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jeudi 31 août 2023
mercredi 30 août 2023
Conseil des ministres du 30 août 2023 Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 30 août 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL. A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé et insisté sur les priorités de l’action gouvernementale sur la période allant de septembre 2023 au 02 avril 2024. A cet effet, le Chef de l’Etat a indiqué à chaque ministre, l’impératif de la prise en charge des tâches régaliennes au quotidien et de mobiliser les administrations et les structures parapubliques placées sous sa tutelle autour de l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions. Dans le contexte de l’accélération de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) et de la préparation du projet de loi de finances pour l’année 2024, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de veiller à l’adoption prochaine en Conseil des Ministres du PAP 3 sur la période 2024-2028. Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à finaliser la publication des résultats du 5ème Recensement général de la Population et de l’Habitat et du processus de « rebasing » du PIB, afin de consolider la cohérence et les performances de notre politique économique et sociale. S’agissant du volet social, le Président de la République a réaffirmé l’impératif de veiller au déploiement optimal des marqueurs d’équité sociale et territoriale à travers : (i) la réception des travaux en cours de Promovilles dans plusieurs communes prioritaires ciblées ; (ii) la mise en œuvre adéquate du Programme national de Bourses de sécurité familiale et de la carte d’égalité des chances ; (iii) l’intensification de l’exécution des projets d’électrification et d’hydraulique rurale; (iv) la réalisation des pistes de production avec le PUDC, le PUMA et le Programme spécial de désenclavement (PSD). Concernant le PSD, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures de proposer un sous-programme d’urgence de routes et pistes prioritaires à réaliser, d’ici mars 2024, avant de souligner, en outre, l’impératif de finaliser en intégralité les travaux de l’Autoroute Mbour- Fatick- Kaolack, de la deuxième phase du TER (sur l’axe Diamniadio-AIBD), ceux du BRT, projet dont la fonctionnalité doit être assurée, avant fin janvier 2024, de même que la réhabilitation des chemins de fer sur l’axe Dakar Tambacounda. Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Ministre des Pêches et de l’Economie maritime de veiller à la finalisation des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou et d’assurer le suivi de la construction du Port multifonction de Ndayane et de ses aménagements connexes, ainsi que de l’exploitation fonctionnelle du Port de Ndakhonga en relation avec le Port Autonome de Dakar et les partenaires de l’Etat. En outre, le Chef de l’Etat a rappelé l’importance de veiller à la réception fonctionnelle des infrastructures aéroportuaires prévues dans le cadre du Programme de Reconstruction des Aéroports régionaux (PRAS) avec la mise en service de l’aéroport de Saint-Louis, et la réception des travaux des aéroports de Ourossogui, de Tambacounda, Kédougou, Kolda, Ziguinchor, en plus l’extension de la piste actuelle de Sédhiou. A cet effet, le Président de la République a rappelé également au Premier Ministre, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale et au Ministre en charge de l’Economie, l’urgence de veiller à la réception, dans les délais, des travaux de la Polyclinique de l’hôpital principal de Dakar, de l’ex-hôpital Aristide Le Dantec, de l’hôpital de Tivaouane, de l’hôpital de Matam à Ourossogui et du Centre national d’Oncologie à Diamniadio. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a réitéré sa volonté d’accélérer la mise en œuvre du programme des 100. 000 logements. Revenant sur les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres sectoriels de prendre toutes les dispositions pour une parfaite organisation de la rentrée scolaire et universitaire 2023-2024 dans un climat social apaisé et propice à la réussite scolaire et universitaire. A cet égard, le Chef de l’Etat a signalé la nécessité d’assurer le soutien de l’Etat aux Daaras, ainsi que le lancement des constructions et/ou l’opérationnalisation des nouvelles universités (de Matam et Tambacounda), des centres de formation professionnelle départementaux, des lycées d’excellence et des classes préparatoires. S’agissant de sa priorité majeure : la Jeunesse, le Président de la République a souligné l’importance qu’il accorde à l’insertion par l’entreprenariat et l’emploi, de cette force vive de la Nation. A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’emploi, d’actualiser et d’accélérer la mise en œuvre du Programme « XEYU NDAW NI » dans ses déclinaisons formations, recrutements spéciaux et entreprenariat. Le Chef de l’Etat est par ailleurs revenu sur la nécessité d’un bon suivi du déroulement de la campagne agricole et de la préparation de la campagne de commercialisation des productions agricoles et horticoles. Clôturant sur les priorités de la rentrée, le Président de la République a rappelé l’importance d’une maitrise stratégique du secteur des hydrocarbures dans l’ensemble de ses compartiments. Abordant la consolidation de l’équité sociale et territoriale, le Président de la République a rappelé la nécessité de l’action et la présence de l’Etat sur l’étendue du territoire national afin de conforter la doctrine de territorialisation des politiques publiques visant l’émergence des territoires et le bien-être de leurs populations en termes de sécurité et de réalisations d’infrastructures économiques et sociales de base. Dans cette lancée, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de faire le point sur l’état d’avancement des projets validés pour les régions visitées (Matam, Tambacounda, Thiès et Sédhiou) et de préparer, en relation avec le Secrétariat général de la Présidence de la République, les prochains Conseils décentralisés prévus dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick. Abordant le suivi des administrations et des entreprises du secteur parapublic, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, aux Ministres et au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République de prendre toutes les mesures requises afin d’assurer un suivi permanent des actions et un contrôle stratégique des structures du secteur parapublic. Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur les sujets suivants : l’organisation du Grand Magal de Touba et des célébrations du Maouloud : en rappelant au Gouvernement, l’urgence d’engager toutes les diligences requises en vue d’assurer sur les plans logistiques et sécuritaires une bonne organisation de cet évènement religieux international d’envergure, qui rassemble des millions de personnes. De surcroît, le Chef de l’Etat a indiqué au Ministre de l’intérieur, l’urgence de déployer toutes les mesures d’accompagnement et de soutien de l’Etat dans le cadre des célébrations du MAOULOUD, qui aura lieu courant septembre sur l’étendue du territoire national. le respect des règles et normes de constructions et de la sécurité des bâtiments : en rappelant au Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, au Ministre de l’Intérieur et au Ministre en charge de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, l’urgence de proposer, avant la fin du mois de septembre, un Plan opérationnel de contrôle de la qualité des constructions et de prise en charge bâtiments menaçant ruine ; la prévention et la lutte contre les inondations : en demandant au Gouvernement d’apporter toute l’assistance nécessaire aux familles touchées par les récentes inondations à Kaffrine. Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération et des partenariats. Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant : la réunion sur la gestion des inondations ; la réunion sur les infrastructures ; la finale de la Coupe du Sénégal de football ; la candidature du Sénégal à l’organisation de la CAN 2027. AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 20232024 et les statistiques des exportations de produits horticoles. AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES Le Conseil a examiné et adopté : le projet de décret portant dénomination de l’Aéroport international de Saint Louis « Aéroport international Ousmane Masseck NDIAYE de Saint Louis » et son ouverture à la circulation à compter du 07 septembre 2023. AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris les décisions suivantes : Madame Mame Marième THIAM, Titulaire d’un Master 2 en Management et Gestion de Projets, est nommée Président du Conseil de Surveillance de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Fatoumata NIANG BA, appelée à d’autres fonctions ; Madame Fatoumata NIANG, Titulaire d’un Master 2 en Management des Organisations, précédemment Président du Conseil d’Administration de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), est nommé Directeur Général de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros porteurs (SEMIG), en remplacement de Monsieur Mohamedou Abdoulaye MBAYE, appelé à d’autres fonctions. Date de publication 2023-08-30
mardi 29 août 2023
lundi 28 août 2023
dimanche 27 août 2023
samedi 26 août 2023
vendredi 25 août 2023
jeudi 24 août 2023
mercredi 23 août 2023
mardi 22 août 2023
lundi 21 août 2023
dimanche 20 août 2023
samedi 19 août 2023
vendredi 18 août 2023
jeudi 17 août 2023
mercredi 16 août 2023
mardi 15 août 2023
lundi 14 août 2023
XALIMASN La décadence culinaire du Sénégal (Par Pr Mary Teuw Niane) Le plan d’ajustement structurel avait conduit à la réduction du thé à « deux normaux » au lieu des trois tasses traditionnelles de thé. Aujourd’hui, c’est toute l’architecture traditionnelle de nos repas qui est gravement déstabilisée. Les pères de famille et les mamans ne peuvent plus, en général, s’acquitter des trois repas pour leurs enfants. Il n’y a presque plus de petit déjeuner. Le dîner est devenu un luxe pour les familles qui peuvent se l’offrir. Une grande partie de la population se contente du fast-food local constitué de caakri, de ndambé, de sandwich sommaire, de foondé, etc. D’autres, moins chanceux, se contentent malheureusement d’une tasse d’eau pour passer la nuit. Ce processus de réduction des repas s’est installé progressivement. Selon les endroits et les activités économiques, il y avait un moment de dégustation à takusaan, autour de 17H. À Saint Louis, c’était l’heure du njoganal, ce repas léger que les hommes dédaignaient manger, préférant le laisser aux femmes et aux enfants. Il était constitué de ceeb bu tooy ou bien de njebb une sorte de soupe de poisson assez pimentée. Ailleurs, les cultivateurs et les éleveurs s’offraient un moment de détente autour du thé accompagné d’arachides grillées ou de pain. Toute la journée, toute la famille buvait des tasses délicieuses de lait caillé sucré, coupé avec de l’eau. Dans les villes, dans le bol de lait flottait un morceau de glace qui rafraîchissait ce breuvage qu’il rendait tellement désaltérant et délicieux. Ailleurs, le canari rempli d’eau fraîche était parfumé au jar. Cette eau avait un goût magique ! Elle était vraiment plus délicieuse que ces bouteilles où ces sachets d’eau aseptisée qui sont aujourd’hui vendus au marché et dans les boutiques. Nos femmes n’étaient pas encore complètement atteintes par la publicité des « cubes ». Les repas qu’elles préparaient dégageaient, des dizaines de mètres à la ronde, des odeurs appétissantes qui ramenaient les enfants à la maison avant l’heure de servir le repas. Ces dernières décennies, nous avons perdus petit à petit un savoir-faire, du raffinement et baissé nos exigences de qualité au niveau des mets préparés dans les maisons. D’ailleurs beaucoup de plats traditionnels ont disparu des recettes de cuisine familiale. De plus en plus, nous mangeons à toute vitesse, pour juste calmer notre faim. Nous avons perdu le bonheur de manger. Nous ne voyons plus, même le dimanche, les femmes se retrouver pour terminer les restes du déjeuner, verser les têtes de poisson et la sauce assaisonnée de daxxaar du ndawal dans le bol et sucer délicatement les arêtes. Nous sommes revenus à l’essentiel, au besoin animal, manger pour survivre. À la cherté du coût de la vie, s’est combiné le «m’as tu vu »! Les Sénégalaises et les Sénégalais s’accordent que « le ventre ne parle pas » et que « personne ne voit ce qui est dans le ventre ». Cette hypocrisie collective, reflet de l’arrogance des classes dirigeantes, reporte les ressources des familles sur l’habillement, les parures et les chaussures à la place des repas pour la famille et surtout du manger des enfants. Nous sommes arrivés à la situation dramatique dans laquelle les contraintes économiques, financières et sociales, de plus en plus difficiles, nous enfoncent davantage : manger mal et pas assez ! Sans aucun doute, un sursaut est indispensable ! Je vous souhaite une excellente journée dominicale sous la protection divine. Dakar, dimanche 13 août 2023 Prof Mary Teuw Niane
