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lundi 27 janvier 2014

Déraillement d’un train à Rufisque : Une enquête ouverte par Transrail

Un train transportant du soufre et appartenant à la Société  d’exploitation ferroviaire des industries chimiques du Sénégal (Sefics) a déraillé hier, aux environs de 8 h, au quartier Colobane, à Rufisque, sur la Zone Pk 32. Une enquête a été ouverte.
Sur place, un chaînon de 5 wagons penchés sur le côté droit laisse apparaître des roues complètement détachées de la voie ferrée. Le reste de la rame, épargné par le déraillement, a été déjà évacué des lieux. Tout autour du rail, est éparpillé le produit chimique de couleur jaune que transportait le train au moment de l’accident. En attendant que l’enquête ouverte livre ses résultats, Ndèye K. Sène, chargée de communication de la société Transrail, nous apprend qu’il est impossible de déterminer avec exactitude l’origine du déraillement. 
Mais déjà, elle explique que plusieurs causes peuvent être à l’origine d’un déraillement. A titre d’exemple, elle cite la transformation de l’emprise ferroviaire en dépotoir d’ordures, mais aussi un acte de sabotage avec des malfaiteurs qui, souvent, en dévissant le matériel, créent un sur-écartement, provoquant ainsi un dysfonctionnement de la voie ferrée. Toutefois, Mme Sène a tenu à préciser que la voie ferrée est entretenue de manière constante. «A tous les 5 kilomètres, nous avons des chefs de districts, des inspecteurs du matériel roulant, des techniciens qui se chargent de l’entretien de la voie ou du matériel roulant, soit ce sont des inspecteurs Mr (matériel roulant) ou des visiteurs », a affirmé la chargée de communication de la société Transrail. Elle précise qu’il est bon de savoir que le train qui a déraillé n’appartient pas à Transrail, le concessionnaire du corridor Dakar-Bamako. 
Abdou DIOP

Education inclusive : Des classes pilotes ont permis d’enrôler une cinquantaine d’enfants déficients visuels

Les leaders d’opinion des localités de Rufisque, Guédiawaye et Thiaroye ont apprécié les résultats du projet d’éducation inclusive des enfants déficients visuels. Ils l’ont fait savoir, vendredi dernier, à Rufisque, lors d’un atelier d’information et de sensibilisation sur les objectifs et la finalité du programme.
Après trois ans d’expérimentation, le projet d’éducation inclusive des enfants déficients visuels a présenté des résultats satisfaisants. Dans les  localités de Rufisque, Guédiawaye et Thiaroye, où il a été expérimenté, les objectifs ont été largement atteints. Selon le coordonnateur national, l’inspecteur de l’éducation Saliou  Sène, « l’objectif principal de l’éducation inclusive consiste à  participer à l’atteinte des Objectifs des millénaire pour le développement (Omd) en matière d’Education pour tous ». C’est dans ce cadre que « des classes pilotes ont été ouvertes dans les écoles Pikine 23B, Malick Diop de Thiaroye et Chérif  Lô 1 de Rufisque. Ce qui a permis d’enrôler une vingtaine d’enfants non voyants et une trentaine de mal voyants dans le système éducatif classique », ajoute l’inspecteur Sène.
Dans sa phase pilote, d’une durée de cinq ans, le projet d’éducation inclusive va identifier les enfants déficients visuels et les scolariser avec les mêmes programmes, les mêmes enseignements et dans les écoles classiques situées dans la banlieue de Dakar. Ainsi, pour une meilleure appropriation du projet par la communauté, la coordination nationale a organisé un atelier d’information et de sensibilisation à l’intention des leaders d’opinion de la banlieue. Cette  rencontre a regroupé à l’école élémentaire Chérif Lô 1 de  Rufisque imams, délégués de quartiers, « Badiénou Gokh » (marraines de quartiers), journalistes, élus locaux et groupements féminins.
Les participants se sont prononcés sur plusieurs points liés à la prise en charge de la scolarisation des enfants non et mal voyants. Il s’agit notamment de l’octroi de bourses et de cars pour le transport. Le secrétaire général de l’Association des parents d’élèves pour la promotion de l’éducation inclusive, Abdou Aram Samb, a ainsi demandé au gouvernement, aux collectivités locales et à toutes les bonnes volontés de s’impliquer davantage dans la prise en charge et la promotion des enfants déficients visuels. Chaque leader d’opinion, dans son domaine, a pris l’engagement de porter le combat de la sensibilisation et du plaidoyer en faveur de la scolarisation en masse de ces enfants.
Le directeur de l’école élémentaire de Chérif Lô 1, Papa  Faye, s’est félicité des performances réalisées par les 14 élèves non-voyants de son établissement. Selon lui, ces apprenants font partie des meilleurs élèves de son école. Les inspecteurs de l’éducation, tout comme les autres autorités présentes à la rencontre, ont reconnu que le projet d’éducation inclusive permettra de désengorger l’Institut national d'éducation et de formation des jeunes aveugles (Inefja) de Thiès, la seule école qui prenait en charge la scolarisation des enfants aveugles au Sénégal.

Pape  Coly NGOME

Education : Le coordonnateur de la Cosydep préconise l'augmentation du nombre d'inspecteurs

Le coordonnateur national de la Cosydep, Cheikh Mbow, a plaidé, vendredi, à Rufisque, pour une augmentation du nombre d’inspecteurs de l’éducation, soulignant que le Sénégal est « en deçà de la norme internationale d’un inspecteur pour 50 instituteurs ».
« Il est fondamental que l’on puisse revisiter le rapport entre l’inspecteur de l’éducation et les enseignants, parce qu’il y a ce qu’on appelle le suivi-encadrement des enseignants qui doit se faire en continu », a indiqué Cheikh Mbow, le coordonnateur national de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep). Il s’exprimait lors de la sortie de la première promotion des élèves-maîtres du Centre régional des personnels de l’éducation (Crfpe) de Rufisque dont il était parrain. Selon lui, la question de l’encadrement des enseignants « est une question essentielle pour la Cosydep ».
« Actuellement, nous sommes à un ratio d’un inspecteur pour 150 instituteurs. C’est très faible, si nous en jugeons par la norme internationale qui souhaiterait qu’on ait un inspecteur pour 50 instituteurs. Cela veut dire qu’il y a des efforts à faire dans ce sens », a-t-il fait remarquer. D’après M. Mbow, cette situation est à l’origine du « fait que des enseignants peuvent faire dix ans sans jamais bénéficier de l’encadrement et des éclairages d’un inspecteur ». « La formation initiale est importante, (mais) la formation continue est aussi essentielle en terme de corps de contrôle ou d’encadrement qui accompagnent régulièrement les enseignants, en vue de pouvoir les aider à mettre à jour les connaissances et les compétences », a-t-il soutenu.
Aussi, Cheikh Mbow a invité les autorités à revoir la qualité et la durée de formation des instituteurs, saluant l’érection des Crfpe, en remplacement des Ecoles de formation des instituteurs (Efi). Ce changement peut, selon lui, « aider à améliorer la qualité de la formation des enseignants ». « Si nous en jugeons par les résultats, particulièrement ceux obtenus l’année dernière et qui étaient de l’ordre de 33 % au Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee), on peut considérer qu’il y a une baisse des performances des apprenants », a t-il relevé. A en croire le coordonnateur de la Cosydep, cette situation pourrait être « due, en termes d’hypothèses, au niveau de qualification des personnels enseignants ».
« Aujourd’hui, il est essentiel que la question de la qualité de l’enseignement puisse être mieux adressée. Et ceci ne peut se faire qu’en tenant compte du déterminant enseignant », a-t-il estimé. « Il nous faut avoir des enseignants de qualité. Un enseignant de qualité est, pour nous, un enseignant qui a été recruté, de manière transparente, mais aussi qui a subit un temps de formation conséquent et avec un référentiel de formation pertinent », a ajouté M. Mbow.
« Si nous avons des enseignants mieux formés, nous pouvons espérer avoir une meilleure qualité de l’enseignement. Nous constatons la suppression du quota sécuritaire. C'est un élément essentiel, (parce que) cela veut dire que tous les enseignants de l’élémentaire vont passer par des centres de formation », a-t-il souligné.
(APS

