Sénégal, la population est très féconde, selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage (RGPHAE) de 2013. En moyenne, les femmes en union présentent une forte fécondité avec 7,3 enfants par femme mariée et 4,1 chez celles qui vivent en concubinage ou qui sont en union libre. Par contre, le niveau de fécondité est nettement plus faible en milieu urbain qu’en milieu rural.
Le Recensement Général de la Population et de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage (RGPHAE) de 2013, publié il y a de cela quelques mois, a révélé que la population sénégalaise s’établit à 13 508 715 habitants dont 6 735 421 d’hommes et 6 773 294 de femmes. Le rapport révèle un niveau de fécondité toujours élevé et constant, depuis 2002, avec en moyenne 5,1 enfants par femme. Toutefois, des disparités sont constatées entre les milieux urbain et rural (4,1 et 6,2 enfants par femme respectivement). Dakar se singularise avec un Indice synthétique de fécondité (ISF) relativement faible (3,7 enfants par femme). Suivent les régions de Saint-Louis et Thiès (4,9 enfants par femme). A l’opposé, les régions de Sédhiou (7,2 enfants par femme), Matam (6,8 enfants par femme), Kaffrine et Tambacounda (6,9 enfants par femme) conservent un niveau de fécondité relativement élevé.
Depuis 2002, selon le rapport, le niveau de la fécondité est resté stable et tourne autour de 5 enfants par femme, bien qu’il ait connu une baisse, entre 1978 et 2002 (respectivement 7,1 et 5,3). Les résultats ont aussi montré une baisse continue de la fécondité des adolescentes (15-19 ans), passant de 189‰ en 1978 à 78‰ en 2013. Autres révélations, les femmes actuellement en union présentent une forte fécondité avec 7,3 enfants par femme mariée et 4,1 chez celles qui vivent en concubinage ou qui sont en union libre. D’ailleurs, plus 95 % des naissances sont issues de mères mariées, ce qui atteste le cadre essentiellement légitime de la fécondité au Sénégal. ‘’La fécondité est très précoce aux âges 15-19 ans, augmente significativement entre 20-29 ans, avant de décroître de manière régulière à 45-49 ans, sauf pour celle de 2013, dû certainement à une mauvaise déclaration des enfants biologiques chez les femmes âgées’’. En effet, selon le rapport, ‘’des considérations sociologiques plus ancrées chez les générations anciennes feraient qu’elles considèrent, en plus de ceux qu’elles ont eus, les autres enfants confiés comme étant les leurs et, par conséquent, ne distinguent pas les enfants biologiques à ceux confiés’’.
Différences de fécondité très nettes entre milieu urbain et milieu rural
Quelle que soit la région de résidence considérée, les différences de fécondité sont très nettes entre le milieu urbain et le milieu rural. Le niveau de fécondité est nettement plus faible en milieu urbain qu’en milieu rural (4,1 et 6,2 enfants par femme respectivement). Les écarts les plus importants sont observés dans les régions de Kaffrine (2,5), de Kaolack (2,0), de Sédhiou (1,8) et de Tambacounda (1,6) où, en fin de vie féconde, une femme rurale donnerait en moyenne 2 enfants de plus que celle urbaine. Dans la région de Matam, il n’existe pratiquement pas de différence entre citadines et rurales (7,2 et 6,7 respectivement). En outre, l’ISF varie de façon très importante, selon la région de résidence. A part Dakar (3,7 enfants par femme), le nombre moyen d’enfants par femme varie d’un minimum de 4,9 à Saint Louis à un maximum de 7,2 dans la région de Sédhiou, soit un écart de plus de 2 enfants entre ces deux extrêmes. Saint Louis (4,9 enfants par femme), Thiès (4,9) et Louga (5,0) sont les régions où la fécondité est la plus faible.
‘’Les résultats du RGPHAE de 2013 mettent en évidence des variations significatives des taux d’infécondité, selon la région de résidence. On voit que dans l’ensemble, les taux d’infécondité totale sont plus élevés dans les régions de Kédougou (10,2%), Tambacounda (7,8%), Louga (7,7%) et Sédhiou (7,7%). En matière d’infécondité initiale, les régions de Dakar, Thiès et Ziguinchor enregistrent les taux les plus élevés, avec respectivement 48,2%, 41,6% et 40,1%’’, lit-on dans le rapport.
95% des célibataires en âge de procréer sont sans enfants
Le rapport a aussi montré que, quel que soit le type d’infécondité considéré, la proportion des femmes sans enfants est plus élevée chez les célibataires que chez les autres femmes. Dans ce cadre, le rapport montre que 95% des célibataires en âge de procréer sont sans enfants, au moment de l’enquête. Par ailleurs, parmi les femmes âgées de 50 ans et qui vivent dans le célibat, 48% d’entre elles n’ont pas eu d’enfant au cours de leur vie féconde. ‘’Les taux d’infécondité totale les plus faibles s’observent chez les femmes vivant dans les ménages polygames (4%) et monogames (5%) ainsi que les veuves (5%). C’est dire que la propension à concevoir est surtout favorisée par l’existence d’un cadre social légitime pour la fécondité (le mariage)’’ selon le rapport.
‘’Rares sont les femmes de plus de 49 ans qui restent sans enfant’’
Par ailleurs, le rapport montre que l’infécondité initiale, mesurée par la proportion des femmes en âge de procréer sans enfants nés vivants, révèle qu’une femme (15-49 ans) sur trois n’a pas encore eu une naissance vivante au moment du Recensement (soit un taux de 38%). Les régions fortement urbanisées telles que Dakar et Thiès sont plus concernées par le phénomène. L’infécondité totale qui s’apparente à la stérilité primaire définitive se retrouve surtout dans les régions de Kédougou, Tambacounda et Louga. En fin de vie féconde, le taux d’infécondité finale apparaît faible (6%) et montre que rares sont les femmes de plus de 49 ans qui restent sans enfant et ce, quel que soit le milieu de résidence. ‘’Cela traduit, au Sénégal, le caractère marginal du phénomène de stérilité définitive en matière de procréation’’, renseigne le rapport du RGPHAE.
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RENTREE SCOLAIRE 2015/2016 : Parents et élèves brillent par leur absence

