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mercredi 30 septembre 2015

BYE BYE L'AMI !

RENÉ LAKE SUR MOCTAR DIACK : L'administrateur de SenePlus.Com parle de cet ancien Bolcho reconverti en observateur et intellectuel engagé pour un pays auquel il souhaite une ambition bien plus grande - HOMMAGE À UN MILITANT - INTERVIEW EXCLUSIVE

BOUBACAR BADJI DE SENEPLUS  |   Publication 28/09/2015
René Lake, l'administrateur de SenePlus.Com
Depuis Washington, René Lake rend hommage à son ami de longue date, le philosophe Moctar Diack qui a été enterré hier à Dakar.
Vous étiez un proche ami de Moctar Diack. Vous le connaissiez depuis près de 40 ans, quel souvenir gardez-vous de lui ?
J'ai toujours été très marqué par sa capacité, celle des vrais intellectuels, à magnifier le doute. Il argumentait avec une grande passion une position et avec la même verve il prenait le contre-pied pour élaborer la thèse inverse. Et comme tous ceux qui ne cherchent pas à être les détenteurs d'une vérité absolue, combien de fois m'est-il arrivé de ne pas savoir au bout du compte quel était son point de vue, si tant est qu'il en avait.
En dernier ressort, son point de vue personnel n'avait pour lui que peu d'importance. S'attarder à trop l'élaborer semblait être un exercice qui réduirait une question sérieuse, complexe et profonde à une position individuelle, ce qui la trivialiserait et la rendrait bien trop simpliste. Il n'avait pas peur de ne pas avoir d'avis définitif sur une question mais plutôt de remplacer son opinion par un perpétuel questionnement.
C'est ce procédé intellectuel qui a certainement permis à Moctar de passer de l'étape de ponte de la contestation de gauche des années 70 à celle d'observateur engagé mais distant. Presqu'équidistant de tous. Les innombrables soirées que nous avons passées ensemble à Paris ou à Dakar étaient parfois étonnantes. D'un côté il faisait dans l'analyse politique qui mettait en avant sa sensibilité d'opposant au régime senghorien que Diouf prolongé dans la continuité mais, d'un autre côté, il ne manquait aucune occasion pour exprimer son affection pour ce PS renouvelé et même pour certains de ses caciques comme Djibo Kâ.
Vous étiez ensemble à Paris quand il a soutenu sa thèse de doctorat en philosophie à la Sorbonne. Quels étaient les centres d'intérêt de cet ancien leader de l'Union internationale des étudiants (UIE) dans les années 70 ?
Sa thèse de doctorat en philo à La Sorbonne portait sur le matérialisme médical en France au XIXe siècle. Son directeur de thèse était le professeur Olivier Bloch. Je me souviens des échanges pleins de vigueur qu'il a eus le jour de sa soutenance en mai 1991 avec le président de son jury, grand spécialiste de Bachelard, le célèbre professeur François Dagognet. À mon avis, c'est son approche ultra rationaliste qui l'amenait quelque part à considérer que l'esprit de l'homme noir pouvait se détacher de la douleur de son histoire et penser le monde comme un simple produit humain faisant fi de son vécu propre et de son attachement culturel. C'est ainsi qu'il faut même comprendre le choix de son sujet de thèse qui était pour le moins étonnant pour un militant africain comme lui.
Et bien sûr il ne cessera de me traiter, ainsi que mes amis Ould (Dame Babou), Douap (El Hadj Amadoou Sall qu'il appelait affectueusement Boy Sall), ou encore Viejo (Abdou Fall, alias Vieux Ndiaye) de gauchistes, nationalistes étroits, obsédés par la spécificité africaine qui à ses yeux devait être transcendée. Dans la bonne orthodoxie du marxisme de l'époque, seule la dimension scientifique de l'analyse des rapports de production avait grâce à ses yeux. Et quelque part, ce détachement utopiste lui a permis de rester dans des hauteurs, où peu importe où se trouvait ou ne se trouvait pas la vérité ; il allait et venait pour alimenter la réflexion publique pour dire son exigence d'un Sénégal autrement plus ambitieux.
Peu de jeunes connaissent Moctar Diack. Qu’est-ce qui explique ce manque de reconnaissance ?
Moctar Diack me rappelle ces hommes de la génération qui nous a précédés. Celle des grands héros qui malgré leur dévouement à la cause de notre cher Sénégal et de notre chère Afrique auront si peu de reconnaissance dans nos livres d'histoire. Je pense à Tidiane Baidy Ly, à Babacar Niang, à Moustaphe Diallo, à Seyni Niang, à Pape Gallo Thiam et à bien d'autres de leurs compagnons qui se sont battus et aujourd'hui sont si peu cités, si peu connus. Heureusement, l'un de leur compagnon Cheikh Anta Diop retrouve peu à peu sa place dans les tablettes de notre histoire qui pendant si longtemps  ont été écrites par les autres. De la génération suivante, il est l'un de ces grands patriotes, l'un de ces héros que peu connaissent sinon ses compagnons dans les tranchées de l'époque ou quelques uns de ses étudiants qui ont idéalisé cette page de notre histoire.
Quels sont les lieux qui auront marqué votre compagnonnage ?
Je me souviens des innombrables soirées que nous avons passées ensemble à Paris chez lui, à la rue des Ecoles ou chez moi à la rue Bichat.  Et puis, il y avait son fameux balcon ici à Dakar, à Liberté VI. C'était le lieu de rencontre de toute la gauche du pays. Moctar était une sorte d'aimant.
Sa générosité sociale et intellectuelle faisait des endroits où il se trouvait, des centres de convergences où l'on venait se régénérer.  Il était affable, humble et plein d'humour. Même ceux de nos amis qui entraient et sortaient des gouvernements éprouvaient le besoin, au détour de réunions avec Diouf, Wade ou Macky, de passer prendre du recul sur "son balcon". Il s'agissait de venir y réfléchir, prendre de la distance et repartir avec quelques idées nouvelles mais surtout avec des analyses bien plus affinées que celle amenées au moment de franchir le pas de sa porte.
Si vous aviez un dernier message à lui adresser quel serait-il ?
À Moctar, j'ai envie de dire merci, merci pour tout ce que qu'il m'a donné, merci pour tous mes amis qui sont devenus les siens, merci pour tous les amis que j'ai eu à travers lui, merci d'avoir été pour moi un héros. Notre pays un jour, le dira plus haut et plus fort que moi, c'est en tout cas mon souhait. 
bbadji@seneplus.com