dimanche 13 août 2023
XALIMASN La décadence culinaire du Sénégal (Par Pr Mary Teuw Niane) Le plan d’ajustement structurel avait conduit à la réduction du thé à « deux normaux » au lieu des trois tasses traditionnelles de thé. Aujourd’hui, c’est toute l’architecture traditionnelle de nos repas qui est gravement déstabilisée. Les pères de famille et les mamans ne peuvent plus, en général, s’acquitter des trois repas pour leurs enfants. Il n’y a presque plus de petit déjeuner. Le dîner est devenu un luxe pour les familles qui peuvent se l’offrir. Une grande partie de la population se contente du fast-food local constitué de caakri, de ndambé, de sandwich sommaire, de foondé, etc. D’autres, moins chanceux, se contentent malheureusement d’une tasse d’eau pour passer la nuit. Ce processus de réduction des repas s’est installé progressivement. Selon les endroits et les activités économiques, il y avait un moment de dégustation à takusaan, autour de 17H. À Saint Louis, c’était l’heure du njoganal, ce repas léger que les hommes dédaignaient manger, préférant le laisser aux femmes et aux enfants. Il était constitué de ceeb bu tooy ou bien de njebb une sorte de soupe de poisson assez pimentée. Ailleurs, les cultivateurs et les éleveurs s’offraient un moment de détente autour du thé accompagné d’arachides grillées ou de pain. Toute la journée, toute la famille buvait des tasses délicieuses de lait caillé sucré, coupé avec de l’eau. Dans les villes, dans le bol de lait flottait un morceau de glace qui rafraîchissait ce breuvage qu’il rendait tellement désaltérant et délicieux. Ailleurs, le canari rempli d’eau fraîche était parfumé au jar. Cette eau avait un goût magique ! Elle était vraiment plus délicieuse que ces bouteilles où ces sachets d’eau aseptisée qui sont aujourd’hui vendus au marché et dans les boutiques. Nos femmes n’étaient pas encore complètement atteintes par la publicité des « cubes ». Les repas qu’elles préparaient dégageaient, des dizaines de mètres à la ronde, des odeurs appétissantes qui ramenaient les enfants à la maison avant l’heure de servir le repas. Ces dernières décennies, nous avons perdus petit à petit un savoir-faire, du raffinement et baissé nos exigences de qualité au niveau des mets préparés dans les maisons. D’ailleurs beaucoup de plats traditionnels ont disparu des recettes de cuisine familiale. De plus en plus, nous mangeons à toute vitesse, pour juste calmer notre faim. Nous avons perdu le bonheur de manger. Nous ne voyons plus, même le dimanche, les femmes se retrouver pour terminer les restes du déjeuner, verser les têtes de poisson et la sauce assaisonnée de daxxaar du ndawal dans le bol et sucer délicatement les arêtes. Nous sommes revenus à l’essentiel, au besoin animal, manger pour survivre. À la cherté du coût de la vie, s’est combiné le «m’as tu vu »! Les Sénégalaises et les Sénégalais s’accordent que « le ventre ne parle pas » et que « personne ne voit ce qui est dans le ventre ». Cette hypocrisie collective, reflet de l’arrogance des classes dirigeantes, reporte les ressources des familles sur l’habillement, les parures et les chaussures à la place des repas pour la famille et surtout du manger des enfants. Nous sommes arrivés à la situation dramatique dans laquelle les contraintes économiques, financières et sociales, de plus en plus difficiles, nous enfoncent davantage : manger mal et pas assez ! Sans aucun doute, un sursaut est indispensable ! Je vous souhaite une excellente journée dominicale sous la protection divine. Dakar, dimanche 13 août 2023 Prof Mary Teuw Niane
samedi 12 août 2023
CPJ A screen grab from the YouTube channel Dakarmatin shows journalist Pape Alé Niang discussing the arrest of Senegal's opposition politician Ousmane Sonko on July 28. (YouTube/Dakarmatin) Statements Senegalese journalist Pape Alé Niang released after hunger strike, Maty Sarr Niang remains jailed August 8, 2023 4:21 PM EDT Share this: Twitter Facebook WhatsApp LinkedIn Email Telegram Dakar, August 08, 2023 – The Committee to Protect Journalists on Tuesday welcomed the release of journalist Pape Alé Niang, but called for charges against him to be dropped and for Senegalese authorities to unconditionally release journalist Ndèye Maty Niang, also known as Maty Sarr Niang. “The release of journalist Pape Alé Niang is a relief, but Senegalese authorities should never have arrested or charged him in the first place. The cases against him should be dropped and journalist Maty Sarr Niang, who was arrested in May, should also be released,” said Angela Quintal, CPJ’s Africa Program Coordinator, from Durban, South Africa. “Senegal was once a beacon of press freedom in West Africa, but that light is being snuffed by the repeated jailing and harassment of journalists.” Maty Sarr Niang Reporter Maty Sarr Niang remains in detention since her arrest on May 16 (Credit: Marietou Beye) On Tuesday, August 8, a court in Dakar, the capital, provisionally released Pape Alé Niang, editor of the privately owned news site Dakarmatin, after a 10-day hunger strike, according to the journalist’s lawyer, Moussa Sarr and local media reports. Sarr told CPJ that Niang still faces charges of insurrection and acts or maneuvers likely to compromise public security. Niang was arrested on July 29, the day after a broadcast on his outlet’s YouTube channel in which he discussed the latest arrest of opposition politician Ousmane Sonko. Authorities did not place any new conditions on Niang’s release, Sarr said, but the journalist remains under strict conditions connected to an ongoing case from November 2022. Those conditions include a gag order and a ban on foreign travel. Separately, Maty Sarr Niang (no relation to Pape Alé Niang) has remained in detention since her arrest on May 16. Authorities have charged her with “calling for insurrection, violence, hatred, acts and maneuvers likely to undermine public security, contempt of court and usurping the function of a journalist.” She similarly conducted a hunger strike from July 30 until August 3, according to family members of the journalist who spoke to CPJ over a messaging app but asked not to be named for security reasons