vendredi 24 janvier 2014

Senegal's former leper village struggling to escape stigma

MBalling (Senegal) (AFP) - The Petite Cote, the sun-drenched heart of Senegal's tourist industry, boasts mile-upon-mile of shimmering Atlantic coastline shaded by towering cocoa palms -- and the country's largest former leper colony.

Officially designated as a "social rehabilitation village", MBalling's inhabitants wish it could return to being simply a village like any other. 

Perched on the ocean 80 kilometres (50 miles) south of Dakar, it has its beginnings in a summer day in 1955, when Senegal was still a French colony. 

The authorities began grouping leprosy patients there at a time when treatment was in its infancy and they were ostracised because of their deformities and the misplaced fear of contagion. 

"I was one of 122 people who spent the first night here, on July 13, 1955," said Assane Kadam, the village chief who arrived as a toddler with his father, who was suffering from trypanosomiasis, commonly known as the "sleeping sickness". 

"It was a question of separating the sick people from the others," Kadam told AFP. 

In March 1976, a change in the law redesignated leper colonies across Senegal to "villages of social rehabilitation".


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Four former lepers sit on a bench in Mballing on January 20, 2014 (AFP Photo/Seyllou Diallo)

The point was to ensure that they were "no longer internment camps but villages", places where neighbours could socialise, said Coumba Wade, of Senegal's social welfare department. 

The 1980s brought the discovery of multidrug therapy (MDT), a combination of rifampicin, clofazimine and dapsone that could permanently cure the afflicted. 

Healed lepers, known as "the bleached", were able to marry and have children, and the villages began to grow. 

Solidarity 

At MBalling dozens of former lepers, often ageing, continue to receive care regularly. 

In a tiled room of 20 square metres (200 sq feet), somewhat grandiosely referred to as a "functional rehabilitation and health education centre", four elderly patients stretch out their aching feet for a nurse to treat. 


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Two former lepers take a walk in Mballing on January 20, 2014 (AFP Photo/Seyllou Diallo)

Later, 15 men and women, some with prosthetic limbs, others with mutilated hands, wait to be seen by a nurse or doctor. 

"When someone has to go to hospital, everyone clubs together," says the president of the village's women's association. 

"The solidarity that there is here, I would not see in any other village," adds Djiby Sene, dressed in traditional purple boubou robe and small woollen cap. 

The father, who moves around on crutches, returned to MBalling after begging on the streets of Dakar for 18 years. 

With the help of DAHW, a German organisation which has been fighting leprosy and tuberculosis in Senegal since 1979, Sene bought a cart, a few animals and a tent which he rents out for village ceremonies. 

With its shops, school and clinic, MBalling has become a small town where the 300 former patients represent only a minority of the 5,600 inhabitants. 

Yet the villagers are unable to shake off the stigmatising image of the leper colony. 

"It's a label hung on the backs of the young people in these villages," said Cisse Mahamath, DAHW's social programme coordinator. 

"What people want is that their homes are called villages like any other," says Mahamath, who has been campaigning for a decade for an end to the status of "social rehabilitation village". 

The repeal of the 1976 Act is "expected", the social welfare department says.

Meanwhile Senegal has nine social rehabilitation villages of more than 10,000 inhabitants. 

DAHW and former patients' groups hope that soon they will simply be called "villages"

jeudi 16 janvier 2014

Conseil des Ministres du mercredi 15 janvier 2014

Le Conseil des Ministres s’est tenu le mercredi 15 janvier 2014 à 16 heures, au palais de la République sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Macky SALL.