  • Source: : EnquetePlus | Le 09 octobre, 2015 à 01:10:02 
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RENTREE SCOLAIRE 2015/2016 : Parents et élèves brillent par leur absence

La rentrée des élèves n’a pas été effective hier, dans la banlieue dakaroise. Dans la commune de Keur Massar (département de Pikine), les apprenants et leurs parents n’ont pas répondu présent dans les établissements scolaires.

La rentrée scolaire des élèves n’a pas été une réalité dans beaucoup d’écoles. Prévue hier, elle n’a été que de nom. Les parents et leurs enfants ont brillé par leur absence. Dans toutes les écoles visitées, la situation est pareille. Les élèves semblent être toujours en vacances. Beaucoup craignaient la non-effectivité de la rentrée des classes à cause des inondations et des herbes qui envahissent les écoles.

A l’école élémentaire de l’Unité 3 des Parcelles Assainies de Keur Massar, l’ambiance est peu animée en cette matinée du mercredi, jour de rentrée. Quelques dizaines d’enfants sont dans la cour en train de jouer en chantant et en dansant. Quelques parents aussi sont présents pour régler des problèmes de transfert. Quant aux enseignants, ils sont regroupés sous l’ombre de l’un des bâtiments en étage. Ils sont prêts pour servir de même que la direction de  l’école, mais les enfants, maillon essentiel de la chaîne, ne sont pas au rendez-vous. Selon le directeur Monsieur Ngom, tout le personnel est disponible et son établissement est fonctionnel, mais impossible de démarrer les enseignements faute d’apprenants. ‘’Officiellement, la rentrée est effective. Mais le blocage se situe au niveau des parents d’élèves car même ceux qui sont présents sont venus sans fourniture’’, explique-t-il.