Vers la généralisation de l’utilisation des langues nationales dans le système éducatif

Le ministère de l’Education nationale a mis en place un comité pour rendre effective l’utilisation des langues nationales dans le système éducatif du Sénégal, a annoncé, mercredi à Dakar, Rokhaya Niang, directrice de cabinet du secrétaire d’État à l’Alphabétisation et à la Promotion des langues nationales.
 ‘’Il y a quelques jours, un comité a été mis en place pour aller dans le sens d’utiliser les langues nationales, dépasser les expériences et d’aller vers la mise à l’échelle et la généralisation’’, a-t-elle dit. Elle s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de finalisation du cadre curriculaire harmonisé pour la formation des formateurs des écoles bilingues formelles et non formelles. 
L’atelier regroupe des représentants du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). A l’issue des travaux, une feuille de route sera produite en vue de mettre en place un plan d’action cohérent pour l’introduction des langues nationales dans les systèmes éducatifs des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). 
’’Tout ce qui est fait jusque-là en termes de réflexions, et de productions pour l’utilisation des langues nationales sera regroupé par ce comité pour que le processus de généralisation puisse partir sur une base solide’’, a-t-elle indiqué. Toutefois, elle a souligné qu’il sera nécessaire de mettre en place une politique linguistique claire sur laquelle s’appuyer pour savoir quelles sont les langues à utiliser dans chaque localité’’. 
Selon elle, il n’est pas évident ‘’d’avoir les performances souhaitées, si l’enfant apprend avec une langue étrangère’’. D’après elle, l’heure de faire un plaidoyer est révolue. ‘’La question des langues nationales devraient dépasser l’état actuel et d’être utilisées dans les premières années de l’école élémentaire. Il faut même aller au delà des premières années de l’école’’, a-t-elle plaidé.
Rokhaya Niang a aussi indiqué que la question de la formation des enseignants est centrale dans ce processus. ‘’Si dans une région, on doit intégrer une langue, il faut que le recrutement des enseignants soit fait sur la base des besoins linguistiques de la localité’’, a-t-elle dit.
 ‘’Il s’agit d’une nouvelle approche bilingue, il faut nécessairement influer sur la formation des enseignants, pour qu’ils puissent porter le nouveau projet pédagogique’’, a-t-elle affirmé. Elle estime que l’utilisation des langues nationales améliorerait la qualité de l’éducation. 
Elle a aussi défendu la nécessité de pouvoir ‘’se baser sur un cadre curriculaire harmonisé qui sert de socle à tous les pays et que tous les pays adapteront selon leurs réalités’’.
 ‘’Au niveau de la formation des enseignants, il n’y avait pas des outils standardisés. Jusque-là, chaque ONG avait ses référentiels et outils de formation. L’Etat aussi avait ses référ
entiels de formation, il faut donc qu’on ait un cadre harmonisé au niveau de la sous-région’’, a-t-elle exhorté.

Auteur: Aps - APS


La rentrée scolaire 2015-2016 au Sénégal s’annonce mouvementée

L’ouverture des classes s’annonce compliquée pour les élèves. A une semaine de la rentrée l’éducation est sous tension avec les enseignants qui menacent de repartir en grève dès la rentrée scolaire. Ces derniers ont déjà mis en place un plan d’action de grève et invitent le gouvernement du Sénégal à respecter ses engagements.

Le SUTSAS donne 30 jours à l’Etat du Sénégal pour régler ce problème. Il demande au gouvernement de respecter les accords qui ont été signés l’année scolaire écoulée. Et que passé ce délai si rien n’est fait il passera à la vitesse supérieure.

Par ailleurs, il souligne qu’il n’est pas prêt à commencer les cours comme le prétend le gouvernement. Seulement, si les conditions sont réunies sinon la rentrée sera perturbée. Il ajoute qu’ils sont partants pour discuter à condition que le ministre de l’éducation accepte de faire des efforts dans ce sens.

L’éducation est très importante pour les enfants dans la mesure où ces derniers sont l’avenir de demain. L’Etat du Sénégal de même que les enseignants doivent s’asseoir autour d’une table pour essayer de trouver définitivement un terrain d’entente. Sinon l’éducation nationale risque de connaître le même sort que les années précédentes et les grands perdants seront toujours les élèves.
Auteur: Senenews - Senenews


Résultats de l’entrée en sixième : une baisse de 20 points enregistrée en 2015

Les résultats de l’entrée en sixième ont connu une chute de 20 points en 2015, passant de 92, 74 % en 2014 à 70, 14 % cette année, indique Sud Quotidien, dans sa livraison de ce mercredi 30 septembre.Au total, 138 380 élèves sur un total de 197 280 candidats ont réussi à cet examen, précise le journal, en citant la direction des examens et concours (DEXCO) qui a rendu public ces résultats, mardi.Il explique que selon Amadou Moctar Ndiaye, directeur de la DEXCO, ‘’ce taux relève de la volonté politique de l’Etat d’aller vers la qualité’’.Le journal souligne que ‘’pour être en phase avec l’un des axes stratégiques du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité [Paquet], les autorités académiques ont sorti un décret pour fixer le nombre de places à l’entrée en sixième’’. ‘’C’est une volonté de l’Etat vers la qualité des enseignements-apprentissages. Les élèves en 6ème collège n’avaient pas le niveau requis pour suivre correctement les cours. On a décidé de rétrécir le circuit en plaçant la barre beaucoup plus haut’’, déclare le directeur de la DEXCO.Amadou Moctar Ndiaye rappelle qu’en raison de la réussite massive des candidats, l’examen du Certificat de fin d’études moyennes (CFEE) et le concours d’entrée en sixième étaient comparés à là GOANA, en référence au programme agricole de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, synonyme d’abondance et de bon marché.Mais cette année, ‘’il y a presque 58 00 candidats qui ont échoué’’, relève-t-il, affirmant que c’est ‘’ce qui explique ce recul des résultats de cette année comparés à ceux de l’année dernière’’.Pour lui, il ne s’agit guère d’’’un recul’’, mais plutôt d’une ‘’volonté d’aller vers la qualité’’.Il indique que le nombre de places à l’entrée en sixième est fixé par décret.
Auteur: Aps - APS