A l’entame de son intervention au Conseil, le Président de la République a adressé à toute la Communauté musulmane ses félicitations à l’occasion de la célébration du Maouloud, qui commémore la naissance du prophète Mohamed (PSL).
Le Chef de l’Etat a retenu les moments d’intenses prières et de communion qui ont accompagné cette célébration. Il a réitéré ses salutations à toutes les familles religieuses du pays, avant de leur adresser ses vifs remerciements pour leur mobilisation permanente et remarquable dans la consolidation de l’unité et de la concorde nationales.
Le Président de la République a informé le Conseil qu’il se rendra, le jeudi 16 janvier 2014, à Ndiassane pour une visite à la famille religieuse de la localité.
Le Chef de l’Etat a également indiqué qu’il compte effectuer un déplacement dans les prochaines semaines à Kaolack, pour une visite de courtoisie à la famille de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niasse.
Au titre de sa communication du jour, le Président de la République a abordé dans un premier point, la nouvelle dynamique de promotion du logement social. Il a, à ce propos, rappelé sa ferme volonté de conduire son initiative de baisse des coûts du loyer, qui constitue une mesure sociale d’urgence et d’envergure, visant à améliorer de façon notable, le pouvoir d’achat et le bien être des sénégalais.
Le Chef de l’Etat a souligné, outre cette politique volontariste de baisse des coûts du loyer, le vaste programme de réalisation de logements sociaux engagé par le Gouvernement.
Sous ce rapport, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’intensifier la mise en œuvre de projets de logements sociaux sur l’ensemble du territoire national, afin de favoriser la modernisation de nos centres urbains et l’accession de nos compatriotes à la propriété foncière et immobilière.
Dans la même dynamique, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à examiner les modalités d’une baisse de la fiscalité immobilière, ainsi que de la réduction optimale des frais versés aux intermédiaires institutionnels.
Le Président de la République a engagé le Gouvernement dans le sens du renforcement de la transparence du secteur foncier. A cet égard, le Gouvernement devra lutter avec fermeté contre les effets de la spéculation foncière et les lourdeurs qui freinent les initiatives d’acquisition de terrains, de construction et de promotion de l’habitat social.
Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de conclure, avant fin février 2014, des contrats d’objectifs et de moyens avec la SICAP et la SN HLM. Dans la même lancée, le Gouvernement doit travailler à asseoir, au mieux, la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) dans son cœur de métier, afin de soutenir davantage les agents publics, les travailleurs du secteur privé et les sénégalais de la diaspora notamment, dans leurs projets d’accéder à la propriété.
Le Président de la République a, par ailleurs, souhaité la consolidation des ressources de la BHS, à travers des lignes de crédits appropriées, à requérir auprès des partenaires techniques et financiers, en vue de promouvoir particulièrement les entreprises nationales de BTP et la création intensive d’emplois sur l’étendue du territoire.
Dans le sens de la prise de mesures structurelles destinées à répondre à la forte demande sociale en matière de logements, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, en rapport avec le Ministère de l’Economie et des Finances et la BCEAO de préparer la tenue, courant mars 2014 d’un Conseil présidentiel sur le financement du logement.
Le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, avant fin mars 2014, un projet de loi d’orientation pour la promotion de l’habitat social.
Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de la tenue dernièrement à Dakar, du 4ème Sommet panafricain des Jeunes des Nations unies, pour rendre un hommage appuyé à la jeunesse africaine et évoquer la question de la redynamisation de la politique nationale de la jeunesse. Il a réaffirmé sa volonté de faire de la promotion des jeunes par l’éducation, la formation et l’emploi, l’une des principales priorités de sa politique.
A ce titre, il a demandé au Gouvernement d’être sensible aux préoccupations de la jeunesse, notamment en matière d’emplois et d’épanouissement social et moral, à travers une éducation et une formation de qualité, socles d’une élite compétitive et d’une culture civique irréprochable.
Le Premier Ministre a fait au Conseil une communication rendant compte des activités gouvernementales, en mettant en particulier l’accent sur :
  • la réunion consacrée le 09 janvier 2014 à la campagne de commercialisation de l’arachide en cours ;
  • le forum des leaders africains.
Concernant la campagne de commercialisation, le Premier Ministre a insisté sur l’accord conclu entre le Gouvernement et les industriels huiliers. Il a, à ce sujet, indiqué qu’un comité de suivi de la mise en œuvre du protocole a été installé. Il devra procéder, tous les deux mois, à l’évaluation des engagements des deux parties. Le Premier Ministre a rappelé que cet accord permettra aux industriels huiliers de participer à la campagne de commercialisation sur la base du prix au producteur fixé à 200 FCFA.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur l’évolution de la campagne de commercialisation en complétant le Premier Ministre sur les dispositifs de l’accord conclu avec les huiliers. A ce sujet, le Ministre a donné des indications précises sur les engagements financiers éventuels de l’Etat, vis-à-vis des huiliers, dans le cadre de l’exécution de l’accord.
Le Ministre a, enfin, rassuré le Conseil quant à la mise en œuvre de toutes les mesures nécessaires à la bonne maîtrise des conditions de déroulement de la campagne arachidière.
Le Ministre de l’Habitat a fait au Conseil une communication portant sur la politique des pôles urbains, axée principalement sur le décongestionnement de Dakar et le développement des villes de l’intérieur.
Le Ministre a, en outre, exposé les difficultés qui affectent le dynamisme du secteur du logement social et du logement en général, notamment la question du financement de longue durée.
Le Ministre de la Restructuration des Zones d’Inondations a fait le point sur la construction des logements sociaux. Il a annoncé la réception d’un nombre de plus de 1.600 logements sur la cité Tawfekh Yaakar, au 31 décembre 2013, en plus des 252, déjà terminés sur Keur Massar. Ce qui porte le total à plus de 1 800 logements déjà disponibles et prêts à accueillir des sinistrés. Les attributions se poursuivent au niveau des commissions préfectorales, avec 400 attributions et 1.016 autres, en cours de validation.
Le Ministre de l’Enseignement supérieur a fait au Conseil une communication portant sur la crise universitaire, en particulier dans le campus social de l’Université Cheikh Anta DIOP. Le Ministre a ainsi informé le Conseil du Protocole d’accord qu’il a signé avec les représentants des étudiants des Universités Cheikh A. DIOP de Dakar, Gaston Berger de Saint-Louis, Assane SECK de Ziguinchor, Alioune DIOP de Bambey et de Thiès.
Le Ministre de l’Environnement et du Développement durable a rendu compte au Conseil de sa visite dans la zone de la « Grande Muraille Verte » (Ferlo), en mettant l’accent sur les efforts fournis dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique hardie de reboisement de 5 000 hectares/an dans la zone. Le Ministre a également relevé tout le potentiel de reboisement offert avec l’exécution du projet des jardins polyvalents.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
  • « le projet de loi relatif aux contrats de partenariat » ;
  • « le projet de décret fixant la date du prochain scrutin pour les élections municipales et départementales pour le dimanche 29 juin 2014 ;
  • « le projet de décret portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections du 29 juin 2014 ; période 07 janvier – 16 février 2014
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Monsieur Abdou SOURANG, Ambassadeur du Sénégal au Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Olafur Ragnar Grimson, Président de la République d’Islande, avec résidence à Londres ;
  • Monsieur Cheikh DIAW, Inspecteur principal de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs civiques, poste vacant ;
  • Monsieur Amadou Lamine DIENG, Magistrat, Conseiller à la Cour des Comptes, est nommé Directeur général de l’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), au Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs civiques ;
  • Monsieur Abdoulaye THIMBO, Gestionnaire, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), au Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs civiques.

vendredi 10 janvier 2014

Conseil des Ministres du jeudi 09 janvier 2014

Le Conseil des Ministres s’est tenu le jeudi 09 janvier 2014 au Palais de la République sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Macky SALL.