SUD Apres 11 jours de détention, pour appel à l’insurrection : Pape Alé Niang en liberté provisoire Pape Alé Niang libre ! Après 11 jours de détention, le journaliste et directeur de publication du site DakarMatin a été remis en liberté provisoire hier, mardi 8 août 2023. Arrêté le 29 juillet dernier, il a été placé sous mandat de dépôt, le 1er août dernier, pour «appel à l’insurrection». Le journaliste Pape Alé Niang, directeur de publication du site d’information DakarMatin, a recouvré la liberté hier, mardi 8 août 2023. Pape Alé Niang qui a été arrêté le 29 juillet dernier et placé sous mandat de dépôt, pour «appel à l’insurrection», a obtenu une remise en liberté provisoire de la part du juge. «Il a bénéficié d’une liberté provisoire, qui n’est pas assortie d’un contrôle judiciaire», a précisé, dans l’APS, son avocat, Me Moussa Sarr. Depuis son arrestation, le journaliste observe une grève de la faim totale, refusant de s’alimenter, de boire et tout soin, au pavillon spécial de l’hôpital Principal où il a été admis. Ce qui a beaucoup fragilisé son état de santé. «Son état de santé est préoccupant», a ajouté Me Sarr, sans toutefois dire si cela a motivé ou pas la remise en liberté de son client. «REQUISITOIRE» A CHARGE DU MINISTRE DE LA JUSTICE CONTRE LE JOURNALISTE Cette remise en liberté provisoire intervient 24h seulement après le «réquisitoire» à charge du Garde des Sceaux, ministre de la Justice à l’encontre du journaliste. En conférence de presse la veille, lundi 7 août 2023, répondant à l’appel de Bamba Kassé, secrétaire général du SYNPICS, en faveur de l’élargissement du journaliste très affaibli par la grève de la faim, Ismaïla Madior Fall a enfoncé Pape Alé Niang, parlant d’incarcération d’un «influenceur subversif». «Il est arrêté simplement comme influenceur subversif, en jetant la haine et appelant à l’insurrection. Quand quelqu’un se comporte comme ça, l’Etat assume sa responsabilité. Il s’y ajoute qu’il est sous contrôle judiciaire. Il s’agit actuellement de la révocation de son contrôle judiciaire. Critiquer le pouvoir ne doit pas servir de certificat d’impunité. Faire des appels à l’insurrection, ce n’est pas parce qu’on le fait qu’on est un héros. Si le comportement de quelqu’un est de compromettre la sécurité publique, la loi s’abat sur lui», a déclaré Ismaïla Madior Fall. Allant plus loin, le ministre de la Justice dira qu’il n’est pas arrêté en tant que journaliste. «Pape Alé Niang est un multirécidiviste. Ses attaques à saper le moral des troupes sont récurrentes. Ses appels à l’insurrection sont récurrents, au point que parfois des journalistes ont dit : «nous allons nous porter garant qu’il ne parlera plus». D’après ma compréhension, je ne suis pas le mieux qualifié, je précise, mais ce qu’il fait n’est pas du journalisme. Il n’est pas arrêté comme journaliste. La preuve, aucun journaliste n’est arrêté au Sénégal». ENTRE DENONCIATION D’UN «ACHARNEMENT», «DETENTION ARBITRAIRE» ET APPELS A SA «LIBERATION IMMEDIATE» Déjà, moins d’une semaine plus tôt, des organisations du secteur des médias, après avoir dénoncé son emprisonnement vu comme «un acharnement», avaient réclamé la libération sans condition du journaliste. Ainsi, Reporters sans frontières (RSF) a appelé, mercredi dernier, à la «libération immédiate» de Pape Alé Niang, déplorant la «persécution judiciaire» dont il ferait l’objet. Dans un communiqué, RSF, «dénonce la persécution judiciaire d’un journaliste critique incarcéré pour la troisième fois en moins d’un an et appelle à sa libération immédiate» de cette «détention arbitraire». De son côté, vendredi dernier, l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL) a condamné fermement ce qu’il a qualifié d’«acharnement» contre Pape Alé Niang, arrêté pour la troisième fois, en l’espace de quelques mois. «Pour cette nouvelle arrestation, nous cherchons en vain le mobile réel des autorités sénégalaises. L’analyse des dernières sorties du confrère ne montre aucun élément d’incrimination sérieux. Ce qui prouve, une fois de plus, qu’il s’agit d’une injustice manifeste et d’un acharnement assumé de l’Etat du Sénégal sur la personne de Pape Alé Niang», a relevé l’APPEL dans un communiqué. Le journaliste et directeur de publication du site d’information, DakarMatin, qui a passé plusieurs mois en détention entre fin 2022 et début 2023, en était à sa troisième arrestation. En janvier dernier, il avait bénéficié d’une liberté provisoire, sous contrôle judiciaire. Il est arrêté à nouveau, le 29 juillet dernier, et placé sous mandat de dépôt, le mardi 1er août 2023. Une interpellation qui fait suite à un live Facebook qu’il a fait après l’arrestation, le vendredi 28 juillet 2023, de l’opposant Ousmane Sonko, président du parti PASTEF, par ailleurs, maire de Ziguinchor. I.DIALLO
REWMI Toute la lumière sur la mort du migrant clandestin tué par balle Faits divers 61 Voir Qui a tué le jeune Mbaye Ngom ? L’enquête est confiée aux pandores de la Section de Recherches de Colobane, qui tentent de lever un coin du voile. Le quartier keuri-souf, sis dans la commune de Rufisque, a été le théâtre, avant-hier mercredi, d’un fâcheux incident entre forces de l’ordre et une centaine de jeunes candidats à l’émigration. L’incident ponctué par mort d’homme, a eu lieu à la plage dudit quartier de pêcheurs, sis à quelques encablures du quai de pêche. La victime, un jeune homme né en 1991, a, selon des sources de l’observateur, «rendu l’âme des suites de blessures béantes et profondes, causées par la balle d’une arme à feu». A l’origine de ce drame, est-il question d’un tireur embusqué, ou d’une bavure imputable aux forces de défense et de sécurité ? L’Observateur étale sur la table, des faits et éléments d’appréciation, les circonstances et contours de cet imbroglio. Pour élucider cet homicide nébuleux, le procureur de la République, près le tribunal d’instance de Rufisque, a diligenté l’ouverture d’une enquête. Une mesure qui n’a pas pour autant, tempéré l’exaspération des jeunes de Rufisque qui ont manifesté leur courroux hier matin, en obstruant des heures durant la route nationale. C’est aux environs de 22h30mn, mercredi 9 août 2023, que les gendarmes de la compagnie de Rufisque ont avisé les limiers du commissariat central de police de la ville, de la présence suspecte à la plage de Keuri-Souf, de deux jeunes hommes qui portaient en bandoulière des sacs à dos. Selon des sources concordantes avisées, au commissariat central, un dispositif de surveillance de 5 éléments en civil de la brigade de recherches (B.r), est aussitôt réquisitionné. Direction, la plage de Keuri-Souf. Sur place, le policier-chauffeur est resté dans le véhicule, au moment où ses quatre collègues investissaient la plage. Ces derniers vont patrouiller sur ce vaste étendu de sable fin à la recherche des deux suspects dénoncés par les gendarmes. En progressant dans la pénombre, les 4 policiers en civil vont apercevoir une foule noire de personnes, visiblement des