Contrairement aux années où la rentrée était un grand événement avec les enfants qui venaient à l’école accompagnés de leurs parents et vêtus de leurs plus beaux habits, elle est cette fois un non-événement. L’enthousiasme qui entourait ‘’le jour de la rentrée’’ comme l’écrivaient les auteurs du manuel scolaire Sidi et Rama, est à son plus bas niveau. Comme la précédente école, celle de l’Unité 5 affiche le même visage. Malgré la disponibilité des instituteurs et les salles de classe, le « Ubbi tey jang tey » n’a pas pu être une réalité.

‘’La rentrée n’est pas effective’’, lance le directeur Abdou Diaw. Trouvé dans son bureau, il affirme que tous les enseignants sont sur place mais ils n’ont même pas la moitié des  effectifs. Par contre, sur le plan didactique, il y a des manquements. ‘’Nous n’avons pas encore de craie’’, conclut-il.

Le CEM Keur Massar 1 situé à quelques centaines de mètres ne fait pas l’exception. Sa cour très boisée est presque désertique ce matin. Ici, rien ne montre qu’on est au jour de la rentrée des élèves. Selon le principal Magatte Diaw, même pour les inscriptions et réinscriptions, les enfants et leurs parents viennent au compte-gouttes malgré leur démarrage depuis le mois de septembre. ‘’Mais ce n’est pas un facteur bloquant car on peut commencer les cours et après, remplir les formalités administratives. C’est pour cela que nous avons décidé de démarrer les enseignements le lundi prochain, quels que soient les effectifs présents’’, rassure-t-il. Il explique le problème (absence des élèves) par un manque d’argent des parents notamment à cause de la fête de Tabaski.

La crainte de beaucoup de parents et acteurs du système éducatif de voir le démarrage de l’année retardé à cause des inondations et du désherbage est aussi une réalité dans certains établissements scolaires. L’école élémentaire de l’Unité 11 des Parcelles assainies de Keur Massar en est un exemple patent. Situé dans une zone frappée de plein fouet par les inondations, la cour est envahie à 95% par les eaux et les herbes, au grand bonheur du bétail du quartier qui vient brouter sur le site. Ici non seulement les élèves n’ont pas répondu présent, mais la cour et les bâtiments sont inutilisables.   Le directeur adjoint Babacar Diouf est installé dans un coin à l’entrée de la cour non clôturée.

Des blocs de reçus sur une table-banc, il reçoit les visiteurs et les inscriptions se font sur place. ‘’Quelques élèves étaient là, mais ils sont partis car on ne peut pas les retenir, vu la situation de l’école’’, informe-t-il. Un enseignant d’ajouter : ‘’Il y a même du poisson dans les eaux. Demandez aux habitants du quartier ; certains viennent ici faire la pêche.’’ Concernant le désherbage et l’évacuation des eaux, le directeur soutient que les parents d’élèves et les autorités municipales n’ont encore rien fait. Vu la situation des écoles et le comportement des apprenants, le ‘’Ubbi tey jang tey’’ restera un vœu pieux pour cette année.  


Auteur: ABDOURAHIM BARRY (STAGIAIRE) - EnquetePlus
Abonnements : L’ARTP demande la suspension de tous les numéros non identifiés
Tous les numéros non identifiés seront suspendus à la suite de la requête faite par l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) auprès des opérateurs. En effet dans une note rendue publique? l’Autorité en charge de la régulation « d’ informer les usagers et les consommateurs des services de télécommunications qu’en application du décret N°2007-937 portant sur l’identification des abonnés aux services de la téléphonie mobile, elle a demandé aux opérateurs titulaires de licence de procéder à la suspension à l’émission et à la réception d’appels de toutes les cartes SIM dont les détenteurs ne se sont pas identifiés à la date du 1er octobre 2015 à 00h00 ».
En outre, annonce-t-elle, les abonnés non identifiés « disposent d’un délai de soixante (60) jours pour se mettre en conformité avec la réglementation ». Passé ce délai, conclut-elle, « les opérateurs procéderont à la suspension définitive des cartes SIM concernées. » 