Le Président de la République a saisi, à l’entame de son adresse au Conseil, l’occasion offerte par la commémoration du Maouloud, qui célèbre la naissance du Prophète Mohamed (PSL), pour présenter ses vœux à la Communauté musulmane nationale et à toute la Oumah islamique.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il se rendra, le samedi 11 janvier 2014 à Tivaouane pour transmettre les salutations de la Nation à la famille de Seydi El Hadji Malick SY et à toutes les familles religieuses du pays. Il a invité tous nos compatriotes à prier pour la paix et la prospérité durable du Sénégal.
Abordant sa communication du jour, le Président de la République a mis à profit la publication des résultats de l’audit physique et biométrique des agents de l’Etat pour rappeler l’importance des ruptures à opérer pour un renouveau de la Fonction publique.
Dans le cadre de la gestion de ce processus, il a exhorté le Gouvernement à veiller à une prise en charge immédiate des cas d’agents disposant des justificatifs exigés ou ayant effectué toutes les procédures d’audit préalablement requis. Le Chef de l’Etat a exigé pour les concernés, le règlement intégral de leurs traitements avant le 15 janvier 2014.
Le Président de la République a souhaité que l’audit des agents de la Fonction publique soit le point de départ d’une politique globale de modernisation de l’administration publique. Dans cette perspective de renouveau, le Chef de l’Etat a demandé au Premier ministre d’engager, sans délai, des concertations nationales sur le sujet, avec l’implication de tous les acteurs de la sphère publique centrale et des collectivités locales, du secteur privé et de la société civile.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de finaliser, en tenant compte de la mise en œuvre de l’Acte III de la décentralisation, la réforme de la Fonction publique locale, et celle du statut spécial des travailleurs des établissements publics de santé, afin d’assurer une lisibilité globale du système d’administration et de gestion des agents du secteur public.
Dans le même sens, le Président de la République a invité le Gouvernement à procéder au recensement exhaustif des agents du secteur parapublic (établissements publics à caractère administratif ou industriel et commercial), en vue d’une meilleure maîtrise des ressources humaines de ces entités. Le même procédé devra être étendu aux Autorités administratives indépendantes et autres organismes publics.
Le Chef de l’Etat a également indiqué au Conseil l’importance qu’il accorde à la formation continue des agents de l’Etat et le prix qu’il attache à l’observation scrupuleuse de la déontologie administrative, au respect de la hiérarchie ainsi qu’à la qualité des services rendus aux usagers, aux citoyens et autres contribuables.
Le Président de la République a engagé le Gouvernement à veiller à l’amélioration continue des conditions de travail des agents de l’Etat, en accordant une attention particulière aux personnels en service à l’intérieur du pays. A ce sujet, il a demandé au Premier ministre de revitaliser davantage les prêts DMC et d’inciter à la réalisation sur l’étendue du territoire, de programmes d’habitat pour les agents publics.
Le Premier Ministre a fait au Conseil une communication rendant compte des activités gouvernementales en mettant l’accent en particulier sur :
  • la réunion technique sur le régime simplifié des petits contribuables ;
  • le suivi des réformes sur l’environnement des affaires ;
  • le forum de vulgarisation des résultats de la recherche économique et sociale du Sénégal ;
  • l’exécution du programme des pistes rurales.
Concernant ce dernier point, le Premier Ministre a rappelé qu’une enveloppe plus de 40 milliards de FCFA était disponible pour les réalisations prévues pour l’année en cours à travers différents ministères. Pour l’année 2013, le Premier Ministre a relevé l’exécution d’un programme gouvernemental d’un coût de 10 milliards de FCFA.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a abordé la préparation de la visite du Ministre chinois des Affaires étrangères, avec un point sur l’état de la coopération entre les deux pays.
Le Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a fait au Conseil une communication sur l’arraisonnement de bateaux étrangers pêchant illégalement dans nos eaux territoriales. Le Ministre a particulièrement insisté sur le pillage systématique de nos ressources halieutiques engendré par de telles pratiques, qui causent d’énormes préjudices à notre économie nationale.
A la suite de l’exposé du Ministre, le Président de la République a pris la parole pour le féliciter pour son engagement et sa détermination à protéger nos ressources, conformément à ses instructions et dans le strict respect de la loi.
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté au Conseil une communication portant, d’une part, sur la 57eme Session extraordinaire du Conseil des Ministres de l’OMVS et d’autre part sur l’exécution du programme de construction de 300 forages.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte au Conseil de ses visites à l’intérieur du pays, qui lui ont, entre autres, permis de constater l’état d’évolution de la campagne de commercialisation. A ce sujet, le Ministre a relevé le niveau insuffisant du financement de la campagne.
Le Ministre a regretté les dysfonctionnements notés qui ne sont pas à l’avantage du producteur, avant de préconiser un changement de méthode et de stratégie dans la mobilisation des fonds et leur allocation à travers les différents points de collecte du pays. A cet effet, les Gouverneurs de régions ont été saisis pour une régulation rigoureuse de la situation sur le terrain, afin d’éviter aux producteurs d’être les victimes des spéculateurs.
Reprenant la parole, le Chef de l’Etat a préconisé la mise en place en urgence d’un comité de réflexion et d’action sous la conduite du Premier ministre, pour corriger les manquements de la présente campagne arachidière.
Le Ministre de la Fonction Publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles a fait au Conseil une communication faisant le point du niveau d’exécution des mesures prises à la suite de la publication des résultats de l’audit physique et biométrique des agents de l’Etat en précisant :
  1. le nombre de cas régularisés par les commissions spéciales ;
  2. le nombre de cas en référés traités par la commission nationale de traitement des contentieux ;
  3. les dispositions prises pour payer en billétage les salaires de tous les détenteurs de quitus.
Tenant compte du nombre de postes budgétaires libérés, avec les contentieux avérés et pour répondre aux nouveaux besoins exprimés au niveau de l’enseignement moyen secondaire général, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’aller dans le sens de la prise en charge des cas des diplômés de la FASTEF issus de la formation payante, conformément aux procédures en vigueur, en déduction du nombre de professeurs à recruter en 2014.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
  • Le projet de loi autorisant le Président da la République à ratifier l’accord portant l’envoi de travailleurs sénégalais au Qatar
  • « le projet de décret portant dissolution d’agences d’exécution » ;
  • « le projet décret portant création, organisation et fonctionnement de l’agence nationale pour la promotion de l’emploi des Jeunes (ANPEJ) ;
  • « le projet de décret relatif aux conditions d’accès aux institutions d’enseignement supérieur de formation des personnels de l’éducation ».
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
 Monsieur Moustapha SOURANG, Professeur agrégé des Universités, est nommé Président de la Commission nationale de la Réforme foncière ;
 Monsieur Moustapha MBACKE, Cadre en Gestion financière, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdullah Gül, Président de la République de Turquie, avec résidence à Ankara, en remplacement de Monsieur Issakha MBACKE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 Monsieur Pathé NIANG, Expert en Marketing, est nommé Chef du Bureau économique à l’Ambassade de la République du Sénégal au Royaume du Maroc ;
 Monsieur Moustapha THIAM, Economiste, est nommé Secrétaire général de l’Agence de Construction des Bâtiments et Edifices publics du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat en remplacement de Monsieur Abou Ndiaye THIAM, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 Monsieur Bassirou Samba NIASSE, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Coordonnateur de la Direction générale des Impôts et des Domaines, en remplacement de Monsieur Babou NGOM, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Babou NGOM, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, de classe exceptionnelle, précédemment Coordonnateur de la Direction générale des Impôts et des Domaines, est nommé Coordonnateur de l’Inspection générale des Finances du Ministère de l’Economie et des Finances, en remplacement de Monsieur Moustapha LO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 Monsieur Amadou Abdoulaye BADIANE, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, précédemment Chef du Centre des Grandes Entreprises de la Direction générale des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur de la Législation, des Etudes et du contentieux de la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Monsieur El Hadji Ibrahima DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur El Hadji Ibrahima DIOP, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, de classe exceptionnelle, précédemment Directeur de la Législation, des Etudes et du Contentieux, est nommé Directeur du contrôle interne de la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Monsieur Yoro DIENG, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 Monsieur Mamadou Ben Ousmane BA, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, précédemment conseiller du Directeur général des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Services aux Contribuables et de l’Informatique de la Direction générale des Impôts et des Domaines ;
 Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane BA, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, de classe exceptionnelle, précédemment Directeur du Recouvrement à la Direction des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Services fiscaux spécialisés de la Direction générale des Impôts et des Domaines ;
 Monsieur Mouhamadou SY, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, précédemment Conseiller du Directeur général des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur régional de Dakar de la Direction générale des Impôts et des Domaines ;
 Monsieur Sidy Mohamed DIAKHATE, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, de classe exceptionnelle, précédemment Directeur de l’Enregistrement, des Domaines et du Timbre, est nommé Directeur des Domaines de la Direction générale des Impôts et des Domaines ;
 Monsieur Ibrahima FALL, administrateur civil, précédemment Chef de la Division des partenariats Public-privé à la Direction de l’Appui au Secteur privé (DAPS), est nommé Directeur des Financements et des Partenariats public-privé au Ministère de la Promotion des Investissements et des Partenariats ;
 Monsieur Mamadou NIANG, Professeur d’Electrotechnique, est nommé Directeur des Examens, des Concours et des Certifications professionnelles, du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Massamba MBOW, admis à faire valoir ses droits à la retraite ;
 Monsieur Karim CISSE, Inspecteur principal du Travail et de la Sécurité sociale, précédemment Conseiller technique n°1 du Ministre de la Fonction publique, du travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles, est nommé Directeur général du Travail et de la sécurité sociale, en remplacement de Monsieur Babacar THIAM, appelé à d’autres fonction.