Thiaroye sur Mer : un train déraille et déverse de l’acide ammoniac

Les populations de Thiaroye sur Mer son inquiètes. Un wagon d’un train des Industrie Chimique du Sénégal (ICS) a déraillé au niveau de cette commune de la banlieue dakaroise, la veille de la Tabaski. Si l’incident n’a pas fait de victimes, par contre, tout son contenu, de l’acide ammoniac, s’est déversé. Les habitants craignent le pire, car le produit toxique s’est déversé sur un terrain de jeu très fréquenté. Le seul endroit où les jeunes et les petits enfants du quartier peuvent se retrouver pour jouer au football. Le riverain renseigne qu’après l’incident, les responsables du train qui transportait le produit leur ont dit qu’ils ont mis une poudre aux endroits où le produit s’est déversé, pour éviter toutes maladies pouvant provenir de l’acide. Mais les populations n’ont pas confiance en eux. C’est la raison pour laquelle ils lancent un cri du cœur aux autorités étatiques pour qu’elles réagissent.
Senegal7 avec Pressafrik

 

 



Les élèves-maîtres réclament la tête du ministre de l’Éducation, Serigne Mbaye Thiam
La décision prise par le ministre de l’Éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam de renvoyer les élèves-maîtres accusés de fraude et qui a été annulée par la Cour suprême a fait monter au créneau les principaux concernés. De leur avis, c’est une chose grave pour l’Etat du Sénégal par la faute du ministre de l’Éducation nationale qui ne connait pas son champ de compétence et qui ne maitrise pas les procédures administratives. «Trois constats se dégagent : une faute professionnelle grave, une négligence professionnelle coupable, un sabotage organisé contre le président de la République. L’Etat a été mis dans l’embarras par la faute d’un ministre incompétent. Conséquences : il faut réhabiliter et rétablir les élèves-maîtres injustement renvoyés des Crfpe dans leurs droits, procéder au dédommagement financier, moral, matériel et psychologique de ces élèves-maîtres et assurer leur formation», exige dans une déclaration, Boubacar Sakho, porte-parole du jour des élèves-maîtres.
Très en colère, Sakho s’interroge toute fois : «Comment le ministre Serigne Mbaye Thiam a pu commettre une faute aussi grave sachant qu’il est entouré de personnes extrêmement compétentes, de techniciens de très haut niveau. Lui, le grand expert-comptable, lui, le grand Lauréat du concours général, alors c’est dire que cette faute commise est d’une gravité inacceptable». Le collectif des 690 élèves-maîtres d’indiquer en outre que : «C’est sa dignité qui est convoquée, c’est son honneur qui est convoqué et de ce point de vue, il doit se démettre de ses fonctions pour mettre le Président à l’aise. Cette faute restera gravée dans l’histoire du système éducatif», regrette dans ses propos, Boubacar Sakho, élève-maître, victime de l’exclusion du ministre de l’Éducation nationale.
Le Populaire


lundi 28 septembre 2015

 Conseil des ministres du mercredi 23 septembre 2015

Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 23 septembre 2015 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

Le Président de la République présente ses meilleurs vœux à la Oumah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal, qui s’apprêtent à célébrer à partir de demain, la fête de l’Aid El Kébir (Tabaski). A ce titre, le Chef de l’Etat formule des prières ferventes pour la paix, la stabilité et la concorde nationale. Il adresse également ses encouragements et vœux de bon pèlerinage à nos compatriotes actuellement aux Lieux saints de l’Islam, tout en sollicitant leurs prières pour un Sénégal émergent, dans la prospérité et le bonheur partagé.
S’agissant des pèlerins restés à Dakar, suite à des problèmes administratifs, le Chef de l’Etat leur exprime sa compassion et partage leur peine. Il demande en conséquence au Gouvernement, de faire toute la lumière sur ce manquement malheureux et de veiller au rétablissement dans leurs droits, de toutes les personnes concernées.
Abordant la commémoration, le 26 septembre 2015, du 13ème anniversaire du naufrage tragique du bateau le Joola, le Président de la République salue à nouveau, au nom de la nation, la mémoire des victimes et réaffirme la solidarité de l’Etat aux rescapés. Il indique en outre, au Gouvernement, la nécessité de poursuivre les efforts pour la prise en charge des pupilles de la nation, notamment, en matière d’éducation, de formation et d’insertion dans la vie active.
Concluant son propos sur ce point, le Président de la République demande au Gouvernement de hâter la réalisation des projets de désenclavement intégré de la Casamance.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement son attachement particulier à la relance de la destination touristique Sénégal et sa volonté de faire du secteur du Tourisme, un pilier du développement économique et social national, comme énoncé en 2013, à Saly Portudal.
La volonté du Président de la République, réitérée en Casamance lors de sa tournée économique dans la région, à valu entre autres à celle-ci, d’être déclarée Zone Touristique d’Intérêt National au travers de mesures d’incitations fiscales et sociales de grande portée et déjà en vigueur.
A ce propos, le Président de la République demande au Gouvernement de veiller au manque à gagner induit des Collectivités locales et d’ouvrir avec celles-ci les concertations nécessaires à cet effet.
Les différentes mesures en faveur de la relance durable du secteur du Tourisme ont été amplifiées et consolidées par la décision, prise par le Chef de l’Etat en avril 2015, de suspendre les procédures relatives aux visas d’entrée touristique et de baisser de moitié, les taxes aéroportuaires.
Dans la même perspective, le Président de la République rappelle l’importance primordiale qu’il accorde au rayonnement et aux performances de la Société d’Aménagement de la Petite Côte (SAPCO), qui doit être un instrument de référence pour le secteur.
Enfin, le Chef de l’Etat insiste sur l’impératif d’une meilleure promotion de la destination Sénégal, avec la mise à contribution de notre réseau diplomatique et consulaire, l’adaptation aux normes internationales de nos réceptifs touristiques et hôteliers, la professionnalisation des personnels en activité ainsi que l’accélération du développement de nouveaux sites et zones touristiques.
En conséquence, le Président de la République demande au Gouvernement :
1. de procéder avant la fin du mois d’octobre 2015, à l’évaluation technique et financière de l’ensemble des mesures engagées en vue de la relance du secteur du tourisme,
2. de produire un rapport spécifique et exhaustif sur l’activité touristique depuis le mois de janvier 2015,
3. de préparer la tenue d’un Conseil présidentiel sur le Tourisme.
Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat, a fait part au Conseil de la mission d’urgence qu’il a effectuée du 18 au 20 septembre 2015 au Burkina Faso, en sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, suite à la crise engendrée par le coup d’état du 17 septembre 2015 contre le régime de transition.
Dans ce cadre et faisant suite aux conclusions de la mission, le Sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu à Abuja le 22 septembre 2015 a mis en œuvre un Haut Comité de Chefs d’Etat et l’ouverture d’un dialogue national inclusif en vue de trouver des solutions consensuelles sur les points inscrits dans le projet d’accord proposé par la médiation de la CEDEAO.
Par ailleurs, le Président de la République informe le Conseil de sa participation, du 25 au 30 septembre, à la 70ème session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, assurant l’intérim du Premier Ministre, après avoir félicité le Président de la République, pour son courage, la lucidité dans sa démarche, et son leadership dans le cadre de la médiation au Burkina Faso, a fait le compte rendu du suivi des activités gouvernementales.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point sur les dossiers de l’actualité politique internationale et africaine. Il est par ailleurs revenu sur le Sommet extraordinaire de la CEDEAO du 22 septembre 2015 à Abuja, sanctionné par un communiqué final, à travers lequel, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement :
  • « se félicite des efforts de médiation assidument déployés par SEM Macky SALL, Président en Exercice et Président de la République du Sénégal, SEM Thomas Boni YAHI, Président de la République du Bénin et facilitateur désigné de la CEDEAO,
  • et exprime aux deux Chefs d’Etat, sa profonde gratitude pour le leadership et l’abnégation avec lesquels ils sont parvenus à dégager les propositions de sortie de crise ».
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la conjoncture nationale et internationale.
Le Ministre auprès du Président de la République chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur l’état d’avancement de l’exécution des projets du PSE.
Le Ministre de l’Urbanisme et du Renouveau urbain a fait part au Conseil des activités menées dans le cadre de la lutte contre les inondations.
Les Ministres en charge de l’Elevage et du Commerce ont fait le point sur l’état d’approvisionnement du marché à la veille de la Tabaski.
Au titre des textes législatifs et règlementaires, le Conseil a adopté :
  • le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la convention entre le Gouvernement de la République du Sénégal et le Gouvernement du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord en vue d’éviter la double imposition et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu et sur les gains en capital ;
  • le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2015.
Le Ministre auprès du Premier Ministre,
Porte Parole du Gouvernement
Année scolaire 2015-2016 : « Le Sénégal parti pour rater sa rentrée scolaire» (Moubarack LO)
Le Sénégal est parti pour rater sa rentrée scolaire 2015/2016, prévue le 7 octobre, selon l’ancien directeur de cabinet adjoint du président Macky Sall. En effet, Moubarak Lo rappelle que les enseignants ont souligné le fait que le Gouvernement n’a quasiment pas respecté les engagements tenus en avril dernier et qui avaient permis de sauver l’année 2014/2015. « Nous nous étonnons par ailleurs de la publication tardive des résultats de l’examen d’entrée en sixième et de l’affectation des élèves dans les collèges publics. »
Une telle perspective, selon lui, est suffisamment grave pour que tous les citoyens interpellent le Gouvernement, pour lui rappeler sa lourde responsabilité dans la situation d’incertitude qui règne dans le milieu scolaire, qui compromet sérieusement les chances du Sénégal de réaliser à brève échéance ses ambitions d’émergence.
« Nous demandons donc au Président de la République et à son Gouvernement de faire prendre d’urgence, et dès cette semaine, les mesures idoines, afin de satisfaire les engagements pris et de ramener la paix dans les écoles, permettant de donner vie au slogan « Ubbi tayy, diang tayy ; démarrer les cours dès l’ouverture des classes» et de réussir une année scolaire pleine, sans grève ni mouvement d’humeur » indique t-il.
 