 Dakar actu


jeudi 8 octobre 2015

Conseil des Ministres du 7 octobre 2015
Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 7 octobre 2015 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.
Le Président de la République, après avoir renouvelé les condoléances de la nation aux familles des victimes de la bousculade survenue à Mina lors du pèlerinage à la Mecque, salue la dignité, le patriotisme, la solidarité et la résilience dont nos compatriotes ont fait preuve dans la gestion collective de cette situation, qui appelle le sens des responsabilités de tous les acteurs et de tous les segments de notre corps social.
Pour sa part, l’Etat a déployé tous les moyens requis afin de rechercher et d’identifier les compatriotes blessés, décédés, ou portés disparus. A cet effet, une Cellule interministérielle de crise et d’appui a été mise en place pour apporter le soutien psychologique nécessaire et la prise en charge appropriée des personnes et familles directement frappées par cette tragique épreuve.
A ce titre, le Président de la République rappelle au Gouvernement, l’impératif d’accompagner les blessés, les familles éplorées et d’encadrer, au mieux, le retour des pèlerins. Dans ce cadre, le Chef de l’Etat a décidé d’octroyer une rallonge budgétaire de cent millions de francs CFA, à répartir entre le Commissariat général, la Commission médicale et la Cellule de Crise. Pour conclure son propos sur la tragédie de Mina, le Chef de l’Etat présente les condoléances du Sénégal à la Oumah islamique, aux pays frères et amis qui ont subi des pertes en vie humaine lors de cet accident.
Poursuivant sa communication, le Président de la République renouvelle ses félicitations et celles de la nation, aux joueuses et à l’encadrement de l’équipe nationale de Basket Ball féminin, suite à leur brillante victoire, lors des Championnats d’Afrique organisés au Cameroun. Le chef de l’Etat confond dans ses félicitations tous les médaillés des derniers Jeux africains qui se sont déroulés à Brazzaville, et exhorte les sportifs à maintenir le flambeau de l’excellence et à contribuer davantage au rayonnement international du Sénégal.
A cet égard, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d’assurer une bonne préparation de nos équipes nationales qualifiées aux Jeux olympiques, prévus en 2016, à Rio de Janeiro, au Brésil.
Abordant la rentrée scolaire 2015, le Président de la République rappelle au Gouvernement les onze (11) décisions stratégiques qu’il a prises lors du Conseil présidentiel de validation des recommandations issues des Assises de l’Education et de la Formation, pour assurer la refondation consensuelle de notre système éducatif et bâtir l’Ecole du futur, celle de la réussite dans l’excellence, conformément à sa vision pour un Sénégal émergent.
Le Chef de l’Etat fixe ainsi le cap de l’intervention du Gouvernement pour consolider les acquis actuels et intensifier les actions à partir de l’année scolaire 2015 -2016, dans le but de renforcer le dialogue Gouvernement – syndicats d’enseignants, de pacifier le milieu scolaire et de promouvoir un meilleur cadre d’exercice et d’apprentissage pour les enseignants et les élèves.
Dès lors, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines afin d’assurer une bonne rentrée scolaire. Il lui rappelle également, l’urgence de veiller au démarrage immédiat des enseignements selon le calendrier officiel validé, l’impératif d’assurer l’assainissement et l’embellissement des établissements scolaires de même que la prise en charge effective des engagements conclus par le Gouvernement avec les syndicats d’enseignants.
Au titre de sa participation à la 70ème Session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, précédée du Sommet du développement durable consacré à l’évaluation finale des OMD et à l’adoption d’un nouveau programme de 17 objectifs articulés autour du paradigme de développement durable (ODD), le Chef de l’Etat s’est d’abord particulièrement réjoui du constat fait par la FAO, que notre pays a atteint, en 2015, l’OMD-1 visant la réduction de moitié du nombre de personnes victimes de la faim, par rapport à l’année de référence 1994.