vendredi 3 janvier 2014

Conseil des Ministres du jeudi 02 janvier 2014

Le premier Conseil des Ministres de l’année 2014 s’est tenu le jeudi 02 janvier 2014 au Palais de la République sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Macky SALL.

A l’entame de son intervention, le Président de la République a présenté ses vœux de nouvel an au Premier Ministre et à l’ensemble des membres du Conseil, en leur souhaitant une année de paix, de succès et de prospérité partagée avec tous les sénégalais.
Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cette première séance de la nouvelle année, pour insister sur l’impératif d’une intensification notable des réalisations en 2014, en vue d’améliorer le bien-être des populations.
Le Président de la République a indiqué, qu’après définition du cap stratégique de l’émergence du Sénégal, la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre, l’adoption de la loi de finances 2014 et du Programme triennal d’investissements publics (PTIP 2014 – 2016), doivent suivre, une mobilisation effective des ministères et la mise en avant des administrations, en vue d’une exécution efficace et efficiente des politiques et programmes publics engagés.
A ce titre, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à mettre en œuvre avec célérité et efficacité, le Plan d’actions du Gouvernement pour 2014, qui fera l’objet d’une évaluation trimestriel par le Président de la République, lui-même, dans une dynamique d’instauration de la culture du résultat.
Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière, entre autres, à la préparation du Groupe consultatif prévu les 24 et 25 février 2014 à Paris, à la mise en œuvre de l’Acte III de la décentralisation, à la bonne tenue des élections locales du 29 juin 2014 et enfin, à l’organisation exemplaire du XVème Sommet de la Francophonie.
Abordant la question de l’emploi, notamment des jeunes, le Président de la République a engagé le Gouvernement à finaliser et à mettre en œuvre, à partir de janvier 2014, le plan d’urgence requis. Dans le même ordre d’idées, le Chef de l’Etat a exigé du Gouvernement la poursuite de l’exécution accélérée des programmes de Couverture maladie universelle et de Bourses de sécurité familiale.
Au demeurant, le Gouvernement devra veiller au renforcement du dialogue avec les partenaires sociaux et à l’organisation en février 2014, de la Conférence sociale, rencontre majeure pour l’agenda républicain.
Le Président de la République a également mis l’accent sur les questions d’éducation, de formation professionnelle et des universités qui constituent des secteurs prioritaires de l’action gouvernementale.
Il en est de même pour l’énergie qui nécessite un pilotage exceptionnel dans ses différents aspects (électricité, électrification rurale, hydrocarbures), pour la réalisation dans les meilleures conditions, des investissements déjà programmés.
S’agissant de l’agriculture, autre secteur prioritaire de l’action gouvernementale, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à s’assurer de la pleine réussite de la présente campagne de commercialisation agricole et à préparer, dès à présent, la prochaine campagne hivernale 2014, avec entre autres, une attention particulière portée à l’accélération du programme de reconstitution du capital semencier et à l’équipement rural.
Le Président de la République a rappelé son souhait ardent de dynamisation des ressources internes de financement de l’économie nationale, dans le cadre de la Nouvelle politique de développement des PME/PMI, en demandant au Gouvernement, le lancement impératif en janvier 2014, du FONSIS, du FONGIP et de la BNDE.
Concernant les fondamentaux structurels de l’action publique, le Chef de l’Etat a transmis au Gouvernement des instructions fermes, aux fins de hâter la mise en œuvre des programmes de rationalisation des dépenses courantes des structures publiques. Il a aussi demandé au Premier Ministre d’engager, sans délai, à partir des acquis de l’audit physique et biométrique de la Fonction publique, la modernisation générale de l’administration pour satisfaire au besoin de performance que requiert la stratégie d’émergence du Sénégal.
Le Chef de l’Etat, a également demandé au Gouvernement de relancer le processus des Conseils délocalisés dans les régions en attente (Kédougou, Sédhiou, Kaffrine, Dakar, Fatick, Thiès) et de faire le bilan de l’exécution des plans d’investissements validés pour les régions déjà concernées.
Le Premier Ministre a fait au Conseil une communication rendant compte des activités gouvernementales en mettant l’accent sur :
  • la Conférence générale des Ambassadeurs et Consuls généraux du Sénégal ;
  • le Conseil interministériel de validation de la Stratégie nationale de Protection de l’Enfant et les standards minimaux de prise en charge des enfants en situation de vulnérabilité ;
  • le forum sur la contribution du sport dans l’Economie ;
  • la rencontre tenue sur le Sénégal, une grande Nation de sport et de sportifs.
Auparavant, le Premier ministre a présenté au Chef de l’Etat et à son cabinet, au nom des membres du Gouvernement et en son nom personnel, ses vœux les plus ardents de santé, de prospérité et de bonheur pour l’année nouvelle, en y associant également sa famille. Le Premier ministre a aussi félicité le Président de la République pour son brillant discours à la Nation du 31 décembre 2013.
Il a, par ailleurs, noté pour l’année 2013, une série de réalisations à mettre à l’actif du Gouvernement, avec notamment le renforcement des initiatives de gratuité des soins de santé, les bourses de sécurité familiale, l’amélioration des performances dans le secteur agricole et le lancement des programmes structurants d’infrastructures de base.
Le Ministre de l’Energie a présenté au Conseil une communication portant sur le Programme d’investissements de la SENELEC pour la période 2014-2017. Le Ministre a indiqué que le plan de production projeté vise un mix-énergétique qui permettra de couvrir la demande en énergie du pays en quantité suffisante, dans les meilleures conditions de qualité et de durabilité.
La diversification des sources de production qui sera ainsi opérée, permettra de sortir de notre dépendance vis-à-vis d’un seul combustible et entrainera la baisse des coûts de production sur la base d’autres sources d’énergie présentant des prix d’exploitation plus bas. La réalisation de tous les investissements prévus entre 2014 et 2017 va doter notre pays d’une puissance exploitable du service public de l’électricité de l’ordre de 1000 MW en 2017 contre 587 MW actuellement.
Le Ministre de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles a fait au Conseil une communication relative à la signature à Doha, de l’accord sur l’envoi de travailleurs sénégalais au Qatar. Cet accord matérialise un des axes de coopération avec le Qatar, résultant de la visite du Président de la République dans ce pays ami et permet aux entreprises qataries de faire appel à la main d’œuvre sénégalaise dans divers secteurs (santé, BTP, hôtellerie, restauration…).