Forum Fass Colobane Gueule Tapée Moctar Diack



Lecture croisée des memoires Moctar Diack

MOCTAR DIACK
Le materialisme medical en france au 19eme siecle et sa critique, de broussais a soury
par MOCTAR DIACK
Thèse de doctorat en Philosophie
Sous la direction de Olivier Bloch.
Soutenue en 1991
à Paris 1 .
Résumé
Le 19eme siecle a ete temoin d'une revolution scientifique qui ne manquera pas d'avoir des consequences au plan philosophique. Ainsi les progres de la physique et de la chimie ainsi que les developpements de la medecine et de la biologie sont a l'origine d'un nouveau courant philosophique : le materialisme biologique. Ce courant - dont l'article principal est constitute par la determination du moral par le physique - est essentiellement represente , en france, par broussais, rochoux, le dantec et soury ; tendance originale du materialisme francais dont il s'inscrit dans la continuite critique et la tradition rationaliste, le materialisme medical derive de l'ideologie et des theories sur les localisations cerebrales et s'enrichira plus tard, des apports de l'evolutionnisme. Le materialisme medical a essaye de trouver une base materielle aux phenomenes psychiques consideres comme de simples resultantes de processus physico-chimiques. Aussi a-t-il ete la cible principale du spiritualisme, philosophie regnante a l'epoque.

Résumé
The 19th ccentury has withnessed a scientific revolution which has led to a new philosophical materialist trend: medical materialism. The progresses of physics, chemistry, medicine and biology gave basis to this philosophy whose main statement was that the faculties of the mind were physically determined; this new approach of the mind-body problem was essentially represented in france, by broussais, rochoux, le dantec and soury. Medical materialism originated from french socialism, got enrichments from ideology, theories on cerebral localisation and, later, from evolutionism. Medical materialism has tried to find material basis to psychical phenomenons regarded as mere consequences of physical and chemical processes. These thesis were strongly opposed by spiritualism which was the leading philisophy at those times.



Moctar Diack, un des héros de Mai 68, a tiré sa révérence…
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MOCTAR DIACK
L’ancien professeur de philosophie et non moins acteur du mouvement de revendication Mai 68 a tiré sa révérence.  Moctar Diack, fervent combattant de la démocratie, a été emporté samedi par une courte maladie.
Hamidou Dia, conseiller spécial du chef de l’Etat, sur Sud Fm, dit être “très peiné par  la disparition de Moctar Diack”. Selon lui, “c’est l’un des héros du grand mouvement de Mai 68. Une révolte de la jeunesse sénégalaise qui revendiquait son droit à vivre dans de meilleures conditions. Nous perdons un homme qui a joué un rôle essentiel dans l’histoire du Sénégal post-indépendance”.
 senego.com
LA GAUCHE REND HOMMAGE À MOCTAR DIACK

Il est parti avec ses convictions de jeunesse - Ils étaient tous là : Abdou Fall, El Hadji Amadou Sall, Babacar Touré, Decroix, Alimana Bathily, Maguette Thiam, Mody Diop, Djibo Ka, Diallo Diop, Iba Der Thiam… et même de loin, René Lake depuis Washington