candidats à l’émigration, dont certains avaient les pieds dans l’eau. Ces éléments infiltrés de la police qui tentaient de se faire une religion sur les raisons, voir le mobile de ce rassemblement, découvrent la présence d’un groupe de cinq gendarmes en tenue. Ces pandores seront identifiés, selon nos sources comme faisant partie, de la Section environnementale de la gendarmerie nationale. Il semble que ces hommes en bleu étaient sous les ordres d’une dame, officier supérieure.» Seulement, sur la plage, «ces deux entités (gendarmes et policiers) se trouvaient à des endroits distincts, distants d’une centaine de mètres. Le climat va devenir tendu et les jeunes s’agitaient, au moment où les gendarmes tentaient de les raisonner. C’est sur ces entrefaites que les choses vont soudainement dégénérer. Il s’en est suivi quelques détonations qui créent une panique générale et ce fut le branle-bas», relèvent nos sources. Un jeune homme venait d’être atteint par balle. Baignant dans une mare de sang, la victime agonisait. Certains de ses proches (dont l’un de ses grands-frères), venus à son chevet, découvrent que Mbaye Ngom, souffrait d’une plaie béante causée par la balle d’une arme à feu qui s’est logée dans sa clavicule gauche. A la faveur de cet incident, la plage s’était vidée de l’écrasante majorité de ses occupants, dont les hommes en bleu sus-indiqués. Aux environs de 1 heure du matin, le chef du district sanitaire de Rufisque, communément appelé «hôpital Guédj», avise les limiers du commissariat central de ce que son service venait de recevoir un individu atteint par balle. La dépouille de Mbaye Ngom qui avait été acheminée au district sanitaire de l’hôpital-Guédj, sera déposée à la morgue de l’hôpital Youssou Mbargane Diop. Hier en milieu de matinée, le corps sans vie a été conduit à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff pour les besoins de l’autopsie. Avisé, le commissariat central de Rufisque a déployé sur la scène du drame, une quinzaine de policiers aux fins de constats d’usage, mais aussi pour les besoins d’une perquisition à la recherche notamment de pièces à conviction (munitions, douilles d’arme à feu…). L’exercice sera tout de même sanctionnée par, confient nos sources, «la découverte d’un étui d’une arme à feu. Il s’agit, selon L’OBDS, «d’un étui de calibre 5, 56, utilisé avec les armes de type M16 amélioré.»
vendredi 11 août 2023
jeudi 10 août 2023
mercredi 9 août 2023
Senegal: A new cause for concern in West Africa EDITORIAL Le Monde President Macky Sall's decision to dissolve the party of his main opponent, Ousmane Sonko, appears to be another sign of a tightening grip in a country that claims to be a model of democracy. Published on August 8, 2023, at 12:30 pm (Paris) Time to 2 min. Lire en français Share At a time when the proliferation of military coups in West Africa is shaking the fragile democracies born of decolonization, Senegalese President Macky Sall's decision, on July 3, not to run for a third term in the presidential election of February 2024, was welcomed with relief as a sign of political responsibility. One month later, Sall risks compromising this goodwill. He has taken a grave measure, one that is extremely rare in his country: the dissolution by decree of the party led by his main opponent, Ousmane Sonko, on July 31. Read more Senegalese opposition leader hospitalized a week into prison hunger strike Sonko himself is not to be spared criticism, however. A former tax inspector who has mastered the art of denouncing the "corruption" of elites "sold out to foreign interests," he gained popularity by surfing on a nationalist and traditionalist discourse, with anti-French and homophobic overtones. After being sentenced on June 1 to two years' imprisonment in a case in which he was accused of rape, he called on the Senegalese people to "defend themselves by all means and to fight back," triggering deadly riots, the most serious in years. He has always justified his calls to revolt by citing the "judicial harassment" to which he feels he is subjected. Arrested and jailed on July 28 in a separate proceeding, on charges of several crimes including calling for insurrection and undermining state security, Sonko saw his party, the African Patriots of Senegal for Work, Ethics and Fraternity (PASTEF) dissolved four days later. This series of events, in addition to the convictions already handed down to him, seriously compromise his candidacy for the 2024 presidential election, in which he was expected to be one of the main opponents to the outgoing president's camp. Read more Senegal: Is Ousmane Sonko really out of the running for the February 2024 presidential election? Dividing the opposition The use of the judiciary and legislative instruments for political purposes is a constant in Senegalese public life. This suspicion was fed once again by the concurrency on Saturday, August 5, of Sonko's imprisonment and the adoption by MPs of a provision making Karim Wade and Khalifa Sall, two opposition figures long barred from running for the presidency by criminal convictions, eligible to stand once again. Although President Sall withdrew from the race, he does not seem to have given up on dividing the opposition and choosing those who will face his side. The arrest in Mauritania of the provocative lawyer Juan Branco, who is defending Sonko, and the charges brought against him in Dakar for terrorism and conspiracy, before his deportation to France, appear to be further signs of the tightening grip in Senegal. This kind of drift is worrying for a country that likes to present itself as an example of democracy. While in Mali, Burkina Faso, Guinea, and now Niger, military juntas are crushing any idea of citizen participation, the states that claim to be democratic have a difficult task. But how can these countries resist the totalitarian tendencies at work without accepting the countless debates – on inequality, corruption, and also on their relations with France – that agitate their populations? For the whole of West Africa, what is at stake in Senegal is nothing less than the superiority of democracy over any other regime. Le Monde