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point sur les conclusions de la 4ème Conférence générale des Ambassadeurs et Consuls généraux du Sénégal, élargie aux Attachés militaires, navales et de l’Air ainsi qu’aux Chefs de Bureaux économiques. Le Ministre a transmis au Chef de l’Etat les sentiments de gratitude de tous les participants. A ce propos, le Président de la République a décidé de la tenue, tous les deux ans, de la Conférence.
Le Ministre a également rendu compte de l’opération de rapatriement des sénégalais vivants en République centrafricaine, qui se poursuit avec un 2ème vol attendu dans les prochaines heures. Il a aussi évoqué les perspectives de coopération entre le Sénégal et certains pays amis.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur le déroulement de la campagne de commercialisation en cours en révélant que trois semaines après le démarrage, 21 853 tonnes, dont 2 188 tonnes de semences certifiées ont pu être collectées.
Le Ministre a également informé du démarrage cette semaine des opérations de collecte dans la région de Ziguinchor, grâce à un financement mobilisé auprès de la Caisse nationale de Crédit agricole du Sénégal (C.N.C.A.S), d’un montant de 525 millions de FCFA. Au total, la C.N.C.A.S a accordé un financement de 8,842 milliards de FCFA à la date du 31 décembre 2013.
Le Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et des Valeurs civiques a fait le point des préparatifs du Forum sur l’emploi.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
Le projet de loi portant baisse des loyers n’ayant pas été calculé suivant la surface corrigée.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
 Monsieur El Hadji Amadou NIANG, Consultant international, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Dilma Rousseff, Présidente de la République fédérative du Brésil, avec résidence à Brasilia, en remplacement de Monsieur Abdoul Aziz NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Abdoul Aziz NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République fédérative du Brésil, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Joachim GUACK, Président de la République fédérale d’Allemagne, avec résidence à Berlin, en remplacement de Monsieur Henri Antoine TURPIN, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 Monsieur Moustapha DIENG, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, précédemment Préfet du département de Rufisque, région de Dakar, est nommé Gouverneur de la Région de Kédougou, en remplacement de Monsieur Tidiane DIOUF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 Monsieur Moustapha NDAYE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Koungheul, région de Kaffrine, est nommé préfet du Département de Dagana, région de saint – Louis, en remplacement de Monsieur Abdou BODIAN, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 Monsieur Madiop KA, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Préfet du département de Koungheul, région de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Moustapha NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Alioune Badara MBENGUE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Préfet du département de Foundiougne, région de Fatick, en remplacement de Monsieur Mame Gor DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 Monsieur Amadou Lamine GUISSE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Thiès, chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du département de Birkelane, région de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Ibrahima FALL, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Pape Malick NDAO, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Matam, chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du département de Saraya, région de Kédougou, en remplacement de monsieur Mouhamadou Moctar WATT, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Al Hassan SALL, Administrateur civil, précédemment Préfet du département de Nioro du RIP, est nommé Préfet du Département de Rufisque, région de Dakar, en remplacement de Moustapha DIENG, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Makane MBENGUE, Administrateur civil, matricule de solde n°508 274, précédemment Préfet du département de Vélingara, région de Kolda, est nommé préfet du Département de Mbacké, région de Diourbel, en remplacement de Monsieur Serigne MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, matricule de solde n°616 290/R, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Sédhiou, en remplacement de Monsieur Amadou Matar CISSE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Amadou Matar CISSE, Administrateur civil, matricule de solde n°519 795/J, précédemment Préfet du Département de Sédhiou région de Sédhiou, est nommé Préfet du département de Vélingara, région de Kolda ;
 Monsieur Mame Less CABOU, Administrateur civil, matricule de solde n°616 303/E, précédemment Adjoint au Gouverneur de Kédougou chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Nioro du Rip, région de Kaolack, en remplacement de monsieur Al Hassan SALL, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Ousmane KANE, Administrateur civil, matricule solde n°604 137/E, précédemment Préfet du département de Podor, région de Saint-Louis, est nommé Préfet du département de Malem Hodar, région de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Amadou SAKHO, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Amadou SAKHO, Administrateur civil, matricule de solde n°375 575/B, précédemment Préfet du département de Malem Hodar, région de Kaffrine, est nommé Préfet du département de Podor, région de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Ousmane KANE, appelé à d’autres fonctions ;
 Docteur Alioune FAYE, Chirurgien dentiste, titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures spécialisées en gestion hospitalière, matricule de solde n°600 828/H, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Fatick ;
 Monsieur Mouhamadou Moustapha SOW, Docteur en histoire, Conseiller technique en communication du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, matricule de solde n°610 935/F, est nommé Directeur du Centre de Documentation scientifique et technique (CNDST) dudit ministère, poste vacant ;
 Monsieur Mouhamadou Mansour FAYE, Maître de Conférences au département de Physique de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), matricule de solde n°102 259/C, est nommé Coordonnateur de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS), poste vacant ;
 Monsieur Cherif NDIANOR, Formateur, est nommé, Président du Conseil de Surveillance de l’agence de la Grande Muraille Verte, en remplacement de Monsieur Birane SY.