J’étais sous la douche quand l’alerte de mon Skype se fit entendre. L’écran affiche 3 appels manqués sans message. C’était René. Je compris que cela devait être très important pour lui qui, d'habitude quand n’arrive pas à me joindre après un appel, me laisse un message détaillé sur l’objet de son appel. En général, l'administrateur de SenePlus.Com, n'insiste pas.
La sonnerie me fait sursauter de nouveau. Je décroche, et René Lake de me dire, la voix cassée : "Connais –tu Moctar Diack ? "Non", répondis-je. Sa voix semble s’éteindre au bout du fil : "C’était un grand ami, un grand patriote…".
Je ne connaissais pas particulièrement Moctar mais l’annonce de son décès  m’a affecté comme s’il avait été mon professeur, mon conseiller, mon formateur, mon camarade de lutte syndicale, mon ami ... comme ces centaines de ‘’têtes bien pleines’’ qui se sont rués à la morgue de l’hôpital Fann ce Dimanche 27 septembre 2015 pour la cérémonie de levée du corps du Docteur Diack. Les visages marqués, les regards tristes, hommes et femmes s’inclinent  respectueusement devant la grandeur de l’homme. Pas de cris d’hystérie, ni de chuchotements bruyants pour rompre le silence mortuaire. Quelques rares personnes, n’arrivant pas à contenir leur peine, sont trahies par leurs larmes. 
Le professeur Iba Der Thiam, Serigne Mansour Sy Djamyl,  le ministre de l’enseignement supérieur Mary Tew Niane, les ministres Mansour Sy et Khoudia Mbaye, Djibo Leity Ka, Maguette Thiam du PIT, El Hadji Amadou Sall du PDS, Mamadou Diop Decroix, l’ancien ministre Abdou Fall, Khassimou Dia, le docteur Diallo Diop, le président du CNRA Babacar Touré, l'éditorialiste de SenePlus.Com Alamana Bathily, Seyni Malle ancien gouverneur de Kaolack … Bref, ils étaient tous là, la Génération de Mai 68. Les soixantuitards veulent rendre un dernier hommage au professeur Moctar Diack décédé la veille des suites d’une courte maladie.
Né en 1945 à Kaolack, Moctar Diack était l’un des leaders de l’Union démocratique des étudiants du Sénégal. Avec d'autres, ils ont remis en cause l’enseignement colonial qui était en vigueur jusqu’en mai 1968. En s’opposant au régime de Senghor, ils ont semé la graine de l’ouverture démocratique. Professeur de Philosophie, il est décrit comme un patriote qui a vécu avec ses convictions jusque dans sa dernière demeure. Serigne Mansour Sy Djamyl qui a dirigé la prière mortuaire rappelle :  "Feu Amadou Aly Dieng disait que presque tous les révolutionnaires de Mai 68 se sont réajustés avec le temps. Mais Moctar est celui qui a vécu en restant fidèle à ses convictions dont les fondamentaux sont la justice et le progrès. Il est parti avec ses convictions de jeunesse’’. Le professeur Diack était l'une de ces rares denrées à rester loyal à ses convictions. Un grand philosophe non pas parce qu’il était docteur en la matière mais de par sa vision du monde, de la liberté. …
MOCTAR MAGNIFIAIT LE DOUTE
‘’J'ai toujours  été très marqué par sa capacité, celle des vrais intellectuels à magnifier le doute. Il argumentait avec une grande passion une position et avec la même verve il prenait le contre-pied pour élaborer la thèse inverse.  Et comme tous ceux qui ne cherchent pas à être les détenteurs de vérités absolues, combien de fois m'est-il arrivé de ne pas savoir au bout du compte quel était son point de vue, si tentait qu'il en avait', de loin, de l'autre côté de l'Atlantique, depuis Washington, ainsi témoigne son vieil ami de 40 ans, René Lake.
"C'est ce procédé intellectuel", ajoute-t-il, "qui a certainement permis à Moctar de passer l'étape de ponte de la contestation de gauche des années 70 à celle d'un observateur engagé mais distant. En fait équidistant de tous’’ affirme René Lake qui ouvre une page de leurs nombreux échanges. "Les innombrables soirées que nous avons passée ensemble à Paris ou à Dakar étaient parfois étonnantes. D'un côté il faisait dans l'analyse politique qui mettait en avant sa sensibilité d'opposant au régime senghorien que Diouf prolongé dans la continuité mais, d'un autre côté, il ne manquait aucune occasion pour exprimer son affection pour ce PS renouvelé et même pour certains de ses caciques comme Djibo Ka", précise René Lake.
Il a enseigné, formé et inspiré de grands intellectuels ici et à l’international. Maguette Thiam secrétaire général du PIT  revient sur  sa première rencontre avec l’éloquent Moctar : "C’était un de nos fleurons. On le voit encore intervenant au coté de Sémou Pathé Gueye, de notre camarade Habib Mbaye à l’époque où ils étaient jeunes et dirigeait le mouvement d’étudiants. Je l’ai connu dans ce contexte là, au cours d’une journée de mobilisation dans une pièce que les étudiants occupaient sur la route de Ouakam. Lorsqu’il a fini de parler j’ai demandé, qui est-ce ? On me dit, c’est lui Moctar Diack.
Je l’ai aussi vu, participant à toutes les luttes et à la création des syndicats comme le SUDES. Non seulement on peut retenir de lui l’engagement dont il a fait preuve toute sa vie mais aussi qu’il est l’un de ces maillons, de  cette intelligentsia dont nous avons absolument besoin et que les jeunes doivent davantage connaître pour que cela puisse les aider à faire face à un monde devenu plus compliqué qu’à l’époque. Nous, qui étions de jeunes enseignants et nous avons côtoyé ces jeunes à l'époque pour constater une grande capacité d’analyse et de mobilisation. Ils se préoccupaient et soutenaient beaucoup des jeunes qui étaient dans les lycées et collèges qui avaient participé à la grande grève des étudiants. Nous avons constaté qu'à cette époque, les relations entre organisations syndicales et organisations d'étudiants empreintes de respect. Après tous les premiers mai ils étaient avec nous pour se battre pour que le Sénégal avance. Moctar Diack mérite notre respect parce qu’il fait parti de cette génération qui s’est battu pour l’avancement et il restera un souvenir pour armer notre jeunesse.’’
Homme de conviction Moctar est aussi un homme d’ouverture avec le sens du partage. En témoigne son amitié avec Djibo Leity Ka qui l’appelait affectueusement grand-frère : "Il était mon ainé de 4 ans. Je l’ai connu pendant les années de braises à l’université et il m’a protégé’’,  confie Djibo qui accepte avec philosophie la volonté divine et prie pour que Dieu accueille son frère dans son paradis.
L’homme était aussi attaché à sa famille. Il était un protecteur et un rassembleur. Sa disponibilité est légendaire. Selon Samba Diack Sall, homonyme du père du professeur Diack, celui-ci savait partager son temps avec tous malgré son emploi du temps. Mais Samba tout en reconnaissant qu’à chaque fois qu’ils se voyaient ils apprenaient beaucoup. Il révèle qu'il a toujours été impressionné par le désintérêt de Moctar Diack pour les choses matérielles. Il déclare aussi s’estimer heureux d’être à Dakar : "Un jour il m’a appelé pour me dire : Samba je sais que tu voyages beaucoup mais je serais très heureux que tu sois là quand je quitterai ce monde. Et grâce à Dieu je suis là pour l’accompagner jusque dans sa dernière demeure comme il le souhaitait. Qu’il repose en paix’’.
Très marqué par la perte de son mentor Samba conclut en ces termes’’ Certes la famille a perdu, mais le Sénégal a aussi perdu un illustre fils. Il n'y a pas assez de mots pour le dire. Il suffit de regarder les personnalités qui sont venues pour lui dire au revoir.
bbadji@seneplus.com
Moctar DIACK, ancien prof de philo et acteur de mai 68 : « Le rôle de l’intelligentsia a été déterminant dans la mobilisation des masses » 
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Le docteur en philosophie, Moctar Diack, faisait partie des étudiants qui ont été au coeur du mouvement de revendication de mai 68. Il rappelle le grand rôle de l’intelligentsia dans la mobilisation des masses durant cette époque. Selon lui, les étudiants qui étaient de l’opposition la plus visible, avaient fait preuve de clairvoyance pour échapper au piège du régime de Senghor.