Le Monde - retour à la une S’abonner DÉBATS SÉNÉGAL La dérive du Sénégal, nouvelle source d’inquiétude pour l’Afrique de l’Ouest ÉDITORIAL Le Monde La décision du président Macky Sall de dissoudre le parti de son principal opposant, Ousmane Sonko, apparaît comme un des signes du raidissement du pays, qui se revendique pourtant comme un modèle démocratique. Publié le 08 août 2023 à 11h33 Temps de Lecture 2 min. Read in English Ajouter à vos sélections Partager Alors que la multiplication des coups d’Etat militaires en Afrique de l’Ouest ébranle les fragiles édifices démocratiques issus de la décolonisation, la décision du président sénégalais, Macky Sall, annoncée le 3 juillet, de ne pas briguer un troisième mandat lors de l’élection présidentielle de février 2024, avait résonné comme un soulagement et un signe de responsabilité politique. Un mois plus tard, M. Sall risque de compromettre le capital de sympathie qu’il s’était alors acquis, en prenant une mesure grave, rarissime dans son pays : la dissolution par décret, le 31 juillet, du parti de son principal opposant, Ousmane Sonko. Lire aussi : Sénégal : l’opposant Ousmane Sonko, inculpé, voit son parti dissous par le gouvernement Ajouter à vos sélections Ce dernier est loin d’être à l’abri des critiques. Ancien inspecteur des impôts passé maître dans la dénonciation de la « corruption » des élites « vendues aux intérêts étrangers », il s’est acquis une popularité en surfant sur un discours nationaliste et traditionaliste aux accents anti-Français et anti-homosexuels. M. Sonko, condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans une affaire où il était accusé de viol, avait appelé les Sénégalais à « se défendre par tous les moyens et à riposter », déclenchant des émeutes meurtrières, les plus graves depuis des années. Il a toujours justifié ses exhortations à la révolte par le « harcèlement judiciaire » dont il estime faire l’objet. Arrêté et écroué le 28 juillet dans une autre procédure, sous l’inculpation de plusieurs crimes dont l’« appel à l’insurrection » et l’« atteinte à la sûreté de l’Etat », Ousmane Sonko a vu sa formation politique, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) dissoute quatre jours plus tard. Une série de charges qui, s’ajoutant à des condamnations déjà prononcées, compromettent gravement sa candidature à la présidentielle de 2024, où il devait compter parmi les principaux opposants au camp du chef de l’Etat sortant. Diviser l’opposition L’utilisation de la justice et d’instruments législatifs dans le combat politique est une constante de la vie publique sénégalaise. La coïncidence entre l’incarcération de M. Sonko et le vote par les députés sénégalais, samedi 5 août, d’une disposition rendant leur éligibilité à Karim Wade et Khalifa Sall, deux figures de l’opposition longtemps interdites de candidature à la présidentielle du fait de condamnations pénales, nourrit ce soupçon. Si le président Macky Sall a fini par se retirer de la course, il ne semble pas avoir renoncé à diviser l’opposition et à choisir ceux qui affronteront son camp. Lire aussi : Au Sénégal, une modification du code électoral ouvre les portes de la présidentielle à Karim Wade et Khalifa Sall Ajouter à vos sélections La rocambolesque arrestation en Mauritanie de l’avocat Juan Branco, connu pour ses provocations et qui participe à la défense d’Ousmane Sonko, les accusations portées contre lui à Dakar pour « attentat » et « complot » avant son expulsion vers la France, apparaissent comme d’autres signes du raidissement en cours au Sénégal. Pareille dérive est inquiétante pour un pays qui se présente volontiers comme un exemple de démocratie. Alors que, du Mali au Burkina Faso en passant par la Guinée et désormais le Niger, des militaires écrasent toute idée de participation populaire, les Etats qui s’en réclament n’ont pas la tâche facile. Mais comment ces pays pourraient-ils résister aux tendances totalitaires à l’œuvre sans accepter les innombrables débats − sur les inégalités, la corruption, et aussi sur leurs relations avec la France − qui agitent leurs populations ? Pour toute l’Afrique de l’Ouest, ce qui est en jeu au Sénégal est lourd : rien de moins que la supériorité de la démocratie sur tout autre régime. Le Monde
mardi 8 août 2023
lundi 7 août 2023
dimanche 6 août 2023
samedi 5 août 2023
vendredi 4 août 2023
Senegalese Opposition Politician Sonko Begins Hunger Strike 31 July 2023 12:33 Agence France-Presse FILE - Senegalese opposition leader Ousmane Sonko addresses journalists following his release from police custody in Dakar, Senegal, on March 8, 2021. FILE - Senegalese opposition leader Ousmane Sonko addresses journalists following his release from police custody in Dakar, Senegal, on March 8, 2021. See comments DAKAR — Firebrand Senegalese opposition politician Ousmane Sonko said Sunday he had started a hunger strike from custody after being arrested this week, as his lawyers condemned his arrest. Senegal's public prosecutor on Saturday announced seven new charges against the politician — a vocal critic of President Macky Sall who has faced a string of legal woes he claims are aimed at keeping him out of politics. "In the face of so much hate, lies, oppression, persecution, I have decided to resist," Sonko wrote, inviting "all political detainees" to join him on the strike. He is scheduled to be interrogated by a judge on Monday. In a press conference on Sunday in the capital Dakar, Sonko's lawyers said authorities had not respected his rights. One of them, the French national Juan Branco, appeared at the press conference despite Senegalese prosecutors filing an international arrest warrant against him on July 14. "We came here to tell you that we were not afraid," Branco said. "I swear to defend a man, Ousmane Sonko, whose body carries the hopes of an entire people, and therefore, of all humanity." On June 22, Branco said he had filed a criminal complaint against Sall in France for "crimes against humanity," and had requested a probe by the International Criminal Court in The Hague. His initiatives also named Interior Minister Antoine Felix Abdoulaye Diome and gendarmerie chief General Moussa Fall among more than 100 others accused. The move sparked Senegal's ire, with Foreign Minister Aissata Tall Sall lashing it as "childish and puerile" and falling far short of the benchmark needed for legal scrutiny. Moral corruption case Sonko's lawyers also argued that his arrest on the new allegations cancelled out his conviction in a high-profile moral corruption case, because he had been tried in absentia. According to Senegal's penal code, if defendants who are tried in absentia are arrested within a certain limitation period, any conviction is automatically annulled unless they expressly agree to the sentence within ten days. His sentencing to two years in prison on June 1 sparked clashes that left at least 16 dead. The sentence makes him ineligible to contest next year's presidential election. But the prosecutor said his arrest on Friday and the new charges announced on Saturday are unrelated to the moral corruption case. The new charges are over comments he has made, rallies he has held, and other episodes since 2021, including an incident at his home on Friday that led to his arrest. They include calling for insurrection, undermining state security, criminal association with a terrorist body and theft. On Saturday, a prominent Senegalese journalist and government critic, was also arrested and began a hunger strike, according to his lawyer. Pape Ale Niang had on Friday spoken about Sonko's arrest in a live streamed video on YouTube