Message à la nation prononcé par le président de la République du Sénégal, à l’occasion du nouvel an

Sénégalaises, Sénégalais, mes chers compatriotes,
Hôtes étrangers qui vivez parmi nous,
L’année 2013 s’achève. Je suis heureux de m’adresser à vous pour vous présenter mes vœux.
Ce soir, mes pensées vont d’abord à tous les êtres chers qui nous ont quittés, dont nos Jambaars tombés au champ d’honneur, au service de la paix et de la sécurité internationales. Paix à leur âme. Aux malades parmi nous, j’adresse mes souhaits ardents de prompt rétablissement.
Mes chers compatriotes,
Au seuil du nouvel an, l’espoir d’une paix définitive en région naturelle de Casamance se consolide. Les négociations se poursuivent. Je renouvelle toute ma confiance aux facilitateurs. Avec le soutien de nos partenaires, les mesures de réinsertion pour tous ceux qui acceptent de déposer les armes restent en vigueur. En même temps, le projet Pôle de développement de la Casamance, d’un montant de 20 milliards de fcfa, va démarrer dans quelques jours.
L’année 2014 verra la mise en place de l’Acte III de la décentralisation, pour une administration locale de proximité, dont la finalité est d’organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable.
Mais l’année 2014 doit aussi être celle d’une croissance économique plus soutenue, pour un développement national partagé, dans l’équité et la justice sociale.
Plus que jamais, le Gouvernement est dans le temps de l’action. Et notre pays inspire confiance. Voilà pourquoi nous venons de réaliser, pour 150 milliards de fcfa, la plus importante mobilisation souveraine de ressources de la zone UEMOA, pour le financement de projets d’infrastructures de transports, d’énergie et d’agriculture. Un reliquat de 100 milliards est attendu au cours du mois de janvier.
Nous mettrons en place le Plan Sénégal Emergent, une version accélérée de la Stratégie Nationale de Développement Economique et Social. En effet, même à plus de 4%, notre taux de croissance actuel est encore assez faible, et lent dans son rythme, pour induire les changements économiques et sociaux massifs et durables.
Le Plan Sénégal Emergent vise à porter ce taux à 7% au moins, et dans la durée. Il intègre des éléments du programme Yoonu Yokkuté et de la Stratégie Nationale de Développement Economique et Social. En harmonie avec nos engagements auprès de nos partenaires techniques et financiers, il sera décliné dans des projets et des réformes phares, pour accroitre la compétitivité de notre économie. Plus de 200 sénégalais, de hauts fonctionnaires de l’Administration, ainsi que des personnes ressources du secteur privé, de la société civile et de la diaspora ont travaillé pendant de longs mois sur ce document. Je les remercie tous pour leur contribution.
Parallèlement, nous poursuivons résolument nos efforts de gouvernance et de rationalisation des dépenses publiques.
Ainsi, l’audit de la fonction publique a révélé plus de 12 000 cas d’agents non identifiés, dont les salaires étaient pourtant régulièrement payés. Nous avons mis fin à ces abus inacceptables. Des mesures conservatoires ont été prises. Et la procédure ira jusqu’à la radiation le cas échéant. Si les nécessités de service le justifient, les postes ainsi libérés seront ouverts au recrutement.
S’agissant du pôle emploi-jeunesse, les activités jusque là menées de façon éparse par quatre structures sont désormais regroupées au sein d’une seule Agence, afin de réduire les dépenses de fonctionnement et mettre en cohérence les politiques publiques.
La rationalisation de ces Agences et de nombreuses autres structures, et la réduction drastique des dépenses en téléphone et logements administratifs devraient générer 39 milliards d’économies budgétaires en 2014. Ces ressources seront investies dans des programmes économiques et sociaux.
Après le recrutement de 9608 nouveaux agents de l’Etat, dont 4017 enseignants, et l’engagement de 10 000 jeunes volontaires dans l’Agence Nationale de Sécurité de proximité, nous avons mis en place le Fonds Souverain des Investissements Stratégiques (FONSIS), le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) et la Banque Nationale de Développement Economique.
Ce dispositif de soutien à l’emploi et d’accompagnement des grands projets structurants, ainsi que des PME et PMI, notamment des groupements d’artisans, de jeunes et de femmes, sera pleinement opérationnel en 2014.
Je salue en même temps l’engagement aux côtés de l’Etat du secteur privé national dans le combat pour l’emploi et la réalisation de nos projets de développement.
Je compte poursuivre ce partenariat dans l’esprit de ma récente rencontre avec les représentants du patronat. Dans la lutte contre le chômage, l’expertise et la main d’œuvre sénégalaises étant sollicitées à l’étranger, nous avons signé il y a une semaine avec un pays partenaire un important Accord pour l’emploi de travailleurs sénégalais.
Mes chers compatriotes,
Comme l’année dernière, la campagne hivernale a donné de bons résultats, grâce au labeur des producteurs et à l’appui du Gouvernement. Dans le même élan de soutien au monde rural, nous avons relevé le prix du kilogramme d’arachides de 190 à 200 francs.
Mais, pour mieux valoriser nos produits locaux et hâter la réalisation de l’objectif d’autosuffisance alimentaire, nous devons accélérer la modernisation de notre agriculture et de notre élevage.
A cette fin, la Banque Mondiale vient d’accorder au Sénégal un financement sans intérêt de 43 milliards de fcfa, en soutien à l’agriculture, l’agro-industrie, l’irrigation et la gestion des terres.
Nous allons aussi acquérir, d’ici la prochaine campagne agricole, une large gamme de matériels et équipements pour l’agriculture et l’élevage, pour plus de 42 milliards de fcfa ; en plus de l’aménagement de 30 000 hectares au titre du Programme des Domaines agricoles communautaires, dédiés au jeunes, dont le financement sera bouclé au premier trimestre de l’année 2014.
Après mes visites à Koung-Koung Sérère et Dolly, je me réjouis des nouvelles perspectives ouvertes pour le secteur de l’élevage, avec la modernisation des infrastructures, y compris la réalisation d’abattoirs modernes et l’équipement en véhicules des Services vétérinaires.
Au soutien de l’agriculture et de l’élevage, le Gouvernement réalisera un plan quinquennal de 300 forages, en plus de l’extension des réseaux sur les forages déjà existants.
S’agissant de la pêche, la relance de la filière thonière a permis de sauver plus d’un millier d’emplois, et de créer une nouvelle dynamique d’activités génératrices de revenus.
Le développement de l’aquaculture portera à 6 les sites de reproduction en 2014, pour 1000 nouveaux emplois directs et une production attendue de 16 000 tonnes.
Mes chers compatriotes,
Le Sénégal émergent devra nécessairement avoir comme rampe de lancement un réseau d’infrastructures couvrant l’ensemble du territoire national.
Sur les 33 projets majeurs en cours, certains, comme la route Linguère Matam, sont en finition.
L’autoroute Dakar-Diamniadio sera prolongée sur Mbour et Thiès. Et nous avons entamé les diligences pour l’étendre dans les directions Thiès-Touba ; Thiès-Tivaouane ; et Mbour-Fatick-Kaolack. Un programme de désenclavement de 1200 km de pistes rurales est en cours dans 12 régions. Mille autres sont prévus pour 2014, sur un objectif de 4000 km d’ici trois ans.
Des améliorations sensibles seront aussi apportées à la mobilité urbaine, avec le renouvellement du parc de Dakar Dem Dikk à hauteur de 750 bus, la relance du projet de tramway Dakar-banlieue, couplé au projet de train rapide Dakar-Aéroport International Blaise Diagne.
Mieux, le trafic routier sera davantage décongestionné, grâce au « Mame Coumba Lamb », un bateau de 200 places, acquis pour assurer la desserte Dakar-Rufisque dès l’achèvement des procédures techniques de réception en cours.
Quant aux deux navires, Aguène et Djambodj, destinés à la liaison Dakar-Ziguinchor, ils seront livrés en juillet prochain.