Introduisant le thème : « Mai 68 dans le monde et au Sénégal, approches politiques, idéologiques, culturelle et  sociologique », organisé samedi par  le Comité d’initiative refondation de la gauche historique, dans le cadre de la commémoration des  événements de « Mai 68 », Moctar Diack a rappelé le rôle clé que  l’intelligentsia avait joué  dans la mobilisation des masses laborieuses à cette époque. C’est d’ailleurs, pour lui, l’une des leçons à tirer de ces événements.  « La situation politique de l’époque faisait que les étudiants étaient l’opposition la plus visible. C’était aussi l’épicentre et le  point focal de la société où s’étaient concentrés tous les problèmes sociaux. C’est pourquoi, la jonction entre les mouvements des étudiants et ceux des travailleurs avait porté ses fruits », s’est-il rappelé.  Les revendications sociales des étudiants trouvaient ainsi un écho favorable chez les populations lesquelles  étaient aussi prises à la gorge par la crise économique. Selon lui, l’Etat avait avoué son incapacité d’octroyer des bourses entières aux 700 nouveaux bacheliers qui venaient d’accéder à l’Université. Il fallait alors procéder autrement, la fraction des bourses.  A cette situation de crise économique, il s’ajoutait une crise idéologique et la nécessité de procéder à une reforme de l’enseignement. De l’avis de M. Diack,   le pouvoir de l’époque, en lieu et place de  satisfaire la demande sociale, continuait à bâillonner les libertés, ce qui  ne pourrait pas être sans conséquence. Face à la pression sociale, a-t-il poursuivi, le gouvernement avait fini par céder.  A l’en croire, cette situation que les  « soixante-huitards » ont interprété comme la victoire d’une idéologie, a été  surtout favorisée  par la solidarité des  masses et la clairvoyance des mouvements qui avaient su faire face au piège du régime. Dès lors, il  a exclu tout rapprochement entre  les événements de Dakar et ce qui s’est passé en France à cette période. « Certes la situation nationale et internationale  de l’époque interagissaient, mais les événements de 1968 sont partis  de la situation universitaire de l’époque liée  essentiellement à la détérioration  des conditions des étudiants Sénégalais avec la fraction des bourses », a-t-il précisé. Selon le docteur en philosophie, « Mai 68 » doit être considéré comme un important jalon dans la libération nationale.
Nécessité  de s’unir
Aujourd’hui, 45 ans après ces événements, l’idéologie de gauche que réclamaient les  acteurs de « Mai 68 » semble s’effriter. Et  pourtant les revendications de cette époque restent toujours d’actualité. D’où  toute l’importance, selon  Mansour Aw, coordonnateur du Comité d’initiative refondation de la gauche historique, «d’être plus visible, plus présente et active en terme de solutions alternatives à tous les problèmes qui interpellent notre pays et le continent. »  Et cela,  pour conduire les processus en cours. De fait, il a exhorté toutes les générations de gauches à s’unir.  « La Gauche a porté tous les combats  et défendu toutes les causes justes. Elle a joué les plus grands rôles dans la première et deuxième alternance en 2000 et 2012 mais elle est encore dans la périphérie du pouvoir », a-t-il soutenu. Tout en déplorant le silence de la Gauche face aux problèmes du pays alors qu’elle a l’expérience, les hommes et l’expertise. M. Aw se veut formel, il faut  œuvrer pour que  la Gauche soit  la troisième alternance du Sénégal. « En prenant en compte du calendrier républicain, notamment les élections locales de 2014 et la présidentielle de 2017, nous disons qu’il faut, dès maintenant,  réunir nos forces et œuvrer  pour  une troisième alternance avec la Gauche dans sa pluralité », a-t-il déclaré.
Ibrahima BA

Décès de Moctar Diack, figure emblématique de la lutte de mai 68

  • Source: : Seneweb.com | Le 27 septembre, 2015 à 12:09:50 |


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Capture d'ecran video youtube

Moctar Diack “El Moc”, ancien professeur de Philosophie, figure emblématique du mouvement de revendication de mai 1968 au Sénégal a tiré sa révérence ce samedi, lendemain de la Tabaski il est décédé des suites d une courte maladie.
Dans sa page Facebook, Mamadou Diop “Decroix”, patron de And Jëf et coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) lui a rendu un vibrant hommage. “Il est resté attaché à ses idéaux de progrès et de justice c est-à-dire d émancipation du peuple. Il a mené un combat permanent contre les “intellectuels ” aliénés et leurs idées rétrogrades. Bref Matar était un patriote sincère, ferme sur les principes, mais plein d urbanité”, témoigne-t-il.

mercredi 23 septembre 2015

La Cour Suprême annule l’arrêté de Serigne Mbaye Thiam

La Cour suprême a rendu son verdict sur l’affaire de la fraude au concours des élèves-maîtres. La juridiction suprême a tout simplement cassé l’arrêté du ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam pour abus de pouvoir.