jeudi 3 août 2023
Conseil des ministres du 02 août 2023 Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 02 août 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL. A l’entame de sa communication, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des deux personnes décédées, suite à l’attentat aux « cocktails mototov » perpétré, hier, sur un bus de transport public, à hauteur du quartier de Yarakh à Dakar. Le Chef de l’Etat a présenté ses condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Le Président de la République a dénoncé et condamné fermement cet acte terroriste odieux et criminel contre des populations innocentes pour lequel les auteurs et leurs complices seront recherchés, arrêtés et mis hors d’état de nuire. Face aux tentatives de subversion et de déstabilisation, et au regard des menaces et violences préméditées, le Président de la République a tenu à rassurer les populations que toutes les dispositions appropriées sont prises par l’Etat pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire national. Abordant la sécurité routière et l’accélération de la modernisation des transports routiers publics, le Président de la République a, après son message du 26 juillet 2023, présenté, à nouveau, ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées, des victimes du tragique accident de la route survenue à Ngeune Sarr, dans la région de Louga, et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Le Chef de l’Etat a souligné la nécessité de faire appliquer, dans toute sa rigueur, les dispositions du Code de la route, mais également de veiller davantage au contrôle technique des véhicules de transport public. A ce titre, le Président de la République a signalé l’urgence d’accélérer, en concertation avec l’ensemble des acteurs des transports routiers, le renouvellement des parcs de bus, taxis et gros porteurs afin d’améliorer la circulation et la sécurité routières. En outre, le Chef de l’Etat a demandé, au Ministre en charge des Transports terrestres de veiller à l’amélioration de l’organisation de la gestion des systèmes de transports routiers dans une dynamique de professionnalisation des métiers et de respect des règles du Code du travail et de sécurité sociale dans le secteur au profit des employés, en particulier les chauffeurs et les receveurs. Le Président de la République a, enfin, rappelé la nécessité d’accorder une attention particulière à la modernisation soutenue de la Société nationale « Dakar Dem Dik » par le renforcement de son parc avec des bus neufs adaptés, et sa complémentarité opérationnelle avec l’exploitation des réseaux de transport du TER et du BRT. Revenant sur l’excellence du système éducatif et la maitrise stratégique de l’orientation des élèves et des nouveaux bacheliers, le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations aux (103) lauréats de l’édition 2023 du Concours général, placée sous le thème : « Opportunités et défis de l’intelligence artificielle dans le système éducatif sénégalais ». Le Président de la République a saisi l’occasion de ce Conseil, pour rendre un vibrant hommage au parrain de l’édition de cette année : le Ministre Daniel Cabou, un Grand Serviteur de l’Etat, une référence, pour les jeunes générations, en matière d’engagement, de patriotisme, de loyauté et d’humilité. Le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Education nationale, les personnels enseignants, les parents d’élèves et toute la communauté éducative pour les résultats satisfaisants obtenus en 2023 aux examens du baccalauréat, du BFEM et du CFEE. Dans ce contexte, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et au Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion de veiller notamment à l’orientation dans les délais des nouveaux bacheliers dans les universités et établissements d’enseignement supérieur public, mais également d’accompagner l’orientation d’élèves titulaires du BFEM dans les filières d’enseignement professionnelle et technique, conformément au quota de 30 % retenu. Le Chef de l’Etat a rappelé, enfin, la nécessité d’engager : l'actualisation des programmes scolaires, ainsi que le renforcement impératif de l’instruction civique dans les écoles ; l’accélération de la réhabilitation et de l’informatisation des établissements scolaires ; la réforme du Baccalauréat et la montée en puissance des lycées d’excellence et des classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles afin de consolider la qualité et les performances du système éducatif national. Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur les sujets suivants : les préparatifs du Grand Magal de Touba : en demandant au Gouvernement de prendre toutes les dispositions logistiques et sécuritaires adéquates, en vue d’assurer, en liaison avec le Comité d’organisation et les différentes parties prenantes, un bon déroulement de l’évènement ; le suivi des actions de prévention et de gestion des inondations : en rappelant au Premier Ministre, et aux Ministres en charge des Forces armées, de l’Intérieur, de l’Eau et de l’Assainissement, de la Prévention et de la Gestion des Inondations, l’urgence de mobiliser les dispositifs préventifs d’assainissement et de pompage des eaux pluviales, afin de limiter les risques d’inondations signalés dans les quartiers de la région capitale et dans les communes impactées (Touba, Keur Massar, Thiès, Bambey…). Le Chef de l’Etat a demandé, par ailleurs, au Ministre en charge des routes de veiller, en cette période d’hivernage, à la fluidité de la circulation sur les routes et autoroutes du Sénégal. Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant : la réunion sur les inondations ; les Jeux de la Francophonie ; la préparation du PAP3 du PSE ; AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ; le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a fait une communication sur le Forum international pour le financement des infrastructures ferroviaires en Afrique ; le Ministre de l'Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 2023-2024 et les statistiques des exportations des produits horticoles. AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES Le Conseil a examiné et adopté : le projet de loi autorisant la création de la société nationale dénommée «Autoroutes du Sénégal » (ADS); le projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Laboratoire national de référence dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics (LNR-BTP) ; le projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) ; le projet de décret fixant le régime spécial applicable aux personnels administratif et de service (PATS) des établissements publics d’enseignement supérieur et des centres des œuvres universitaires. le projet de décret portant organisation du Ministère de l'Urbanisme, du Logement et de l'Hygiène publique. AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris les décisions suivantes : Monsieur Alassane DIALLO, Inspecteur principal de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Directeur général de la Jeunesse au Ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi. Monsieur Doudou SANKHARE, Inspecteur de l’Éducation Populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Inspecteur des Affaires Administratives et Financières (IAAF) au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, remplacement de Monsieur Mouhamed DIENG admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Monsieur Théodore Adrien Sadio NDIAYE, Inspecteur de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Directeur des Activités Socio-éducatives au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi. Monsieur Elimane BA, titulaire d’un Master en Management et Gestion des Entreprises, est nommé Directeur de l’Information Jeunesse au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi. Monsieur Samba FALL, Juriste financier, est nommé Directeur de la Promotion de l’Entreprenariat au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi. Monsieur Mamadou Abdoulaye TOURE, Juriste, est nommé Directeur de la Transformation du Secteur public au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant. Monsieur Mamadou DJITE, Expert en Décentralisation et Développement local, titulaire d'un Master 2 en Sciences politiques et Relations internationales, est nommé Directeur de l'Encadrement et de la Transformation des Entreprises informelles au Ministère de l'Artisanat et de la Transformation du Secteur informel. Monsieur Papa Ngor THIAO, Economiste Planificateur, est nommé Directeur de la Coopération décentralisée au Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires. Monsieur Ousmane Niébé DIOP, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général du Fonds de Développement des Transports terrestres (FDTT), en remplacement de Monsieur Modou Kane DIAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Date de publication 2023-08-02
mercredi 2 août 2023
mardi 1 août 2023
Two Die in Pro-Sonko Protests in Senegal 01 August 2023 12:33 Agence France-Presse FILE - Gendarmes remove a Kiosk overturned by protestors to block the road at Yarakh after opposition leader Ousmane Sonko has been detained, in Dakar, Senegal, July 31, 2023. FILE - Gendarmes remove a Kiosk overturned by protestors to block the road at Yarakh after opposition leader Ousmane Sonko has been detained, in Dakar, Senegal, July 31, 2023. See comments DAKAR — Two people were killed Monday during protests in southern Senegal after the indictment and detention of opposition figure Ousmane Sonko, a presidential candidate for the 2024 election, the interior ministry said. Sonko, President Macky Sall's fiercest critic, on Monday was charged with fomenting insurrection and his party dissolved, prompting clashes between protesters and police. The leading opposition figure has faced a string of legal woes, which he claims have been designed to keep him out of politics and jeopardise his participation in the February 2024 presidential election. The interior ministry said protests erupted Monday afternoon in the southern city of Ziguinchor where "two lifeless male bodies" were discovered. The ministry press release sent to AFP did got give further details of the circumstances of the deaths in the city where Sonko is mayor. Less than two hours after Sonko's indictment, the interior minister announced that his PASTEF party would be dissolved for having "frequently" called for insurrection, leading to destruction and the loss of life. The party slammed the move, saying in a statement that the country's stability was "now compromised," and that the dissolution was "anti-democratic." Sonko's sentencing in June in absentia to two years in prison in a moral corruption case sparked clashes that left 16 dead according to the government, 24 according to Amnesty International, and 30 according to PASTEF. He had not been jailed despite that conviction, which rendered him ineligible to stand in next year's election. On Friday, he was arrested on new allegations tied to comments he has made, rallies he has held, and other episodes since 2021. The new charges include undermining state security, criminal association with a terrorist body, disseminating false news and theft. "It's a farce," Cire Cledor Ly, one of Sonko's lawyers, told reporters outside the courthouse on Monday. "It's a plot that was formed, thought out, planned and executed." 'Resist oppression' Sporadic clashes broke out on Monday evening in the suburbs of Dakar, AFP journalists saw. The demonstrators burned tires and set up roadblocks while chanting "Free Sonko," before being dispersed by police with tear gas. Earlier on Monday, authorities announced they were restricting mobile internet access due to "hateful and subversive" messages on social media. Amnesty International condemned the internet restrictions, calling them an "attack on freedom of information." Sonko had called, a day earlier, on Senegalese people to "stand up" and "resist... oppression." A former civil servant, Sonko rose to prominence in the 2019 presidential election, coming third. He has portrayed Sall as a would-be dictator, while the president's supporters say Sonko has sown instability. Sall in early July eased tensions in the normally stable West African nation by announcing he would not seek a controversial third mandate, following months of ambiguity and speculation about his intentions
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