En matière d’énergie, la fourniture régulière de l’électricité reste encore un de nos défis majeurs. Mais nous sommes sur la bonne voie pour le relever. Je tiens à l’application rigoureuse des mesures de redressement du secteur, par l’amélioration continue de sa gouvernance, l’élimination progressive des locations coûteuses et la généralisation des lampes de basse consommation.
Les efforts de diversification des sources et de renforcement des capacités de la SENELEC se poursuivent, avec la mise en service de la centrale hydroélectrique de Félou et le lancement des travaux de construction de la centrale à charbon Sendou 1.
Pour l’année 2014, 12 communes de la banlieue de Dakar, ainsi que les villes de Tambacounda, Kaolack, Fatick, Linguère, Thiès et Kolda bénéficieront du Programme national d’éclairage solaire public, en partenariat avec l’UEMOA.
Mes chers compatriotes,
A l’épreuve d’une pluviométrie abondante, la phase d’urgence du plan de lutte contre les inondations a donné des résultats probants.
Les travaux d’assainissement, de restructuration des zones vulnérables et de relogement continuent à Dakar et dans les régions. Deux mille logements sociaux supplémentaires seront réalisés en 2014, en plus de l’aménagement de cinq pôles urbains. Ces projets structurants devront générer plus de 8000 emplois directs.
Alors que le logement est une forte demande sociale, je sais que le coût du loyer est devenu trop cher. Des pratiques spéculatives insupportables, qui n’ont que trop duré, exposent des familles entières à la précarité. Nous ne pouvons plus laisser perdurer cette situation. La Commission multidisciplinaire d’étude sur le loyer dont j’avais annoncé la mise en place dans mon message de l’année dernière, vient de déposer ses conclusions. Je salue la qualité du travail accompli.
En conséquence, suivant les recommandations de la Commission, j’ai instruit le Gouvernement de prendre les mesures réglementaires immédiates pour la baisse effective du coût des loyers, selon les catégories et les pourcentages suivants :
  • Pour les logements sociaux, une baisse de 29% ;
  • Pour les logements moyen standing, une baisse de 14% ;
  • Et pour les logements haut de gamme, une baisse de 4%.
Dans une société digne des valeurs que nous pratiquons au quotidien, réussir l’organisation de la solidarité à l’échelle nationale me tient à cœur. Je me réjouis à cet égard du lancement des programmes de Bourses de Sécurité Familiale et de Couverture Maladie Universelle.
De plus, la gratuité des soins pour les enfants de zéro à cinq ans est déjà effective depuis le mois d’octobre. Le Plan Sésame, au bénéfice des personnes âgées a été relancé.
Et à compter de janvier, la gratuité de la césarienne dans les structures de santé publique sera parachevée avec son extension au Département de Dakar.
En outre, le Programme d’Alphabétisation et d’Apprentissage de Métiers, d’un montant de Sept Milliards de fcfa, contribuera à la prise en charge des couches vulnérables, en particulier pour l’éducation des enfants dans les Ecoles Communautaires de Base en milieu défavorisé, l’emploi des jeunes et l’autonomisation socio-économique des femmes.
Tout comme la santé et le social, la culture, le sport, l’éducation et la formation restent au cœur de nos préoccupations.
Certes, notre pays ne dispose pas de richesses naturelles significatives. Mais le talent et le génie créateur de notre peuple constituent sûrement notre meilleure ressource.
En témoigne une année 2013 faste sur le plan culturel, avec, entre autres, les Prix remportés au FESPACO, dont le Yennenga d’Or, la réception de notre compatriote Ousmane Sow à l’Académie française des Arts et l’érection de la maison de feu le Président Léopold Sédar Senghor en Musée.
En appui au cinéma, une allocation d’un milliard est prévue dans le budget 2014.
A l’image de la culture, poursuivons nos efforts pour améliorer nos performances sportives.
Notre richesse intellectuelle est, quant à elle, inépuisable, à condition de l’entretenir par une éducation et une formation de qualité.
Voilà pourquoi le Gouvernement a mis en place, sur la période 2013-2025, le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence, le « PAQUET », pour une école où chaque enfant, quelle que soit son origine sociale, aura la chance de réaliser ses rêves selon son mérite.
A ce titre, cinq régions à faible taux de scolarisation, notamment Diourbel, Kaffrine, Louga, Matam et Tambacounda, bénéficieront en 2014 d’un plan spécial de 200 écoles, toutes équipées.
Entre 2014 et 2015, 67 nouveaux collèges de proximité et 3 lycées départementaux verront le jour, en plus de la réhabilitation du lycée Ameth Fall de Saint Louis et de la Maison d’Education Mariama Ba de Gorée, ainsi que la résorption des abris provisoires dans les régions de Sédhiou et Ziguinchor.
Et pour renforcer le volet pédagogique, 4017 enseignants viennent d’être recrutés dans l’élémentaire et le moyen secondaire.
Au-delà de l’enseignement classique, je tiens à la valorisation de tous les talents, pour un Sénégal meilleur, qui offre à tous ses enfants des possibilités de formations qualifiantes, ouvrant l’accès au marché de l’emploi.
C’est à cela que répondent nos trois innovations majeures dans ce domaine :
  • le projet de modernisation des daaras pour 10 milliards de fcfa ;
  • l’organisation, pour la première fois cette année, de l’examen du baccalauréat arabe, d’autant plus que l’enseignement de l’arabe fait partie intégrante de notre patrimoine historique et culturel ;
  • et le programme pilote de sept lycées professionnels, à l’instar du lycée de Sandiara en cours de construction.
Si j’insiste autant sur l’éducation et la formation, c’est que, plus que par le passé, la maîtrise du savoir et du savoir faire déterminera le destin des peuples au 21e siècle.
C’est dire combien la réforme en cours de notre système universitaire est un devoir impératif. L’ajourner, c’est hypothéquer la crédibilité qui a toujours fondé la réputation d’excellence de l’université sénégalaise ; justifiant par là notre tradition d’accueil d’étudiants étrangers.
Nous ne pouvons pas garder le statu quo lorsqu’en moyenne 40 000 bacheliers par an aspirent à l’enseignement supérieur.
Pour répondre à ces nouveaux besoins, dix projets d’infrastructures sont en cours afin de renforcer la capacité d’accueil de nos universités, y compris par le numérique. Et des ressources additionnelles à hauteur de 500 millions de fcfa sont affectées au programme « Un étudiant, un ordinateur ».
Le Gouvernement mettra en œuvre les 78 recommandations consensuelles issues de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur.
J’en appelle solennellement à tous, parents, enseignants, étudiants et autres partenaires sociaux : œuvrons ensemble pour un climat social apaisé, à même d’instaurer les conditions d’une année académique réussie.
Je convoquerai d’ailleurs au cours de l’année une Conférence sociale pour un Pacte de stabilité et d’émergence.
Mes chers compatriotes,
En Afrique et dans le monde, la revitalisation de notre action diplomatique se consolide par la redynamisation de nos relations traditionnelles, l’ouverture à de nouveaux partenaires, et l’exercice de nos responsabilités à l’échelle sous régionale et continentale.
Conformément aux conclusions de la Conférence des Ambassadeurs et Consuls généraux, la promotion et la protection des Sénégalais de l’Extérieur resteront au cœur de nos priorités. C’est ainsi que nous avons décidé de rapatrier nos compatriotes qui en ont fait la demande, suite à la crise actuelle en Centrafrique. Le premier vol est attendu dans les prochaines heures.
Ensemble, mes chers compatriotes, abordons le nouvel an qui s’annonce, conscients des défis qui nous attendent, et confiants dans nos capacités individuelles et collectives de trouver en nous-mêmes les réponses à ces défis.
Déterminés dans l’action, rassemblés et solidaires autour de l’essentiel, nous y parviendrons.
Avec mes sentiments affectueux, je vous adresse mes vœux les meilleurs ; vœux de bonne santé, de longévité et de réussite pour chacun de vous ; vœux de paix, d’harmonie nationale et de prospérité croissante pour notre chère patrie.
Bonsoir et Déwenéti.