La Cour suprême vient de trancher en faveur des 600 élèves-maîtres accusés de frauder au concours d’entrée au Centre de formation des élèves-maîtres en annulant l’arrêté du ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam.

Accusés de frauder au concours des élèves-maîtres, 600 d’entre eux ont décidé d’attaquer l’arrêté de leur radiation devant la Cour suprême.
Auteur: Ferloo - Ferloo.com


«Ndeweunel présidentiel» : Les Finances arrosent retraités, fonctionnaires et opérateurs économiques

Les retraités, les fonctionnaires et les opérateurs économiques vont applaudir des deux mains. En cette veille de Tabaski, le Président Macky Sall a instruit le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan de prendre trois mesures exceptionnelles pour les soulager. Aussi, Amadou Bâ a «payé» les pensions pour les retraités, «viré» les salaires pour aujourd’hui, et «lâché» 20 milliards de F Cfa pour les opérateurs économiques.

Les fonctionnaires, les retraités et les opérateurs économiques vont afficher le sourire en cette veille de Tabaski. Pour cause, le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan a pris trois mesures exceptionnelles pour soulager les Sénégalais. Ce, sur instruction du Président de la République, Macky Sall.
Aussi, depuis lundi dernier, les services du ministre de l’Economie, Amadou Bâ, ont payé les pensions pour les retraités. Ce n’est pas tout puisque les fonctionnaires ne sont pas en reste. En effet, les salaires du mois de septembre seront payés par anticipation. Pour être plus précis, les rémunérations de tous les fonctionnaires seront virées aujourd’hui.
Enfin, les opérateurs qui ont des mandats au niveau du Trésor ont eu leur part du «ndewenel» présidentiel. Le Trésor compte payer aujourd’hui et demain quelques 20 milliards de F Cfa. Pour les spécialistes, ces trois mesures démontrent à ceux qui en doutaient encore que les finances publiques sénégalaises affichent le vert. 


Dakar Actu

lundi 21 septembre 2015

GROSSESSES EN MILIEU SCOLAIRE AU SÉNÉGAL : 2 000 cas recensés en 2014
Au Sénégal, 2 000 cas de grossesses ont été dénombrés en 2014 en milieu scolaire sur les filles âgées entre 12 et 14 ans, 3 600 cas de viol et sur les 1 620 femmes qui meurent en couche, chaque année, les jeunes sont les principales victimes.
Ces chiffres intolérables ont poussé des organisations internationales à appuyer les pouvoirs publics en mettant en branle des stratégies pour réduire la prévalence d’au moins 25 %. L’élaboration de cette contre-offensive a fait l’objet qu’une journée de réflexion, au cours du week-end, au Centre Jacques Chirac de Pikine révèle Sud... 

 Dakar actu


vendredi 18 septembre 2015

Miel, viande, confiture etc: un ancien salarié dévoile les pratiques douteuses des industriels

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Le scandale des lasagnes à la viande de cheval ont été un déclic pour Christophe Brusset: écoeuré au possible, cet ancien trader de l'industrie agro-alimentaire a décidé de révéler les dessous de certains produits de grande consommation dans un livre qui vient de paraître (*).

Exemple, le miel, avec un produit estampillé 100% naturel, et mis en pot dans les Pyrénées. S il inspire confiance, il comporte pourtant une mention écrit en minuscule et précisant qu il s agit d un mélange de miels, non originaires de l Union européenne . Une phrase qui interpelle Christophe Brusset:
On vous met ça pour ne pas vous dire qu il s agit de miel chinois. Les Chinois se sont fait une spécialité de proposer du miel qui est en fait un assemblage de sirops de glucose, fructose, pollens sélectionnés, colorants et arômes. Ce miel va coûter 1 euro le kilo, mais n a jamais vu une abeille. Steaks aux raclures d os et confitures sans fraise
Et ces pratiques douteuses concernent tous types de produits, selon cet ancien repenti de l agroalimentaire, notamment dans les premiers prix et les marques de distributeurs, comme ces steaks hachés composés de gras et de raclures d os appelées viandes séparées mécaniquement , ou encore ces confitures de fraises...sans fraise.
On fait une mixture de sirops de sucre avec de la pectine et des colorants comme du sureau, et on obtient des confitures sans une once de fraise , raconte encore Christophe Brusset.Des parades utilisées pour faire baisser les prix et donner aux consommateurs des produits à des tarifs compétitifs...quitte à les tromper sur la marchandise. Je ne dis pas que tous les premiers prix sont frauduleux mais  quasiment tous les produits traficotés se retrouvent dans cette catégorie ensuite , décrypte l'ancien salarié. Pour bien se nourrir, lui conseille donc de lire les étiquettes. La liste d'ingrédients doit être courte et facilement compréhensible. Si elle contient trop de E , passez votre chemin!
Auteur: bfmtv - Webnews

jeudi 17 septembre 2015

Conseil des ministres du mercredi 16 septembre 2015

Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 16 septembre 2015 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