Dans son intervention devant l’Assemblée Générale, le Président de la République a fait un plaidoyer vibrant pour la rénovation de l’ordre mondial, la prise en compte des intérêts de l’Afrique dans la gouvernance mondiale et les échanges internationaux. Il a également plaidé pour l’élargissement du Conseil de Sécurité, la réforme de la Gouvernance financière mondiale, la juste rémunération des matières premières et la lutte contre les flux financiers illicites.
Dans son adresse, le Chef de l’Etat a par ailleurs abordé la situation politico-sécuritaire en Afrique de l’Ouest, et d’autres préoccupations liées, entre autres, aux phénomènes contemporains du racisme, de la xénophobie, à la situation des travailleurs migrants, dans leur pays d’accueil et à nos attentes en direction du Sommet de la COP 21.
La 70 ème Session de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies a été aussi l’occasion pour le Président de la République, de rappeler la contribution de notre pays au maintien de la paix (7ème sur 128 pays avec 3646 éléments dans 8 missions) et de rendre hommage à feu le capitaine Mbaye Diagne, tué au Rwanda en 1994, de retour d’une mission de sauvetage.
Pour conclure, le Chef de l’Etat a rappelé, pour s’en féliciter, que le Conseil de Sécurité a créé une médaille qui porte le nom de notre défunt compatriote en vue de décorer le personnel des Nations Unies distingué dans les missions de maintien de la paix
Le Premier Ministre, après avoir félicité le Président de la République pour sa brillante participation à la 70ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, son engagement pour la consolidation de la démocratie, la promotion de la paix et de la bonne gouvernance, qui vaut à notre pays la considération des grandes nations et son rayonnement international, a rendu compte des activités du Gouvernement.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point sur les dossiers de l’actualité politique africaine et internationale. Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a présenté au Conseil, le projet de loi de finances pour l’année 2016.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne agricole et des préparatifs de celle relative à la commercialisation.
Au titre des textes législatifs et règlementaires, le Conseil a adopté :
  • le projet de loi de finances pour l’année 2016 ;
  • le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Hôpital militaire de Ouakam.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Monsieur Abdou Karim FOFANA, Spécialiste en Management des Entreprises et Gestion immobilière, est nommé Directeur général de l’Agence de Gestion du Patrimoine Bâti de l’Etat (AGPBE) en remplacement de Monsieur Aliou Mara ;
  • Madame Fatoumata Bintou CAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°616 328/B, est nommée Directeur des Collectivités locales, en remplacement de Monsieur Alassane MBENGUE, appelé à d’autres fonctions.
Le Ministre auprès du Premier Ministre, Porte-parole du Gouvernement
Bousculade à Mouna : le nombre de pèlerins sénégalais décédés passe à 54 (OFFICIEL)
Dans un communiqué rendu public, la Cellule de crise et d’appui psychologique des pèlerins sénégalais de la Mecque, voudrait porter à la connaissance des sénégalais qu’au nombre de 33 de nos compatriotes déclarés décédés des suites des événements de Mouna est venu s’ajouter la confirmation de 21 nouveaux cas de décès.
Ainsi, à l’heure actuelle, le nombre de décès confirmés s’élève à 54 et le nombre de personnes perdues de vue à 14.
En présentant ses condoléances attristées aux familles des victimes, la cellule de crise et d’appui psychologique prie pour le repos de l’âme des défunts et informe qu’elle poursuit sa mission de recherche et d’identification de tous nos compatriotes perdus de vue pour une parfaite information de l’opinion sénégalaise.
La Cellule voudrait enfin rappeler que ses équipes sont disponibles pour toute autre information complémentaire ou pour tout besoin d’assistance psychologique et peuvent être jointes 24h/24 au numéro vert 800 00 18 18 ou au 1515.

 
Cellule de crise et d’appui psychologique des pèlerins sénégalais de la Mecque