Le Président de la République entame sa communication en exprimant sa compassion aux familles des disparus, suite à l’accident d’avion survenu, le 5 septembre 2015 aux larges des côtes sénégalaises. A ce titre, il demande au Gouvernement de faire la lumière sur ce dossier et de prendre toutes les dispositions appropriées, pour assurer la sureté de notre système de transport aérien et la sécurité de la navigation aérienne.
Le Chef de l’Etat exprime également, sa solidarité agissante aux populations du littoral, affectées par les violentes intempéries et les récentes pluies diluviennes. Il demande au Gouvernement de renforcer la lutte préventive contre l’érosion côtière, d’entreprendre, avec l’ensemble des acteurs et les populations concernées, la restructuration des zones et quartiers impactés.
Abordant le premier point de sa communication, relatif à la consolidation de la performance globale de l’action de l’Etat, le Président de la République rappelle au Gouvernement, qu’avec le PSE, le Sénégal est engagé dans une nouvelle dynamique économique et sociale, dont la finalité est d’assurer une croissance forte, créatrice d’emplois, porteuse d’un bien-être durable et équitable pour les populations.
En conséquence, il est impératif d’assurer, dans les délais requis, la bonne exécution du Plan d’actions Prioritaires du PSE ainsi que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) tout comme le Programme de modernisation des villes. Il en est de même de la réalisation des Grands projets que constituent, les pôles urbains de Diamniadio, du Lac rose, des autoroutes Ila Touba, AIBD –Thiès, de la VDN section 2, du Train Express régional (TER) Dakar – AIBD, des nouvelles universités Cheikh Ibrahima Niasse et Amadou Makhtar Mbow.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de veiller à la finalisation du volet financier de l’Acte III de la Décentralisation et d’accompagner les collectivités locales dans la prise en charge de leurs dépenses obligatoires, en particulier, la sécurisation du paiement des salaires.
Le Président de la République indique au Gouvernement la nécessité de redoubler de diligence et de pragmatisme, d’assurer la sécurité permanente des personnes et des biens, afin de mieux répondre aux préoccupations légitimes des populations, socle du pacte conclu avec les sénégalaises et sénégalais.
En outre, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à assurer la finalisation consensuelle du projet de loi de finances 2016, du Programme triennal d’Investissements publics, PTIP 2016 – 2018, ainsi que la préparation adéquate de la prochaine session budgétaire.
Abordant la consolidation de l’assainissement des finances publiques en vue d’élargir les marges de manœuvre budgétaires de l’Etat en matière d’investissements productifs et de dépenses sociales, le Président de la République invite le Gouvernement à améliorer les performances des régies financières et la rentabilité des actifs de l’Etat.
Poursuivant sa communication sur le sujet, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de veiller à la qualité de l’endettement public, de recourir davantage aux Partenariats Public – Privé, et aux effets leviers des nouveaux instruments de financement que constituent le FONSIS, le FONGIP et la BNDE.
S’agissant des entreprises publiques en difficulté, AIBD, Sénégal Airlines, Transrail, SUNEOR, notamment, le Président de la République demande au Gouvernement de finaliser les processus de restructuration entamés et de consolider les efforts de développement du secteur privé national par l’amélioration notable de l’environnement des affaires.
Au sujet de la nouvelle dynamique de relance du secteur agricole, le Chef de l’Etat engage le Premier Ministre, à accélérer la restructuration de la filière arachidière et à renforcer la promotion de la consommation locale de la production agricole nationale. En outre, il demande au Gouvernement d’assurer un suivi adéquat de la campagne agricole et une bonne préparation de celle relative à la commercialisation.
Enfin, le Président de la République rappelle au Conseil, l’impératif d’une bonne préparation de la rentrée scolaire et universitaire 2015 – 2016 et l’attention particulière qu’il accorde au respect des engagements de l’Etat, dans le cadre d’accords conclus avec les syndicats d’enseignants, notamment. Abordant le deuxième point de sa communication, relatif au rôle des institutions financières dans le développement national, le Chef de l’Etat invite les acteurs du système bancaire à renforcer la qualité au service des usagers, des consommateurs et de l’économie nationale. Il exhorte également les autorités de régulation monétaire à veiller à l’éradication des mesures anticoncurrentielles, telles que les obstacles à la mobilité bancaire.
Le Premier Ministre, après avoir félicité le Président de la République, et salué son leadership personnel pour le succès enregistré lors du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO, tenu à Dakar, le 12 septembre 2015, a rendu compte des activités du Gouvernement. Il a notamment fait le point sur la réunion qu’il a présidée, portant sur l’état de mise en œuvre des engagements de l’Etat vis-à-vis des syndicats d’enseignants.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation des pèlerins Sénégalais en partance pour la Mecque, les actions de l’Etat relatives à la situation des Sénégalais de l’extérieur et sur les enjeux de la 70ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, devant laquelle le Chef de l’Etat fera une communication.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la mission du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de l’Initiative de soutien à la politique économique (ISPE).
Le Ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie a fait le compte rendu des activités menées dans le cadre de lutte contre les inondations dans la banlieue de Dakar et sur toute l’étendue du territoire national.
Dans le cadre de la participation du Sénégal au Sommet de la COP 2, sur les changements climatiques, le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a présenté la Contribution Prévue et déterminée au niveau national (CPDN) qui a été adopté par le Conseil.
Le Ministre de la Gouvernance locale a fait le point sur l’état d’avancement du processus d’évaluation de la première phase de l’Acte III de la Décentralisation et la mise en place des Pôle-territoires.
Le Ministre de l’Elevage et des Productions animales a présenté l’état des préparatifs liés à la fête de la Tabaski et de l’approvisionnement en moutons. Le Ministre du Tourisme et des Transports aériens a fait le point sur l’état d’avancement des enquêtes et des recherches relatives à l’avion disparu aux larges des côtes sénégalaises.
Concluant les débats, le Président de la République a pris la décision de faire affréter un vol spécial pour transporter les pèlerins sénégalais bloqués au niveau du hangar des pèlerins et a demandé au Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de tout mettre en œuvre en vue de la facilitation de l’obtention du visa, auprès des autorités saoudiennes.
Au titre des textes législatifs et règlementaires, le Conseil a adopté :

  • le projet de loi relatif au don, au prélèvement, à la transplantation d’organes et aux greffes de tissus humains ;
  • le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la convention entre la République du Sénégal et la République portugaise, en vue d’éviter la double imposition et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, signée à Lisbonne, le 13 juin 2014.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Cheikh Ahmadou DIENG, Professeur titulaire, est nommé, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de sa Majesté Elizabeth II, Reine du Royaume Uni de Grande –Bretagne et d’Irlande du Nord, en remplacement de Monsieur Abdou SOURANG, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Cherif Oumar DIAGNE, Conseiller des Affaires étrangères principal, de classe exceptionnelle, matricule de solde n°370 166/E, précédemment Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République du Ghana, est nommé Ambassadeur, Directeur du Protocole, des Conférences et de la Traduction au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieurs ;
  • Madame Yandé NDIAYE, Diplômée en Gestion des Entreprises, est nommée, Consul général de la République du Sénégal à Marseille ;
  • Monsieur Ngor NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde n°604 438/A, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Tokyo, est nommé Ministre-conseiller à l’Ambassade du Sénégal en République française, poste vacant ;
  • Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde n°604 446/D, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Royaume d’Arabie Saoudite, est nommé Ministre-conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Royaume d’Arabie Saoudite ;
  • Monsieur Daouda GNINGUE, Ingénieur des Travaux publics, matricule de solde n°502 361/I, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Le Ministre auprès du Premier Ministre,
Porte Parole du Gouvernement